[Evill Toll]

Le jour se lève, et moi, j’attends. Je fixe ce plafond depuis maintenant de longues minutes, Je cherche une raison de me lever, j’ai faim. Je regarde à coté de moi, elle dort encore, je vais la laisser se reposer, après la mauvaise nouvelle d’hier soir et vu ce qui l’attend aujourd’hui, elle besoin de reprendre des forces. Je l’embrasse dans le cou en prenant soin de ne pas la réveiller et je sors du lit. Je m’étire, je me lave, je m’habille, je mange et j’ouvre une fenêtre, il y a du soleil, c’est déjà ça. C’est la que je commence a me demander ce que je vais faire jusqu'à ce soir, alors je sors.

Me voila en train de me balader dans cette ville. Je marche sans trop m’arrêter sur ce que je croise, au début ça attire l’attention à force, on s’habitue et on devient hermétique à tout. Comme toujours je tombe sur des pauvres types qui pensent que tout va leur tomber tout cuit dans la bouche, je ne m’arrête même plus sur les mendiants qui s’expriment si mal qu’on en a des frissons dans le dos : « taurai po une péo pliz ». Maintenant je ne m’arrête même plus, je continue mon chemin, sans me retourner, je vais voir aux portes de la ville si mon cheval va bien. Il est tôt, y a pas grand monde dans les rues et c’est tant mieux. Les gardes, la maîtresse d’école et ses élèves, le marchant de pain… Tout ces gens qui n’ont pas encore perdu la tête. Parfois je croise un aventurier qui court comme un saisi d’un coin a un autre comme si l’avenir d’Azeroth en dépendait. J’espère juste qu’il ne s’arrêtera pas a ma hauteur pour me parler de choses qui ne m’intéresseront pas. Quand il est si tôt on peut encore éviter ce genre de rencontre, une fois arrivé vers le milieu de l’après midi c’est impossible. ça court, ça crie, ça parle n’importe comment et de n’importe quoi : C’est la population classée « Aventuriers » de Stormwind.

A Stormwind, il faut avoir une grande force de caractère pour ne pas finir complètement fou. On y croise de sacrés numéros, souvent ils arrivent de la foret d’Elwynn et entrent en ville en conquérants. Souvent, ils ont prit trop de coup sur la tête où ont bu un alcool si fort qu’ils ont déconnecté du monde réel, persuadés d’être un puissant démon déguisé en humain, ou un autre truc du genre, juste parce qu’ils arrivent à lancer une petite boule de feu. Le plus drôle, c’est que les ¾ de ceux-la ne tiendraient même pas 5 minutes devant une goule du Bois de la Pénombre… Soit, si ça les amuse. Tant qu’ils se racontent leurs histoires entre eux, ils ne nuisent à personne, et si ils ne sont pas d’accord, ils s’entre-tueront, et ça fera quelques aliénés en moins.

A Stormwind, y a des mariages tous les deux jours, et on a l’impression que finalement le mariage c’est pas grand-chose. Y a pas de divorces mais, ça, apparemment c’est juste un détail, tout le monde est très libre et le fait de coucher à gauche et à droite, avec n’importe qui et dans n’importe quelles conditions ne choque personne, c’est entré dans les mœurs.Mais bon, j'ai jamais été super fidèle, donc je suis mal placé pour critiquer, je suis juste beaucoup plus sélectif. De toute façon ce comportement ne risque pas d’influer sur les génération à venir, à Stormwind il n’y a que des lesbiennes. Toutes ces femmes qui aiment les femmes quelque soit la race ou la couleur. ont un caractère très instable et passent assez facilement d’un extrême a l’autre. Si entre-elles, elles sont plus que douces affectueuses et intéressées, dès qu’un prédateur éventuel s’approche, un homme, elles vont se transformer en dragon, devenir brutales et agressives comme pour remplacer des attributs qu’elles n’ont pas. Dans la plupart des cas, l’homme n’est considéré que comme un bon a rien, faible mal éduqué et stupide. Paradoxalement, les rares femmes qui ne sont pas de ce bord se plaindront plus souvent d’être harcelées par des femmes que par des hommes… Bon, j’exagère, les naines et les gnomes ne semblent pas avoir ce comportement si répandu… Je me demande comment ça se passe du coté de la horde a ce niveau tiens…

Apres m’être occupé de mon cheval, vient le moment le plus dur de la journée. Le passage obligé à la grande capitale des aventuriers, Ironforge. A coté de cette ville Stormwind est un paradis. C’est à Ironforge qu’on aura le plus de chance de trouver quelques compagnons d’armes, mais c’est aussi à Ironforge que se retrouvent les pires dégénérés qu’on peut croiser sur tout Azeroth. Les gens hurlent, courent, sautent, dansent, rient pour tout et pour rien, s’embrassent se lèchent, se battent, se giflent, se complimentent, s’admirent dans de telles proportions qu’on en a mal au yeux, le temps semble y être saccadé tant on a du mal a suivre ce qui se passe. Quand deux personnes s’y retrouvent on a toujours l’impression qu’ils ne se sont plus vus depuis des siècles et c’est la grosse fête, sauf que ça arrive tous les jours, toutes les 2 minutes et à plein de gens en même temps.

Une fois qu’on a compris, on déteste cette ville. En fait, a Ironforge, il ne se passe rien. Il y a hôtel des ventes, c’est le meilleur endroit pour lancer une expédition, ou trouver quelque chose qui pourrait être utile et c’est tout. Le reste n’est que pollution.

Je m’y rend donc d’un pas lourd, et j’ai prit soin de me mettre du coton dans les oreilles, c’est une question de survie. Une fois que j’aurai fait ce que j’ai a faire la bas, je rentrerai a Stormwind guetter le réveil de la p'tite pour l’escorter jusqu’au ruines de notre village...

[Larmelune]

Il y a des pas et des pelerinages, des habitudes et des lassitudes, la ville n'est plus habités que par des ombres éphémères et aujourd hui encore, la folie semble avoir chasser d autres victimes.

Une présence en moins dans cette ville, des pas et des raisonnances ont disparut, il n y a plus de guitare a accorder, ou de corde a voler, Il a juste disparut, ou s est evanouhit comme une ombre dans la nuit..

y'en aura t il encore pour se souvenir de lui? et d'elles

peut être moi..un peu..

à moins que...

[-Gévaudan-]

Citation :

Publié par Evill Toll

à Stormwind il n’y a que des lesbiennes. Toutes ces femmes qui aiment les femmes quelque soit la race ou la couleur. ont un caractère très instable et passent assez facilement d’un extrême a l’autre. Si entre-elles, elles sont plus que douces affectueuses et intéressées, dès qu’un prédateur éventuel s’approche, un homme, elles vont se transformer en dragon, devenir brutales et agressives comme pour remplacer des attributs qu’elles n’ont pas. Dans la plupart des cas, l’homme n’est considéré que comme un bon a rien, faible mal éduqué et stupide. Paradoxalement, les rares femmes qui ne sont pas de ce bord se plaindront plus souvent d’être harcelées par des femmes que par des hommes…

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