[Halendir]Vie d'un dùnedain

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Victoire
C'est loin d'être terminé ! v'là la suite
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A Elbereth Gilthoniel,
silivren penna míriel
o menel aglar elenath !
Na-chaered palan-díriel
o galadhremmin ennorath,
Fanuilos, le linnathon
nef aear, sí nef aearon !
A Elbereth Gilthoniel
o menel palan-diriel,
le nallon sí di-nguruthos !
A tiro nin, Fanuilos !




Halendir acheva sa chanson sur l’hymne à Elbereth loin de l'idée qu'il était suivi. Il pénétrait désormais dans la vallée de Fontgrise et attendait patiemment le signal du chef. Le paysage était lugubre, le ciel gris éclairait une forêt clairsemée inondée par les crues du fleuve ce qui donnait un aspect vaseux au sol. Il n’était pas étonné de savoir que les Orques aient choisi cet endroit plutôt qu’un autre. Ses pieds était gelés et il languissait le combat. Il parcourut encore quelques miles et enfin le signal se fit entendre. Comme à son habitude il leur parla en langage des signes et adressa à chacun une position pour attaquer le camp d’Orques qui se situait de l’autre côté du talus. Il ordonna ensuite au groupe de se couvrir de vase pour camoufler leur odeur corporelle et il les fit disperser.

Recouverts de boue, il était quasiment impossible qu’ils les sentent. Ils ne pouvaient les voir non plus car la vue des Orque est amoindrie en plein jour. Sans essayer de se cacher les rôdeurs rejoignaient leur position comme des spectres gris à travers les buissons. Halendir, situé au Nord, vit le camp devant lui et celui ci était d’une assez grande taille et regroupait une centaine d’Orques. D’après ses observations, ils n’étaient pas organisés, pas de technologie comme une grande famille de nomade en chasse. Il serait facile de les prendre par surprise.Il attendit le signal d’attaque et fût surpris quand il entendit retentir le cor du Gondor. Les Orques étaient pris de panique et Faucon Gris, capuche baissée et épée brandit, fondit sur l’ennemi en poussant un cri barbare. Tous les archets situés autour du camp se levèrent et tirèrent sur leurs cibles. Le chef se battait avec furie, tranchant un Orque après l’autre et progressant jusqu’au cœur du camp. De leurs flèches, les Dùnedain le protégeaient et une bonne minute suffit à anéantir le camp entier. Faucon Gris au centre, au milieu de tous les cadavres poussa un cri de victoire quand le dernier ennemi tomba sous sa lame. Ses disciples répondirent avec encore plus de férocité faisant ricocher leurs voix sur des miles.

La nuit tomba et ils fêtèrent l’événement en mangeant et chantant gaiement au centre du campement. Les chants de gloire de l’ancien royaume éclataient, les hommes riaient, hurlaient et s’enivraient des boissons alcoolisés Orques. Halendir pensa que cette victoire valait bien une pipe. Il sortit son herbe du Vieux Tobie et en fourra sa pipe qui lui avait été offerte par le shirrif de Bour-de-Touque. Ce soir là plus rien ne pouvait embrumer le cœur de ces hommes qui avaient réalisé un tel exploit et ils savaient que des chansons seraient écrites sur cette bataille qui glorifiait les derniers Dùnedains.
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Citation :
Publié par Halendir
Halendir pensa que cette victoire valait bien une pipe.
On vas me dire que j'ai un humour a la con de gamin et de kévin mais... Lol.

Sinon trés beau texte Halendir, continue comme ça tu écrit trés bien et tes textes se lisent tout seul.
Le piege
Le lendemain du combat, les rôdeurs émergèrent les uns après les autres, chacun allant à son rythme la tête embrumée par une si longue nuit de sommeil. Ils avaient réussi à trouver une sorte d’îlot pour y installer un campement improvisé sans qu’il ne soit inondé. Halendir ouvrit un œil et se dressa sur ses coudes les yeux plissés par la luminosité. Il observait les autres en train de préparer des galettes, allumer un feu, plier leurs affaires mais il semblait manquer quelque chose. L’un des archets fit remarquer aux autres :

-« Hey ! Où est Faucon Gris ? »

Des têtes se dressèrent avec des exclamations de « Quoi ? », « Hein ? » ou encore des « Laisse-moi dormir ! ».

-« Il a du partir en chasse » dit Halendir. « On a besoin de vivre pour le trajet de retour ».

-« T’as ptet’ raison mais il n’y serait pas allé tout seul, il s’fait vieux »

Halendir hocha les épaules et s’extirpa de sa couverture. Il fit le même rituel que le jour du départ sauf qu’il ne prit pas de flèches ; il s’installa tranquillement sur un rocher et attendit patiemment.

Faucon Gris revint au sein du camp couvert de feuilles mais il ne transportait aucun gibier et paraissait tout excité.

-« Dépêchez vous de remballer vos affaires, on part tout de suite ! Ma stratégie d’hier a parfaitement marché ! » dit il comme un fou.

-« Comment ça ? » se risqua un rôdeur

-« Réfléchit un peu ! Quand j’ai sonné le cor, cela a fait décamper toute les autres bases d’Orques qui se trouvaient dans la région et ils fuient dans les montagnes ! C’est une opportunité de les traquer et de les éliminer une bonne fois pour toute ! »

Le groupe Dùnedain s’activa et ils partirent dans le quart d’heure qui suivit. Halendir avait confiance en son chef après cette victoire spectaculaire de la veille mais il pensait que cette prouesse lui était monté à la tête et qu’il serait capable de recommencer une telle folie.

