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Bonjour à tous, voilà mon histoire.
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe.
Désolé aussi si je semble aussi , flatter trop mon ego, mais puisqu'on est
dans 1 jeu autant jouer un vrai héros.
Signé Savyasatchin LePhoenix, Carnac, ranger elfe
Je me présente Izall ,artisan, vendeur de matériaux notamment des plumes de phénix à Tir na hog.
Savyasatchin s’approvisionne depuis longtemps chez moi, mais je dois avouer….. que je ne connais rien de lui et de son passé.Contrairement à d’autres amis , qui s‘ouvrent sur leur histoire au fur et à mesure des rencontres, Savyasatchin c’est le contraire, une aura de mystère plane toujours autour de lui.
Doté d’une curiosité maladive, je décida de partir dans le village natif de Savyasatchin : Connia.
Après 3 jours de cheval, j’arrivai dans ce village qui est pour moi, citadin de Tir Na Nog de longue date, le bout du monde.
Je questionnai alors tout le monde sur Savyasatchin, les gens me répondaient juste d’un air triste et en baissant la tête.Ce qui me renforçait encore plus ma curiosité : Qui est réellement Savyasatchin, qu’on surnomme le Phénix ?
Perdu dans mes interrogations, une voix grave grave et lente m’interpella :
-hep vous, vous voulez tout savoir sur Savyasatchin et bien je vais vous le dire…
C’était le sage du village,Maître Lucyn , voûté et doté d’une barbe blanche imposante, il me regardait d’un air amusé.
-Je suis doté de pouvoir magiques, je suis capable de voir dans l’esprit et la mémoire des gens,je suis capable de voir dans l’âme de Savyasatchin, et j’y vois de nombreuses choses ..Toutes ses émotions, tout ce qu’il a ressenti…
Je suis également un ancien du village , et j’ai assisté à la naissance de Savyasatchin et tout son passé à Connia.
Le sage m’invita à s’asseoir sur le rivage et fit de même, devant nous s’étendait la mer calme et tranquille.
Il ferma les yeux et dit : « Je commence.. »
« Savysatchin n’est pas son vrai nom, en fait pas le nom donné par ses parents.
Son vrai nom est Khanda.
Khanda naquit en l’an 1010, au 3ème jour après le déclin de la lune.
Les astrologues lui prédirent une vie difficile parchemé d’embûches et de guerre, ce qui attrista fortement son père Farog, mais qui répétait à juste titre : Chaque homme peut forger son destin et changer le cours de sa vie.
Farog était un menuisier très connu, peut-être le meilleur de toute la région, et il voulait absolument que son fils unique, l’espoir de la famille, reprenne son échoppe.
Farog appris à son fils tout ce qu’il savait sur son art, mais tout laissait à penser que Khanda était fait pour la guerre.Au lieu de fabriquer des tables et autres bibelots, Khanda profitait de ce que lui avait appris son père pour fabriquer arc et flèches et aller s’entraîner dans la forêt.
Ce qui valait à Khanda de nombreuses réprimandes.
La mère de Khanda, douce et belle, disait:
-il est pareil que son père, le même sang coule dans ses veines, l’esprit du guerrier sommeille en lui
-non ! rétorqua son père en touchant sa longue balafre qui ornait sa joue droite.Je ne le laisserais pas endurer ce que j’ai vecu.Je refuse que mon fils aille se battre ! jamais !
Je ne veux plus un mot là dessus.
Ainsi passa l’enfance de Savyasatchin ,fait de travail à l’échoppe, de joies, de réprimandes,et de temps passé à la forêt à jouer à l’archer, jusqu'à sa 15ème année ou Khanda était devenu un beau jeune homme.
Il avait abandonné complètement l’archerie, et se destinait à devenir un grand menuisier pour le plus grand bonheur de son père.
Tout allais pour le mieux dans cette famille.
C’était sans aucun doute ce qu’il allait devenir, un menuisier avec une vie paisible.
Mais des événements changèrent le cours du destin….
Un messager siabra débarqua à connia, hautain et arrogant.
-La guerre coûte cher l’ami.Nous avons besoin que tu nous confectionne des arcs et des flèches.Entre elfes, nous devons nous entraider.
-Elfe ! répondit Fagorn.Un Siabra n’a rien à voir avec un elfe !Tu ne mérites pas d’être un elfe, ni de m’appeler ami.Jamais mon travail ne servira à faire couler du sang par soif de puissance et d’ambition.
-Et avec cela ?..répondit le Siabra avec un sourire diabolique.Il déposa une grosse bourse rempli d’or sur la table.
Jamais on avais vu pareille somme dans le petit village de Connia
-Non répondit simplement Fagorn.On ne m’achète pas.
La mère de Khanda, pris un air apeuré en regardant son mari.Avait-il signé son arrêt de mort ?
Le messager siabra remonta sur son cheval et dit :
-Je vois….Ca sert à rien que j’insiste.Mais sache jamais personne n’a refusé aux Siabras.
Et il ajouta à voix basse de sorte que personne ne l’entende : Personne ne refuse aux Siabras sous peine de mourir.
Il éclata de rire et disparut .
Se soir-là, une dispute éclata entre les parents de Khanda, ce qui étonna celui-ci et le fit descendre de sa chambre.Ses parents ne se disputaient jamais.
Khanda observa la scène par l’entrebaillement de la porte.
-Mais ne vois tu pas que tu risques de mourir ! s’écria la mère de Khanda
-Mais non, cela va se calmer, ne t’inquiète pas, je ne pouvais pas accepter…
-toi et tes principes ! cria la mère de Khanda en tapant furieusement le torse de son mari, elle se mit à pleurer et ils s’enlassèrent.
-tout ira bien ne t’inquiète pas, nous allons voyager quelque temps et refaire notre vie autre part rassura Farog tout en observant du coin de l’œil l’arc en arcania au dessus de la cheminée.
-Pars sur le champs chez ta sœur à Aalid , je te rejoindrais avec Khanda .
-Mais…protesta t-elle
-Je ne veux plus un mot là dessus, pars.
La mère de Khanda partit sur le soir même.
Farog monta dans la chambre de Khanda.
-Va faire une sieste, mon fils.Nous partons dans une heure.
Khanda sentit qu’il ne devait pas poser de questions.
-oui, père répondit-il simplement.
Khanda se réveilla en sursaut.Un cri d’horreur à la limite du supportable venait de le réveiller et de lui déchirer les oreilles. Il prit sa dague de fortune et descendit en trombe les escaliers .
Devant lui gisait un homme et son père dans une mare de sang.Tous les deux morts….
Tout à coup il sentit un souffle chaud sur sa nuque et une voix diabolique, la voix de la mort incarnée :
-eh bien tu a peur ?
Khanda se retourna, prêt à frapper avec sa piètre dague.
L’homme habillé en noir, un elfe siabra assassin continua :
-Ton père s’est bien battu.Cela m’étonne pas de la part de quelqu’un qui a participé à l’alliance ultime des humains et des elfes , afin de repousser les trolls.
Nous avons bien fait de prévoir 2 assassins.Eh bien que fais-tu ? Ne vas tu frapper ? Ne veux tu pas venger ton père ?
La main de Khanda serra de toutes ses forces sa dague.Il n’avait que 15 ans et aucune expérience du combat, il avait passé tout son temps dans l’échoppe de menuiserie et était sans armure avec une dague de fortune.
Son cœur lui disait de frapper, mais son corps immobilisé par la peur refusait de bouger.
L’ assassin passa à coté de Khanda et lui chuchota à l’oreille avant de partir :
-N’aie pas peur.Je ne vais pas te tuer.Mais je suis déçu , qui aurait cru que
le fils du célèbre Farog serait un lâche.Va retrouver ta maman, petit et n’essaye pas de jouer aux guerriers, surtout pas face au meilleur des assassins siabras, Salas le Diabolique, avec ta dague de pacotille.
Il partit en laissant exploser un rire diabolique.
Khanda, tomba à genoux dans la mare de sang ,devant son père inerte.
Dans les jours qui suivent, Khanda n’était plus que ombre de lui même.
Il mangeait juste assez pour ne pas mourir.Il restait seul à connia dans sa hutte refusant l’invitation de sa mère qui le suppliait de venir à Aalid Feie et de refaire leur vie.
Il restait inerte couché à même le sol devenu rouge à cause du sang séché.
Il n’y avait que Kigua, une jeune elfe, amie d’enfance qui lui rendait visite et qui le nourrissait chaque jour, Khanda etant devenu un zombi, ne mangeant plus, ne parlant plus…
Dans sa tête, le mot lâche revenait dans sa tête.Lâche,lâche tu n’est qu’un lâche
Et ce rire diabolique.S’il avait eu que serait-ce 1 chance sur 1 million de gagner contre ce Salas.Il aurait du tenter, il aurait du frapper ! se disait-il
Peut –être cet occasion de se représentera jamais…
-Cela fait une semaine que je viens ici dit Kigua portant une cuillère à la bouche de khanda . Dit moi au moins quelque chose, khanda, je t’en prie….
-Merci répondit simplement Khanda.
Kigua éclata en sanglots.
