[BG] La saga des Pirates RB - Ode au rhum et au butin

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Edward, xélor ivre de piraterie



Tout ce dont il se souvient en cherchant le plus loin parmi ses souvenirs d’enfance c’est les courses pieds nus qu’il effectuait sur le pont de ce majestueux navire dont il ne peut se souvenir de l’étendard… Les marins l’avaient tous adoptés comme l’enfant des océans et leur mascotte attitrée, personne n’aurait eu l’idée de porter la main sur lui et même tous se seraient élevés contre la moindre menace le visant.

Le capitaine pourtant ne lui menait pas la vie facile et l’enfant côtoyait la rudesse de la vie de marin plus que le luxe dans lequel se baignaient les décisionnaires du navire. Son éducation se fit dans les cales avec les marins qui lui apprenaient tous ce qu’ils savaient, et dès lors il se mit à la tache comme ses amis et frères pour faire naviguer le fringant vaisseau.

Un soir alors qu’il rangeait les mètres de cordages sur le pont il perçut des bruits inhabituels. Intrigué, il se releva et fut tétanisé par le souffle cinglant d’un boulet de canon qui éventra les quartiers du capitaine. Un abordage le plus violent qu’il fut à sa mémoire… Qui sait, peut-être le premier auquel il assista. L’action fut expéditive, les marins se ruèrent des cabines et de la cale, les armes au poing et engagèrent le combat contre la horde d’envahisseur qui sautaient sur le navire. Les visages de ceux qui l’avaient élevé étaient transcendés par la rage et la fureur, le jeune adolescent fut subjugué par la violence dont était gorgé le tableau… Sang, lambeaux de chair, têtes décapitées, membres éparpillés, tout lui était décris dans les moindres détails… Et après la théorie vient l’heure de la pratique… Un homme enragé gluant du sang de ses victimes abattit son sabre en sa direction et fendit quasiment la totalité du dos de l’enfant qui tentait de s’enfuir vers la cale, abysse béant qui constituait la seule échappatoire a tout cet enfer nocturne. Mais rien ne lui permettait de l’atteindre désormais… Et nez à nez avec le visage sans vie d’un capitaine défiguré, il ne pensa qu’à la colère et s’empara du sabre le plus proche pour faire face à cet agresseur sans nom mais qui allait, il n’en était pas d’autre possibilité, atteindre la postérité en succombant par la lame qu’il tenait entre ses mains. Il fut en effet le premier, du moins le pense t’il, à mourir de la main d’Edward teach, ce nom gravé dans sa montre, seul vestige qui fut retrouvé avec lui par l’équipage.

Edward fut laissé pour mort, bien dissimulé sous le corps sanguinolent du cuistot qui lui avait fait goûter a son premier rhum, et resta ainsi de longues heures bien après le départ des assaillants. Lorsqu’il eu le visage figé par le sang séché, il se leva enfin et attendit en plein soleil… Le navire brûlait encore de-ci de là, et flottait misérablement en lambeaux au milieu de l’océan… Et Edward teach monta vers l’endroit le plus haut du navire où se tenait la barre et posa la main dessus…

On retrouva la trace de ce jeune adolescent deux semaines plus tard dans une taverne de port royal, plus précisément sous le lit d’une fille de joie, officiant dans ladite taverne, pendant que son amant régulier, un officier anglais, lui faisait part de ses doutes. Ce fut là qu’il fit la connaissance de Glen qui fit une entrée remarquable et remarquée dans la chambre, à moitié nu et complètement ivre, hurlant a la donzelle que c’était l’heure de l’abordage… L’officier anglais peu enclin au partage (la position d’Edward en témoignait) sorti alors son sabre et tenta de corriger l’opportun. Mais alors qu’Edward fendit son tendon de sa lame sous le lit, Glen s’arrangea de son côté pour lui fendre le crâne avec la pelle qu’il avait en bandoulière…(Eh oui même à moitié nu…).

C’est ainsi qu’Edward se retrouva à fuir port royal en compagnie d’un vieillard déjà bien entamé sur un raffiot rempli de tonneaux de rhum que Glen avait baptisé « le joyau bulgare ». Ils voguèrent au son des ritournelles de Glen et dans une ivresse quasi permanente. Jusqu'à leur arrivée sur une île ou Glen pensait avoir enterré une partie de son « inestimable trésor ». Trouver le bon cocotier demanda 5jours et l’ »inestimable trésor » se révéla être un nid de crabes qui fit la joie de l’estomac du vieux Glen et lui inspira encore une chanson légère. Alors qu’ils dégustaient les crabes agrémentés d’un rhum à l’ambre délicat, ils furent attirés par les cris d’un homme bedonnant.
Cet homme s’acharnait à hurler en direction d’un navire qui l’avait, semble-t-il, abandonné ici avec pour seul bagage des quignons de pain et une gourde d'eau, ce qui vu l’embonpoint du bonhomme était une punition pire que la mort. Glen rigola des quelques dents qui lui restaient, jaunes comme sa barbe, et alla s’entretenir avec ce qui se trouvait être un capitaine déchu. Il vint alors partager de leur rhum pour la nuit et chanter au son de la guitare du vieux Glen. Ce n’est pas pour autant qu’il fut sauvé par la paire de flibustiers et au petit matin la frêle frégate se retira au large laissant l’ex-capitaine cuvant comme un bienheureux son rhum sur le sable.

