Naissance d'un Chevalier de la mort

Répondre
Partager Rechercher
Du haut de ma monture, je vis la horde de morts-vivants qui menaçait de tuer le jeune paladin isolé. Je savais que ce fils d’Uther avait de quoi leur résister mais il n’avait visiblement pas vu l’abomination qui arrivait dans son dos. Sur un ordre mental, ma monture partit au galop en direction de l’immonde golem de chair. Murmurant des paroles dans une langue ancienne et interdite, je lançais une boule bleutée qui enveloppa la créature d’une gangue de glace, l’empêchant de progresser vers sa proie et l’immobilisant partiellement. Je dégainais alors mon épée avant de trancher la tête de l’abomination.
Faisant faire volte face à ma monture, je souris en voyant que le paladin avait massacré les goules à coup de consécrations. Ces nouveaux paladins sont incorrigibles, ils ne savent pas se battre avec finesse.

-Que la lumière éclaire mon esprit embrumé ! Depuis quand les chevaliers de la mort viennent en aide aux fils d’Uther ?
-Probablement depuis qu’ils ont découvert la véritable nature de leur maître…
Le paladin s’approcha lentement de moi, un air de défiance sur son visage trahissait son inquiétude.
Son épée menaçait de s’abattre sur moi bien que cela fût impossible. Comment ce jeune paladin pouvait espérer vaincre un chevalier de la mort tel que moi ?
-Ne craint rien jeune paladin, je ne te ferai aucun mal. Si j’avais voulu te tuer, ce serait fait depuis longtemps. Baisse ton arme et rassemble tes affaires. Nous allons faire un bout de chemin ensemble.
Bien que, visiblement, encore méfiant, le jeune paladin rengaina son arme et enfourcha son destrier.
-Je vais rejoindre les forces de l’Alliance dans les Maleterres de l’Ouest. Il parait qu’une nécropole du Roi-Liche y est apparue. Et vous, où allez-vous ?
-Je dois rejoindre quelqu’un aux ruines de la Nouvelle-Avalon. C’est sur la même route.
-Hum… J’ai entendu parler de cette ville que la Croisade écarlate a créée. Mais elle a été rasée par les forces du Fléau. Il n’y a plus rien là-bas.
-Laisse-moi te compter mon histoire et tu comprendras ce qui m’y mène.

Nous mettant en route, je décidais d’instruire ce jeune impudent qui m’inspirait malgré tout de la sympathie. Peut-être, me rappelait-il mon autre vie.
-Je suis originaire des Carmines où mes parents avaient une ferme à l’est de Comté-du-Lac. Suite à une attaque de murlocs sur notre ferme, ma mère fut emmenée par ces odieuses créatures palmées dont les cris stridents résonnent encore dans mon crâne.
Nous ne sûmes jamais ce qu’il advint d’elle mais je décidais de la venger. Avec la bénédiction de mon père, je partis rejoindre les forces d’Hurlevent pour y apprendre l’art de la guerre.
La rudesse de ma vie de paysan m’avait suffisamment endurcit et m’avait donné une carrure plutôt athlétique pour mon jeune âge. Le Maréchal Maxwell me remarqua tout de suite et décida de m’instruire. Il m’emmena avec lui dans la Gorge des Vents Brûlants, lieu infâme où résident les Cognepierre, les sombres nains de Thaurissan et des orcs Blackrock. Face à tout ce mal, je me tournais vers la lumière d’Uther pour trouver mon salut. Grâce à l’aide de cinq valeureux aventuriers dont je tairais le nom, nous réussîmes à « calmer » cette région, si tant est qu’on puisse la pacifier un jour. De retour à Hurlevent, j’étudiais les voies de la Lumière dans la grande Cathédrale.
-Vous êtes donc un paladin, vous aussi ?
-Je l’ai été… Mais, plus attiré par la gloire que par la sagesse, je décidais de suivre la Croisade écarlate pour lutter contre le fléau. Je pensais qu’à travers cette lutte, je gagnerais gloire et honneur. Je devins donc un centurion écarlate. On m’envoya en mission à la Nouvelle-Avalon afin de protéger la ville en construction.
C’est alors que le Fléau lança son attaque contre la ville. J’attendais depuis longtemps cette occasion pour me mettre en valeur et gagner mes galons. Mais nous fûmes rapidement dépassés par les forces innombrables du Fléau. Gravement blessé, je me suis lâchement enfui lorsque je vis que tout espoir était perdu. Le lendemain, je décidais de rejoindre la Chapelle de l’Espoir de la Lumière tenue par l’Aube d’Argent. C’était mon seul espoir de trouver refuge. Malheureusement, j’arrivais au beau milieu d’une incroyable bataille. Tirion Fordring réussit à repousser les forces du Fléau grâce à l’aide d’un chevalier de la mort et de Darion Mograine. Je tombais inconscient lorsque le Roi-Liche apparut. Je ne sais ce qui se passa mais il avait disparu à mon réveil.
Le chevalier de la mort me trouva, me soigna et devint alors mon maître. C’est lui qui fit de moi ce que je suis, aujourd’hui.
Notre haine commune d’Arthas était le meilleur trait d’union entre nous deux. Arthas avait détruit mon ancienne vie et avait révélé cette peur qui sommeillait en moi. Cette misérable peur qui me prit lors de cette terrible nuit où la Nouvelle-Avalon fut rasée.
Le chevalier de la mort m’a offert une nouvelle vie et m’a permit de ne plus avoir peur. Aujourd’hui, je suis un chevalier de la mort. Mais il me reste une dernière mission à mener à bien afin d’obtenir la véritable puissance des chevaliers de la mort…

