Histoire continue

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HRP[ Salut a tous j,aimerait faire une petite histoire RP en chaine, je commence l'histoire et vous le continuer, svp soyer pas insultant et j'espere que sa va marcher]

Dans les contées désertiques de Thüdia, le soleil plombait sur les collines géantes de sable brûlant. Au loin, on pouvait voir, derrière une grande colline, les fondations de la grande et légendaire citée de Thüdia. Citée où se passa de nombreuses aventures, mais aussi un nombre encore plus grand de pertes et de gens portés disparu. Cette citée, étrangement peuplé de ses nombreux habitant plus étrange les un des autres, semblait être une citée fantôme à première vue. Lors de sa construction, des plus grands architectes, jusqu’aux bâtisseur, eurent comme une malédiction. Ils se firent tous tuer, l’un après l’autre, des façons les plus horribles qui soient et aussi des plus cinglantes. Seul quelques-uns survécu, mais ils devenaient fous après plusieurs jours ou se suicidaient disant pouvoir contrôler leur vie. Cela explique le surnom donné à cette citée,


HRP[ a vous de continuer maintenant ^^ ]
, Thürchitecte.
Mais malgré la mort mystérieuse de ses bâtisseurs, la ville était superbe.
Ses habitants étaient pour la plupart des aventuriers, si bien que peu de gens vivaient à Thüdia toute l'année.
Mais suffisamment de gens y vivaient pour que la cité soit toujours remplie.
Elle n'avait ni gouverneur, ni roi.
Les aventuriers de Thüdia s'étaient en effet rebellés à chaque coup d'état.
Un conseil prenait les décisions importante... Il était constitué de :
- 27 aventuriers parmi les plus sages et les plus aguerris, des hommes et des femmes nés ici à Thüdia et qui auraient donné leur vie pour leur cité sans une hésitation ; 5 d'entre eux, élus tout les 4 ans, dirigeaient le conseil ;
- 14 marchands et artisans, qui bien qu'ils ne représentaient qu'une petite partie de la population de la ville y jouaient un rôle important ; 3 d'entre eux dirigeaient également le conseil.

La cité, loin des conflits de notre temps, vivait en autarcie totale depuis des décennies, maudite depuis sa création. Ses habitants refusaient catégoriquement tout contact avec l'extérieur, et même les quelques artisans de la ville commençaient à être mal vu des aventuriers, bien plus nombreux ; ces derniers considéraient depuis toujours qu'ils étaient les seuls vrais maîtres de la ville, puisqu'ils en assuraient la sécurité. Si bien qu'un jour, pendant une séance particulièrement tendue du conseil,
, du sang fut versé. Une bande d'aventurier avec des ailes écarlates dans le dos assassina le plus jeune des artisans qui siégeait au conseil (autant vous dire qu'il n'était quand même pas tout jeune). Les conséquences de cet acte furent catastrophiques. Les artisans tentèrent de lyncher les aventuriers responsables sur la place publique, mais ces derniers étaient soutenus par d'autres aventuriers.
Une autre partie des aventuriers considérait également cet acte comme monstrueux et soutenait les artisans.
Tous les autres aventuriers tentaient de rétablir l'équilibre, quand aux marchands, comme ils profitaient de la crise pour vendre des armes à profusion et à des prix honteux, ils furent assassinés par un commando avec des ailes blanches cette fois sur le dos.

Quelques jours plus tard, le chaos le plus total régnait à Thüdia. En effet...
... les roublards de Atakilog, célèbre rogue qui convoitait les richesses de Thürchitecte depuis longtemps, avait sauté sur l'occasion pour investir le sud de la ville, pillant les marchands et égorgeant leurs enfants.
Heureusement, sa tentative était vouée à l'échec: le fils de l'un des aventurier conseiller; Kargai Sargaron, traînait justement avec ses camarades devant la porte.

Il faut savoir qu'à Thürchitecte, un combat honorable se passe Toujours au corps-à-corps; il n'existe pas de mages, et porter une arme de distance est signe de lâcheté suprême: accepter un duel avec un "arc" sur le dos est l'insulte ultime. Mais l'habilitée à cette arme de Kargai et le prestige de son père avait tenu en respect plus d'un mécréant.