Après ceci Edward et Glen furent résident de quelques navires aux pavillons noirs dirigés par des vieilles connaissances du vieux « fou chantant », de redoutables et légendaires capitaines avec lesquels Edward fit ses armes de pirate.
Et il se révéla très doué dans cette catégorie, il se sentait enfin à son aise et jouissait de chaque moment porté par les flots et l’odeur de la poudre.

Les mois passeront sans que l’on puisse mettre un age sur ce pirate xélor. Le vieux Glen avait fugué ou autre chose lors d’une escale. Et Edward ne trouvait pas de navire ou pourrait s’épanouir sa condition de pirate, il passait de l’un à l’autre, mercenaire prisé par les plus grands capitaines et redouté par la marine anglaise.

Un soir dans un port de fortune sur une île repaire de pirates, il vidait consciencieusement une bouteille de rhum, subtilisée plutôt a un pirate pouilleux, lorsqu’il entendit des bruits de lames s’entrecroisant. Cette musique lui chavirait le cœur autant que les complaintes du vieux Glen et il s’élança à la recherche de cette rixe.
Il vit alors sur un navire ancré, un chat noir à la prise avec 5 pirates… Non, en réalité des corsaires, ces galeux bâtards à la solde d’une monarchie. Le chat noir ne s’en sortait pas trop mal, mais les misérables l’encerclaient et l’ivresse du félin ne faisait plus aucun doute… il tapait plus dans le mat du navire que sur ses adversaires les haranguant d’ « incapables primates syphilitiques »…
Amusé par ce pirate débonnaire Edward s’assit sur la proue et s’arrangea pour ralentir quelques tours les assauts des singes afin que la visée du chat noir se rétablisse.

Les corsaires défaits, il tendit sa bouteille au chat noir et s’en suivit une nuit de débauche et de luxure dans les plus sordides troquets que les deux nouveaux compères écumèrent à la recherche de jupons et d’alcool caraibien.

C’est ainsi que tout naturellement Edward se retrouva sur le navire de Calico et rejoignit par la même occasion un équipage possédant enfin les valeurs piratesques tel qu’il les entendait...
Glen, paresseux et dilettant enu

