[Les Chroniques du Smith] Journal de bord

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Récit d'un homme blasé, par Altarec Smith.
Non je n'ai rien bu de particulier. Pour un tel délire il me faut être dans mon état normal.






Citation :
Publié par Journal de bord du commandant
Jour 1.

"Saleté de machinerie ! Les moteurs de mon croiseur sont encore mort. Pas moyen d'avancer de plus de deux parsecs sans que cette fichue carcasse tombe en panne. Les coûts de réparation sont exorbitants, d'autant plus que je dois m'approvisionner en pièces sur les chantiers stellaires du coin.

Il y a des jours, comme ça..."



Jour 2.

"Ca recommence. Plus rien ne fonctionne ici. Les communications ne passent plus, aucun moyen de contacter mes planètes. Ca va vite tourner à l'anarchie, là-bas.

Je dois encore acheter le matériel pour changer nos radars et systèmes de navigation, sinon pas question de tenter un Bond Plus Rapide que la Lumière."



Jour 6.

"Les communications remarchent enfin, bonne nouvelle. La contrepartie énervante, c'est que ça a permis à mon banquier de m'appeler pour me dire que je suis dans le rouge avec tout ce que je dépense. Qu'il aille se geler sur la lune de Denosius."



Jour 12.

"On vient de m'informer que trois divisions de blindés avaient disparus sur nos planètes. Si je chope ceux qui ont fait ça, ils vont passer un sale quart d'heure.

Mon lieutenant m'a également fait part d'un futur manque de carburant pour continuer le voyage. On a dû brûler trop de combustible dans nos détours-réparations.

Il va bientôt me falloir un remontant."



Jour 25.

"Perdus dans le secteur 47. Le vaisseau est à sec, et notre dernier Bond a été trop long. La navigation et les capteurs longue portée nous ont lâchés. On a envoyé des patrouilles de reconnaissance pour trouver du combustible dans la région, peut-être dans la ceinture d'astéroïde voisine avec de la chance.

Plus pragmatique, mon second m'a dit que la chance n'avait rien à voir là-dedans et que seules des compétences suffisante en astro-navigation et en commandement nous tirerait de ce mauvais pas. Encore une parole comme ça et je le balance dans le sas de décompression."



Jour 38.

"Toujours pas de combustible. L'ingénierie estime être capable de recycler nos piles à hydrogène pour créer un nouveau bloc d'alimentation du moteur en moins trois mois. Je leur ai donné deux jours."



Jour 40.

"Les nouvelles piles ne sont pas prêtes, quelle surprise. J'ai fait muter notre chef ingénieur en cuisines."



Jour 62.

"Un message-éclair vient de nous parvenir. Nos caisses touchent le fond. D'ici peu, je n'aurais même plus de quoi payer le salaire de mes hommes. Les émeutes ont commencés sur les planètes. Quelle joie..."



Jour 69.

"Mon banquier me harcèle pour que j'alimente mon compte. Ce n'est pas parce que mon solde est désormais débiteur que je dois plier devant ce bon à rien, et puis quoi encore ?

Enfin une bonne nouvelle : mes patrouilles sont revenues avec assez de combustible pour faire un voyage de plus ou moins six parsecs. La plus proche station de réparation est à douze. Encore une bonne nouvelle comme ça et je me flingue."



Jour 81.

"J'ai blacklisté le numéro de mon banquier. Ce chieur passe son temps à me déranger pour des bricoles comme quoi j'avais dépassé le plafond de mon découvert autorisé, bla bla bla...

Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, on a réussi à capter une chaîne de télé... qui passait en boucle dans le flash-info la désertion du quart de mes troupes en moins d'une semaine. Quelle bande de looseurs."



Jour 84.

"Tombé en rupture d'absinthe. Qu'est-ce que je vais pouvoir prendre pour me remonter alors ? Les cuisines annoncent ne plus avoir que le recycleur d'eau en état de marche.

Plutôt embrasser un Wookie que de boire de l'eau recyclée."



Jour 89.

"Les moteurs viennent de cramer. Encore une avarie de ce genre et je me plonge la tête dans le réacteur à fusion."



Jour 90.

"J'allais mettre ma menace à exécution lorsqu'un officier de pont m'a parlé d'une brèche dans la coque dans la soute 23, mais j'ai remarqué qu'on avait plus de combustible pour le réacteur à fusion.

Je dois être maudit."



Jour 111.

"Grâce à mes MER... veilleuses finances, mes espions et informateurs se sont tirés. J'aurais bien dit bon vent, mais sans cette bande de nazes, le réseau de contre-infiltration de mes planètes est inopérant. Elle est pas belle, la vie ?"



Jour 115.

"Les commerces font la grève. Toutes les routes commerciales de mes planètes sont tombées, des milliards d'investissements perdus, comme si c'était le moment. Je ne sais pas ce qui me retient d'ordonner le largage de têtes nucléaires sur la totalité de mes planètes.

Peut-être l'idée que je gagnerais plus à revendre les ogives en question au marché noir, en fait."




(La suite du récit d'un homme blasé à venir. Ne manquez pas le prochain épisode ! )
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