Le tournoi de Sylvermoon

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Je post mon dernier récit. j'ai pris quelques libertés avec le BG de WoW. sinon n'hésitez pas à donner votre avis, à critiquer le bon comme le mauvais.
bonne lecture

ps: désolé pour les fautes d'orthographes

Le tournoi de Sylvermoon

Je l’attendais avec impatience. Depuis plusieurs jours déjà, je passais mon temps à rêver de duel contre des sorcières nagas, des chamans orcs ou de ces parvenus de druides à la peau violette en regardant par la fenêtre de ma petite chambre. Mes études en souffraient et mon maître ne cessait de me le reprocher.
- le tournoi est dans quinze jours, à ce moment là tu pourras admirer nos brises-sorts affronter la fine fleur des races inférieurs. Alors jusqu'au solstice et le début du tournoi, tu vas me faire un plaisir de maîtriser tes contre-sorts jusqu’au septième niveau et je ne veux plus te voir bailler aux corneilles.
Quel rabat-joie celui-là, pensais-je à chaque fois qu’il me tirait de mes rêveries.

L’ambiance à Sylvermoon était dès plus étrange, le chancelier Rommath avait donc décidé d’organiser un tournoi inter-race pour contenter les citoyens elfes et leur faire oublier les changements qui ont émaillé la vie à Quel’Thalas ces dernières années. Mais tous les elfes n’étaient pas dupes. Nous qui étions si fière de notre civilisation et de notre culture, voilà maintenant que nous somme allié avec les Trolls, cette engeance trois fois maudite, et certains parmi les notre souffrent d’un mal étrange. Mais si seulement il n’y avait que cela, des golems arpentent les rues déclamant ce qui ressemble bien à de la propagande pro-sundstrider et le chancelier à décrété un couvre-feu. Si j’étais moins cynique, je dirais que l’on trouve ici certaines caractéristiques d’une dictature. Enfin bref, mon peuple file un mauvais coton mais que puis-je faire tout seul surtout à vingt et un ans et encore apprenti magicien.
Continuant à penser à la déchéance qui abîmait mon peuple, je repensais au jour où j’avais appris l’existence du futur tournoi. C’était un matin, je devais aller à la Page Dorée, une libraire prisé par mon maître pour ses livres sur les créatures élémentaires, quand en passant par la place principale, je remarquais un attroupement autour d’un crieur public vêtu de la traditionnelle livrée jaune et rouge et affublé d’un bonnet à clochette qu’affectionne les bouffons humains, ridicule. Pendant que je me rapprochais de la foule pour entendre le discours, mon ami Romano, un voleur patenté, m’appliqua une taloche sur le dos du crâne en guise de salutation.
-Ô grand apprenti Van Persie, invocateur de phénix et chasseur de mouche, on fait les courses pour son maître ?
Éludant ses sarcasmes, je lui demandais si il savait de quoi retournais le discours du crieur public. Obtenant une réponse négative, nous nous rapprochâmes suffisamment près pour entendre :
- Oyez, oyez, citoyen de Sylvermoon !
Le prince Kael Thas dans sa grande mansuétude, et pour récompenser les citoyens de leur calme dans des moments difficiles, a décidé qu’a partir du solstice d’été se déroulera un grand tournoi ou s’affrontera dans diverses épreuves les plus grands mages, les plus grands combattants et les plus grands rôdeurs des nations présentes en Azeroth. La compétition se déroulera de la façon suivante : la horde contre l’alliance. Tout le monde peut y participer, il faut juste se sentir capable de montrer aux races inférieurs la supériorité elfique et celle de nos alliés. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant au bureau du sénéchal Travius au palais.

En ayant assez entendus, je m’éloignai avec Romano. Mon compagnon jubilait mais on sentait une pointe d’ironie dans ses propos et prenant une voix de stentor plein d’arrogance
- « se sentir capable de montrer la supériorité elfique aux races inférieures »
Mais t’as entendu ça, en gros cela veut dire que si t’es pas un noble avec plusieurs faits d’armes t’es recalé, et puis c’est quoi tout ce bordel de races inférieurs. Moi je te le dis, si on s’et fait étalé par les non-morts, c’est parce qu’on était trop imbus de nous-même et voilà qu’on recommence. Les dirigeants n’apprennent donc jamais rien, pfff.
Je ne répondis rien, je partageais complètement le point de vue du voleur mais à ce moment là j’étais trop plongé dans des duels de songe pour prendre par à la critique de notre société, surtout que pour une fois, les dirigeants avaient eu, semble-t-il, une bonne idée.