Enfin, ce fut surtout un incroyable coup de chance qui fit aller la flèche de ce dernier dans le front de Atakilog, créant la panique parmi ses sbires. Malheureusement, son second; CM. Larso, avait décidé de viser plus haut, et atteignait bientôt avec sa suite ....
...La salle du conseil, qui était hors des portes de la ville et où les artisans s'étaient réfugiés.
Kargaï était un crâ intelligent, il fonça dans la salle du conseil, banda une flèche qui atterrit pile poil dans la lame de l'épée d'un roublard qui voulait tuer un artisan.
La lame se fendilla, la moitié tomba. Un camarade de Kargaï ramassa l'extrémité par erreur en faisant un roulé boulé et l'envoya à son ami qui pouvait pas gérer du corps à corps avec des flèches avec un sourire d'excuse qui voulait dire : "débrouille toi avec ça, y'a pas mieux...."
Kargaï attrapa le bout de la lame et un objet doré lui tomba dans le creux de la main...
... ; c'était un médaillon arrondi et gonflé, à la manière d'une lunette de vue. L'objet intriguait beaucoup Kargai: il n'avait jamais vu d'or de sa vie, ni quoi que ce soit qui ressemble à ça d'ailleurs. Il porta toute son attention sur cette petite chose dorée, et il ne fit plus attention à ce qui l'entourait; il lâcha ses armes, ferma les yeux pour réfléchir et... perdit la tête au premier sens du terme, d'un coup de demi-épée de Larso. On érigea plus tard une statue à sa mort inattendue.

La fin de Kargai reste très mystérieuse, mais il est considéré depuis comme un héros pour des raisons inconnues.


Appendice 3: Mémoires d'un sage de Zoum, par ginkay, sadidas disciple de Zoum.


Pour plus d'informations sur la fin du débonnaire CM. Larso, reportez-vous au tome 247.24 indice 13 bâtiment 7, 4° étage etc...

Euch le fermier referma le poussiéreux livre et le rangea approximativement à sa place. "fort bien, se dit-il, mais la suite, en ce qui concerne le médaillon?" Il ne pouvait en rester là, et malgré son statue il décida de....
Faire ses bagages et de partir pour la cité mystique de Thürchitecte. Le problème, avec les cités mystiques, c'est que personne ne sait jamais où elles sont... Et celle ci ne faisait pas exception. Pourtant, songea le fermier, ce livre doit bien venir de quelque part ! Il alla donc chez le vendeur de livre, qui lui indiqua que les livres venaient du nord, par Tabi. Alors...
...alors qu' Euch allait demander des précisions au vendeur, qui semblait rechigner à lui en donner, la porte de la petite librairie s'ouvrit et un homme, visiblement étranger quoiqu' extraordinairement souriant, lança d'un ton chaleureux au libraire :

" Ce cher Sornarag! Quel plaisir de te revoir enfin! Dit donc, par contre, il fait pas bien chaud dans ton pays, t'aurais pas une p'tite boisson, hein? Enfin, c'est sur que par rapport au désert, n'importe quel pays me semble frisquet, forcément! Aller, un truc qui réchauffe là, t'as pas? Mmh... bon, sinon, la caravane est là, les Tabis semblent au moins aussi content que moi de revenir ici, dit! Ils supportent pas trop mal la chaleur, j'dois dire, et puis, on fait avec ce que l'on a, c'est sûr... Hé, Sornarag, tu dit rien? t'es pas content de me voir et d'avoir tes fichus bouquins, dit moi donc?
- Bien sûr que si, mon p'tit... c'est juste que, comment dire, j'ai un client... et puis, arrête un peu de crier, je ne suis pas encore sourd, répondit le libraire d'un ton las.
- Vous avez une caravane?? s'exclama de fermier en direction de l'étranger. Avec des tabis... c'est ceux dont vous me parliez, ceux qui ont apporté le livre sur Thüdia? Vous venez du nord, du désert?
- Non, je... reprit le libraire d'une voie hésitante.
- Exactement! Vous connaissez l'histoire de cette ville? répondit l'étranger, qui ne semblait même pas avoir entendu le libraire. C'est fantastique, c'est mon livre préféré! En fait, on viens exactement de là où Thürchitecte devrait se trouver, sauf qu'évidemment, elle n'existe pas... Mais au fait, je ne me suis pas présenté : je suis...
...Emi Thomane !"
Le fermier eut l'air un peu déçu, mais il demanda quand même :
"-et si je vous accompagnais jusqu'à Thüdia ?
-Avec plaisir, les Tabis aiment le compagnie, mais prenez des vivres, je ne vous paierais pas de quoi manger, hein..."
Le visage du fermier s'éclaira d'un sourire, mais mentalement, il se disait :
*oulala dans quoi tu t'es embusqué, la cité n'existe pas, ce n'est qu'un conte pour les Iops simplets, recule, reste tranquillement chez toi, ne suis pas ce type bizarre, oulala...*
Il suivit Emi jusqu'à la caravane et s'installa sur le dos d'un Tabi.
Au soir, le caravane démarrait...
...vers le soleil couchant. Euch, fatigué d'avoir pris de graves décisions dans sa journée, s'allongea sur le dos du tabis et commença à rêvasser. Le voyage allait être long, sûrement. Il nota d'ailleurs que le soleil, même ici, ne se couchait pas au nord, et que donc ils partaient dans la mauvaise direction. sûrement un détour, se dit-t-il, et ses pensées se tournèrent vers ses souvenirs d'enfance.
Il se rappela sa première arrestation, son escapade à la prison, son adhésion au temple sram, sa fuite par bateau vers l'est... Mais malgré sa clandestinité passée, il avait toujours été fasciné par les écrits anciens, et surtout par Kargai Sargaron, son héros. Il se releva à moitié car la caravane ralentissait, et demanda à Emi:

"Dites-moi, que savez-vous sur le libraire?
-Ho, c'est un homme plutôt sympa, tu sais, répondit-il. Réservé, peut-être un peu, mais les habitants de la ville l'apprécient, ça oui! C'est vraiment un type bien, amicale, toujours une histoire loufoque à me raconter, il m'aime bien je pense. Ca se comprend, je lui apporte des livres qui ont été écrits plusieurs siècles auparavant, et qui sont toujours en bon état, tu te rends compte! Ils contiennent des traces de civilisations antiques, de légendes oubliés, et tout ce qui va avec... Mais on doit s'arrêter là pour la nuit, car ...
En fait je n'ai pas dit la vérité dans la boutique : Thüdia existe bel et bien, et nous devons nous arrêter ici et dormir car la porte n'apparaît qu'aux plus malins et nous devons être reposés pour affronter les énigmes..."
Euch s'allongea sur un Tabi et ferma les yeux, il s'endormit instantanément.
Le lendemain, quand il se réveilla, le spectacle qui s'offrait à lui lui coupa le souffle...
... l'air était empli de l'âcre odeur du sang ; partout, tout autour du fermier qui restait paralysé de terreur, ce n'était que carnage et destruction : les hommes de la caravane se battaient, plusieurs d'entre eux gisaient déjà, et ce nombre augmentait sans cesse ; en face, une troupe d'hommes qui visiblement leur avaient tendu une embuscade, bien plus nombreux et mieux armés que les caravaniers ; ils portaient des habits beige et avaient tous le même chapeau de paille marron qu'Euch aurait reconnu entre mille : des Sérianes!
Au milieu des tripes de tabi qui couvraient la roche noire, Emi fendait l'air à l'aide d'une lame plus longue que son bras, tenant en respect 3 ou 4 guerriers Sérianes, mais d'autres arrivaient sans cesse et il dut reculer ou être entouré d'ennemis... Euch, sentant peu à peu ses membres revenir sous son contrôle, commença à penser à sa propre survie ; quand soudain, l'un des Sérianes le fixa du regard, et Euch sentit ce regard le percer de part en part, fouillant dans son coeur et dans sa tête, découvrant sa peur et sa faiblesse...
Une ombre surgit alors de derrière le guerrier et le décapita net à l'aide d'une arme étrange et énorme, puis s'approcha du fermier, lui dit d'une voie grave : "Il ne faut pas rester ici, Euch.", puis le souleva comme un brin de paille et le posa sur son bouclier, qu'il cala sur sa tête entre ses larges épaules. Euch, se sentant sur le point de s'évanouir, eu à peine le temps de voir Emi tomber à genoux devant les guerriers, puis dut s'agripper au bouclier de l'homme qu'il devinait être un pandawa, car celui ci courait rapidement à présent au milieu des cadavres d'hommes et de tabi ; le fermier se força à ne pas réfléchir et à ne pas respirer l'odeur du sang, et bientôt, plusieurs Sérianes se mirent à poursuivre le pandawa, sans toutefois apparemment gagner de terrain sur lui.

