[Gorenaire] Bataille prés de l'eau

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Les Freeportiens ? Courageux, mais modérément....



Ce jour là, la journée était particulièrement belle. Celenia, une demi elfe rôdeuse que j'avais rencontré lors de mes vagabondages et moi, explorions le bois des archers cherchant des gnolls Serrebois. On nous avait demandé d'en massacrer quelqu'un. Bien trop nombreux, ils attaquaient en effet les archers qui voulaient s'entraîner. L'après midi s'avançait lentement vers sa fin. Les rayons dorés du soleil faisaient parfois briller les feuilles des arbres du bois, tandis qu'à chacun de nos pas, le sol exhalé une bonne odeur de terre et de champignon. Nous avancions lentement, sans bruit, lorsque nous avons repéré une troupe de gnolls. Celenia les contourna tandis que je m'avançais vers eux. Ils ne m'avait pas vu. Ils étaient rassemblé autour d'un cadavre encore chaud d'un voyageurs. Ils étaient bien trop occupé à se disputer le maigre butin qu'ils venaient de piller pour faire attention à autre chose. Lorsque je fus suffisamment prêts, je lançais mes premiers sorts. Lorsque ma première absolution empoisonnée leur tomba dessus, mordant leur chair, leur nerf, ils se précipitèrent sur moi. C'est alors que Celenia commença à tirer ses flèches. Je m'entourais de vapeur de poisons et tandis que certains des gnools tombaient déjà sous les flèches de ma camarade, les autres essayaient de m'attaquer alors que la maladie et les poisons les rongeaient. Leurs peaux se recouvraient de pustule, puis se détachaient, laissant leur chair à nue. Ils se mettaient à tousser, crachant sang et dents, tombaient à genoux. Un seul arriva jusqu'à l'orée du nuage empoisonné qui m'entourait. D'un revers de sort, je l'abattais. Mais alors que je fouillais rapidement les dépouilles, que Celenia rengainait son arc, les sons d'une bataille éperdue se firent entendre. Ne prenant qu'a peine le temps d'invoquer nos invisibilités respectives, nous nous mirent à courir vers le camp de Sir Jeaser, suivant les bruits du combat. Lorsque nous arrivèrent, ce fut pour contempler une véritable boucherie. Trois freeportiens étaient là. Deux d'entre eux étaient de véritable seigneurs de guerre, d'une puissance dont nous ne pourrions pas rêver avant encore de nombreuses années. Le troisième était plus de notre niveau, il devait servir de leurre aux deux autres lorsqu'ils tentaient de nous monter des embuscades. Et en face de ce déchaînement de puissance brute, une demi douzaine de Qeynosiens. Je reconnus la plupart, c'était de jeunes aventuriers, arrivé en ville depuis peu, encore moins rompu aux arts de la guerre que Celenia et moi. Je reconnus plusieurs Qeynosiens, Orage, Carola, Elinor, Eiqit. Nous nous approchâmes prudemment, je reconnus alors les deux monstres de puissances, Bowenleviolent un énorme Troll aussi fort que ce qu'il était bête et le brigand Trent, vicieux et fourbe. Mais pendant que nous restions à distance respectables, les Qeynosiens se faisaient décimer. Ils tombaient comme des mouches, parfois un seul coup d'une des énormes haches du malabar troll suffisait à les abattre. Et pourtant, ils revenaient à la charge encore et encore, refusant de lâcher pied, refusant de s'avouer vaincu. Nous ne pouvions pas ne pas intervenir. Celenia et moi échangeâmes un rapide regard. Nous savions que nous avions peu de chance de vaincre, mais il fallait essayer. Un cri de guerre aux lèvres, nous nous lançâmes dans la bataille. Les dangereuses flèches de mon amie se mirent à pleuvoir. Quand à moi je déchaînais toute ma puissance, bien risible comparée à celle des Freeportiens. J'envoyais sort après sort, me focalisant sur le grand Troll aux haches. Les autres Qeyosiens n'était pas en reste. Les sorts de glace et de feu venaient se mêler au mien. Les sorts de soin venaient parfois nous recouvrir, tandis qu'ils nous semblaient alors être entouré d'un vent frais et doux. Les guerriers frappaient encore et encore, tentant de trouver une faille dans les passes d'armes de nos adversaire. Malheureusement, je sentais mon pouvoir diminuer, incanter me devenait plus difficile. je fatiguais, je le savais. Et je n'étais pas le seul, nous faiblissions tous.

Mais, peu à peu je vis faiblir nos ennemis. Nous étions peut-être faible par rapport à eux, mais nous étions bien plus nombreux et nous nous battions avec la rage sans craindre de tomber. Lorsque les freeportiens se rendirent compte que le cours de la bataille s'était inversée, que finalement cela devenait risqué pour eux, qu'ils pourraient être blessés sérieusement, peut-être même tomber sur le champ de bataille, ils tentèrent de s'enfuir. Mais les maladies sont des alliées précieuses. Bien après avoir infligées leurs premières blessures, elles continuent à ronger leur victime de l'intérieur. Et la dernière des vagues de maladies dont je l'avais submergé continuait à le ronger, lentement. Alors qu'il tentait de fuir, je pouvais voir avec plaisir sa peau se teinter de marron, des pustules pleine de pus se former sur son crane puis exploser bruyamment. Je ne pu m'empêcher de sourire de plaisir quand je le vis se plier en deux pour vomir une grande gerbe de glaire et de sang. Et finalement, après deux ou trois pas de plus, il s'écroula. Trent se retrouva alors seul. Il était peut-être bien plus fort, bien plus rapide, bien plus résistant que nous, mais il était seul et déjà quelque peu blesser. Et nous, nous étions presque une légion, remotivés par notre première petite victoire. Mais, combattre avec honneur et courage, ce n'est apparemment pas une coutume freeportienne, au contraire. Après tout, me direz-vous, ils ont sûrement raison, être lâche permet souvent de rester en vie plus longtemps. Il vaut bien mieux, lorsque la cible que l'on pensait sans défense se rebiffe un peu trop, s'enfuir la queue entre les jambes, comme le fit Trent ce soir là, plutôt que de rester combattre ceux qui finalement nous résiste et risquer un accroc à son armure.
Trent pris donc la poudre d'escampette, aussi vite qu'il le pouvait. Et nous, nous restâmes la, nous moquant de ce pleutre, contemplant l'herbe de la prairie, écrasée et rougie.

Mais ils allaient revenir, une fois qu'ils auraient repris des forces, et cette fois ils seraient peut-être plus nombreux. Certains décidèrent de rester là, d'autre de partir. J'avais à faire ailleurs et si je ne suis pas lâche, je ne suis pas fou. Nous avions eu de la chance une fois, tenter le destin une seconde fois ne me parraissait pas être la meilleure des idées.

En compagnie de Celenia, à nouveau protégé des regard par mon invisibilité, je m'éloignais rapidement

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