Au détour de certaines des tavernes les plus mal famées on peut entendre entre deux éructations embaumant la pièce enfumée d’une forte odeur de rhum certains bardes pirates conter (si le terme peut être utilisé pour décrire d’intenses logorrhées verbales et autres gesticulations) l’histoire suivante…les narrateurs, encore plus vieux et édentées que le protagoniste de leur récit (ce qui, vous le comprendrez aisément n’aidait pas à la crédibilité de leur histoire) décrivaient un individu, rejeton d’un illustre capitaine pirate (dont le nom s’est aujourd’hui dilué dans de trop nombreuses vapeurs de rhum) et d’une fille de joie embarquée sur le navire à la suite d’une idylle d’une nuit avec le susnommé capitaine .
Toujours si l’on en croit les vieux briscards à l’origine de cette fable, le jeune (un qualificatif que ceux qui le connaissent n’ont jamais pensé à lui attribuer !) glen vit le jour un soir de fort grain sur le pont d’un galion qui aujourd’hui doit reposer par de nombreuses lieues de fond…Déjà doté d’un caractère contrariant le nouveau né ne rendit pas la tâche facile à sa génitrice qui du se faire aider, lors de cette dure épreuve qu’est l’enfantement, d’une pelle…méthode assez inhabituelle et barbare me direz-vous, mais un galion pirate n’est précisément pas un endroit de finesse et de raffinement !
Les premières années de la vie de glen, vite séparé de ses parents (père plus porté sur le butin et le rhum que sur le devoir parental –mais peut-on l’en blâmer ?-, mère débarquée sur une île déserte après avoir trahi le capitaine, et donc père de glen !, avec son second), furent confiées à une joyeuse bande de matelots pirates, tous plus ruffians les uns que les autres…Cette enfance, ballottée entre de nombreux équipages tous aussi redoutables, fut rythmée par les abordages, les recherches de trésor et les célébrations de ces exploits avec force rhum…glen, qui à ses débuts restait plus spectateur fasciné qu’acteur de ces joyeuses péripétie, en conçu une admiration sauvage pour le mode de vie rude et passionnant qu’est celui des pirates ! La suite de sa vie allait être employée à perpétrer toutes ces nobles traditions piratesques, mais c’est toujours la larme à l’œil que le vieux glen évoque les douces années de sa jeunesse ! Un vieux compagnon, qui selon la légende, passe pour être l’éducateur pirate de nôtre héro, a tout particulièrement marqué le -pas encore à l’époque- vieux glen…Ce triste individu avait pour particularité d’accompagner les nombreux abordages ou beuveries de son chant rauque et d’une guitare faîte dans une carapace de tortue…Cela explique sans doute l’inclination jamais démentie de glen pour la chose musicale !
Comptant à son actif un nombre impressionnant d’abordages, ayant mené une carrière exemplaire dévouée à la cause de la piraterie, amassé un butin conséquent et dépensé encore plus dans les tavernes, glen, sans s’en rendre compte, vit arriver l’heure de sa vieillesse…Conscient que son cou de pelle (puisque très rapidement, et sans qu’une relation avec un évènement survenu dans sa prime jeunesse ne puisse être établie, il avait fait de cet outil son arme de prédilection) n’était plus aussi précis et affûté que par le passé, glen préféra espacer quelque peu ses activités de pirates et passer le plus clair de son temps, tant à écumer les bouges les plus sordides qu’à essayer de séduire les filles de gouverneurs de passage désirant s’encanailler avec un vieux fripon…autant dire qu’elles étaient nombreuses à céder aux avances du vieux briscard, tant charmées par sa gouaille pour conter ses épopées que par les notes qu’il tirait du mystérieux instrument qui lui avait été légué ! Cette existence placée sous le signe de la paresse et du dilettantisme était à peine troublée par quelques évènements peu ordinaires, comme celui qui fit faire à glen la connaissance d’un des deux seuls pirates à qui glen resterait fidèle à jamais : le maintenant célèbre edward teach !
Exhorté à l’aventure par ed autant que poussé à la fuite par une marine anglaise revancharde, notre héros prit la mer avec son nouvel et intrépide compagnon sur un vieux rafiot baptisé du nom d’une courtisane qui avait offert régulièrement ses faveurs au vieux glen ! Le but de l’aventure était la découverte d’une caisse pleine de louis d’or enterrée dans une île dont l’emplacement avait été révélé à glen par un de ses innombrables compagnons de beuveries…soit le fieffé coquin s’était joué de lui, soit la mémoire de glen lui jouait quelques tours pleins de rhum, toujours est-il qu’il n’y avait nul trace de trésor à l’endroit indiqué ! Le seul réconfort de glen et d’edward fut la présence d’un vieux capitaine débarqué sur l’île par un pirate plus fourbe et plus téméraire…ce capitaine déchu confia secrètement à glen la cachette d’une partie importante du butin amassé au cours de sa carrière et qui avait échappée à son second aux dents longues ! La cruelle désillusion de la campagne avec edward ainsi que l’avidité de glen décidèrent ce dernier à échafauder secrètement une petite expédition pour récupérer le butin…Profitant d’une halte dans un port glen profita de cette occasion pour fausser compagnie à ed et se lancer à la recherche de ce nouveau trésor…Cette trahison à la belle amitié qui s’était noué entre les deux pirates ne porta pas ses fruits vu qu’une nouvelle fois l’emplacement du butin s’avéra être un leurre ! Noyant son désespoir et son remord et dans le rhum le plus fort, glen voyait s’éclaircir les longs poils de sa barbe autrefois du blond le plus magnifique…la vie de glen ne repris un cours noble et digne d’un flibustier que lors d’un soir où un capitaine de navire prestigieux, intrigué par les récits épiques de notre vieil ivrogne, fit signer à nôtre antédiluvien pirate, particulièrement ivre ce soir là, un papier le faisant nouveau membre de l’équipage…enfin le mot est un peu fort car le dit équipage ne se composait en tout et pour tout que de deux membres : le capitaine, le bientôt célèbre calico, deuxième pirate à qui glen prêterait éternellement son sabre rouillé, et son second…edward teach !
Les dernières nouvelles de Calico Jack
*Dans une province très lointaine d'Amakna, de l'autre côté d'un gigantesque océan, un coursier se presse au palais de sa reine. Arrivé devant elle, il lui fait une réverence et lui tend le manuscript qu'il transportait. La Reine le déplit, commence à le lire et fronçe les sourcils.*

-"Pas de nouvelles de lui depuis?"

-"Aucune," répondit le coursier.

-"Alors c'est qu'il doit être mort," dit-elle d'un sourire satisfait.

