Naissance de la Horde Somptueuse

Répondre
Partager Rechercher
La naissance d'un guerrier :

An 11, une légère brise soufflait. Les lueurs du soleil transperçaient la contrée, telle l'épée qui fend le vent. Un paisible village épargné par les centaures, les oiseaux qui chantaient, puis un cri....
Non pas un cri affreux ni un cri insoutenable, simplement un enfant qui s'éveillait, il respira pour la toute première fois, Shigorik était né.
Quelques instants plus tard, l'enfant goûtait à son premier repas. Ses parents étaient courbés sur leur progéniture, ivres de joie. Le père était un Tauren connu, apprécié, presqu'un héros. Sa mère, fidèle et courageuse, ne déméritait pas.


La profondeur de la magie noire :

Au même moment, dans une montagne lointaine, un sorcier, Damrok, jeune orc échappé de la terrible guerre, recherchait ce à quoi il avait dévoué sa vie : la puissance par la magie. Cela faisait maintenant quelques années que l'orc étudiait les sorts les plus destructeurs et les plus noirs connus. Une seule chose l'intéressait, il souhaitait devenir le plus grand sorcier à avoir jamais foulé cette terre.
Une incantation fut prononcée, un démon jusqu'alors inconnu apparut.
Un bruit terrible, un craquement qui aurait fait fuir un groupe complet de fiers paladins se fit entendre. Mais le sorcier n'en était pas à son coup d'essai, , habitué à voir les pires horreurs de ce monde. Grand et fort, fait de feu de néant, l'âme du démon n'était que noirceur et son coeur était froid comme la plus pure des glaces.
Malgré ses talents et son savoir, Damrok ne put le contenir, ni le maitriser...Après deux jours et deux nuits d'un combat intense, le sorcier fut fait prisonnier, sa volonté anéantie par le Seigneur noir.

Une famille qui semblait banale :

Retour en Kalimdor, une famille Tauren, surnommés les Rodash, tout ce qu'il y a de plus banal...en apparence. Les jeunes taurens, deux frères, qui furent la fierté de leur mère, jouaient dans la hutte. Le père n'était pas là, parti chasser, comme il savait si bien le faire.

Les années passèrent...

Les deux jeunes taurens, adolescents, perdirent peu à peu la joie et l'envie de vivre. La nourriture ne leur manquait pas, l'affection d'une mère non plus mais la vie semblait si difficile à leurs yeux...chose incompréhensible pour la tribu toute entière.
Le soir...le soir..., moment redouté de la journée où la douce fraîcheur entrait, le soir était aussi synonyme du retour du chasseur, ce père qui les avait conçus.
Comme d'habitude, il rentrait. Comme d'habitude, il était énervé. Comme d'habitude, il avait bu de l'eau de feu appartenant à ces stupides nains. Comme d'habitude, il trouvait des choses à redire, des raisons de crier et comme d'habitude, la mère s'interposait entre les fils et le père.

La dégénérescence :

Le sorcier, devenu un serviteur du démon, tuait et rasait tout ce qui pouvait se dresser contre eux. Pas extrêmement puissants mais assez malins, ils s'attaquaient aux faibles et collectaient les âmes. Le duo infernal qu'ils formaient ne prenait de plaisir qu'en voyant la couleur du sang. Des années de massacres ajoutées à la servitude magique dont il était en proie avaient réussi à pervertir plus que nécessaire le noble esprit de l'orc.

Mais qu'y a-t-il, là bas? :

Shigorik grandissait, heureux comme un tauren. La tribu l'aimait, le chérissait, il en était la perle, lui le fils du grand Trook AxeStorm, guerrier dont la rumeur des exploits dépassait les frontières.
Le jeune tauren, promu à devenir lui aussi un grand guerrier, se demandait souvent ce qu'il y avait là-bas, vers l'horizon.


Le poids du secret :

Comme d'habitude le père ne laissait pas la mère s'interposer et comme d'habitude le père la frappait mais cette fois-ci, sans que l'on puisse savoir pourquoi, rien ne se passa comme d'habitude.
Ocaren, plus sombre et amère que jamais auparavant, apprenti chaman de part son éducation, utilisa un sort fraîchement appris. Il n'avait pas conscience de ce qu'il faisait, il ne se rendait même pas compte qu'il prononçait l'incantation.

Une boule de feu, blanche, éblouissante, traversa le toît de la hutte et frappa le tauren. Ce dernier, légèrement blessé, se retourna, fou de rage, vers le jeune chaman. Il le saisit et l'envoya contre un rocher, quelques mètres plus loin, en dehors de l'habitat familial, le blessant à la tête. La mère, ne pouvant laisser ainsi son fils se faire battre, s'interposa et attaqua le mâle, par pur instinct, avec le couteau qui servait à préparer les repas.

La rage, l'énergie du désespoir, la folie...tout y passa, et les deux adultes furent blessés après plusieurs échanges terribles. Erok, chasseur novice, prit la décision d'aider sa mère tandis qu'Ocaren reprenait ses esprits. Après quelques flèches décochées par son frère, Ocaren, ivre de haine, réunit toutes les ressources magiques dont il disposa, espérant blesser plus profondément son père. Au même instant, Erok tira à nouveau, une flèche magnifique, puissante et précise, peut-être la plus belle qu'il eut décochée.
Mais l'éclair intervint et fit se déplacer les deux adultes. C'est la mère, amour des deux frères, qui reçut la pointe destinée à l'aider.
Elle tomba net, sans rien dire, sans même souffler, achevée sur le coup.

