On me nomme Lord Of Avallon et je vais vous vous narrer mon histoire et celle de ma famille.
Une nuit paisible dans la petite contrée d’Avallon… paisible, sauf au château où est donné une réception magnifique en présence de la famille du Roi d’Avallon. Cette fête mondaine regroupait toute la noblesse du pays ainsi que bon nombre de sage.
Cette fête signait la fin de mon apprentissage et devait, d’après la tradition, signifier la fin de mon enfance. En effet, mon maître avait fini de m’enseigner la voie de la magie élémentaliste.
En effet, chaque membre de la famille royale devait choisir un art de la guerre.
Mon Roi de père était un puissant guerrier qui faisait frémir les ennemis de part sa stature majestueuse et son épée qui avait pourfendu les hommes les plus courageux.
Ma mère, elle, était morte lors d’une attaque d’un village, qu’elle avait essayé de défendre avec sa magie. J’avais choisi l’élémentalisme pour honorer sa mémoire.
Mes frères et sœurs étaient encore en court d’apprentissage.
En tant qu’aîné de la famille et héritier du trône, j’ai reçu une éducation spirituelle et scientifique. Mon maître m’a notamment initié à la littérature et à l’art ainsi qu’à la philosophie. Je devint ainsi un parfait gentleman hautement cultivé.
Le banquet avait commencé, les mets les plus somptueux défilaient et les licoeurs les plus douces régalaient le palais de nos invités. J’étais au centre des honneurs tout le monde me félicitait et me remettait des cadeaux magnifiques. Un de ces présents m’accompagnera tout au long de ma vie. Un superbe bâton de feu de la part de mon maître. Il était en bois de cèdre blanc, l’un des bois les plus nobles et les plus rares. De plus ce bois possédait une énorme résonance à la magie.
Au milieu du repas, la tête légèrement étourdie par les vins et autres alcools, je décidait de faire un tour dehors pour me ressourcer. Je vérifiais que la porte du château soit bien fermée, c’était le cas mais, appelé par mon père, je retournais au banquet.
Tous m’attendait pour la remise traditionnelle du Rubis. Une pierre symbolique signifiant mon statut de magicien maître des éléments.
Après un discour de mon père, il me la remit, mais à ce moment là je sentit que quelque chose de grave allait se passer. Un pressentiment si fort que je ne put m’empêcher de crier : Attention !!
Les applaudissements s’arrêtèrent aussitôt et tous purent entendre le fracas des épées qui s’entrechoquent dans la cour.
-Aux armes ! cria mon père. Mettez les femmes et les enfants en lieu sûr !!
Nous arrivâmes dans la cour mon père et moi accompagné de mon maître et de quelques gardes. Quelques gardes du château essayait de contenir une masse d’assaillants féroces qui ne portaient les couleurs d’aucun pays.
Mais un détail attira vivement mon attention… la porte était ouverte !! Elle n’avait pas été défoncée mais bien ouverte de l’intérieur. Quel était le vil félon qui les avait ouvertes ? Tiré de mes interrogations par mon père, nous préparâmes notre charge !
-POUR AVALLON !! hurla mon père
-POUR AVALLON !! reprirent deux cent de nos soldats
Mais déjà les soldats ennemis étaient sur nous, la bataille commença.
Nous contenions tant bien que mal les assaillants de par leur nombre qui s’augmentait au fur et à mesure que nous combattions. Nous fûmes rapidement débordés et de nombreux ennemis pénétrèrent plus profondément dans le château.
Je combattais férocement de nombreux soldats, mes sorts dévastaient les lignes ennemies lorsque mon maître m’appela par télépathie :
-Rejoint moi vite dans la salle d’arme !! scandait il d’un ton pressant.
Mon père qui avait comprit m’indiqua que je pouvais y aller.
Courant au travers des couloirs, dévalant les escaliers, pourfendant les ennemis sur mon chemin, j’arriva rapidement sur place. La salle était plongée dans l’obscurité, matérialisant une boule de feu dans ma main, je découvrit la salle jonchée de cadavre des assaillants, parmi eux je découvrit, étendu, mon maître. Accourant vers lui, je l’assis contre le mur. Grimaçant de douleur, il murmura :
-Rattrape le traître c’est lui qui a ouvert les portes…
-Ce traître va payer ! hurlai-je.
