Altana miséricodieuse, montre moi la voie

Répondre
Partager Rechercher
Cinq heures du matin, la douce lumière de l’aurore que nous offre Altana chaque matin traverse le rideau en peau de mouton, j’ai toujours aimé chasser le hornery sheep dans mon adolescence avec quelques amis.
La nuit ploie sous les assauts du jour et mes yeux s’ouvrent encore une fois sur ma maison mog. Toujours ce même décor, toujours ce vieux lit qui grince.

Kupo, maître s’exclame mon serviteur, sûrement le seul que j’aurais de ma vie. Me suivant depuis mon enfance ce moogle est devenu plus un ami, un confident, celui qui pense mes plaies. Avalant rapidement ma frugale collation du matin, j’enfile ma tunique, mes gants, mes bottes.
Je cède à mon rituel favoris, saisi ma pierre à aiguiser, et redonne du tranchant à ma fidèle faux. Fidèle compagne, tu n’a pas souvent quitté la maison ces derniers mois, je comprends que tu sois impatiente de retrouver le combat, malheureusement il faut prendre ton mal en patience.

Je saisi quelques pioches, mon stock baisse il va falloir que je me réapprovisionne, et sors de ma maison. A l’Est quelques rentées maritimes apportent leur lot de nuages menaçants, va-t-il enfin pleuvoir sur Bastok, verront nous fleurir quelques buissons dans le Nord Gustaberg ?

Comme toujours je me rends à l’étable et scelle mon chocobo. Enfin sur ma monture, direction les mines de Palbourough. Suivant le chemin bien connu, je croise quelques aventuriers matinaux en quêtes de quelques crystaux, loin est le temps ou cela suffisait à remplir ma bourse.

Soudain le cou de ma monture se dresse, il flaire quelque chose. J’en profite pour lui donner quelques graines, son cou ploie à la vitesse de l’éclair et un coup de patte arrache quelques cailloux dans un nuage de poussière. De son bec il saisi le vers qui s’agite frénétiquement. Ami, régale toi, j’ai bien peu l’envie de pêcher aujourd’hui.

Enfin après quelques heures d’un voyage bien monotone et tant de fois accompli je mets pied à terre, le chocobo reprend sa liberté et rentre alors à Bastok. Quels couards ces gallinacés !

Après quelques minutes mes yeux s’habituent à l’obscurité des mines. Quelques lampes permettent tout de même de voir où je mets les pieds. Je croise quelques lapins, les Quadavs qui résident dans cet obscur lieu se sont habitués à ma présence. Un pacte s’est liés entre nous, je ne les ennuie pas, il ne me donne pas la chasse. Ah si seulement les immondes crapauds pouvaient faire de même ?
Parlons-en de ces Fungar, toujours par quatre ils gardent tel Cerbère les veines de Platine et de Mithryl. Il faut ruser pour les éviter et accéder à ma source de revenu.

Le deuxième étage des mines est mon fief, j’y croise souvent quelques amis, quelques aventuriers en chasse d’un dragon réclamant mon aide.
J’y réalise parfois quelques échanges fructueux, des amitiés se lient. On m’invite bien souvent à reprendre la route, les portes de Kazham me sont ouverte et j’y ai gardé quelques contacts avec des exploitants forestiers lors de précédentes visites, ils souhaitent utiliser ma force pour nettoyer la forêt, les incendies guettent et le volcan gronde dans cette partie du monde. Un ami m’a dit aussi qu’on pouvait s’enrichir aisément dans le ventre du volcan, mais bien des mineurs y sont allés mais bien peu en sont revenus pour en parler.

Je ressens souvent de la mélancolie quand parfois un jeune Galka armé d’une hache s’aventure dans le deuxième étage par méconnaissance et se retrouvant encerclé par des Quadavs demande de l’aide alors que sa fin est proche. Notre race est si peu nombreuse depuis que les hume contrôlent les naissances. J’espère toujours qu’il survivra à ses blessures, mais n’ayant pas choisi la voie de la lumière je ne peux atténuer sa souffrance.
Ma voie est celle de l’ombre, la noirceur est dans mon cœur, et parfois la soif de sang me reprend, alors je vole au secours du jeune aventurier armé de mes poings et de quelques sorts durement acquis durant d’interminables heures de quêtes.

J’ai toujours aimé l’odeur du sang, le dernier râle que pousse l’ennemi avant de s’effondrer. Pourtant je réfrène mes tendances. Depuis que mon maître ma montré la voie, depuis notre rencontre en ces lieux, et de mon adoubement à Beadeaux, j’ai enlevé tant et tant de vies que cela est un fardeau.

Mais l’appel est trop fort, dois-je me résigner et reprendre l’aventure ?
Dois-je encore ôter de mes mains la vie de créatures d’Altana ?
Qui m’aidera sur mon chemin de rédemption ?
Shadow Lord, commence à compter tes abatis, Childerhym est mon nom. J’entends bien prendre ta vie, et laver mon âme et ma lame dans ton sang !
laissons le temps au temps...une petite part de mystère, connaître mon personnage, ses goûts, son rôle dans sa guilde, tout viendra au compte goute pour éviter la facilité de présentation du héros dans son ensemble, je compte réveler certains secrets sur sa vie passé, ses faits d'armes.
bien qu'ayant que peu d'experience dans le jeu (19jours 12 heures et 23 minutes d'après mon dernier check hier soir) en fait je vais conduire cela comme un carnet de voyage. les noms qui seront cités seront changé, bien qu'ils se reconnaîtont surement, sauf pour ceux de ma LS, à part si Gruic notre chef l'exige ou qu'un joueur refuse de voir son nom figurer.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés