[D&D3] Archer

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Citation :
* pluralisation italienne : scénario / scénarii, au lieu de la pluralisation française : scénario / scénarios
Notons qu'en italien, du reste, le pluriel de scenario n'est pas scenarii mais scenari ou scenarî.
Je ne sais pas d'où il tire ses rêgles italienne grevisse 0_o ! On ne dit certainement pas "scénarii", car c'est un mélange italien français, mais bien "scenarii", sans accent. (mon quote le redira encore une fois ^^) Et c'est bien ScenariI (puisque l'on parle de l'usage) !

Citation :
de l'italien : une pizza / des pizzé, une chipolata / des chipolaté, une diva / des divé;
* du latin : un opus / des opéra, un géranium / des gérania
Ahem, on pronnonce biens des "pizzé", mais en italien pas d'accent là !!
On écrit "pizze", sans accent. et pas l'accent sur des génania non plus

sinon, l'avis d'un amateur de langue :

Citation :
Bonjour Elvanshalee !

Bon, autant le dire tout de suite : c'est pas simple, comme question, et
ma réponse va être trèèès longue et trèèès chiante.

On va déjà se débarrasser du problème essentiel : existe-t-il une règle
en la matière ? Non. Pour commencer, il n'existe pas de dieu du langage,
perché dans les nuages, qui édicterait les règles du français pour
l'éternité. Par conséquent, si l'on veut définir des règles pour la
langue française, eh bien il faut prendre le problème dans l'autre sens,
c'est-à-dire qu'il faut observer l'usage, réfléchir un peu et en déduire
des règles éventuelles. Tout ça pour dire que je ne vais pas te donner
de référence absolue et irréfragable (ça, c'est juste pour montrer que
j'ai du vocabulaire). Je vais plutôt t'expliquer comment je vois le
problème.

Première chose : existe-t-il un usage vraiment dominant ? Bof, non. J'ai
déjà lu « scénarios » aussi bien que « scénarii », « malus » aussi bien
que « mali », enzovoort (et ça, c'est juste pour montrer que je sais
dire « et cetera » en néerlandais).

Deuxième chose : existe-t-il un usage plus homogène que l'autre ?
Autrement dit, existe-t-il un usage qui suive une logique plus simple
que l'autre ? Oui. La seule façon d'être homogène, c'est de donner une
terminaison à la française à tous les mots. Donner la terminaison de la
langue d'origine à tous les mots d'origine étrangère est impossible.
D'une part, ça oblige les francophones à connaître les règles du pluriel
dans toutes les langues concernées. Ouch. D'autre part, ça demanderait
de chambarder de nombreuses habitudes. D'accord, scenario/scenarii,
malus/mali, forum/fora, ça va. Mais est-ce que tu t'imagines parler d'un
spaghetto (singulier de spaghetti), d'alba (pluriel d'album) de rock, de
lavabimus (pluriel de lavabo) ? Et je ne parle même pas des malströmmen
(pluriel suédois de malström) ni du pluriel de tsunami que j'ignore
parfaitement. Embêtant, donc.

Troisième chose : et si la question était en fait simplement « tel mot
est-il français ou bien étranger ? » Prenons l'exemple de scénario.
Est-ce qu'on met un accent ou pas ? Moi, j'en mets un, comme la plupart
des francophones. Oui mais voilà : mettre un accent, ça veut dire ne
plus respecter la graphie italienne, ça veut dire franciser le mot. Le
pluriel « scénarii » est absurde : ce n'est ni français (ce n'est pas un
pluriel français) ni italien (il n'y a pas d'accent sur le mot italien).
Il faut faire un choix : « scenarii » est défendable, « scénarios »
aussi, mais pas « scénarii ». Je choisis « scénarios » pour ma part,
parce que je ressens le mot comme français, et pas comme italien. Et
aussi parce que c'est plus simple, ce qui n'est pas une raison
négligeable.

