Chapitre II
Rubise courrait, tribuchant à travers les ronces qui semblait l'accrocher, l'empéchant d'avancer de plus en plus vite, elle se retournait sans cesse, craignant que l'Ombre ne la ratrappe. Alors qu'elle avançait vers le fleuve rubise repensait à cette scène d'horreur, ses parents à terre, son frère qui la regardait alors qu'il tombait à son tour. La nuit pointée, elle avait de plus en plus de mal à avancer, dans son élan elle ne vis pas une crevasse devant elle, sa cheville se tordis, elle tomba et perdis connaissance.
Un rayon de soleil traversa les feuillus d'arbres qui l'entourais, il caressa son visage ce qui la fis ouvrir un oeil, puis deux, sa tête lui faisait mal, un filet de sang avait séché sur son visage assombris. Elle porta sa main à son front, regarda aux alentours, alerte elle fixait des buissons qui l'entourait. Un bruit la fis sursautait, elle se retourna mais ne vis qu'un bouftou qui mangeait tranquillement son herbe du matin, les oiseaux chantaient près d'elle mais dans son coeur elle ne l'entendait pas..
Rubise se leva et continua son chemin, sa robe rouge était déchirée ses cheveux emmélés elle fixait d'un regard vide l'horizon qui se présentait devant elle. Elle s'arrêta à un court d'eau pour se rafraichir un peu, enlever la poussière qui lui marquaient les joues et ce filet de sang pourpre séché.
Elle pensait: hum.. que faire.. je dois quitter la région, frère parlait souvent d'Amakna, une ville paisible ou il fait bon vivre, je devrai sans doute m'y rendre... Des larmes coula sur ses joues: frère... père... mère.. que ferais-je sans vous? D'un revers de la main elle effaça ces pleurs, en même temps que ces peines, d'une nature forte elle refusait de se laisser abattre, elle se pris en main, marcha jusqu'à une berge où un bateau à quai l'emmena sur les bords de la région d'Amakna.
Amakna... ville d'artisan et de paysans aux coeurs joyeux, humm le soleil ici était toujours présent, les gens discutait à droite à gauche alors qu'il chassait le bouftou, d'autres d'une classe supérieur s'entrainait aux armes, arc, baton, épée, rien ne manquait, en tendant un peu l'oreille on pouvait même entendre les mineurs tappaient la pierre et les forgerons attisait le feu de leur forge pour manier le plus beau des métaux, l'argent.
Rubise se mis en quête de trouver de nouveaux vêtements, elle se rendis chez un tailleur, ouvrant sa sacoche elle se rendis compte qu'elle avait à peine de quoi se nourrir, 150 kamas en tout ainsi que quelques feuilles curative, ce qui la maintiendrait en vie une semaine pas plus, elle avait cependant reccueillis de l'eau du fleuve dans sa gourde. Elle demanda à la tailleuse une nouvelle robe rouge, d'un simple attrait, elle expliquait qu'elle n'avait pas beaucoup d'argent. La tailleuse écoutait d'une oreille attentive l'histoire de rubise, alors qu'elle prenait ses mesures pour lui faire une nouvelle robe, rubise se sentait soulageait de conter cette histoire tragique à quelqu'un, elle en avait besoin.
Quelques heures plus tard la robe fut faites, elle était magnifique, bien que très simple le tissu recouvrait parfaitement le corps de rubise, elle était courte mais chaude, la tailleuse regardait rubise d'un air doux. Je te l'offre dit-elle pendant qu'elle souriait, revient me voir quand tu auras de quoi payer, elle lui adressa un clin d'oeil amical et s'en allant vers d'autres clients. Attend ! cria rubise derrière sa nouvelle amie, elle rougis puis lui demanda son nom. Cara répondit-elle gracieusement alors qu'elle se retournait.
Rubise sortis de l'artisanat, guettant les alentours, observant les habitants qui riait entre eux, parlait d'une chose et d'autre, elle distinguait des classes différentes; iop valeureux, osamoda jouant avec des tofus qui courrait dans leurs jambes, des srams replier sur eux mêmes restant entre eux, ainsi que des eniripsa, lui faisant rappeler sa mère. Rubise se dirigea vers la contrée, marchant près des bouftous, elle se sentait seule, elle demanda à un jeune féca ou elle pouvait trouver un temple pour se recueillir tranquillement, ce qu'il fit.
Près de la plage vers l'est, tu trouveras un temple avec quelques bouftou à côté, tu verras c'est assez voyant, tu ne peux pas te tromper. Elle salua le jeune garçon et marcha lentement vers le temple, en route elle croisa un homme. Il la regarda passée, la fixant du regard, son visage était couvert de cicatrice, il se tenait les mains et attendait, ne bougeant pas, c'était un féca, il s'avança avec hésitation puis, plus sur de lui vers elle.