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Ô puissante Reine,

Voici les dernières informations recueillies au sujet de Jack Rackham, celui qui se fait appeler Calico:


Personne ne sait rien au sujet de son enfance, ni d'où il vient, ni qui sont ses parents. Il est très probable qu'il ne le sache pas lui même.

La plus vieille trace de son histoire remonte à lorsqu'il était membre d'un équipage de pirates dirigé par un Capitaine dont nous ne connaissons pas le nom, mais sans doute un pirate de peu d'envergure. Lorsque ce 'Capitaine' échoua lamentablement une tentative d'abordage qui s'averait facile, Jack Rackham saisit cette opportunité pour soulever l'équipage contre lui. Le nombre de partisans étant plus élévé du coté de Rackham, ce dernier fut décrété nouveau capitaine du navire. Il laissa ainsi l'ancien Capitaine et le peu de pirates qui lui était resté fidèle sur une minuscule île avec pour seules vivres une gourde d'eau et quelques quignons de pains.

Une nouvelle vie s'offrit alors à Jack Rackham qui changea son nom en Calico Jack, mais tous s'accorderent à l'appeller Calico. L'équipage qu'il dirigeait fut rebaptisé les Pirates Rhum-Gros Pet'. Après avoir navigué sous cette bannière pendant de nombreuses marées, Calico et son second, Edward Teach, déciderent de changer le nom de l'équipage: les Pirates Rhum-Boulard était désormais leur nouveau nom.

Calico et Edward naviguèrent longtemps ensemble, transcendés lors des combats par la verve du conteur et séducteur invétéré Glen Galion. Nombreux furent les abordages qui étaient autant de réussites!
Calico avait, comme tous les pirates qui se respectent, un fort penchant pour le rhum et les jolies femmes. C'était aussi un habitué des tavernes les plus louches et mal-famées qui soient.

Lors d'un récent abordage d'un navire de sa Majesté avec le bateau des pirates Rhum-Boulard, le Capitaine de notre navire a reporté avoir lui-même transpercé de son sabre le corps de Calico lors de cet abordage. Il l'a alors vu tomber à la mer et sombrer dans les fonds marins telle une pierre que l'on jette à l'eau. Même si l'abordage a ensuite tourné en notre défaveur, la vue de Jack Rackham mort a litteralement rendu son équipage fou de rage, il est fort probable que celui qui se faisait appeller Calico ne soit plus qu'un mauvais souvenir, reposant dans les abysses de l'océan.

Edward Teach a repris le commandement des pirates Rhum-Boulard après cet évènement.

Voici tout ce que nous savons ma Reine....
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Annonce d'Edward Teach à l'équipage des pirates Rhum-Boulard, après la disparition de Calico:

"ensuite il restera bien entendu moi, qui ai repris les renes du navire apres que notre capitaine et mon frere de flibusterie Calico, fut emmené par le fond lors d'un farouche attouchement avec un navire de sa gracieuse (et fieffée garce) majestée... a t'il survécu? est il emprisonné dans une geole poisseuse à Londres? repose t'il dans les fonds marins? ... enfin bref il reste donc moi comme capitaine et fervent defenseur des valeurs piratesques"



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*Dans une taverne sombre où le rhum coule à flôt, et les femmes sont peu farrouches, un ecaflip à la peau noire se dirige vers un xélor, dont on ne distingue pas le visage tellement il est occupé a boire du rhum entre les seins de la serveuse.*

*L'ecaflip sourit, et s'assoit à la table du xélor qui n'a toujours pas remarqué sa présence. L'ecaflip plante alors sa dague dans le bois de la table. Le son intrigue le xélor qui se détourne de la serveuse pour regarder qui le défit ainsi. Sa surprise est des plus grandes lorsqu'il reconnait le visage de l'ecaflip.*

-"Calico!....."
Si Calico est un pirate, c'est naturellement qu'il choisit de s'allier avec Brakmar. L'Aigrefin n'étant pas en mesure de reprendre les flots, et les réparations étant très coûteuses, Calico voyait en la cité sombre des points communs avec la piraterie.
Le pouvoir, d'une manière ou d'une autre, la force, la richesse. Autant de termes évocateurs qui ne laissaient pas l'écaflip à la peau noire de glace. Sans compter les nombreux avantages d'une alliance avec Brakmar.
Contrairement à beaucoup de Brakmariens, Calico n'avait jamais subi les foudres des Bontariens, puisqu'il vient d'une région très lointaine. Ce sont les valeurs de la cité blanche que combattait Calico, et non pas une soif de vengeance pour la mort de proches. De toute façon, de proches, il n'en avait pas!
Brakmar représente la liberté pour lui, Bonta l'aliénation mentale.
Mais plus que des valeurs, Calico demeure un pirate après tout, ce sont les combats épiques et le pillage des richesses bontariennes qui constitue son attrait majeur dans la lutte contre Bonta.
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