[Messe Agé]

Avant de vous conter mon histoire, je vais tout d’abord vous parler des faits qui se sont déroulés il y a fort longtemps, mais qui malgré les années ont fait ce que je suis aujourd’hui.
Comme une coutume, mon village était emprunt au passé et n’avait de cesse de le raconter pour que jamais on n’oubli…

Prologue

L’histoire c’est passé il y a très longtemps, à cette époque tout était paisible… Paysans et bergers d’Amakna n’avait à se méfier que du mulou, voire du prespic… Ces prédateurs naturels qui leurs volaient quelques bouftous et saccageaient leurs champs à l’occasion…
Mais bientôt, les terres pacifiques du Monde furent bien vite envahies par des créatures bien plus inquiétantes que les Mulous, qui paraissaient désormais doux comme des agneaux.
Djaul, le serviteur de Rushu, et protecteur de Descendre, était de ces créatures. Il arpentait le Monde et mettait à feu et à sang les villages ne laissant que cendre et désolation sur son passage.
C’est à cette époque, que l’on érigea des temples à l’effigie des dieux, partout en Amakna les fidèles des Dieux se mirent à la tâche pour contrebalancer le pouvoir grandissant de Djaul.

Ces heures qui s’écoulaient sous le règne de la peur, ne faisaient qu’augmenter le pouvoir de Djaul et Rushu. C’est ainsi que le Dieu Xelor désigna Menalt le Centaure pour être à la tête d’un nouvel ordre chevaleresque.
L’ordre fût placé sous la protection de Helioboros le blanc, un des dragons d’Osamodas. Le dragon baptisa ce nouvel ordre « l’ordre du cœur vaillant ».
Très vite, l’ordre compta dans ses rangs, de nombreux chevaliers. Bien que Menalt souhaitait que ce rang soit attribué au mérite, le temps pressait et il lui fallait faire avec.

Ils prirent bientôt la direction du sud, ils repoussaient les créatures et bientôt ils aperçurent Brakmar.
Ils comprirent tout de suite que cette ville était imprégnée d’effluves démoniaques.
C’est ainsi que Bonta fût érigés, elle constituerait un rempart contre les démons.
L’ordre du Cœur Vaillant, devenu le bras armée de Bonta, protégera la cité des attaques brakmariennes pour les années à venir …

Mon enfance,

Depuis ces temps obscurs, plusieurs familles s’étaient installés dans le sud est d’Amakna.
La mienne en faisait partie. Ils ne formaient pas un village, bien que nous l’appelions ainsi, bien trop éloigné des uns des autres, mais une communauté c’était formé et subsiste toujours aujourd’hui.
Chacun apportant sa contribution pour le bien de tous.

Enfant, je me rendais dans la ville la plus proche, oublié de tous depuis des années, nous y circulons en toute sécurité, Sufokia, je suivais comme les autres gamins des campagnes les enseignements du « vieux sage », Jean Peste.
Bien que mon destin, né sous la protection du Dieu Iop, soit voué à une vie de combattant, mon cœur me guida dans un lieu où nul autre Iop n’avait jamais mit les pieds. C’est au milieu des livres que recelait ce vieux bougre que je passai une bonne partie de ma jeunesse.

Au travers des légendes et des récits, je m’inventai des histoires, je me nourrissais de ces héros passés. Au grand damne de mes parents qui ne comprenaient guère mon intérêt pour ces vieilleries.

Mais qui sont-ils au fait ?

Mon père, disciple du Dieu iop, était un chasseur émérite, en quelques heures il ramenait des vivres, qui permettaient au village de se nourrir pendant des jours.
Son existence s’acheva naturellement, bien que celle-ci soit écourtée, sans nul doute, par la mort prématurée de ma chère mère.
Ma mère, elle-même disciple du Dieu Iop, était une femme robuste et forte de caractère, elle était bûcheronne, mais bien plus que cela, elle était capable de construire a elle seule une bâtisse.
Il arrivait parfois que nos terres soient le spectacle d’affrontement, amenant à la destruction d’une partie de notre maison. Sans perdre un instant, elle s’attelait à la tâche, ce qui m’a rendait admiratif c’est qu’à chaque fois, son œuvre était plus beau et plus élaboré. Au plus loin que je me souvienne, notre maison comptait deux pièces, et aujourd’hui elle en à quatre dont une qui contient un atelier construit de ses mains.

De part son métier, il lui arrivait de s’absenter des journées entières afin de récolter le bois nécessaire à notre survit, l’hiver est rude, sous le règne de Djaul, descendre semble interminable.
Ce matin là, elle s’en alla sa hache sur l’épaule, son sac en bandoulière, elle se retourna m’envoyant un sourire plein de bonté et d’amour, puis disparu … c’est peu dire, puisqu’en effet, ce jour là elle fût assassinée.
Un affrontement eut lieu, comme à son habitude elle se réfugia dans un buisson, laissant ces marauds en finir, mais cette fois la malchance fît que les deux hommes lui tombèrent dessus et elle eut le cœur transpercé…

Depuis les années ont passées, je suis devenu un fier chasseur et j’enseigne à mon entourage les récits de ce monde….



[HRP] ceci est mon premier essai, je vous demande un peu d'indulgence ^^ cependant je suis tout ouïe à vos commentaires avisés [/HRP]