-Khanda tu dois oublier et refaire ta vie.Reprendre l’échoppe de ton père, c’est ce qu’il aurait voulu.
-C’est ce qu’il aurait voulu pour Khanda mais celui est mort.
-Quoi ? interrogea Kigua ne comprenant pas.
-Khanda est mort en même temps que mon père.Khanda et les rêves de mon père pour lui sont morts.
Khanda se leva difficilement et sortit de la hutte.Devant lui s’étendait la nuit étoilé belle et immense.
Il leva la main au ciel :
-A partir de ce jour, je m’appellerai Savyasatchin .Que le ciel et les étoiles soient témoins de ma nouvelle naissance.
A l’époque ou les hommes étaient dotés de vrai force morale et ou leurs promesses ne pouvaient êtres rompus.
Savyasatchin prononça ces paroles :
-Que les Dieux et le ciel m’en soient témoins.Je tuerais ce salas avant 1 an avant le coucher du soleil ou je me jetterais dans un bûcher !
En vérité Salas est déja mort !
-C’est une promesse terrible que tu viens de faire dit Kigua.
-Je sais répondit Savyasatchin.
Savyasatchin décrocha respectueusement l’arc en Arcania de son père du mur au dessus de la cheminée.
Savyasatchin s’installa dans la forêt maudite malgré les protestation de Kigua qui voulait qu’il reste à Connia
Poussé par l’énergie dévastatrice de la haine, Savyasatchin progressa vite.
Dans cette environnement hostile, ou le sommeil peut être interrompu par une créature sauvage, ou les bains se font dans l’eau glacée de la rivière et ou
les maigres repas se constituent de baies sauvages et de racines, Savyasatchin fut forcé de devenir comme ses prédateurs : une bête sauvage, une machine à tuer.
Après 6 mois,un jour un loup surgit devant savyasatchin, celui ci, rapide comme l’éclair,lui planta 6 flèches dans sa gueule.
-Eh bien , Je crois que je suis prêt dit Savyasatchin .
Savyasatchin revint à Connia pour envoyer un message à sa mère à Aalid Feie pour dire qu’il allait bien sans rien dévoiler de ses projets et pour avertir Kigua de son départ pour les marais de cullen, territoires des Siabras.
-N’y va pas ,je t’en prie implora Kigua
-Je ne peux plus reculer , plus maintenant.
-Tu risque de mourir dit Kigua, dont les larmes coulèrent.
-Je ne peux pas être ce que je ne suis pas, et je ne suis pas fait pour être menuisier et vivre une vie tranquille.Depuis que je suis petit, je suis poussé par l’instinct de la guerre.Je m’en rend compte maintenant.Merci pour tout ce que tu a fait , Kigua.
Savyasatchin se retourna et commença à s’éloigner.
-Je t’aime ! s ‘écria Kigua
Savysatchin ne se retourna pas, il disparut dans la forêt sombre.
Poussé par la haine qui s’était encore décuplé, Savyasatchin mena une guerre terrible contre les Siabras les dévastant 1 par 1.
Au fur et à mesure des mois, il se rapprochait de la tour de gemmes ou il semblait que Salas le Diabolique habitait avec toute l’élite des siabras.
Mais plus il tuait des siabras, plus il en revenait.
Extenué, à maintes fois, Savyasatchin dut battre en retraite à moitié mort.
Mais à chaque fois, alors que les siabras le croyaient mort.
Il revenait encore plus redoutable.
C’est pourquoi les siabras le surnommèrent le Phénix ou celui
qui renaît de ses cendres.
-Aujourd’hui si je le tue pas avant le coucher du soleil, je devrais me jeter dans 1 bucher.Je ne peux renier ma parole constata Savyasatchin assailli par le découragement.
Alors l’image de son père surgit agonisant dans sa mare de sang surgit dans sa tête.
Savyasatchin se releva, déterminé :
-Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Jouons le tout pour le tout..
Savysatchin enflamma ses flèches, pour forcer les siabras à sortir de leur repaire.
Mais il y avait un grand risque d’en avoir trop à combattre .
-C’est maintenant ou jamais ! Venez vous battre ou périssez dans les flammes de l’enfer !!!
La tour de gemmes était en feu et parmi les centaines de siabras, il le vu :
Oui c’était le même regard démoniaque.
Savysatchin sortit sa flèche spécialement conçu pour l’occasion, une flèche en or capable de traverser n’importe quoi.
Il tendit son arc et lâcha sa flèche.
La flèche transperça d’un coup le crâne de Salas.Il tomba raide mort.
A moitié mort attaqué par des centaines de Siabras, Savyasatchin réussi à déclencher son sort de vitesse et à échapper à ses poursuivants… »
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