Les restes de la caravane étaient maintenant une centaine de mètres en arrière, et Euch vit qu'ils s'approchaient d'une forêt dont il n'avait même pas remarqué la présence avant ; le pandawa ralentit sa course, s'arrêta, et s'adressa au fermier : "Attend moi là où tu arrives, j'en ai pour quelques minutes." "Dites moi au moins votre nom!", répondit Euch toujours agrippé au bouclier en voyant les Sérianes s'approcher rapidement. "Appelle moi Jozan", lança le pandawa ; et sur ces mots il projeta le fermier avec une force inimaginable dans les airs et, saisissant son arme, se tourna vers ses poursuiveurs ; Euch fit un vol plané d'une bonne quinzaine de mètres avant de s'écraser à moitié dans le sable chaud, juste devant la forêt. Rassemblant ses forces, il parvint à se lever, à entrer sous le couvert de la végétation, puis s'évanoui...
.... Il fut réveillé par un léger coup dans l'épaule, qui signifiait clairement qu'il devait se lever. Il leva la tête, mais ce n'était pas Jozan. La personne qui se tenait devant lui était un homme grand et maigre, avec de longs cheveux noirs qui encadraient un visage maigre et creusé, presque squelettique, avec des yeux d'une pâleur de diamant. Il portait un judogi terne et rigide, des getas en bois gris, et n'avait pas d'arme visible. Euch comprenait de moins en moins ce qu'il se passait et aurait voulu parler mais l'homme le devançat:
"Lèves-toi et viens, Joseph nous rejoindra, dit-il. Nous avons beaucoup de choses à nous dire, mais il faut atteindre un endroit sécurisé pour discuter."

Le fermier se releva et vit, du côté du désert, le pandawa qui arrivait en courant, couvert de sang. Le regardant approcher, Euch s'aperçut qu'il était vraiment immense et incroyablement musclé; et comprenait l'aisance avec laquelle le géant était capable de courir en le portant sur son dos.
L'autre homme avançait lentement dans la forêt, lançant fréquemment un sort très reconnaissable, qu'on appelle vulgairement "repérage". Euch le suivit...
... et ils arrivèrent bientôt dans une large clairière, baignée par le soleil déjà haut ; en d'autres circonstances, Euch aurait trouvé l'endroit paisible et accueillant, mais les évènements du matin étaient encore trop présents dans sa mémoire pour que'il puisse apprécier ce calme. Jozan et le sram jetèrent quelques coups d'oeil suspicieux ça et là, puis, rassurés, s'assirent et invitèrent le fermier à faire de même.

"Qui êtes vous? Pourquoi m'avez vous sauvé? Pourquoi la caravane de mr Thomane s'est faite attaquée par des Sérianes? Pourquoi m'a t'il d'abord dit que la ville de Thüdia n'existait pas, puis que'elle existait? Si elle existe, est-ce que Kargai Sargaron a existé aussi? Quel est cet endroit, et pourquoi m'avez vous emmené ici? Est-ce que vous...
- Du calme, petit, coupa le pandawa d'un ton sec. Nous allons répondre à tes questions, du moins celles dont on connaît la réponse.
- Exact, continua l'autre en ouvrant le sac de Jozan. Par exemple, aucun de nous ne pourra te dire pourquoi Emi t'a menti ; c'est dans sa nature, il faut croire. Mais pour l'heure, mangeons ; nous devons tous reprendre des forces.
- Il m'a menti en me disant que Thüdia n'existait pas, où après?"

Semblant trouver un malin plaisir à entretenir le mystère, aucun des deux hommes ne répondit au fermier. Ils entamèrent ce qui semblait être un steak de sanglier, et en proposèrent à Euch, qui insista :
"D'habitude, les srams ne mangent pas grand chose... vous ne voulez pas me répondre, c'est ça?
- Qui te dit que je suis un sram? reprit le grand maigre d'un air malicieux, croquant avec un plaisir apparent dans la viande.
- Vous avez lancé repérage tout à l'heure, je suis pas stupide, répliqua Euch. Et puis, ne changez pas de sujet tout le temps! Je ne comprend rien à ce qui se passe, vous pourriez enfin m'expliquer, non?"

Jozan regarda l'autre, finit rapidement sa part de sanglier, sembla réfléchir un instant, puis répondit enfin au fermier, qui, résigné, avait commencé son repas.
" Je me nomme Joseph Rix Elaure Sangayando, même si tout le monde m'appelle Jozan. Emi a un contrat sur la tête depuis bientôt 17 ans, pour des raisons que je n'ai jamais comprises ; mais comme tu le sait, personne n'a jamais demandé à des Sérianes de comprendre ou de réfléchir. La caravane était illégale, étant donné que'ils n'ont jamais demandé aux autorités le droit de faire leur métier, tu comprend? Je sais, c'est stupide. Mais je crois que'il y a une autre raison à l'attaque de la caravane, vu que jusqu'à aujourd'hui ils l'avaient toujours laissé passer... cette raison, comme tu peut t'en douter, rejoint la question de l'existence de Thürchitecte, et me dépasse donc largement ; c'est pour cela que je vais laisser la parole à mon cher coéquipier, qui se fera un plaisir de te donner son point de vue."

Ce dernier sourit doucement à ces mots, puis se tourna vers Euch, et lui dit :
" Et bien voilà,
... , je me nomme Galus Nargotron En'raï Stlich, dit Nargy, septième grade de ranger de Flapu. Avant de continuer, laisse moi te conter le passé de mon peuple.

Il posa son assiette, se leva en époussetant sa cape et continua:
Il y 300 ans, notre chef Koin a projeté d'investir la ville maudite pour déterrer le Noyliramlis afin de l'utiliser pour son compte, mais il fallait pour cela déclencher une guerre. Bien sur ses desseins personnels étaient à l'époque secrets. Pour cette raison, il avait auparavant envoyé plusieurs lignées de guerriers, pour "gouverner" la ville, qu'il savait prêts à se retourner pour lui. Parmis eux se trouvait Lytoss Sargaron...

Il repris son souffle, puis haussa le ton comme si ce souvenir était toujours douloureux:
Peu avant l'attaque, le fils de Lytoss, Kargai, nous a tous trahi et a fait assassiner son père par Atakilog, puis plus tard a tué ce dernier publiquement pour se faire passer pour un héros. Ata n'était qu'un roublard stupide, et les thüriens et Koin se sont laissés bernés par le discours de Kar' . J'était à l'époque au service d'infiltration et chargé de le surveiller, et c'est pour cela que j'ai compris avant les autres... Les guerriers infiltrés de Koin et les vrais Thüriens se sont ensuite entre-tués au conseil, comme prévu dans le plan initial. Profitant de la pagaille, Kargai est alors allé au quatrième sous-sol de la tour du grand conseil, pour déterrer le Noyliramlis. Je le suivais heureusement et je l'ai volé avant lui.
Hélas, je suis aussi sorti devant Koin, qui m'a pris pour un voleur et m'a fait bannir pour haute trahison. Je ne dois qu'à mon incroyable dextérité d'avoir sauvé ma peau et le Noy...
La suite n'a jamais été racontée dans les livres, et je ne la connais que par Jozan, qui faisait alors partie de la garde nationale de Thüdia, avant de déserter : Kargai est mort, vraisemblablement tué par un mercenaire au service des infiltrés ; puis la garde nationale a finalement repris le dessus et chassé les infiltrés de Thüdia, mais la ville était en ruine. Peu après, pour se venger, ils ont décidé d'envahir le royaume de Koin ; mais celui ci avait eu le temps de rassembler plus de troupes que prévu, et, même si les thüriens ont gagné la bataille des marais de Louzner, et rayés de la carte mon ex-royaume, ils ont subis de très lourdes pertes, ce qui explique que la ville maudite n'ai pas été reconstruite par la suite.

J'ai erré pendant des années, affaibli par le Noy qui me rongeait de l'intérieur, m'empêchant d'entrer dans une ville, de parler avec quelqu'un ou de m'arrêter de marcher. Je ne doit la vie qu'à Joseph, qui a su le rendre inoffensif d'une manière que j'ignore encore, mais je lui en suis toujours reconnaissant.
J'ai plus tard découvert que le Noyliramlis n'était pas un parasite... C'est une clef enchantée aux pouvoirs effrayants. Nous avons aussi appris quelques informations intéressantes: les ruines et la porte de Thürchitecte existent encore, et le Noy permettrait d'y accéder, s'il était contrôlé par "la bonne personne". Nous pensons que c'est toi, Euch, et plusieurs indices semblent le confirmer: mon mignon te suit depuis ton départ de Madrestam...

Il enleva son gant, mais le fermier ne distingua qu'une vague forme noire à la place de sa main gauche, flottant dans le vent. Nargy remua alors les lèvres et deux yeux vert émeraudes apparurent sur la forme sombre pendant un court instant. Il repris avant que le sram puisse parler:
Mais il y a plus grave: j'ai le pressentiment que nous ne sommes pas les seuls au courant; tu es en danger, Euch, il va falloir faire vite ...

Le fermier était terrorisé par ce qu'il entendait. Ainsi, les livres de Emi ne disaient pas la vérité? Et plusieurs personnes, pas forcément amicales, savait plus de choses sur son propre avenir que lui-même...
Se forçant à réfléchir de manière rationnelle, Euch tenta de comprendre les informations qu'il venait d'avoir.
"Donc, Kargai a existé, c'était le fils d'un gouverneur de Thürchitecte, qui était en fait un infiltré envoyé par Koin, le chef de ton ex-peuple? Et il s'est retourné contre vous, les deux royaumes se sont affrontés, et ont en quelque sorte perdu tout les deux?
- C'est exactement ça, répondit l'individu nommé Nargotron.
- Et quel est le rapport entre cette histoire et l'attaque d'une caravane paisible par des Sérianes enragés?
- J'y viens justement, reprit l'autre en souriant. Les Sérianes, pour une raison que j'ignore, semblent connaître l'existence de l'artefact maudit de Thüdia, que j'ai en ma possession depuis 300 ans.
- Vous... vous avez 300 ans? tout les deux?
- Nous sommes maudits, en effet... moi pour avoir volé le Noy, et Jo pour m'avoir rejoint, partagé ma souffrance, et donc aussi mon destin. Mais ce n'est pas le plus important...
- En effet, annonça le pandawa qui avait gardé le silence jusque là, apparemment plongé dans ses pensées. Les Sérianes cherchent l'artefact, et nous ne sommes pas assez de deux pour te protéger longtemps, Euch ; il faut faire vite.
- Mais... pourquoi moi? les Sérianes me cherchent aussi? Que suis-je sensé faire? Et qu'y a-t'il de si important à Thüdia pour qu'ils soient près à tuer des dizaines de personnes pour récupérer un soit-disant artefact maudit qui permettrais de..."

A l'instant où le fermier prononçait les mots "soit-disant", Nargotron tressailli et lui lança un regard si noir qu'il s'arrêta net dans sa phrase. Le dernier des rangers de Flapu s'approcha d'Euch qui recula instinctivement, puis lui cria presque, d'une voie rauque très différente de celle qu'il avait jusqu'alors :
"Tu ne me crois pas... très bien. Tu penses peut-être que nous te racontons n'importe quoi depuis tout à l'heure, et tu préfères sans doute le conte de fée d'historiens qui n'ont jamais rien compris?
- Mais pas du tout, je...
- Tais toi, et regarde! regarde de tes yeux la malédiction qui me ronge depuis 3 siècles!"

Et soudain...



[HRP]dites, on était pas sensés écrire une histoire à 2 ou 3, à la base ><. C'est pas parce qu'on le fait justement, que les autres n'ont pas le droit de venir et d'écrire un truc... bien au contraire! regardez, depuis qu'on écrit à 2, ça manque carrément de rebondissements, on a des idées, mais n'ayez pas peur de venir foutre le bazar dedans, c'est le but, on s'en sortira toujours! Allez, venez, écrivez au moins un truc =). Tout ce que je vous demande, c'est de lire attentivement tout ce qui a été écrit avant, pour ne pas faire de contradiction, et de faire preuve d'un peu d'imagination, que diable (^_^).[/HRP]
Et soudain, alors que Nargotron avait enlevé sa cape, on entendit un hurlement de douleur venant de l'autre côté de la clairière qui fit frissonner le fermier. Etrangement, Euch ne voyait personne à l'endroit en question, mais Joseph s'était levé et il projeta Galus dans les airs, qui semblait y être habitué. Ce dernier sorti deux shurikens de son avant-bras et les lança vers une zone qui devait être très précise.
-C'est un ghauste, Nargy! cria Joseph Rix.
-Je sais... répondit l'autre d'une voie fantomatique, comme si ce n'était plus vraiment lui qui parlait.

Toujours dans les air, le ranger enleva son gant gauche et cria " Ënn Karaas Sarhim !"

[Pour cause de violence inouïe, la scène suivante a été coupée, merci de votre compréhension]

Devant ce spectacle vraiment effrayant, la panique mêlée à la lâcheté sramienne de Euch reprirent le dessus, et il parti en courant vers la gauche (donc vers le sud, vous suivez?). Il estima que le grand maigre ne mentait pas, et qu'il valait donc mieux se cacher un minimum; en lançant le sort invisibilité par exemple...

Se sentant hors de danger, il repris son souffle un instant, enleva son camouflage et reparti en marchant. Il ne culpabilisait pas du tout d'avoir laissé ses sauveurs face à un monstre qu'il ne voyait même pas, et de toute façon "je ne peux rien faire pour eux", se disait-il. Il se promena entre les grands arbres de la forêt pendant quelques minutes, puis s'arrêta un instant pour réfléchir.
Il senti alors une main musclée s'abattre sur son épaule, le contraignant à l'immobilité. Il voulu se retourner pour voir se qui le tenait mais, ne pouvant bouger, demanda à voie haute: "Qui êtes vous?"
Pour toute réponse il vit une lame vert émeraude lui traverser le thorax, et senti une substance plutôt malsaine se répandre dans son corps.

