[un nouvel arrivant à Cap-Tempête]

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La porte s'entrouvrit assez violemment sous l'impulsion d'une formidable bourrasque.
Il n'en pouvait plus. Sa respiration se faisait de plus en plus haletante. Ses blessures le lançaient et sa jambe semblait perdre de sa vigueur. Ses yeux vides d'expressions balayèrent la pièce.


Les flocons laiteux, par milliers, s'engouffraient avec force dans la demeure quelque peu spartiate.

Dans la pénombre, des formes se découpaient, des formes grotesques aux arêtes pointues, des formes qu'il ne reconnaissait pas. Il fit un pas. Puis un autre. Ses paupières se refermaient peu à peu. Son visage rude et profond semblait marqué par le rictus d'une intense douleur ; une plaie béante lui barrait le visage maculé par une croûte rougeâtre.

Il s'écroula dans un grand fracas métallique. Il sentait la vie lui échapper. Pour la première fois de sa chienne de vie, il perçut cette chose qu'il n'avait jamais connu. Il sourit pour la première fois quand il se rendit à l'évidence que cette chaleur irradiant sa joue, que ce liquide qui semblait trouver son chemin sur ce visage parcheminé et labouré par le temps et les guerres, n'était que son liquide lacrymale. Il avait balayé tout au long de sa vie les états d'âmes qu'il considérait être l'essence des esprits faibles et des femmes. Toute sa vie n'était que dureté et rigueur, toute sa vie n'était que souffrance et mort. Aujourd'hui au seuil de sa propre extinction, il réalisa qu'il avait eu tort. Pour la première fois de sa vie il se laissait submerger par cette profonde sensation de tristesse et d'ivresse de la première fois. Pour la première fois de sa vie, il consentait à devenir faible.

Les flocons laiteux, par milliers, continuaient à s'engouffrer avec force à l'intérieur, recouvrant inexorablement d'un linceul blanc l'armure défoncée ; silencieusement et insidieusement, ces derniers tissaient la matrice qui épouserait ses formes. L'étoffe de sa vie filait à mesure que le tissu froid et léger gagnait en existence.

Sur le chemin, la neige avait déjà couvert ses pas, et le sang semblait ne plus paraître sur le manteau neigeux. De fortes volutes de neiges fines s'envolaient, tournoyaient telles des simulacres macabres et hypnotiques et s'éloignaient du chemin pour se perdre dans l'obscurité d'une nuit glaciale.

Un loup se tut.

Bonjour à toutes et à tous,

J'achèterai courant de la semaine prochaine DDO, j'avais joué à la beta, et j'avais apprécié la bête. Malheureusement je n'ai pas pu confirmer l'envie d'y jouer car je devais rejoindre des amis dans un autre jeu.

Ce qui m'attire après tout, et après avoir fait moults mmorpg (rpg devenant limite inutile à l'heure actuelle), et en lisant çà et là vos posts, c'est le côté RP et mature du public de DDO. J'ai vraiment envie de tenter l'expérience DDO pour tous ses bons côtés : monster bashing inutile, des persos marqués et vraiment utiles dans leurs domaines, en un mot retrouver (même partiellement) les bons moments que j'ai eu lors des mes nombreuses partie jdr papier (12 ans de pratique ça ne s'oublie pas ).

Voilà, et au plaisir de peut-être se voir dans le jeu.

Je profite du contexte, d'ailleurs pour vous souhaitez un très bon réveillon et surtout une très bonne année.
Belle présentation l'ami ! Bienvenue parmi nous .

Il y a semble-t-il une petite fournée de nouveaux joueurs qui arrive (peut-être l'effet Noël) en ce moment. Tant mieux, car le plus frustrant je pense pour les arrivants est de ne pas trouver de groupes pour faire les quêtes de niveau 2 à 5, à part des rerolls qui veulent aller vite à l'essentiel. Donc, mon conseil : signale à tes compagnons d'armes que tu es nouveau et que tu voudrais prendre le temps de profiter du paysage lors de l'exploration .

A bientôt sur Onatar si tu choisis le serveur officieusement francophone . (il est relativement peu peuplé, mais une fusion des serveurs devrait intervenir dans un mois environ, donc ce n'est plus vraiment un souci).
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