Je m’étais levé aux aurores, non pas pour travailler un quelconque sortilège, mais pour voire défiler les étrangers participant à la manifestation. J’avais remarqué notamment un humain armé jusqu’aux dents avec une épée bâtarde accrochée dans le dos, un glaive placé dans un ceinturon au niveau des hanches, et des dagues qui dépassaient de chacune de ses bottes. Cet humain portait une armure de plate complète avec un heaume totalement fermé ne laissant passé la lumière que par de fines fentes au niveau des yeux. Cela lui donnait un air plutôt comique quand il s’acharnait à tourner la tête dans tous les sens visiblement ébloui par la vision qui lui était offerte. J’avais pu observé également un orc à l’air décidé traverser rapidement la rue devant mes yeux. Il devait sûrement chercher une auberge car les participants n’étaient pas logés et devaient subvenir à tous leurs besoins eux-mêmes, même en cas de blessures. L’hospitalité de mon peuple avait des limites qui étaient rapidement franchis, pensais-je. Mais plutôt que de m’éterniser à la fenêtre de mon étude, je partis rejoindre Romano. Il avait un plan pour assister aux combats sans pour autant payer une place dans l’arène. Pendant que je descendais les marches de la tour quatre à quatre, je repensais au programme de la journée. Le tournoi devait durer une semaine pendant laquelle les premiers jours étaient réservés aux rôdeurs et aux jeux d’adresse, au milieu de la semaine se déroulait les épreuves magiques et le tournoi se finissait par les combats avec plus particulièrement une journée consacrée aux joutes à cheval. J’avais très envie d’observer les duels magiques pour tenter d’apprendre deux trois petites choses sur les combats entre magiciens.
Je retrouvais Romano adossé au mur du Canard Pilet, une auberge modeste au nord de Sylvermoon. Il regardait un nain barbu menacer une espèce de panda géant avec son marteau et on pouvait l’entendre hurler :
- t’as bière est aussi fade qu’une poêlé d’rutabaga, ça a un goût d’chiote. Rien ne vaut la bière des maîtres brasseurs de Khaz Modan.
- Mais calmez-vous mon bon nain, en effet votre bière est bonne mais je ne la trouve pas très alcoolisée, répondit le panda géant.
- Comment ça pas assez alcoolisée…
La suite se noya dans le brouhaha de la foule tandis que je demandais à mon compagnon quelle était la race du géant aux poils noirs et blancs, je n’en avais jamais vu auparavant. Il me répondit un pandaren, mais je n’eus pas le temps d’attendre un éclaircissement qu’il m’entraîna déjà vers l’arène. Les abords de l’arène étaient noirs de monde, tout le monde cherchait à se procurer des places pour assister aux spectacles de la journée. Nous nous dirigeâmes vers le nord de l’arène, et alors que j’allais lui demander si finalement il n’avait rien trouvé pour rentrer sans payer, nous bifurquâmes dans une petite ruelle parallèle à l’amphithéâtre. Nous escaladâmes une maison offrant des prises faciles à l’ascension pour nous retrouver sur le toit avec une vue parfaitement dégagée sur la lice. Les gradins en bois étaient déjà bondés même si il restait par ci par là des places encore non occupées. Les organisateurs avaient eu la présence d’esprit de les couvrir avec de grandes bâches noires et rouges et sur chaque poteau tendant la toile des oriflammes aux couleurs des différentes nations présentes voltigeaient au grès des caprices du vent. Les hérauts soufflèrent dans leurs longs cors pour signaler le début des festivités.

