Le passé de Wendols

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L'hiver fut rude, un souffle glacial traversait le champ de bataille recouvrant le sol d'un voile blanc. Les combats se faisaient encore entendre aux abords de la citée noire tachetant le sol de neige d'un rouge qui en disait long sur la violence de la bataille. Le pont de pierres reliant la cité à la terre était devenu le dernier rempart de protection où les meilleurs guerriers tachaient de repousser l'ennemi. Parmi les courageux guerriers de la cité, un Sram très puissant s'abattait de toute sa force sur l'ennemi tel une grande ombre noire menant à la mort tous ceux quelle touchait, comme un poison parmi les rangs ennemis. Mais venant de nul part une intense lumière blanche, si intense quelle aveugla l'ensemble des guerriers, vint déchirer l'ombre et mis fin au poison. Ainsi un puissant Sram s'écroulât violemment au sol sous les yeux de son fils qui s'était caché dans les remparts afin d'assister à la bataille...
Lorsque que la grande lumière blanche réduisit d'intensité elle laissa apparaître une guerrière revêtue de blanc, une "Iop" d'après ce que Wendols avait compris, avançant en direction du pont de pierre et de son épée elle le détruisit d'un coup d'un seul, condamnant ainsi la cité à l'oublie...

Quinze ans après, la cité noire était toujours vivante mais contrainte de vivre replier sur elle même. La vie y est rude et la famine emporte chaque mois de nombreux enfants dont la famille est trop pauvre pour les nourrir, les maladies font elles aussi ravages et certains quartiers s'effondre à l'état de ruines.
Chaque matin, le fils du puissant Sram, partait en direction de sa forge. Celui-ci n'avait pu oublier l'image de cet affreux champ de bataille qui avait emporté son père, mais il avait grandi et savait que ressasser les vieux souvenirs n’avancerait à rien.
Wendols, tel est son nom, survivait dorénavant grâce à cette forge qui lui procurait juste de quoi se nourrir, lui et sa mère. Celle-ci était très malade mais ils n'avaient aucunement les moyens de payer un alchimiste ayant les capacités de la soigner.
C'est ainsi que à la mort de sa mère, Wendols pris par la colère décida qu'il en était assez, qu'il fallait rouvrir les portes de la cité puis chasser l'ennemi qui jadis les avaient chassés.
Wendols passa des jours à forger les armes nécessaires à la bataille et avait réussi à convaincre nombre de ses compatriotes à livrer bataille avec lui...

L'heure était venue, la cité ne pouvait plus supporter le mal qui la rongeait.
Wendols et ses compagnons ouvrirent l'énorme porte provocant le fracas assourdissant du bois qui craque et du métal qui crisse. L'ouverture de la gigantesque porte laissa apparaître des terres qu’ils n’avaient plus vues depuis leur enfance, ces terres avaient encore gardées les traces de la grande bataille. Les arbres morts, la poussière du sol, les roches fracassées... C'était comme si la terre faisait office de mémoire, une mémoire conservant à jamais les traces violentes laissées par le passé.
Tous restèrent figés, personne ne s'attendait à cela. Mais la volonté fut plus forte et le groupe parti en direction du nord afin de franchir la barrière de montagnes, dans l'espoir de quelque chose de différent, de pouvoir laver l'affront subi jadis, de pouvoir survivre...
La faune de la vallée isolée était hostile mais les guerriers du groupe étaient assez nombreux pour que cela ne freine pas leur périple. Il commençait à faire sombre, trop pour continuer, tous décidèrent d'établir le campement. Près du feu Wendols rêvait de terres fertiles et abondantes, d'espace pour toute la population de la cité, d'une sérénité oubliée.

Au petit matin le campement s'agitait déjà, ils devaient partir tôt si ils voulaient franchir les montagnes. Tous savaient qu'après les montagnes ceux-ci risquaient d'être, comme par le passé, confronté à l'ennemi, un ennemi qui leur était inconnu mais tous étaient prêts !
Après de longues heures de marche le groupe fit une pause. Pendant que les hommes finirent leurs dernières vivres de l'après-midi, un bruit se fit entendre ! Un groupe de trois éclaireurs surpris de voir ce qui est pour eux des inconnus se firent repérés. Aussitôt les guerriers se ruèrent sur eux pour qu'ils ne puissent pas prévenir d'autres de leur présence. Les deux premiers éclaireurs furent vite mis à terre mais le troisième, trop rapide, s'échappa et disparu aussitôt.
Inquiet le groupe reparti l'esprit vif, prêt à riposter à la moindre attaque.
La montagne allait être bientôt franchie, deux heures s'était écoulées depuis l'apparition des trois éclaireurs. Le groupe arriva enfin à son but, le soleil, qui commençait à prendre une couleur orangée éblouissait la troupe qui pu découvrir des terres qu'ils voyaient pour la première fois de leur vie.

Wendols avait l'impression de revoir son rêve, la flore y était riche et luxuriante, l'herbe verte et l'espace à perte de vue.
Mais un grondement se fit entendre, celui-ci pétrifia l'ensemble du groupe, rapidement l'on pu distinguer que ce grondement était provoqué par les pas de dizaines de guerriers ennemis mis au courant de la présence de Wendols et de ses compagnons.
Ces guerriers furent vite sur place, une aura blanche émanait d'eux mais celle-ci n'était pas pour autant bienveillante. Soudain Wendols reconnu parmi ces guerriers la Iop revêtue de blanc, tout comme dans le passé, tout comme dans ses souvenirs qu'il n'avait pu oubliés. Pris d’une profonde colère Wendols brandit son arme et parti hurlant et courant vers ces ennemis, de suite suivi du reste de la troupe. Le choc fut violent, au premier contact de nombreux combattants tombèrent et ce des deux côtés, mais rapidement le combat tournait en faveur de l’ennemi. Les pertes se faisaient de plus en plus nombreuse alors que la Iop blanche n'était toujours pas intervenue dans la bataille. La différence d'expérience au combat ainsi qu'au niveau de l’équipement était flagrante. Le soleil était presque couché et la bataille déjà perdue... Wendols savait qu'il devait survivre afin que ce combat ne soit pas l'anéantissement de l'espoir qui animait le reste de la population de la cité noire. Usant de ces talents pour se dissimuler, Wendols profita de la pénombre pour fuir le combat juste après avoir donné l'ordre aux hommes encore en vie de faire de même...

Wendols ne savait si il avait été suivi ni si ses compagnons avaient eux aussi réussi à fuir. il traversât la plaine puis une forêt aussi sombre que la vallée qui entourait la cité noire, cette forêt lui inspirait le danger mais il n'avait pas le choix, il devait la traverser. Cette forêt grouillait de souches d’arbres morts hantant ces sentiers afin d'anéantir quiconque oserait les déranger. Blessé et pris par la fatigue Wendols ne pouvais faire face à ces choses lorsque, sans prévenir, un petit chat venu de nul part fit son apparition, regarda Wendols, miaula puis parti aussitôt. Le petit chat avait réussi à traverser la forêt sans avoir été inquiété de ces étranges habitants, Wendols devait le suivre afin d'échapper au danger, ce qu'il fit sans attendre. Wendols ne voyait plus le petit chat mais cela n'avait guère plus d'importance, il avait réussi à franchir le danger sans que sa présence se remarque mais le monde qui s'ouvrait à lui était tout aussi inconnu. Il se trouvait dorénavant entouré de nouvelles montagnes mais cette fois ci la roche était claire, Wendols voulu continuer mais ses blessures et la fatigue eurent raison de lui et il s'évanouit.

Le soleil était blanc et aveuglant Wendols n'arrivait pas à ouvrir complètement ses yeux lorsque d'un coup le soleil fut caché, surpris, Wendols tentât d'ouvrir complètement les yeux. Il distingua un géant de pierre, des pierres rougeâtres, il ne saurait distinguer plus de détails. Wendols se sentit soulever mais son état ne lui permis pas de riposter ni même de ressentir de la peur et il s'évanoui de nouveau...
A son réveil, Wendols poussa un cri de terreur qui le fit tomber du lit dans lequel il avait été déposer, en effet, c'est en voyant le géant de pierre ainsi que la foultitude d'animaux inconnu que Wendols poussa ce cri, n'ayant jamais vu de choses semblables a celle-ci, il était pétrifier par la peur.
Un vieil homme, dont de petites cornes sortaient de son chapeau et une queue tel un trident qui battait l'air derrière lui, marmonna quelque phrases inaudibles puis se tourna vers le Sram en lui tendant du pain et de la viande. Non content de manger depuis ces derniers jours où il n'avait rien avalé, Wendols englouti ce repas !
Et c'est alors que le vieil homme se mit a lui conter l'histoire de la province d'Amakna où Wendols avait atterrit, lui expliquant les différentes différents voyageurs y résidant et pourquoi ils étaient ainsi tous réunis dans cette province. Wendols comprenait que ce monde était étranger au sein, qu'ici il ne croiserait pas ses ennemis, il décida donc de rester sur ces terres afin de devenir plus fort et de peut être un jour pouvoir libérer la grande cité noire !


Tout à coup, la porte de la maison s’entrouvrit et un petit chat entra et sauta sur les genoux du vieil homme, un Osamodas, c'est ainsi qu'il se décrivait...
[hrp]Voilà, l’histoire prend fin ici. Je vous ai fait la version courte, pas de dialogues ni de scènes décrites précisément sinon ça serait trop long et lourd à lire. J‘espère que ce n’est pas trop mauvais, excusez moi si c’est le cas ^^
Si vous voulez plus de renseignements ou de précisions n’hésitez pas à me contacter.[/hrp]
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