Bonjour jeune féca lui dit-il je suis prêtre dans la communauté féca, je remarque que vous êtes nouvelle par ici, je ne vous ai jamais vus, je pourrai vous guider dans Amakna si vous voulez. Il attendit la réponse de Rubise, elle le regardait, écarquillant les yeux devant cet homme, il dégagé une telle bonté.
Bonjour... je me nomme Rubise, je suis bien une étrangère en ces terres je suis perdus et sans argent, une aide de votre part me serait précieuse, j'aimerai que vous m'en disiez plus sur cette communauté.
Il lui adressa un sourire et lui conta qu'il était donc prêtre dans une communauté féca, il était chargé d'accompagnait les jeunes fécas qui se trouvait seuls, ils les aidaient, les logeait parfois, leurs apprenait à se débrouiller seuls et à respecter la voix de Féca leur Dieu. Rubise l'écoutait, il lui rappelait un peu son père avec ces cicatrices sur son visage, mais il était différent de lui sur certains points, il était plus jeune, charmeur et très respectueux envers son Dieu, il arborait d'un air élégant les atouts de cette communauté, ses yeux étincelant montrait qu'il aimait ce qu'il faisait et qu'il en était très fière.
Rubise le suivis tout naturellement, il lui montra le temple, endroit ou Rubise et lui passait beaucoup de temps, il priait ou juste discuter ensemble, il lui présenta d'autres fervents du Dieu Féca, dont Remy gouverneur, Krystal, une belle féca solitaire, ainsi que Shuyin dont elle se prie d'amitié tout de suite, tous étaient d'excellent conteurs parsemés de combattants hors pair, certains plus doué entrainés les moins habiles, ils régnaient dans cette communauté une atmosphère qu'elle n'avait pas retrouvait depuis la mort de sa famille, elle se sentait bien et ne manquait pas de le montrer.
Petit à petit Ratapopus : le prêtre, et elle se rapprochait, il riait ensemble et discuter des heures entières jusqu'à tard dans la nuit à la taverne du village jusqu'au jour où Rubise tomba amoureuse, elle le lui dit sans attendre, pensant que c'était réciproque, mais le prêtre était fiancé à une féca de la communauté, devant cet affront Rubise partis en courant, se réfugiant au temple qui était devenus son seul refuge.
Le prêtre partis à sa recherche, sachant pertinament qu'il la trouverait la bas, il regrettait de lui avoir fait du mal, quand il entra dans le temple les lumières des bougies éclairait une forme agenouillé à terres, c'était Rubise, la tête dans ses bras relevés sur ces genoux elle pleurait doucement après son amour perdus. Il s'approcha d'elle et lui dit : Rubise tu es jeune, tu pense m'aimer mais ce n'est pas le cas, je t'ai sortis de ta hantise, tu t'accroche à moi telle une enfant en manque d'amour, regarde moi ! mon visage plein de cicatrices et ces rides qui me marquent ne te repoussent ils donc pas ? J'ai vécus pas mal d'expériences dans ma vie, et toi tu n'as que 17 ans... Rubise leva la tête et le regarda fixement, ces yeux embués ne cachait pas la détermination qu'elle manifestait à l'égard du prêtre.
Elle lui répondit : c'est exact, tu m'as aidé et je me suis rapprochée de toi ainsi, tu m'as parlé quand je voulais me venger des meutres de ma famille, m'expliquant que la nature féca n'était pas de se venger mais de protéger la vie, tu m'as prise dans tes bras alors que je pleurai leur mort, tu as toujours étais la depuis que je suis arrivée en Amakna il y a deux ans. Rubise se leva et se dirigea vers le prêtre : Oui tu as étais quelqu'un de précieux à mes yeux, non pas juste une survie, mais un amour, je t'aime ! Elle se colla à lui dans un ultime geste d'amour. Il lui pris le visage, l'obligeant à le regarder et l'embrassa.
Je vais aller annuler mes fiancailles et je te prendrai pour épouse... tu as fendus mon coeur en deux par tes paroles mais tu l'as reconquis en un instant. Sur ces paroles il l'embrassa à nouveau, mélant ses caresses à son amour passionné qui la faisait pleurer.
Leur idylle ne dura que peu de temps, le prêtre dus quitter Amakna quelques temps, pour une initiation plus approfondis dans le domaine de la religion, il acquis un niveau au delà de ses expériences, quand il rentra en Amakna il avoua à Rubise que seul son initiation compté, il voulait devenir un vrai prêtre de la classe féca, dévoué à son Dieu, et pour cela, il ne pouvait se marier... Il laissa Rubise seule, après une année d'amour dans les bras de son aimé. Elle s'effondra sur le sol du temple.
(suite au prochain épisode)