-En... en Kryte prononça il faiblement. Venge ta famille et notre honneur
-Je trouverais ce chien et je le tuerait. Mais qui est-il ?
-Le ministre de ton père : le baron de numedie. N’oublie pas… Honneur et Distinction sont les maître mots… il s’éteignit ainsi sur la devise d’Avallon
C’est à ce moment que sonna une clameur malsaine. Des milliers d’hommes scandait :
-La Victoire est nôtre !! Avallon est déchu
Ces mots sonnaient comme des sifflements insupportables.
J’étais seul. Je devais sauver l’honneur de ma famille.
Je devais poursuivre ce félon. Que faire ?
Rester et être fait prisonnier ou partir en exil ?
Ayant accroché une corde aux remparts, je descendais furtivement les murs de la forteresse.
Arrivé en bas, je me glissait dans l’ombre et disparaissait dans la nuit.
Je retrouverais le traître et vengerait l’honneur de ma famille, moi le pariah gentleman, Lord Of Avallon.
Mais pour l’instant je devais me rendre en Kryte
Le chemin était long et parsemé d’embûches, de plus je ne devais pas me faire repérer par les patrouilles des troupes ennemies qui montait la garde dans le secteur. Je dut user mainte fois de ma ruse pour me dissimuler aux yeux de ceux qui me pourchassait.
Un soir, j’approchais d’un bivouac. Cinq personnes, probablement des marchands, étaient assises autour du feu, crépitant faiblement dans l’immensité de la nuit. L’un deux me proposa de m’asseoir avec eux, extenué par mon voyage, j’acceptais.
Nous discutions de tout et de rien, lorsque nous arrivâmes sur le sujet de la prise d’Avallon.
L’un des marchands lança cette phrase :
-ils ont quand même été bien incapable de se défendre ces cuistres.
-Tu l’as dis, ils arriveraient même pas à voler la sucette d’un nourrisson hahaha, reprit le deuxième.
Mon sang ne fit qu’un tour, je me levais d’un bond et criais :
-Je suis Lord Of Avalon !! Vos paroles ne sont que blasphème !
Le feu avait subitement triplé de taille et une sorte d’aura rougeâtre
m’entourait.
Les marchands eux tentait de s’éloigner en rampant dans la poussière, lorsque le bruit des soldats qui accouraient parvint à mes oreilles.
Tant pi pour ces chiens, je devais fuir.
Je commençait à courir dans la nuit, m’encoublant aux racines. Les soldats se rapprochaient de moi, mais étaient ralentis par les boules de feu que je lançais.
Une pente douce commença, et je courrais toujours lorsque arriva le drame.
Je remarquais avec horreur, que j’était en haut d’une falaise et que le bord n’était plus très loin, mais sur ma lancée je ne put m’arrêter à temps. Les soldats eux avaient remarqué la falaise, mais ne pure que me voir tomber. Arrivant au bord, ils me cherchaient du regard, mais la nuit était trop opaque. Ils reprendrait leurs recherches au matin.
Non, je n’était pas mort. Toujours accroché à ma branche salvatrice, je reprenais mes esprits. Descendant tant bien que mal l’abrupte falaise je me retrouvais en bas, au bord d’une petite rivière. Une idée me vint, je devais à tout prix faire croire ma mort. Je laissais mon manteau taché de sang au bord de la rivière et simulait que mon cadavre ait dérivé dans les flots.
Mon plan exécuté je repris mon chemin pour la Kryte.
Une fois arrivé las-bas, je me rendit compte que je ne connaissait rien de cette région, de ses coutume. Comment retrouver le baron… j’avais besoin d’aide.
Errant au hasard des rues, je me retrouvai devant un grand bâtiment.
Un passant m’indiqua que c’était le hall de guilde Des Protecteurs du Lion.
Pourquoi ne pas intégrer cette guilde pour me familiariser à ce monde.
J’entrais dans le hall et me retrouvait face avec les membres de la guilde.
Comme unique salutation je prononçais ces mots :
-Je souhaiterais intégré votre guilde pour venger mon honneur, mon nom est Lord Of Avallon.
Après réfléxion, les Protecteurs du Lion m'acceptèrent dans leur guilde.
Heureux, je les remerciais. Maintenant je ne suis plus seul, j'en suis sur la fin du traître est proche, moi Lord Of Avallon, protecteur du lion, j'en fait le serment !!
|