Quatrième chose : Statistiquement, le nominatif
n'est pas le cas le plus représenté en français. C'est d'ailleurs pour
ça que les noms en français contemporain proviennent le plus souvent du
cas régime (le cas qui a remplacé à lui seul en ancien français tous les
cas latins sauf le nominatif) plutôt que du cas sujet (c'est-à-dire le
cas nominatif de l'ancien français).

Cinquième chose : et en plus, il y a des mots français singuliers qui
sont tirés de mots étrangers au pluriel, comme « média », ce qui
complique les choses alors qu'on n'en avait pas trop besoin.

Pour résumer :
-- les pluriels à la française sont les seuls à être homogènes ;
-- les pluriels étrangers posent de gros problèmes d'importation ;
-- on observe toutefois un usage partagé.

Pour ma part, je me sers uniquement des pluriels français. Je ne
condamne pas tous les pluriels étrangers, mais uniquement ceux qui sont
manifestement là pour faire le malin (par exemple, les fora : tu ne
liras jamais « fora » dans un livre d'histoire mais toujours
« forums » ; c'est clairement un pluriel pour la frime que je n'ai
jamais rencontré que sur Internet). Je condamne aussi les pluriels
illogiques (« scénarii » avec accent et pluriel latin, par exemple).

Bref, pas de règle définitive à proposer...
ceci dit à l'académie ils font du caca aussi (cf ton lien) je suis sur le c.l

3 b

puissé-je, aimé-je.

puissè-je, aimè-je.


On prononce aimai je ?? pffff

voilà la confusion entre aimais-je (imparfais) et
aimè-je (présent).

Je trouve ça ridicule, et je continuerai d'écrire aimé-je.


edit (encore) aahahhahagh !

6

elle s’est laissée aller.
elle s’est laissé appeler.

elle s’est laissé aller.



je vais me pendre là ! Ils font quoi !!!
Déjà, le début de ta citation d'un amateur de langue dit une grosse bêtise :

Citation :
On va déjà se débarrasser du problème essentiel : existe-t-il une règle
en la matière ? Non.
Le français a des règles, celle-ci sont fixées par l'académie française, qu'il le veuille ou non.

C'est à partir de cela que sont élaboré tous les dictionnaire les manuels scolaires et autres Becherel.

Donc tout le reste n'est que sont avis, mais il peut penser ce qu'il veut, les règles du français sont tels que l'académie française l'édicte et ce jusqu'à ce que celle-ci en change la règle.

Quelque soit le discours tenu, les règles des pluriels étrangers c'est cela et rien d'autre :

Citation :
7. Singulier et pluriel des mots empruntés : les noms ou adjectifs d’origine étrangère ont un singulier et un pluriel réguliers : un zakouski, des zakouskis ; un ravioli, des raviolis ; un graffiti, des graffitis ; un lazzi, des lazzis ; un confetti, des confettis ; un scénario, des scénarios ; un jazzman, des jazzmans, etc. On choisit comme forme du singulier la forme la plus fréquente, même s’il s’agit d’un pluriel dans l’autre langue.

Ces mots forment régulièrement leur pluriel avec un s non prononcé (exemples : des matchs, des lands, des lieds, des solos, des apparatchiks). Il en est de même pour les noms d’origine latine (exemples : des maximums, des médias). Cette proposition ne s’applique pas aux mots ayant conservé valeur de citation (exemple : des mea culpa).

Cependant, comme il est normal en français, les mots terminés par s, x et z restent invariables (exemples : un boss, des boss ; un kibboutz, des kibboutz ; un box, des box).

Remarque : le pluriel de mots composés étrangers se trouve simplifié par la soudure (exemples : des covergirls, des bluejeans, des ossobucos, des weekends, des hotdogs). (voir Analyse 6 ; Graphies 8, 9 ; Recommandations 4, 5, 7, 8, 9.)
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