Histoire de la Famille de Papi-Clem

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Ceci se veut une présentation rapide des origines des personnages connus sous les noms de Papi-Clem (enutrof), Clem (crâ), PoClemon (osamodas), Clematite (enirispa) et CaLEMbour (sram) que vous pourrez être amenés à rencontrer lors de vos pérégrinations en Amakna.


Du plus loin qu'on se souvienne, les enutrofs Clem et Horno, que l'on surnommait Big du fait de sa carrure imposante, avaient toujours été ensembles depuis leur rencontre alors qu'ils étaient tout petit à l'orphelinat des sirènes, qui recueille les orphelins des marins disparus en mer. Sans qu'ils soient donc de la même famille, ils avaient choisi de devenir frère et hormis les papiers de filiation que contenait la salle des archives de l'orphelinat avant qu'elle ne brûle, nul en Amakna n'est plus en mesure de prouver que ces deux enutrofs n'étaient pas frère de sang.


De l'orphelinat, jusqu'au grandes montagnes, en passant par les sombres forêts ou les champs généreux d'Amakna, nul n'allait sans l'autre, et ils exerçaient ensembles divers métiers au service des gens qui voulaient bien les embaucher, économisant, jusqu'à ce qu'ils en aient assez pour aller visiter une autre contrée. Le voyage était comme un appel au lointain dont ils ne pouvaient se refuser d'y répondre.



Un jour, au détour d'une sombre forêt, ils furent surpris d'entendre des pleurs de nourrissons venant d'une petite clairière sombre. C'est là qu'ils découvrirent trois petits bébés abandonnés, dont la physionomie révélait qu'ils appartenaient à la tribu des Srams Sombres, une tribu srame d'abominables brigands qui avaient l'habitude d'abandonner les enfants qu'ils ne pouvaient porter si jamais ils devaient s'enfuir. Ainsi, si une femme donnait naissance à plus de deux enfants, tous les surnuméraires étaient abandonnés aux mulous de la forêt. Et là, il y avait dû avoir des quintuplés pour qu'ainsi, trois fussent abandonnés en même temps. Les deux enutrofs, malgré le dégoût que leurs procurait la tribu des Srams Sombres, furent attendris par les enfants, et Big-Horno décida de les adopter. Il y avait là deux garçons en tous points semblables qu'il prénomma CaLEMbour et Barbic, et une fille qui fut appelée Rhumie.



Et tous cinq s'installèrent dans un petit village au nord d'Amakna, où Big-Horno et Clem travaillèrent dans les mines, de même que Barbic et CaLEMbour quand ils atteignirent l'âge adulte. Barbic épousa une jeune Crâ nommé Eloïne dont il eut un fils Crâ qu'ils prénommèrent Clem, comme son grand-oncle qui fut désormais appelé par tout le monde Papi-Clem, et ce même si il était encore jeune pour un enutrof. De son côté Rhumie fit la connaissance d'un Osamodas nommé Poconatal, et lui donna un fils peu après leur mariage, qui était un Osamodas et qu'ils prénommèrent PoClemon.



Et tous ensembles ils coulaient des jours heureux, jusqu'à ce que le destin ne frappe à leur porte pour leur rappeler les malheurs de la vie...

[Kaelys : Remplacement de pleins de ? par des '.] Merci, encore la magie de word...
[HRP]hé ! c'est bien écrit ^^
moi je veux la suite... car il nous manque la jeune eniripsa ^^
j'attendrai [/HRP]

[ Kaelys : ajout des balises [HRP] [/HRP], merci de les utiliser sur ce Forum lorsque vous utilisez le HRP. ]
Le Grand Désastre
Car un jour un cataclysme toucha ce monde, au moment même où les Dofus, ces oeufs magiques, qui renfermaient la puissance élémentaire des vents magiques et qui étaient jusque là gardés en secret par les grands mages d’Amakna, furent volés et dispersés aux quatre coins du monde par de puissants et audacieux brigands sans scrupules. Leur forfaiture libéra des terribles vagues d’énergie sur le monde entier, sa géographie changea, d’anciennes créatures se réveillèrent et les éléments se déchaînèrent.