La journée tirait à sa fin, les jeux d’adresse n’avaient été guère passionnants. Le seul fait remarquable fut la flèche d’un archer gnome se plantée dans son propre pieds, ce qui amena la remarque acerbe de la part de mon camarade : « c’est bien fait pour lui, manquerait plus que les gnomes mettent en place une cavalerie ». Sans surprise, pourrais-je dire, les représentants de mon peuple remportèrent les épreuves de tirs à l’arc (ou au tromblon, j’te jure ces nains) à 50 pieds ainsi qu’a 80 pieds. Un troll avait bien résisté pour cette dernière distance mais il fut disqualifié lorsque sa hache rata d’un cheveu le juge qui lui reprochait une arme non réglementaire pour ce concours. Le troll quitta le stade sous les huées du public. Un peu plus tôt, la compétition des frondeurs intéressa peu de monde, c’est sur que passer l’épreuve à midi avec des compétiteurs dépassant difficilement les 5 pouces (toujours ces gnomes), cela n’aide pas les supporters à apprécier le spectacle. Dans la compétition qui opposait la horde à l’alliance, nous menions deux à un après le premier jour.
Je me retournais tranquillement avec Romano vers le marché à coté de l’arène. Ce tournoi était également l’occasion pour les artisans elfes de vendre des produits locaux ou leurs meilleurs pièces d’armure ou d’arme. Cela faisait marché l’économie du pays en plus de redorer le blason Sin’Dorei à l’étranger. Les dirigeants avaient peut-être pensé ainsi dissiper la méfiance que nous montrait nos nouveaux alliés de la Horde. La méfiance des humains et des nains n’importait peu à l’instance dirigeante des elfes vu leur comportement avec le prince Sundstrider pendant la guerre mais les orcs, quant à eux, pourraient devenir un précieux allié dans un avenir proche.

Nous nous installâmes sur le même toit que d’habitude pour observer les combats de la journée. Pour la première fois je remarquais sur la droite des gradins, au niveau de la loge princière, la présence du chancelier, de sa femme, une plantureuse elfe visiblement ennuyée par le spectacle offert, et des principaux conseillers du chancelier. Rommath, vêtu d’une robe verte brodée de fines coutures dorées, semblait totalement absorbé par le combat qui se déroulait sous ses yeux. Le duel opposait un archimage humain à une druidesse des elfes de la nuit. Cette dernière avait immobilisé à l’aide de racines surgit du sol le mage qui essaya plusieurs sorts pour venir à bout de sa prison végétale sans succès. Enfin, il y parvint en versant quelques gouttes d’une potion tirée d’une poche cachée de sa tenue. Au contact du liquide inconnu, les racines se flétrirent presque instantanément. Mais l’elfette n’était pas restée là sans rien faire et elle crucifia l’humain lorsqu’elle invoqua un vent violent qui fit valdinguer le mage en dehors des limites du terrain. L’humain se retrouva les quatre fers en l’air, sa robe renversée sur sa tête. Plusieurs pages vinrent aider l’humain à garder sa dignité et à se relever pendant que les juges signalèrent à la druidesse sa qualification pour le prochain tour. Sans temps-mort ou presque, les combattants suivants arrivèrent. Un prêtre draenei affronta un mage elfe de sang. Ce dernier ne cachait pas le mépris que lui inspirait l’être à la peau bleutée. Sitôt le début du duel annoncé par les juges, mon compatriote se protégea de futures attaques en conjurant un bouclier doré puis passa directement à l’offensive en faisant sortir cinq flèches enflammées du bout de son bâton. Les flèches volèrent rapidement en direction du prêtre qui invoqua la sainte lumière pour se défendre. Arrivée à moins d’un mètre du draenei, elles se consumèrent et il n’en resta que des cendres. L’elfe, voyant sa première attaque échouée, pressa son adversaire en lui envoyant plusieurs boules de feu. Le prêtre réussi à en esquiver deux mais il ne fut pas suffisamment rapide pour éviter la troisième qui le percuta à l’épaule. Grimaçant de douleur et se tenant l’épaule touchée avec son autre main, le nouveau venu en Azeroth était dans une situation difficile mais c’était sans compté son abnégation et son courage. Tentant de rassembler un semblant de concentration, il murmura un sort de robustesse, puis lança directement une attaque mentale contre son adversaire. Cependant, le mage elfe était déjà en train de préparer son prochain assaut et il invoqua une créature élémentaire : un phénix. L’oiseau de feu pris son envol pendant que son maître se pliait de douleur à cause de l’attaque mentale du draenei. Les huées du public marquèrent la première touche contre le chouchou de la foule. Et c’est sous ces mêmes huées que le phénix envoya une langue de feu engloutissant le prêtre. Les sifflets se transformèrent rapidement en vivat. Du draenei, il ne resta qu’une trace noir sur le sol sablonneux de la lice alors que mon compatriote ne fut au final qu’étourdi.
Le premier tour des duels magiques était terminé. Les combats de la journée avaient été riches d’instructions pour moi, je relevais plusieurs techniques utiles en cas de conflit comme l’idée de tout de suite invoquer un bouclier protecteur puis chercher à immobiliser son adversaire avant de le bombarder de sorts plus destructeurs.
Déjà les spectateurs quittaient l’arène, les échos qui me parvenaient aux oreilles me permirent de comprendre que mon peuple avait apprécié le spectacle qui s’était déroulé aujourd’hui. Mais c’est toujours plus plaisant quand ceux qui défendent nos couleurs gagnent me fit remarquer Romano quand je lui rapportais les propos d’un noble qui jubilait de la victoire face au draenei.

