Une Sacrieur à Cania

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Moi, Jenova, j'avais amené mes deux disciples Eniripsa à Cania sans leur expliquer le but de notre balade. Ils discutaient tous les deux des dernières tirades à la mode en admirant les magnifiques récifs qui jaillissaient de la plaine fleurie. L'odeur était agréable, un silence poétique régnait et le soleil resplendissait de mille feu. Rien ne laissait présager un quelconque écueil.

Quand soudain, comme venant de derrières toutes les roches en même temps, un cri horrible retentit, effrayant tous les corbacs alentours qui s'envolèrent effrayés. Les deux jeunes ailés me regardaient avec une frayeur indescriptible dans les yeux.
Sereine j'écoutais attentivement ce rugissement. Mélange de force, de colère et de faim, il ne s'éteint que quelques longues secondes plus tard, laissant place au bruit de pas de courses se rapprochant à une vitesse inquiétante.

"Mes chers amis, nous sommes arrivés sur leur territoire, nous allons commencer à en découdre. Je dois employer la puissance de la rage pour vaincre. Frappez-moi! Insultez-moi! Faites tout ce que vous pourrez pour me mettre hors de moi!"

Pris de panique les deux novices obéirent sans réfléchir une seconde, me rouant de coups de bâtons tout en m'affublant de mots plus blessants les uns que les autres. Pendant ce passage à tabac je m'envoya même plusieurs flamiches en plein visage.
La scène était difficilement descriptible, tant la folie semblait avoir gagné notre équipe. Pourtant je me sentais bien plus puissante à chaque coup qui m'était porté, le sang bouillant jusqu'à quasiment faire exploser mes veines, j'entendais les hordes ennemis se rapprocher de plus en plus.
C'est alors qu'une étrange bulle d'un fluide visqueux vint s'éclater sur ma tête et dégoulina jusqu'au sol, créant une immonde tache bleutée.
"ASSEZ! criais-je de toute mes forces en repoussant d'un geste les deux Eniripsas, ils arrivent!"

Mes deux compagnons totalement confus me virent alors courir vers ce grondement qu'ils craignaient tant. Empris de peur ils décidèrent de me suivre afin de rester sous ma protection. En contournant le rocher qui nous séparait du bruit ils hurlèrent de terreur.
Je courrais à la rencontre de trois énormes bêtes poilues. Ces monstrueuses créatures au pelage jaune et noir semblaient peser plus que 3 sadidas repus. Au bout d'un de leurs énormes bras ils tenaient tous d'énormes lances. Les Kanigrous se lançaient vers moi avec la ferme intention de me réduire en bouillie. Ils lançaient en ma direction de vils serpents que j'enjambais d'un saut pour aller à la rencontre de ces imposantes créatures.
Pour ajouter au chaos de la situation, des blops de toutes les couleurs s'élançaient aux cotés des fauves et me bombardaient de leurs gluants blyphes.
Enfin arrivé à une distance suffisante pour sentir leur haleine putride, je concentra l'énergie de ma colère. Alors des explosions venues de nul part blessaient plusieurs de mes ennemis. Matérialisation de ma furie, ces détonations elles-mêmes me rendaient encore plus énervée. Autour de moi la terre volait dans d'immenses nuages de poussières, je semblais faire à moi seule plus de dégâts que l'armée Bontarienne... non mauvais exemple...
Les féroces arrivèrent enfin face à moi, et me griffaient de toutes leurs forces, manquant à plusieurs reprises de m'arracher la tête. Mon sang giclait de toute part, mon corps était recouvert d'énormes plaies, et jamais je ne m'étais senti aussi bien. Je faillis m'évanouir à plusieurs reprises, mais mes alliés ayant enfin repris leurs esprits employaient leurs talents magiques pour soigner mes blessures.

Après un corps à corps acharné je vins enfin à bout de mes assaillants, et c'est alors que j'entendis hurler un des deux Eniripsas. Aucun ennemis face à lui, mais Honz était recouvert de cette substance bleuâtre qui semblait tomber du ciel depuis tout à l'heure. Il pouvait à peine bouger, et ne parvint pas à s'extirper à temps de la flaque magique. Alors tous les éléments semblèrent s'acharner sur lui pour lui ôter la vie, et eûrent raison de lui.
Prise dans mon face à face bestial j'en avais oublié le seul blop que je n'avais pas réussi à achever. Et cette saleté était déja loin.
Je courus aussi vite que je pus, tout en employant mes pouvoirs pour aspirer cet ennemi vers moi. Je le rattrapais, mais il était encore bien loin. C'est alors que je parvins à canaliser toute ma rage, folle de tristesse pour mon ancien compagnon, je plaça toute mon énergie dans une ultime flamiche en sa direction.
Cette petite étincelle magique pris une force démentielle, enflammant l'herbe sur son passage. Quand elle atteint sa cible, celle-ci fût embrasée avec une intensité que je n'avais encore jamais vue, et le blop partit en fumée.

Victorieuse mais torturée par le deuil, je revins sur le lieu de mon affrontement. Quelle vision troublante...
D'énormes trous recouvraient la plaine, certains récifs s'étaient effondrés, et des bouts de cadavres baignaient dans autant de flaques de sang. Je vis alors Dooz porter sur son dos son frère plongé dans un coma profond.
Lorsqu'il arriva à ma hauteur, je vis son visage se décomposer alors que la nuit semblait tombe à une vitesse folle. Il prononça quelques mots incompréhensibles en ma direction. Ma vision devenait de plus en plus floue et sombre...
"Tu perds ton sang!" ai-je entendu avant de m'évanouir au beau milieu d'un territoire sauvage...
Je veut juste te dire que ton texte est illisible il est trop ,fermé , espace le un peut , J'ai mie plus de temps a me froté les yeux qu'a le lire !Ou sinon continue l'histoire , fait une suite !
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