Ce jour là, Papi-Clem, Big-Horno, Barbic, Calembour et Poconatal travaillaient à la mine comme à leur habitude. Quand tout à coup, sans crier gare, un Tremblement secoua la terre et une tempête d’une violence inouïe déversa des trombes d’eau en surface. Avant que les gens du village et les mineurs ne prennent conscience de se qui se passait, la terre se fendit et des torrents de boue s’infiltrèrent partout, et notamment dans les souricières que constituaient les mines. Surmontant la panique générale, des équipes furent faites pour tenter de rejoindre les sorties, et après plusieurs heures de combat intensif contre l’eau mêlée de terre qui menaçait de les engloutir certains mineurs réussirent à sortir. Néanmoins beaucoup de mineurs manquèrent à l’appel, parmi lesquels figuraient Big-Horno et Barbic. Papi-Clem était remonté avec Calembour et Poconatal. Il fut hélas blessé par l’effondrement d’une poutre alors qu'il portait l’osa grièvement blessé. Il sombra dans un profond coma, et fut emmené avec Poconatal dans un abris où les maîtres-soigneurs Eniripsas avaient réuni les blessés.



Calembour quant à lui prit les opérations de sauvetage en main pour tenter de retrouver les mineurs disparus. Au bout d’une journée, le déluge cessa, les eaux baissèrent sensiblement et les sauveteurs réussirent à dégager plusieurs entrées de mines, ne trouvant que des cadavres parmi les mineurs qui avaient été engloutis. Mais il continuèrent à progresser vers le coeur des mines où avaient pu subsister des poches d’air. Mais alors qu'ils atteignirent une grande salle, ils furent assaillis par des créatures étranges et puissantes, habillées en mineurs. Une bataille inattendue par les sauveteurs commença au coeur de la mine. Calembour se battait avec sa pioche contre une créature particulièrement forte, mais son agilité légendaire lui permit de vaincre son adversaire. C’est alors que du corps de la créature agonisante, une âme s’éleva, disant merci dans un souffle à Calembour. Calembour reconnut la voix de son frère Barbic, et compris qu'une étrange magie avaient transformé les gens agonisants au fond de la mines en mineurs sombres et violents, et également qu'il venait de tuer l’être qu'il aimait le plus au monde, son frère jumeau. A ce moment, s’en fut trop pour sa raison, il arracha ses vêtements et s’enfuit en hurlant loin au fond de la mine. C’est ici qu'on perdit la trace de Calembour, et il ne réapparut à la surface du monde que bien plus tard, l’esprit dérangé, et doté d’une haine sordide pour tout ce qui vit.



Papi-Clem ne reprit connaissance que plusieurs semaines plus tard. Ce qu'il vit fut un spectacle horrible. Le village était entièrement détruit, la montagne donnait un spectacle de désolation et les mines étaient devenues dangereuses à cause des mineurs sombres. Mais par-dessus tout, il avait vu sa famille ravagée. Barbic avait été tué par Calembour qui était porté disparu, Big-Horno était également porté disparu et on disait que certains mineurs avaient été massacrés par un mineur sombre redoutable qui portait sa pioche incrustée de pierres précieuses et qui était aux plus profonds des mines, Poconatal avait succombé à ses blessures et Eloïne avait contracté une grosse fièvre et était décédée. Rhumie avait attendu son réveil pour lui donner une lettre dans laquelle elle expliquait qu'elle partait pour toujours, lui laissant la garde de Poclemon et de Clem. Elle ne pouvait se résoudre à continuer à vivre ainsi, sans ses frères, et partit à la recherche de Sram, en quête de réponses à la vie.