Cela faisait bien deux heures que nous faisions route et nous découvrîmes les ruines de la Nouvelle-Avalon au détour du chemin que nous empruntions. Nous avançâmes lentement jusqu’à l’entrée de l’ancienne bourgade. Un autre chevalier de la mort apparut alors devant nous. Il était recouvert d’une monstrueuse armure noire luisante d’une lumière blafarde et chevauchait ce qui avait du être autrefois un fier destrier. Sa tête n’était pas visible mais deux lueurs rouges apparaissaient sous son casque.
Le jeune paladin s’arrêta, tremblant de peur.
-Qui… Qui êtes-vous ?
Le chevalier de la mort tendit sa main vers lui et des rayons de lumières violacées sortir de sa paume se dirigeant vers le jeune paladin. Celui-ci fut désarçonné et lentement mais irrémédiablement attiré vers le chevalier de la mort.
Le jeune paladin se retrouva à genoux devant le chevalier de la mort qui le surplombait de toute son immense stature. Sa main tenant une épée runique se leva lentement et une lumière verdâtre l’entoura.
Le jeune paladin hurla :
-Non ! Pitié !
Mais l’épée s’abattit sur la tête du malheureux.

Je ne pouvais m’empêcher de sourire devant ce spectacle. Ma mission était réussit. J’allais enfin recevoir ma récompense. Mon maître prit l’épée bénie du paladin et me la tendit.
-Viens, suis-moi. Je vais te montrer comment la transformer en une épée runique. Ce sera ta nouvelle arme. Tu l’as bien méritée…
-Et ensuite, Maître que ferons-nous ?
-Nous rejoindrons les forces de l’Alliance en Norfendre pour combattre Arthas…
Tres joli, cela m amene a la question suivante. Bien qu integres dans la horde et l alliance les DK ne sont qu une emanation d Arthas et NZ ou me trompe-je ? et par consequent, quelle que soit leur faction ils sont de facto les ennemis de tous les joueurs puisque le roi-liche est pour l instant l agent de la destruction ou un element m echappe ?

(Dsl mais je me suis pose la question en reroll a 3h30 du mat - faut que je dorme)
Ils se situent à la même échelle que les réprouvés de Sylvanas. La seule chose qui pousse les Chevaliers de la mort à s'allier avec l'alliance/horde est cette envie de vengeance contre Arthas.
Le nouveau chevaliers est présenté comme un paria libéré de la domination du roi liche. Livré à lui même, il n'a pas d'autre option que de rejoindre l'alliance/horde.

Mais une fois Arthas défait, s'il peut l'être un jour, cette alliance fragile risque de donner quelque chose de très intéressant.
oui les chevaliers de la mort sont le fruit de la corruption du roi liche (tout comme Sylvanas est le fruit du Fléau).
À la fin de la série de quête, la bataille de la chapelle de l'espoir et la "défaite" d'Arthas met fin à l'emprise du roi liche sur le chevalier.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés