Smith's Wars - The Full Stupid Saga

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Episode 1 - Le complot fantôme



*Jour 1. Une sombre salle. 10 heures 30 du matin. Le soleil se couche.*


Les faibles rayons du soleil n'arrivaient pas à éclairer l'endroit. La pièce était dépourvue de fenêtres. En son centre se tenait deux hommes, face à face. L'un d'eux était connu sous le nom d'Altarec Smith. Combattant émérite, Agent intersidéral à ses heures d'une agence d'hommes sombres et mystérieux, élu trois fois le coup de poutre le plus ajusté du quartier ouest de sa commune. Grand amateur du musculation, il passait plus de temps à être soulevé par les haltères qu'à soulever les haltères. Et il se retrouvait là, perdu, avec 2,45 crédits en poche, et même pas un cigare pour passer le temps.


- C'est grand, c'est rond, c'est bien, dit-il, non pas en regardant la pièce, mais en parlant du canon du pistolet fissionnaire à molécule que la seconde personne tenait braqué vers lui.

- Et encore, tu n'as pas tout vu. Il peut même faire office de chauffe-plat, répondit l'autre.

- Non ? C'est qui ton fournisseur ?

- Tu devrais savoir que je ne balance jamais un ami.

- Facile, à part moi tu n'as pas d'amis ! Mais ça voudrait dire que tu m'as fauché mon prototype ? Celui destiné à détruire ces saletés de coléoptères qui infestent mon potager ? J'avais séquestré trois scientifiques pour me le faire construire !

- ...


Mais pour que vous puissiez comprendre, il nous faut remonter trois jours en arrière, au début du commencement de cette histoire.


*Swiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiishhhh !*
*Jour -2. Une pièce sombre. 10 heures 30 du soir. Le soleil se lève.*


Le réveil d'Altarec sonnait depuis un moment, espérant que son propriétaire se lève. En vain. Altarec avait le sommeil lourd. Et le fait qu'il avait enfermé son réveil à la cave alors qu'il dormait 3 étages plus haut n'y était sans doute pas étranger. Néanmoins, plus par automatisme qu'autre chose, Altarec finit par ouvrir les yeux pour se rendre compte qu'il faisait noir.


- Grmbl... L'ampoule a encore grillée... marmonna-t-il.

Se saisissant de sa lampe-torche, il sortit de sa chambre et se dirigea vers son bureau personnel. Là, son ordinateur l'attendait en affichant joyeusement "
Bonjour Altarec ! Vous avez 327 nouveaux courriers ! Aujourd'hui, il pleut. La température extérieure est de -68°C à l'ombre, et 229°C au soleil. La météo annonce des chutes de météores dans l'après-midi. A 14 heures, votre rendez-vous chez votre psychologue. A 14 heures 02, vous aurez l'opportunité d'apprendre jusqu'à 6 nouvelles insultes. Passez une bonne journée".

Délaissant son écran, Altarec se dit que le moment était bien choisi pour un petit-déjeuné. Il devait lui rester un peu de pizza aux escargots, sauce mayonnaise-barbecue, ce qui ferait l'affaire. Malheureusement, comme toutes ses journées, il devait y avoir un problème qui l'empêcherait de finir sa pizza. Il y avait toujours un problème. Cela faisait trois mois qu'il n'avait pas réussi à finir sa pizza. Ce jour-là, le problème vint de son communicateur. Avant qu'il put atteindre le frigo, une sonnerie vibrante lui avait signalé l'arrivée d'un nouvel appel.

*BIP ! BIP ! BIP ! <= sonnerie au budget limité*


- Smith, fait pas celui qui n'est pas là. J'ai un satellite collé sur ta maison, fit une voix dans le communicateur.

- Ca ne s'appelle pas un détournement de la propriété qu'est pas à toi, Anderson ? répondit Altarec, se résignant à décrocher.

- Pas si ce bijoux m'appartient déjà. Ramène-toi au bureau, on a une nouvelle affaire. Une histoire de suppression. Des posts entiers disparaissent sans raison. Parfois même des gens. Des témoins ont vu une suspecte quitter les lieux du dernier incident, hier dans la soirée.

- Anderson, je suis en vacances.

- Ca fait deux ans que tu es en vacances, vieux.

- Déjà ? Ca passe vite...

- Bon, je t'attends à 2 heures.

C'était le genre de journée qui commençait mal. Le genre de journée où on finissait avec 2 million de crédits en poche, mais avec son propriétaire aux trousses. Le genre de journée où on pouvait passer des heures à chercher ses clefs de croiseur dans le jardin, parce qu'un xillor les a perdu dans l'herbe. Le genre de journée qu'il ne faut pas vivre. Le genre de journée qui arrivaient tout le temps à Altarec...


*To be continued...*
*Au même moment, dans la pénombre de la nuit (ba oui chez lui c'est le coucher de soleil, chez moi c'est la nuit!)*




Dans le quartier huppé de la ville, une silhouette féminine, élancée aux mensurations parf... (arf ok je m'emporte). Donc je disais, une silhouette féminine longeait les murs en espérant ne pas se faire voir.





- Ha tiens un bout de gomme, je vais la ramener a la maison. Pauvre bout de chou, abandonnée seule ici. Je ferai payer ton maître t'inquiète pas.

- Mais vous êtes folle madame, cette gomme elle a pas de conscience elle vous parle pas.




Elle releva la tête et vit un homme aux cheveux blancs, tenant un cigare...




- Père Noël c'est toi?

- T'es plus atteinte que ce que je pensais. Mais non c'est Freud. Et je peux t'assurer que tu as un gros problème psychologique! Les gommes ne parlent pas! Elles n'ont pas de conscience, elles réfléchissent pas, comme les femmes quoi.

- Mais je rêve! Je vais te faire payer ton insolence, espèce de pâle copie du Père Noël!




Elle sort alors sa gomme poutre, se met en position et s'apprête a gommer ce mécréant de la surface de cette planète...




- Un dernier mot avant d'être effacé ?

- Je pourrais avoir un café s'il te plaît ?

- Quoi?? Tu vas bientôt mourir et tu me demandes un café?

- Ba oui, pourquoi pas, tu sais je trouve assez débile, tous les gens qui demandent...




Elle ne l'écoutait déjà plus... Mais qu'est ce qu'il me raconte ce vieux fou. Ca va bientôt faire deux heures qu'il parle de son café et de sa théorie de la mort, alors que moi je suis pressée. J'ai des posts a delete. Mais si je lui coupe la parole, ça fait mal élevée ...




- HE! Tu m'écoutes au moins ?

- Oui oui , bien sûr toujours...

- Bon alors répond à ma question.

- Etant donné ce que tu as dis, 1 heure 30minute et 10 secondes plus tôt je peux dire avec certitude, que je ne suis pas d'accord avec toi. Si on en croit le théorème de Oufti...

- Oui t'as rien écouté quoi ?

- Oui c'est vrai je reconnais que j'ai pas écouté...

- Bon avant de mourir dis moi juste qui tu es.

- Je suis Silvermoon. Deleteuse folle, aillant combattu aux côtés des plus grands, lors de la guerre du SC5. Maitresse poutreuse formée par Altarec Smith, et Maitresse fouetteuse à mes heures perdues. Maintenant ton heure est venue, du bouliworld tu viens, au bouliworld tu retourneras!




Et elle effaça Freud, sans remords, et sans même s'être sali les mains. Elle repartit a la recherche du propriétaire de la gomme abandonnée. Au passage elle a fait un crochet par chez elle pour se faire un sandwich jambon fromage et delete quelque posts pour le plaisir.
*Jour -1. Une sombre salle. 6 heures 43 (en fait il est 45 mais ma montre retarde).*


Le croiseur d'Altarec se garait lentement dans le spatioport de l'Agence tandis que l'ordinateur de bord indiquait joyeusement
"Vous avez raté votre atterrissage. Il vous reste 3 points sur votre permis". Encore une journée qui commençait mal. La route avait pourtant bien débutée. Il n'avait failli percuté que trois étoiles, ce qui était un record pour lui. Mais il avait fallu que des pillards de l'espace s'en mêlent et le prenne en chasse. Il avait perdu près de 380 points sur son permis alors qu'il tentait de les semer dans un champs d'astéroïdes. Jamais il n'avait heurté autant d'astéroïdes à la minute. La suite de son voyage n'avait pas été meilleure pour son moral. Il avait consommé tellement de carburant qu'il avait dû s'arrêter dans une station pour en reprendre, tapant dans le budget qu'il avait prévu pour le repas de midi à cause de la hausse des prix à la pompe.

Une fois le pied à terre, il regarda d'un oeil critique son croiseur donc les plaque de blindage fumante se détachaient d'elles-mêmes pour tomber au sol.


- C'était un appareil neuf, dit-il d'un air navré.

Enfin, il se décida à entrer dans le bâtiment principal de l'Agence.

L'Agence était un organisme particulier. Elle travaillait pour elle-même, et ne recevait d'ordre que d'elle-même, engendrant un défaut d'organisation certain. Sa spécialité, en plus des macaronis au fromage, était la surveillance de la galaxie, la récolte d'informations capitales, et les enquêtes palpitantes. Néanmoins, avec un seul satellite de surveillance, deux fonctionnaires, trois agents de terrain et un cuisinier, si l'Agence parvenait à surveiller ne serait-ce que la planète sur laquelle elle avait établie son centre d'opération, alors c'était un bon mois.

Mais on me signale dans l'oreillette que la narration prend trop de temps, alors je vais passer au principal.

*fwiiiiiiiisssshhhh ! <= Bruitage de l'avance rapide*


- ... alors ta mission est de...

Arf, trop loin.

*Swiiiiiiishhhh !*
*clong !*


Technicien : On a un problème d'éclairage !

Réalisateur : Et mee... euh mince ! Appelez-moi le directeur de la photographie ! Je veux un autre éclairage ! Passez sur le projo N°3 ! Bon, tout le monde en place ! Moteur son ?

Ingénieur son : OK.

Réalisateur : Moteur caméra ?

Caméraman : Ca tourne.

Réalisateur : Eeeet... action !


La salle de briefing était petite, carré, et mal rangé. On y entreposait aussi bien du matériel d'espionnage et de camping, qu'un réchaud à gaz, des tabourets de cantine volés au collège du coin, des allumettes et une boite de raviolis.

- Altarec ! Tu en as mis du temps !

- Salut Thomas.

- Je t'ai déjà dit, comme je suis ton patron au boulot tu m'appelles "Monsieur Anderson".

- Comme tu veux, Thomas.

- ...

Ils avancèrent vers une table où Anderson lança quelque photographies, tandis que le pied d'Altarec butait sur quelque chose de mou.

- Arf, ils laissent traîner des gommes partout dans ce bureau.

D'un geste, son ami désigna un à un les différents clichés.

- Ca, c'est notre suspecte à 17h01. Ca, c'est elle à 17h02. Et ici à 17h04. Là elle...

- Si tu en venais directement aux faits ?

- Avec ses mensurations parfaites, tu veux que je passe directement aux faits sans prendre le temps de détailler chaque photo ?

*BAM !*

- Ok, on passe aux faits... Bon alors, ta mission est de retrouver cette fille. Et si tu ne peux pas avoir son numéro, essaie au moins de l'interroger, de voir ce qu'elle va dire. Suis-la pour voir ce qu'elle fait, si elle a un lien avec nos effacements. Ha oui, et prend aussi des photos. Pour les archives, bien sûr... Si tu la surprend en flagrant-délit, tout ça...


Tout d'un coup, Altarec se dit qu'il aurait dû rester au lit.
bon allez altarec vas y toi, parles


sinon je vais m'immiscer dans l'histoire



mais je ne crains de ne pas avoir le niveau de schizophrénie requis, en ces temps, mais ça ne saurait tarder
Non loin de là, dans une ruelle sombre éclairée par la lumière du soleil.

