C'est le début d'un petit récit de mes premiers pas dans ce nouveau MMORPG dont le rôle play me séduit particulièrement.
I. Les premières ficelles.
1.Une furie sans ailes.
Tu te rappelle, Valet ? De notre cirque et des années tranquilles qui avaient fait nos premiers pas solitaires ? Moi je ne m'en souviens plus. Tu sais, ces pouvoirs ne sont pas une malédiction comme tu le crois si fort, plutôt un signe du destin, pour nous dire « Faites vous connaître. » et « Amusez vous. ». Moi, je veux juste m'amuser. C'pas comme si j'étais vraiment méchante.
Les néons, les barreaux, les murs décrépis et sales, tout indiquait qu'elle était dans une prison. Elle se releva, se posa sur le bord de son lit et se frotta le crâne. C'est qu'ils frappaient dur ces chers agents lorsqu'ils le décidait. Elle suspendit son geste, la main dans ces cheveux avec une expression de terreur, passa les doigts partout sur sa tête. Rien, il n'y avait rien ! Sauf une bosse, souvenir de ses roucoulades avec les forces de l'ordre. Ses yeux verts regardèrent alors ses vêtements.
Femme prisonnière : AAAAAAAAAAAH !
C'était un laid uniforme orange, celui-ci même qu'avait son compagnon de cellule. Elle bondit alors vers la porte grillagée où ses bras passèrent sans soucis, agressant un gardien qui faisait son tour de garde. Elle réussit a attraper le col blanc de la chemise de l'homme et a ramener la tête vers elle avec force. Vu sa taille, il était facile de deviner qu'elle avait été bien aidée par l'effet de surprise et que ses bras n'aurait jamais pu tirer un homme résistant.
Femme prisonnière : Sale chien, qu'as-tu fait de mon costume ?
Étranglé, l'homme ne répondit qu'un vague Gllrzchtrlll. La fureur faisait écumer le bord des lèvres de la femme qui secouait frénétiquement le pauvre homme.
Femme prisonnière : Bordel, mon chapeau haut de forme !OU EST-IL ?
C'est comme cela qu'elle perdit une deuxième fois conscience, assommée par une décharge électrique que le gardien avait réussi à lui infliger. Il se releva et se frotta le cou. Un agent de l'arc arrivait en renfort, un peu trop tard, il regarda le corps de la femme qui s'agitait parfois d'une secousse bleue.
Agent de l'arc : C'est qui ça ?
Gardien : La Marionnettiste. Je ne savais pas qu'il fallait s'en méfier.
Agent de l'arc : Heureusement qu'elle repose derrière les barreaux, qui sais ce que cette furie serait devenue avec l'expérience.
2.Ouvrir la cage de l'oiseau.
Ma'(rionnettiste) rongeait son frein dans sa cellule. Autour de ses poignets pendaient les chaînes qui entravait ses pouvoirs magiques, elle avait tout essayé pour s'en débarrassé, mordant le métal comme un renard se mange la patte pour sortir celle-ci d'un piège à loup. Sa compagne de cellule n'osait pas s'en approcher, prisonnière paisible qu'elle était. Comment Ma' était arrivée ici ? Une simple histoire de coïncidence en réalité, loin d'être une super méchante, elle avait bêtement utilisé ces nouveaux pouvoirs aux hasard et détruit l'immeuble dans lequel elle logeait. A l'origine, elle, elle voulait devenir une super héroïne, sur lesquels on fait des films, des bandes dessinés et autre produits de consommation. Elle avait bien préparée son super costume et tout ce qui allait lui apporter une gloire prochaine. Puis la magie, en fait, ce n'est pas si facile à contrôler, l'Outremonde est capricieux envers les néophytes. Donc elle était là. Pour cinq ans de cabane, alors qu'elle était -presque-innocente. Elle mordit une énième fois dans le bracelet de sa main droite et secoua son poignet. Elle détestait la prison, déjà deux semaines qu'elle végétait et elle n'en pouvait plus.
Ma' : Hu va he casser, salehé !
Gardien : Et toi, tu va te taire, Marionnettiste !
Elle lâcha son bracelet et fit un large sourire à son ami l'étranglé.
Ma' : LA Marionnettiste pour toi, cou brisé.
L'homme se leva, prend à lui mettre une décharge. Les rixes avec le gardien était le seul truc qui la distrayait un peu, elle finirait presque par apprécier l'électricité à force de se recevoir tout cette énergie. Elle passa ses bras à travers les barreaux, comme d'immenses serres, vers le gardien.
Ma' : Allez, vient donc m'embrasser avec ton foutu truc que je finisse de te tuer.
Gardien : C'est toi qui va subir.
Ma' : Arrête, la seule peur que tu pourrais m'inspirer vient de ta laideur.
Les prisonniers s'amassaient devant les cages, regardant la femme qui faisait encore des siennes. Ils allait pouvoir apprécier les spectacle dans lequel elle se mettait en scène avec délice, chacun connaissant la fin, son corps secoué sur le sol et le visage du gardien, déformé dans l'immonde espoir qu'elle finisse par expirer de cette manière. Mais aujourd'hui, peut être qu'elle arriverait à lui lacérer le visage plus profondément. C'était son seul but ici, puisque s'évader semblait impossible. Évidement, lorsque le Zig se mit à trembler et que toute les portes des cellules s'ouvrir, elle resta un instant immobile, le gardien ouvrit grand ces yeux qui se remplirent rapidement d'une peur effroyable. Le sourire de Ma' découvrait sa gencive par sa démesure. Elle se jeta sur le gardien, ses ongles s'enfoncèrent dans la trachée artère et quelques secondes plus tard, une fois tombé au sol, il poussa son dernier soupir. Elle fouilla son corps et trouva les clés permettant de se libérer de ses menottes, une fois débarrassée, elle couru vers l'extérieur, rejoindre la masse qui s'était précipitée vers les sorties.
3.Archaquoi ?
[En cours]