Les rôdeurs forcèrent l’allure et virent enfin les Monts Brumeux qui s’étendaient sous leurs pas. De sombres nuages s’amoncelaient au dessus des montagnes et un orage serait peut être prévisible ce qui serait un avantage ou un handicap. Après une journée entière de course sur les traces des Orques ils arrivèrent dans une gorge très étroite où seul deux hommes côtes à côtes pouvaient s’y engouffrer. Faucon Gris s’arrêta net. Après avoir examiné le sol un curieux phénomène se produisit. Des gouttes commencèrent à tomber et peu de temps après c’était l’averse. Les nuages couvraient le ciel et donnaient l’impression que la nuit était tombée.

-« Redoublez de vigilance » conseilla le chef des rôdeurs

La troupe progressa dans la gorge en silence et sur le qui-vive. Halendir entendit un bruit d’éclaboussure derrière lui. Il fit volte face et vit qu’un de ses coéquipier s’était fait transpercé par une flèche Orque et que son corps était tombé dans l’eau boueuse.

-« UNE EMBUSCADE ! » hurla Halendir

Tous les rôdeurs brandirent leurs arcs en direction des hauteurs mais les gouttes de pluie dans leurs yeux les aveuglaient. Soudain ce n’était plus de l’eau qui pleuvait mais des flèches. Les Dùnedains furent prit de panique et tentèrent de se coller le plus possible aux parois pour éviter d’être touché. Dans la bataille, Halendir vit Faucon Gris recevoir 3 flèches dans le haut du dos. Le chef était tué et ceux qui n’étaient pas encore morts prirent la fuite. Lui et 4 autres rôdeurs descendaient la pente à vive allure pour échapper à leurs poursuivants. La visibilité était mauvaise et un de ses coéquipiers trébucha sur un rondin. Hors de porté, Halendir cessa la course et les 3 autres l’imitèrent.

-« C’est un fiasco » dit l’un

-« Je savais que ça sentais le piège » dit un autre

Halendir porta son regard vers le bas de la pente.

-« L’important c’est qu’on soit en vie. Que faisons-nous alors ? On remonte pour se venger et ainsi garantir l’extinction des Dùnedains ? On remonte dans le Nord avertir le royaume ? Ou bien on se disperse ? » interrogea Halendir

Les 3 autres réfléchirent en silence. Les rugissements des Orques pouvaient s’entendre de plus en plus.

-« La survie des Dùnedains et primordiale, on va se disperser. Si nous voulions rentrer nous aurions pu nous faire avoir encore une fois. » décida le plus grand des trois.

-« Dans ce cas mes chers amis, je vous souhaite bonne chance et que les Dieux soient avec vous » conclut Halendir avant de s’en aller.

Les 4 rôdeurs prirent des directions différentes. L’un alla vers le Sud, pour passer la trouée du Rohan. Un autre prit le chemin des portes de la Moria où il y trouvera la mort. Le troisième prit le chemin de Fondcombe pour y trouver repos. Halendir, lui, reprit le chemin menant en Arnor pour terminer ses jours dans la Comté.
http://www.gnyman.com/Personal/Oneonta%20Gorge.jpg

A suivre...
J'suis pas vraiment présent en ce moment pour X raisons, et je viens de voir ton post. J'ai tout lu d'une traite c'est vraiment sympas toutes tes histoires

Du coup, tu m'obliges à chercher des infos sur les Dunedins et tous les noms que tu emploies... Comme si j'avais le temps !

Encore !
Retraite
Halendir faisait désormais route vers le Nord. Le plus grande partie du chemin se fit sans encombre mais il pénétrait maintenant dans les Hauts du Sud.

Maintenant qu’il se trouvait seul il entendait beaucoup mieux la chose qui le suivait. C’était rapide, furtif et se maintenait toujours à bonne distance. Bien des fois il s’arrêtait pour jeter un regard en arrière mais aussitôt le bruit s’évanouissait et pas le moindre signe de cette chose. Dans la vallée de Fontgrise il s’était réveillé en sursaut et un bruit de pas dans l’eau s’éloignait déjà de lui.

Il traversait la forêt, et, plongé dans ses pensées il essayait de deviner ce qui pouvait le suivre et pourquoi. Soudain il sentit une lame lui frôler le cou et se plaquer sous sa gorge.

-« T’es pas très attentif pour un rôdeur, sale pourriture ! » dit une voix ignoble dans son dos.

L’Orque mit sa tête sur l’épaule d’Halendir et lui exposait son haleine putride.

-« Je vais t’égorger comme un goret maintenant gniarkaha ! »

Halendir prit sa dague pour lui enfoncer dans l’œil mais l’Orque immobilisa son bras.

-« Non, mauvaise idée, cette fois c’est mon tour de…Arh..Argh ! »

L’Orque semblait avoir lâché prise et s’écroula à terre. Halendir fit demi-tour, dague en main pour voir ce qui lui était arrivé. L’Orque était écroulé face contre terre avec une flèche habilement plantée dans son échine. Surpris il scruta les environs mais il n’y avait personne. Il retira la flèche et l’examina. D’après le travail du bois et de la qualité de la plume elle appartenait au peuple des Elfes Sylvains. Il se rendit à l’endroit où elle avait probablement été décochée mais il n’y avait personne.

La tête pleine de question il continua son chemin jusque dans la Comté…

http://yannick.michelat.free.fr/Coadou_Vercors03.jpg

Tu est tous simplement sublime continue comme ceci et ces un carrier d'écrivain qui vas se présenter devant toi alors ne manque pas ta chance.


J'atten la suite.
Bobivin la suite est écrite depuis longtemps, sur le sujet: La croisée des chemins.
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