*Déjà 10h30 du matin, et encore personne d'effacé. Même pas une petite gomme à défendre. Bien triste journée.
Enfin pas vraiment mauvaise, si on considère l'abruti qui me suit et qui est pas foutu de prendre des photos discrètement*


- Ho ! Toi là-ba, viens ici que je te parle.

*Regarde la foule, tiens il y a pas mal de monde pour une ruelle*

- Bon allez viens que je te parle un peu. Mais non pas toi Charlie, et puis ceci dit tu devrais changer de tenue, les rayures blanches et rouges c'est limite. Et puis c'est pas du tout mode Oo. Bon tiens prends mon numéro de téléphone, on va essaye de faire du shopping un de ces quatre, histoire de te relooker.
Alors je disais, ha oui. Toi l'homme à l'appareil photo viens ici. Me force pas à venir te chercher !

*L'homme, de type asiatique, s'approche lentement le regard rempli de crainte*

- Bon alors tu travailles pour qui ? Pourquoi tu me prends en photo ?
- ...
- Mais il se fout de moi, tu vas répondre oui !
- ...
- Je vais devoir t'effacer si tu continues !
- ...
- Hrm :s Do you speak english?
- Yes I do, I'm chinese, I'm looking for Charlie do you know where he is?
- Bloody hell. Yep he is the stupid man there in red and white.

*Je vais me trouver une ruelle plus calme. Ca devient invivable dès que Charlie est dans les parages.*

Quelques heures de marche et une ruelle plus loin.

*Bon qu'est que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui ? Ha oui je devais m'occuper de ce photographe. Après un volte-face impressionnant notre poutreuse effaceuse se retrouve nez à nez avec le photographe.*

- Mais aie! Tu m'as marché sur le pied tu pourrais faire attention à où tu mets les pieds !
- Arf désolé mademoiselle je ne voulais pas...
- Oui mais tu l'as fait. Tu viens d'écailler mon vernis (ndlr: oui elle a des chaussures ouvertes) ! Je viens de passer deux heures à le faire, histoire d'être présentable pour quand tu me prends en photo et toi tu saccages tout !
- Mais non mademoiselle vous restez très belle.
- Oui tu as raison Allez je suis de bonne humeur prends-moi en photo.

De nombreuses pellicules plus tard.

- Bon maintenant je dois te laisser, c'était sympa, bisous.

Après quelques pas la poutreuse venait de se rappeler pourquoi elle avait fait ce merveilleux volte-face.

- He Ho ! Attend-moi.
- Oui ?

*ziou effacé*

- Mais aie ! Tu viens de m'effacer un bras espèce de blonde décérébrée ! Tu pourrais au moins faire ton travail correctement!
- Mais je suis pas décérébrée d'abord ! J'ai passé ma première maternelle la semaine dernière ! Alors tu arrêtes ou tu as une pichne...

Chers lecteurs nous devons vous informer que la scène qui va suivre sera d'une extrême violence.

*La poutreuse lui balança une magnifique pichenette. La photographe contre-attaqua en lui tirant les cheveux et en lui tirant la langue, ce qui lui apporta un bonus + 25. /// ziou tous le monde a été effacé ///*

- Re les gens. Désolé pour cette disparition mais une espèce de blonde avait confondu ma poutre-gomme et son crayon =))

La poutreuse effaça quelques cores de la galaxie et quelques million de scouts au passage.
Alors quelle marchait tranquillement un individu l'interpella.


- Bonsoir.
- Bonsoir.
- Veuillez me suivre.
- Veuillez... ha non désolé. Hum, heu vous êtes qui ?
- L'agent Altarec Smith.

La poutreuse le suivit donc, non sans admirer la démarche du jeune homme qui paraissait sûr de lui. Elle se disait au fond d'elle que ça devait être un homme confiant et fort. Il ferait un bon poutreur (enfin sauf quand il s'est vautré sur les marches des escaliers).

ps: dsl du retard, mais je m'ennuie et puis j'attends qu'on me passe la plume pour l'autre post !
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