Le lendemain, un chaman tauren des plus imposant luttait contre une liche. L’arrivée du jeteur de sort de la dame noire fut précédée d’un rafraîchissement sensible de l’atmosphère. Alors que la température était jusque là plus qu’agréable, elle chuta brusquement de plusieurs degrés suffisamment pour que certaines personnes dans le stade mettent une cape.
- Une liche en plein milieu de Sylvermoon, c’est un affront au massacre des notre pendant la guerre ! Et personne ne dit rien, regarde le chancelier Rommath, il semble presque amusé, m’écriais-je
- Calme-toi, pendant le tournoi, toutes les races ou les non-races sont les bienvenus. Ne va pas déclencher un incident diplomatique à causse d’une fougue enfantine et mal placée, me répondit sèchement Romano.
- Une fougue enfantine, marmonnais-je un peu vexé.
Je ne pus lui faire ravaler sa réplique que le combat était déjà fini. La liche avait immobilisé le tauren grâce à un bloc de glace qui remontait jusqu’aux genoux du chaman. Et sans la moindre hésitation, le non-mort avait brisé la glace avec son bâton amputant le tauren de ses membres inférieurs par la même occasion.
Aucun membre de l’Alliance ne parvint en finale. L’ultime combat opposa Sylvos Windrunner, un mage reconnu et apprécié du public pour son action pendant la dernière guerre, à la liche. Sylvos fut accueilli dans le stade par un tonnerre d’applaudissement. Les elfes de sang sont connus pour leur maîtrise des arts magiques et aucun citoyen de Sylvermoon ne voulait voir leur représentant perdre ce tournoi. Les thalassiens s’enorgueillissent, peut-être à tort, d’être les meilleurs magiciens et la fierté de Sylvos lui interdisait de perdre cette confrontation. La liche, toujours précédée d’une aura glaciale, s’avança dans la lice avec ce que l’on pouvait interpréter par un sourire décharné. Les liches avaient la possibilité d’étudier les arcanes même après leur mort ce qui les rendait extrêmement dangereuse. Le chancelier Rommath annonça le début de l’affrontement. Toujours placé sur le toit de la maison, j’étais comme hypnotisé devant le spectacle. Les deux protagonistes commencèrent tout d’abord par se protéger de toutes les attaques possibles et inimaginables. Ils se bardèrent de défenses contre les atteintes ignées, glaciales, mentales, les assauts de projectiles arcaniques et même contre les approches plus directes du corps à corps.
Puis, enfin le duel commença. La liche tendit son bâton et cria une formule magique. Des serpentins verts de corruption s’élancèrent vers l’elfe. Les serpentins qui visaient la tête et les bras furent absorbés par les protections de Sylvos, mais un serpentin troua le bouclier et vint s’enrouler autour des mollets du magicien aux yeux verts et le fit choir. Voyant son adversaire à sa merci alors que le combat ne venait que de débuter, la liche se permis de railler son adversaire :
- Tu es faible Windrunner, on m’avait pourtant dis que j’allais affronter l’élite des magiciens elfes, ah ah ah.