Le monde était bouleversé et devenait dangereux, les familles étaient détruites. Mais la vie reprit le pas sur le désespoir. Les villageois se retroussèrent les manches et se préparèrent à quitter les montagnes qui étaient devenues hostiles. Il y avait également de nombreux orphelins, et il fut décidé que ceux-ci seraient répartis entre toutes les familles pour leur donner un nouveau départ. C’est ainsi que Papi-Clem recueillit une toute jeune Eniripsa qui avait perdu ses parents dans la catastrophe. Elle avait été trouvée dans un champs de clématites et on lui avait justement donné le nom de la fleur : Clematite.



C’est ainsi que surmontant la douleur, Papi-Clem réunit ce qui lui restait et partit avec Clem, Poclemon et Clematite sur les routes qui menaient vers la région plus hospitalière du centre d’Amakna.
L'arrivée en Amakna
A cette époque, le centre d’Amakna était gouvernée par un monarque du nom de Gasmelbal le Soixante-douze, fils de Gasmelbal le Soixante-et-onze dit le bien-heureux. Ce monarque avait une passion pour les livres, et passait son temps plongé dedans et surtout ne tolérait pas qu'on le dérange. Hélas l’arrivée en masse de réfugiés, venus des montagnes à l’Ouest, des côtes à l’Est mais aussi des frontières du Sud envahies par des hordes de créatures magiques, avait brutalement mis un terme à sa quiétude adorée. Du coup, il agit en bon monarque absolu et décida d’enfermer tous les livres dans son château, d’en fermer définitivement les portes et de se désintéresser totalement du sort du monde. Nul ne sut, dès lors, ce qu'il se passa derrière les murs du château de Gasmelbal le Soixante-douze, tandis que dans le royaume régnait une joyeuse anarchie en l’absence de dirigeant.



Ce royaume aurait tôt fait de sombrer dans l’anarchie la plus totale, si certaines personnes ne s’étaient pas réunies pour réorganiser le pays en ces temps troublés. Ces gens avaient appelé leur groupe le Kanojédo, et ils avaient fait construire plusieurs temples de par le royaume pour accueillir les réfugiés, et centraliser l’aide qu'ils pouvaient leur apporter. C’est dans le temple Kanojédo du nord du royaume que fut conduit Papi-Clem et toute sa famille, à son arrivée dans la contrée. Il était administré par un jeune aspirant Kanojédo nommé Vagabon, vite et souvent débordé tant et si bien que Papi-Clem et Clem s’intégrèrent rapidement à la communauté en tant qu'assistant de ce pauvre Vagabon qui croulait sous les quantités de travail que lui amenait la présence toujours plus nombreuse de réfugiés.



Mais avant même de pouvoir s’installer, Papi-Clem allait être confronté à un problème auquel il ne s’attendait pas. La jeune Clematite tomba malade peu après leur arrivé au temple, et rien ne semblait guérir ses fièvres. Papi-Clem avait essayé bien des remèdes, mais la malheureuse sombrait peu à peu. Heureusement, il tomba sur une jeune eniripsa, répondant au nom d’Enikita, qui était prêtresse de son culte de guérisseuse et qui lui expliqua le fin mot de la maladie de Clematite. Cette dernière était au stade de sa vie où les jeunes eniripsas se transforment pour devenir les être magnifiques qu'ils deviennent à l’âge adulte, troquant leurs petites ailes malingres qu'ils ont à leur naissance, contre de plus grandes et plus gracieuses. Mais il fallait néanmoins se dépêcher à lui trouver un endroit tranquille et entonner les chants d’Eniripsa qui aident à soutenir ce moment assez douloureux. Clematite fut amenée dans un coin d’une maison abandonnée et Enikita se mit à chanter, alors la petite fille commença à se recouvrir d’une sorte de cocon formé par des fils qui sortaient de tous les pores de sa peau. Au bout d’une heure environ, elle était entourée d’un solide voile en soie translucide et semblait dormir paisiblement dedans. Selon Enikita, il fallait la laisser ainsi quelques mois sans la déranger et qu'elle deviendrait une gracile petite fée à son réveil, comme toutes celles de sa race avant elle. Papi-Clem, rassuré rentra tranquillement au temple accompagne de sa nouvelle amie.
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