Introduction Chaos :
Dans les ténèbres les plus pénétrantes qu’aient connu une nuit sans lune à Praag. Une cavalière arpente les ruelles de la cité à toute allure, suivant son chemin éclairé par les dernières lanternes flamboyantes.
Celle-ci masqué sous un sombre manteau de soie, deux pupilles illuminent sous sa capuche. Ses mains semblent émaner une légère fumée, annonçant un rituel en cours de concentration. Son cheval puissant et massif supporte, harnaché derrière la jeune femme, un corps inanimé. Probablement celui d’un homme.
La cavalcade cravachée, retenti dans les ruelles calmes et bien portantes de la cité.
A la sortie du dernier pont, La cavalière dresse un étendard pourpre resplendissant marqué d’un cercle percé d’une flèche cisaillé. Perçant l’obscurité, guidé par un chemin mainte fois emprunté. Elle s’enfonce dans l’obscurité troublante en dehors de la cité.
A cet instant les hurleurs, immenses canons chaotiques, crachent leurs premières salves de tir sur la cité endormie. Les puissants coups éclatent contre les bâtisses, les éclats de pierre se brisent au sol scindant le calme plat de la cité en une cacophonie macabre.
Tout juste le temps de s’éveiller la vigie endormi alerte au cor, masqué sous les cries des barbares chaotiques hurlant leurs malédictions impies.
La deuxième salve, plus meurtrière, embrase les bâtiments les plus anciens dégageant une odeur de poudre noir.
La population s’agite et commence à hurler en quittant leurs abris, s’empressant de fuir vers les bastions les plus proches tandis que la cloche de l’église Sigmarit résonne comme le dernier espoir. Annonçant l’arrivé bien trop tardive de l’Ennemi.
La monture perce les rangs de l’Ost de Tzeench, composé pour la plus part d’homme du Nord. Jamais depuis des centaines d’années une armée chaotique n’avait été aussi bien organisé.
C’est sous cette nuit sans étoile ni lune, que Praag tomba pour la seconde fois.
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Arrivé à Talabaclan, dans le château des Kruegerhaus, la cavalière mit pied à terre. Les serviteurs de la maison s’empressent d’aider l’être attendu. Soulevant le corps de l’homme suivant de prés leur maîtresse.
Celle-ci retira sa capuche, dévoilant un visage magnifique marqué par deux pupilles flamboyantes. La femme arpente les marches avec hâte, traversant chaque pièces luxuriantes emplit de corps nue d’homme et de femme drogués à l’opium.
Une fois arrivé dans la salle du trône, la femme posa genou à terre, attendant calmement tandis que les serviteurs se pressaient de préparer l’homme inconscient. Elle jetta un regard satisfait à son trésor, une voix mievre perçait le silence studieux.
"Te voila enfin Elizabeth, je suppose que si tu oses te présenter devant ta duchesse. C’est que ta tache a été mené à bien." La Dame caresse la joue de notre héroïne puis s’atèle à son trône.
"maîtresse, à ce moment même Praag brûle comme nous avions convenu avec l’émissaire du Tchar. J’ai endormi la vigie et drogué les gardes de la cité. Ma mission est un succès."
La Dame sourit amusée, en jetant un œil à l’homme inanimé. "Quand est-il de lui ? Est-ce un présent pour satisfaire mon appétit ?"
"J’ai eu une vision, maîtresse. Je suis venu réclamer mon dût, je pense qu’il s’agit de…"
"Comment ?! Tu te permets de penser sans mon autorisation maintenant ?"
"Je n’oserais pas compromettre votre sagesse, mère. Il s’agit d’un imprévu."
La Dame se lève s’approche du corps inanimé soulevant sa tête. Elle toise l’état piteux de l’homme; son visage ravagé par la marque démoniaque Slaaneshii et son œil évidé.
"J’ai des projets bien plus glorieux que tes perversions, Elizabeth. Que veux tu faire de ce jouet ? Je vois que tu lui as déjà posé ta marque…"
"Un porteur de cristal, mère. J’ai encore eu une vision en le touchant."
"Encore tes rêves du cristal d’Anusis, Mh.. je répondrais à ta requête. Mais pour l’heure nous avons des projets bien plus urgent."
"Ta réussite nous accordes les faveurs des dieux chaotiques, les portes de la cité inexorable nous serons ouverte d’un jour à l’autre."
"La main pourpre nous a choisi pour y représenter Slaanesh. Fait honneur en notre Prince, j’ai fais préparer nos meilleurs dévotes et les plus solides soldats. Soit la voix Shornaal, accomplit ta destinée."
La Dame claque des doigts, une servante nue se presse à lui mener une lettre scellé. "Voici tes instructions et la lettre qui t’accorde l’éligibilité de la maison Kurgenhaus."
"Pour ce qui est de ton jouet… Je te ferais parvenir ton Elu lorsque j’en aurais fini avec lui."
Va, ma fille. Et fait honneur en notre nom.
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