Renouveau

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Levant la tête, je laissai vagabonder mes pensées, contemplant le ciel. L’odeur de l’océan emplissait les environs.
Qu’il est bon de pouvoir rester en sécurité, même si ce n’est qu’éphémère, songeai-je.
Car il est vrai que, même pour un disciple de Sacrieur, ma collection de cicatrices avait de quoi impressionner plus d’un aventurier.

J’appréciais la sécurité, il est vrai, cependant je me plaisais d’autant plus à partir à l’aventure, seul, constituant une compagnie lors de mes périples ou en solitaire, me laissant tout le loisir de décider de mes actions et entreprises à venir.
C’est ainsi que je me retrouvai à naviguer sur une frêle embarcation, en direction de l’île des si réputés wabbits. Il me tardait d’aller défier leur seigneur.
En fait, la décision de repartir à l’aventure ne fut prise qu’hier, au soir. Approchant de la taverne afin de me restaurer à la suite de quelques défis, j’avais pu aviser nombre de curieux rassemblés autour d’une affiche légèrement froissée, dominant les badauds, je m’étais alors approché et avais pu lire en caractères soignés :


Bonjour, ou Bonsoir, tout dépend du moment durant lequel vous avez la chance de lire mon appel.
Je me présente, Ywoo, peu importe le Dieu auquel je voue mon culte. J’ai un grand besoin du sceptre du renommé Wa Wabbit pour des raison ne concernant que moi, grande sera ma reconnaissance envers celui qui pourra ramener le bâton à mes mains, et plus grande encore sera la récompense.
Si l’aventure vous intéresse, je vous invite à provoquer ce cher Wa Wabbit dans son antre, seul, ou accompagné, votre choix ne présente que peu d’intérêt, cependant, sachez que je ne récompenserai qu’une seule personne.
Aimablement, Ywoo, surnommé aussi le dé.


(Oh, j’allais oublier une chose importante, mon nom est Crowlin, je suis âgé à ce jour de 24 ans et ai perdu le compte de mes cercles, ceux-ci importent peu, seule la détermination compte vraiment.)
A la vue de cette affiche, le désir de renouer avec le danger, la possibilité de mettre mes talents à l’épreuve une nouvelle fois. De plus, le parler de cet étrange personnage me plaisait, et celui-ci avait su réveiller ma curiosité.
Et c’est ainsi que je me retrouvais sur cette sommaire embarcation, toute de bleu peinte, à profiter de l’air marin avant de me retrouver face à la mort et le danger.

M’adressant au chef du navire :


Quand arriverons-nous en vue de l’île Messire ? Je pressens que nombreux seront ceux à se lancer dans cette quête et me vois donc pressé par le temps.

Se retournant, le marin barbu réajusta son bonnet, cracha par-dessus bord et répondit
:

-Hola gamin ! C’est y pas qu’y faudrait s’presser ! Mon boulot c’est d’t’amm’ner sur cette foutue île ! Point barre ! Et si t’es point content tu sautes et tu te retrouves à nager durant plusieurs jours !
C’pendant, j’pense qu’on arriv’ra à ton île d’ici d’main matin !


Ceci dit, il s’en retourna, parlant dans sa barbe et jurant.
Le foudroyant du regard, je me promis de lui rappeler qui étais-je en temps voulu. Satisfait à l’idée de rallier la terre ferme le lendemain, je m’en allai en direction de la proue, m’adossant au navire, je m’endormis d’un sommeil sans rêve.

Je fus tiré du sommeil le lendemain par le marin, celui-ci tira une bouffarde de sa pipe avant de me désigner de sa large main une île parsemée de colline, entourée d’embarcations.
Heureux, je remerciai le meneur du navire, oubliant mes remontrances à son égare et mettait pied à terre quelques heures plus tard.

M’attendaient là de nombreux campements, quelques braises encore chaudes et maintes personnes, à première vue d’horizons différents.
Je m’engageai dans l’allée bordant les différentes tentes, mon sac sur le dos, en quête d’une place libre.
Je la trouvais, quelques minutes plus tard. Je voyais aussi de nombreuses personnes dont le teint avait pris une inquiétante teinte orange et me félicitais d’avoir obtenu une potion auprès de l’assistant du célèbre Otomaï
Tandis que je mettais en place mon sommaire campement, j’avisais mon voisin, un disciple d’Osamodas, occupé lui aussi, à monter une tente à l’aide d’un Bwork psalmodiant des sortilèges de protection.
L’ami des bêtes m’aperçut quelques instants plus tard.