Avant de tomber dans le coma, la dernière chose qui lui vint à l'esprit fut: "je connais ce vert....."
Lorsqu'Euch se réveilla, il se trouvait dans une petite salle aux murs de terre ; l'endroit était éclairé par plusieurs petites lanternes accrochées aux parois. Il aperçut Jozan, qui le regardait d'un air sombre mais qui sourît en voyant Euch se dresser sur le lit de bois sur lequel il se trouvait.
"Euch, nous te devons des explications, lui dit le pandawa qui semblait vraiment à l'étroit dans la petite pièce. Tu te trouves dans le royaume caché d'Eredenn, sous le désert.
Devant l'air incrédule du fermier, il ajouta :
"Oui, sous le désert. C'est un souterrain, dont l'entrée est camouflée, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Nargy t'a endormi : aucun humain, à part Nargy et moi pour des raisons particulières, n'est jamais entré ou sorti de ce royaume en étant éveillé, afin que l'accès reste secret justement.
-C'était donc lui! il a failli me tuer, ce con!
-Ne dit pas de bêtises, tu n'es même pas blessé, répliqua Jozan. Il a utilisé une arme spéciale, qui ne fait qu'endormir les gens pour un temps plus ou moins long. De toute façon, c'était nécessaire...
-Et pourquoi?
-Si tu me laissait parler, je pourrais t'en dire plus, répondit le pandawa patiemment. Nous devions rentrer, afin de voir notre chef et de connaître la suite de notre mission, étant donné que nous avons fini la première partie de celle ci, qui était de te trouver. Et nous ne pouvions évidemment pas te laisser dehors.
-Et il est où, en ce moment, ce stupide sram?
-Justement avec le... et il n'est pas stupide, bien au contraire! Il t'a sauvé la vie, je te signale, jamais tu n'aurais survécu plus de 10 mn seul dans la forêt, petit crétin. Il est avec le Sage, pour décider ce que nous allons faire à présent. Et ce n'est pas un sram, il a juste acquis certaines... facultés spéciales, à force de vivre avec l'artefact maudit, un peu comme moi.
-Ne t'énerve pas... c'est juste que d'habitude je n'aime pas trop me faire poignarder par derrière...
-Oublions ça. Viens, nous allons voir s'il a fini.

Il sortirent de la chambre pour se retrouver dans un couloir désert et plutôt bas, qui semblait lui aussi avoir été simplement creusé dans la terre.
"Jamais je ne m'y habituerais, avoua Jozan qui devait presque marcher plié en deux. J'aime cet endroit, mais les couloirs ne sont vraiment pas fait pour moi...
-Pourquoi est-ce si étroit? Le souterrain s'écroulerait sous son propre poids s'il était plus large?
-Pas du tout, c'est très solide. Ils mettent une substance bizarre dans le sable pour qu'il durcisse, et c'est diablement efficace. Non, c'est étroit tout simplement parce cela suffit largement aux gens qui vivent ici...
-Hein? mais même moi qui ne suis pas très grand je touche le haut du couloir si je n'y fais pas attention! Qui peut bien vivre dans un endroit pareil?"

Comme pour répondre à sa question, apparut à l'extrémité du couloir...
... la fine silhouette d'un animal étrange, sorte de serpent poilu à tête de renard. Le fermier étouffa une exclamation et jeta un oeil inquiet à joseph qui considérait déjà le nouvel arrivant.
"Bonjour, Maître Sangayando, articula la créature d'une voie sifflante. Je vous cherchait; Il vous attend.
- Parfait, répondit-il, j'y vais. C'est un garde Kitsou, ajouta-t-il à l'égard de Euch."

Le soldat s'éloigna alors et ils le suivirent à travers le labyrinthe souterrain. Au bout de quelques minutes, ils débouchèrent dans une grande salle abondamment tapissée, au milieu de laquelle trônait un siège de marbre poussiéreux et vide, légèrement surélevé.
Nargotron se trouvait en haut les marches, en grande discussion avec un vieux serpent au pelage vert. Ce dernier les apostropha dès qu'il les aperçut, et leur souhaita la bienvenue. Euch observa avec intérêt l'endroit, où de nombreux Kitsous s'affairaient, tandis que Joseph les saluait à son tour. Galus s'avança alors et pris la parole;

