[Yariafu]

Elle marchait, en plein désert, assoiffée, affamée, fatiguée, son lourd bagage sur le dos, et complètement avachie sur un mince bâton en os de bouftou. Malgré ses ampoules, ses coups de soleil, l'éblouissement et le sables dans ses chausses, elle continuait, avec espoirs, à marcher. Son dos courbé et ses os saillants sous sa peau ne laissaient rien deviner de sa jeunesse et de sa pseudo force. Mais elle continuait, comme tout héros archiclassique de background, à marcher, en plein désert donc, sous un soleil ardent sans nourriture ne boisson.

Tout cela aurait été presque vrai si il ne pleuvait pas, si sa coiffe ne lui assurait pas suffisamment de protection pour garder la tête sèche, si elle n'étais pas entrain de dormir sous la bienfaisante couverture en laine de bouftou -rose- confectionnée par ses soins -et ceux de l'eni qui a quand même du réparer quelque peu le bouftou rose que j'ai "tondu"- et si, enfin, son sac n'avait pas l'étrange et agréable capacité de faire sortir des tonneaux de bière -amaknaise ou ripate, ça dépends des jours- de nul part. Capacitée d'ailleur forte appréciée de notre héroïne ci-présente: Yariafu -c'est moiiiiiii-.

Yariafu, osamodette toujours prête à boire une petit -ou grosse- chopine, était -et est- un personnalité relativement appréciée des Taverniers dofusiens, dans la mesure où elle représente un gros chiffre d'affaire et un stock vide en moins de deux heures assurés. Toujours vêtue de rose, elle avait la désagréable tendance -ça dépends pour qui- à laisser derrière elle de vaines déclaration, parfois enflammée -pas souvent, quand même-, parfois pas.

Voici que je/ nous, (selon le fait qu'on compte je ou pas) vous avons décris notre grande héroïne/moi. Il va désormais falloir vous conter ses/mes aventures.