Bien le bonjour l’ami ! Vous avez aussi parcouru l’affiche de cet « Ywoo », tout ce monde en quête d’un unique objet ne me dit rien qui vaille, mais l’univers est ainsi fait, je m’en contenterai donc. Je me nomme Volpel, puis-je connaître votre avis sur la chose, ainsi que votre nom ?

Je me renfrognai à l’idée que cet individu envisage de m’accompagner jusqu’au sceptre. Mais, d’un autre côté, je ne parviendrais sûrement pas jusqu’à lui seul et n’ai plus qu’à jouer la carte de la solidarité, du moins pour le moment.

-Mes salutations, Mon nom est Crowlin, pour vous servir. Mon avis importe peu, les choses n’en seront pas changées pour autant, laissons les Dieu décider de notre destin. Il est inutile de faire nombre de suppositions, au final, le dessein choisi pour nous par les divinités célestes aura raison de toute supposition.
Vous m’avez l’air sympathique, accepteriez-vous de voyager en ma compagnie ? Je sais qu’il n’existe qu’une récompense, cette récompense peut toutefois être partagée, qu’en pensez-vous sieur ?


Laissant agir mes paroles, j’attendais une réponse.

-Vous me semblez être un tout aussi singulier personnage que l’auteur de toute cette mascarade, mais vous paraissez habile avec les mots ainsi qu’avec les armes, vos cicatrices parlent pour vous. J’aime votre franc-parler et vous suivrai donc. Partons demain matin, le temps nous est compté.

-Très bien, nous subtiliseront donc à ce Wa son sceptre tous les deux. J’ai à faire, je vous laisse donc et vous dis à demain.

Je me retirai dans ma tente afin d’aiguiser mes dagues et de soigner mon ChaCha de compagnie, satisfait de la tournure prise par les évènements. Je n’ai plus qu’à éliminer les opposants qui se dresseront sur notre chemin, je m’emparerai ensuite du sceptre, empocherai la récompense et fuirai ce dresseur digne du cirque d’Amakna, pensais-je avant de succomber au sommeil.

hrp:EDIT : Cecit est un RP solo, désolé, j'avais oublié de le préciser :x hrp/
HRP
J'ai un IRL surchargé, donc j'peux pas continuer ce rp, je propose donc que celui-ci devienne multi (si quelqu'un veut bien participer), je continue toutefois à incarner mon Sacrieur, quelqu'un peut utiliser l'Osamodas, je veux bien intégrer un/une xelor ainsi qu'un/une Iopette.
Voilà, en espérant que des participants se présenteront.
HRP/
Les tournées générales se succédaient vite se soir là à la taverne d’Astrub.
Profitant de l’opportunité je me faisais offrir toute les pintes de bières possible. Puis, quelques heurs plus tard, je m’approchais du poteau central où était affichées les nombreuses quêtes pour les mercenaires.
Je m’intéressais particulièrement au parchemin le plus récent qui offrais sois disant une belle récompense mais pour une seule personne.
Soudain un pandawa à l’haleine fétide me pris par les épaules :
-Ah ah ! Ne rêve pas jeune fille, jamais tu n’auras l’étoffe d’une grande mercenaire.

Prise au dépourvue et l’alcool n’aidant pas, je le repoussais violemment.
Vexée de voir que mon jeune âge n’inspirait pas confiance, je titubais vers la sortie, finissant ma bière sous le claire de lune.

Pruneaux, ma dragodinde, émit un petit grognement de satisfaction lorsque je la sifflais.
Il était temps de prouver ce que valais Liz Aurore

Sacrieur native d’Astrub, j’avais hérité du caractère combatif et plutôt belliqueux de mes parents.
Je réservais ma douceur pour mes amis les plus proches et mon amour pour l’homme parfais que je n’avais pas encore rencontré.
Cela dit je n’aimais pas la compagnie autant qu’une personne normal aurait pu l’apprécier. Pour moi la débrouillardise valait mieux qu’une vie morne et sans goût.
Pêcheuse à mes heures perdues je ne trouvais pas toujours assez de revenus pour me nourrir et me loger. Ainsi il m’arrivait d’accomplir quelques « courses » pour des personnes désireuses de conserver leurs anonymats. Mon corps était fin et élancé, ce qui me permettait de passer inaperçus.
Pour finir, lors des saisons maigres en contrats, il m’arrivait de chaparder toutes choses clinquantes que j’apercevais, telle une pie construisant son nid.