Le public retenait son souffle, même dans la loge princière, on ne pouvait admettre une défaite si rapide et si humiliante. Mon compatriote, toujours à terre mais avec les deux mains libres, lança un sort de dissipation de la magie qui fit disparaître le serpentin. Cependant par la même occasion, il dissipa toutes ses défenses. Il contre-attaqua avec plusieurs éclairs rouges qui frappèrent le bouclier de la liche sans le transpercer. Sans attendre une quelconque réplique, il enchaîna par des aiguilles de terres sortant du sol en direction de son ennemi puis par une colonne enflammée tombant sur son adversaire. Le non-mort chuta à cause des pics de terre bien qu’ils ne lui causèrent aucune blessure et disparut sous les flammes. Le public, croyant à la victoire de l’elfe, exulta bruyamment puis se tus quand il vit la liche se relever, ses robes encore fumantes. La liche se mit à rire, un rire ressemblant plus à un grincement de dent à vous geler la moelle des os. Elle entonna une longue incantation sous la stupéfaction de son adversaire qui avait sûrement sous-estimé les pouvoirs et le talent de son rival. L’incantation du mort vivant pris de l’ampleur. Ces contours devinrent flous, il grandirent et s’épaissirent. L’elfe ne devait plus lutter contre une liche mais contre un chien de l’enfer : une gangrebête, un « animal » dévoreur de magie et de magicien. La liche métamorphosée se rua vers son ennemi la gueule avide de mordre dans les chairs puis d’un bond sauta sur son concurrent. Sylvos se retrouva acculé au bord de la lice, une bête d’un quart de tonne sur lui. Il essaya de se dégager tout en maintenant la gueule le plus loin possible de son coup. Les deux pédoncules vampiriques de la gangrebête voletaient au-dessus de la tête de l’elfe. Parfois elles le touchaient quelques secondes et par la même occasion elles aspiraient ses fluides magiques. Cependant, c’était plus pour affaiblir l’elfe et jouer avec lui que pour véritablement finir le combat tout de suite, la bête réalisant peut-être qu’elle était proche de la victoire. Le mage elfe utilisa un sort mineur pour se dégager de cette situation difficile. Le sort ne nécessitait aucun composant matériel non plus qu’une longue incantation. Il cria le nom d’une rune spécifique tout en se concentrant sur un endroit libre de la lice et réapparu à l’autre bout du terrain. Il invoqua immédiatement deux lames de vif-argent pendant que la bête cherchait son adversaire. L’ayant aperçu, elle s’élança derechef à sa poursuite mais cette fois dans l’optique de le tuer et de finir ce combat qui durait trop longtemps à son goût. Sylvos expédia une de ces lames pour couper les pédoncules vampiriques du démon, puis se prépara à recevoir l’assaut en se mettant en posture de combat l’épée restante levée. Les pédoncules furent tranchés nets et des miasmes verdâtres s’échappèrent des moignons. La bête feula tout en continuant sa charge. Arrivé à moins d’un mettre de lui, Sylvos braqua son épée en direction de la tête de l’ennemi qui n’eut pas le temps d’esquiver et s’empala directement jusqu'à la garde de l’arme. Animé de quelques soubresauts, sa démarche fut, pendant quelques secondes, incertaine puis la bête s’immobilisa dans un dernier râle. La gangrebête se remétamorphosa en liche. C’est alors que tous le stade s’enflamma et applaudi le vainqueur. Sylvos Windrunner eut droit à une longue ovation, même Rommath s’était levé et applaudissait le mage victorieux.
- Un rudement bon combat, dis-je à Romano, J’ai cru plusieurs fois que notre mage allait y passer.
Romano ne me répondit pas, alors je tournais la tête vers lui pour le voir regardant des nobles les yeux illuminés d’une lueur que je lui connaissais que trop bien et qui annonçait des problèmes en perspective.
A suivre….
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