"L'heure n'est pas aux mondanités, commença-t-il, Eredenn m'apprend que des éclaireurs affirment avoir vu Koin à l'ouest du Mont Shida. Il recherche sûrement le Noyliramlis. De plus, le désert grouille de sérianes, quelqu'un s'intéresse à notre stupide compagnon, et c'est peut-être mon ancien souverain.
- Koin? s'étonna Jozan. Il aurait 300 ans, comment est-ce possible?
- Il a du vendre son âme pour rallonger sa vie, répondit le ranger, c'était courant à mon époque, peut-être qu'un prêtre de Flapu a survécu aussi.
- Mais alors, c'est une demi-Liche! s'exclama Euch. C'est très dangereux tout ça, je ne peux rien faire contre lui!
- On ne t'as pas demandé de combattre, répliqua Nargotron d'un ton méprisant. Eredenn conseille de continuer jusqu'à Thürchitecte sans plus attendre, mais je crois qu'il a d'abord quelques choses pour toi, Jozan.
- Effectivement, repris le vieux kitsou, si tu veux bien me suivre ...
Jozan et l'étrange créature quittèrent la grande salle, laissant Euch avec le ranger de Flapu. Ce dernier, voyant l'air abasourdi du fermier, soupira et lui dit :
"Oui, j'ai moi aussi été extrêmement surpris la première fois que j'ai trouvé l'entrée de ce souterrain ; j'étais persuadé, comme toi apparemment, que les Kitsou ne vivaient que sur l'île de Pandala.
- Ben... oui, j'avoue que là...
- Quand je suis arrivé, totalement par hasard, la première fois, ils m'ont fait jurer de ne jamais révéler l'existence de cet endroit aux hommes. Au départ ils voulaient me tuer, comme ils l'avaient fait avec les rares autres personnes qui avaient trouvé l'entrée ; mais j'avais déjà, à cette époque, l'artefact maudit, et ils se sont bien rendu compte que je serais autrement plus difficile que les précédents à faire taire par la force... alors ils m'ont engagé, on peut voir les choses comme ça. Puis j'ai rencontré Jo, je l'ai endormi et amené ici comme toi, et ils l'ont accepté aussi.
- Donc ce royaume de Kitsou existe depuis toujours, et aucun homme ne l'a jamais vu?
- Pas exactement. Il y a bien longtemps, des Kitsou sont arrivés de Pandala sur le continent, espérant s'y installer ; mais les hommes les ont tellement traqués et tués qu'ils ont du fuir ou se cacher, et ce royaume a été fondé à ce moment là, par ceux qui avaient choisi la deuxième solution. Du moins c'est comme cela qu'ils me l'ont expliqué. Et depuis sa création, de nombreux hommes l'ont vu, crois-moi... mais tous sont morts, à trois exception près.
- Mais pourquoi ne nous ont-ils pas tué, alors?
- C'est plus compliqué que cela. Avant de se cacher ici les Kitsou ont voyagé dans tout le continent, et en particulier dans la ville de Thüdia. Comme ils ont une mémoire extraordinaire, ils ont accumulé un savoir unique au monde, et l'ont transmis à leur descendants. Ils ont ainsi acquis la connaissance de toute l'histoire du monde, jusqu'au jour où ils ont été chassés par les hommes.
- Ca ne répond pas à ma question. Je ne m'en plaint pas, mais j'aimerais savoir pourquoi je suis en vie.
- J'y viens, laisses-moi parler. Les Kitsous ont pu reconstituer toute l'histoire de la création et de la malédiction de Thüdia ; et avec l'aide de Jo et moi ils ont pu aussi connaître la fin de l'histoire, c'est-à-dire la destruction de la ville il y a 300 ans. C'est grâce à eux que j'ai compris le pouvoir du Noy, et son utilité. C'est aussi, comme tu peut l'imaginer, la raison de notre mission aujourd'hui."

Euch n'en croyait pas ses oreilles... Il regarda avec curiosité ses créatures qui se terraient ici depuis si longtemps. Combien d'entre eux avaient remarqué leur présence, dans cette salle immense? très certainement tous, et pourtant ils vaquaient à leurs occupations sans apparemment se soucier le moins du monde de ces deux hommes qui à présent contemplaient silencieusement la voûte du souterrain.

Une porte s'ouvrit alors, et Jozan entra en trombe suivi de près par le sage.
"Nous devons partir immédiatement, lança-t'il aux deux autres qui l'attendaient. La nuit tombe justement, profitons en. Et n'endort pas Euch, on a pas le temps."
Nargy se leva et ils regardèrent le fermier.
"Attendez! dit celui ci d'une voie hésitante. Je ne sais même pas où on va, ni ce que je dois faire!
- On t'expliquera, répliqua le pandawa. En route!"

...
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