Le lendemain, alors que le soleil se couchais doucement vers l’ouest, j’arrivais sur l’île des wabbits. L’air frais fit du bien à mon crâne douloureux. Ceci dit je remarquais que ma résistance se faisait de plus en plus forte avec le temps et qu’il faudrait bientôt des litres pour pouvoir apprécié ses doux effets.

Amassés sur la pointe sud de l’île je pus observer des centaines de tentes ancrés dans le sol. Toutes accueillaient un, voir deux, aventuriers qui attendaient de voir leur groupe se former complètement. D’autres en revanche convergeaient directement sur le territoire des monstres sautillants et d’autres encore attendaient le lendemain pour partir.

Prudente je préférais faire de même que ces derniers.
Mon niveau en combat était assez élevé mais partir seule était du pur suicide.
Je descendis avec légèreté du dos de ma monture. Dans ses sacoches de selles murmuraient mon équipement constitué de quatre objets vivants insupportables que je ne mettrais qu’en cas d’affrontement.
A ma ceinture ancestrale pendait une élégante griffe rose.
Tout cela m’avait été offert en échange de mes services où par des amis de confiance. Ma réserve de pains frais et de potion, quand à elle, m’avait coûté le peu de kamas qu’il me restait.
J’espérais donc que cette aventure n’entraînerait pas ma faillite définitive...
Avisant un sacrieur et un osamodas qui discutaient je décidais d’installer mon maigre campement près d’eux.
Le soir venu, emmitouflée dans mon sac de couchage rouge feu, j’attendais patiemment que tous soient endormis.
Car, après tout, un tel regroupement de riches aventuriers ne pouvaient pas impunément s’en sortir sans quelques trous dans leurs inventaires.

Intimant le silence à ma monture prune je me levais en silence, scrutant la pénombre.
Mes longs cheveux bleus glissèrent dans mon dos comme une cascade d’eau fraîche me faisant frissonner.
Le craquement d’une bûche dans un feu de camp lointain fit dresser mes oreilles pointues.
Je restais immobile une minute entière, n’entendant que le ronflement sonore d’un aventurier endormi mêlé au chant mélodieux des grillons.
Mon pantalon de lin écarlate se défroissa et tomba sur mes protèges-tibias ancestraux, tandis que je choisissais sur quelle tente j’allais jeter mon dévolue.

Voilà déjà des années que je m’étais entraînée dans l’art de la discrétion et du larcin. Certes, ces disciplines était loin d’être élogieuses. Mais il s’agissait de la façon la plus rapide que j’avais trouvé pour ne pas mourir de faim.

Me remémorant les vieilles leçons de mon maître d’école, je fixait mon choix sur la tente du sacrieur, la plus proche de moi, car après tout : « Plus le danger est proche, moins il est possible qu’il nous cherche ».

Lentement mais sûrement, je délassais les ficelles qui tenaient fermées les portes de tissus.
La chaleur qui régnait à l’intérieur dégela mes doigts engourdis. Mais plus encore que la température clémente ce fut l’odeur qui me fit monter le rouge aux joues.
Une odeur d’homme, plus masculine et délicieuse que tout ce que j’avais pu sentir dans ma courte vie.
Profitant pendant une seconde de ces effluves agréables, je vérifiais s’il dormait bien et détaillais ensuite les objets personnels de l’individu.

Les pupilles des mes yeux se dilatèrent à l’extrême, et la lueur de la lune fit briller quelque chose dans le noir.
Immédiatement, et sans prendre garde à ou je mettais les genoux, je tendais la main pour la saisir.
Mais dans mon empressement j’écrasa la queue de son chacha.
-MAOW !
Mon coeur faillit s’arrêter, puis le sacrieur se réveilla...


HRP / Petite suite ou tout du moins, nouveau personnage, en espérant que peut-être une ou deux personnes de plus veuille bien se joindre à nous /HRP
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