Il y eut un instant, une demie-seconde où les deux frères se regardèrent et la haine ne fit que monter d'un cran; ils mirent alors toutes leurs forces en commun pour détruire leur père, décontenancé par la vue du corps sans vie de sa femme. Parler de destruction à ce moment n'est en fait plus qu'un doux euphémisme...

Une partie de la tribu, qui avait assisté tardivement à la scène, intrigués qu'ils furent de voir leur calme soirée brisée, rapportèrent les faits au conseil. A la vue de ce qui s'était passé, les Sages décidèrent de bannir les deux frères, sans même les entendre.

Quelques années plus tard...

Les choses changent :

Shigorik approchait de la fin de l'adolescence, adulé, il était promu à un avenir glorieux. Cependant, en dehors de sa tribu et des alentours, le guerrier ne connaissait absolument rien du monde dans lequel il vivait. Son seul désir était de découvrir l'immensité et, un soir, las de trop d'années passées ainsi, il décida de s'échapper.

Damrok, profondément perverti, continuait ses méfaits sous les ordres du démon qui commençait à fléchir. Après qu'ils aient tous deux attaqués un village orc en construction, le démon fut touché grièvement par un mage et n'arrivait toujours pas à s'en remettre, malgré les mois qui étaient passés.

Le troisième compagnon :

Erok était devenu un chasseur qui passait le plus clair de son temps à ronchonner. Son frère, chaman, parlait peu et cachait tout, excepté envers son semblable. Leur lourd secret les rongeait, les avait incroyablement rapproché et en même temps les avait fait se détester.
Les deux frères passaient le plus clair de leur temps à errer, cherchant simplement à se nourrir et à s'entrainer, comblant l'ennui. Ils avaient déjà affronté nombre de bêtes et aimaient découvrir des territoires vierges.
Au détour d'une forêt, Erok apperçut une caverne.
Pensant tous deux qu'ils pourraient peut-être tirer profit d'un pseudo-trésor enfoui dans cette région inconnue, ils s'en approchèrent rapidement.

Damrok et les deux taurens étaient alors à deux pas, pour la première fois. Le démon souffrait sur son trône glacial, ne laissant rien percevoir. Le sorcier, comme souvent, lançait quelques sorts pour s'amuser et fut surpris par l'arrivée du chaman, qui l'assomma d'un grand coup de bâton.
Le démon se leva et attaqua alors Ocaren, le projetant en arrière et le transperçant de son épée de feu. Erok, habile tireur, n'eut pas besoin de cinquante flèches pour venir à bout du monstre de flammes, largement affaibli par le combat mené quelques temps auparavant.
Par chance, le chaman n'en était pas à ses tout premiers affrontements et avait pensé à activer son totem de résistance au feu, qui put ainsi amoindrir ses blessures. L'épée ayant fondu, il réussit à se guérir et recouvra son calme habituel.
Un sort fut brisé par la mort du démon, l'orc perdit son aura malfaisante et s'éveilla d'un long, très long sommeil.

Plusieurs heures de réflexion furent nécessaires mais les Taurens connaissaient bien le peuple des orcs, fiers alliés de bien des conflits. Damrok était certes devenu machiavélique mais il avait également promis d'aider les frères. Même un orc corrompu par la magie noire saurait respecter une dette de sang.
Le sorcier promit de rester avec Ocaren jusqu'à ce que, lui aussi, puisse lui sauver plus qu'une vie. Pour lui, c'était le chaman qui l'avait libéré, préférant l'assommer plutôt que le tuer.

Le quatrième compagnon :

Shigorik, le jeune tauren guerrier déchanta vite; le monde n'était pas si fabuleux qu'il se l'imaginait. Il eut rapidement faim et fut contraint de voler pour survivre. Sûr de lui, il n'hésitait pas à s'attaquer à des groupes qui lui semblaient faibles.
Un matin, Shigorik vit passer trois compagnons sur une route déserte. Leurs poches semblaient pleines et le guerrier rêvait de s'offrir plusieurs nuits dans une taverne tout confort. Sans plus y réfléchir, il se jeta sur les trois marcheurs mais fut mis en déroute en une poignée de secondes.
Impressionné et enserré par la peur de mourir, il leur promit richesses et merveilles, leur parlant de son père, que tous connaissaient, afin de pouvoir les suivre, apprendre d'eux et surtout échapper à la souffrance.

C'est ainsi que le jeune Tauren "qui ne servait à rien", comme le disait Erok, devint le quatrième compagnon.

La Création :

Quelques mois passèrent et une fragile confiance fut établie. L'ennui commençait à largement gagner les alliés et ceux-ci décidèrent de se rapprocher des frontières; ils avaient largement entendu parler de la guerre l'an passé, à laquelle ils n'avaient pas participé.

Un soir, au paroxysme d'une belle journée, le groupe fit halte.
Ocaren s'assit et commença à dessiner sur le sable bordant une rivière. Shigorik aimait lui aussi s'adonner à l'activité du chaman. Cette dernière faisait toujours rire ou se méfier les manants qui pensaient trop souvent que ces taurens n'étaient que des elfes déguisés.
Erok, perché dans un arbre, scrutait l'horizon, pendant que Damrok s'amusait à déformer la surface de la rivière avec quelques petits sorts.

Une odeur de brûlé se fit sentir...la rivière se teignit de rouge, un corps arriva sur la berge, puis un autre et encore...des centaines de corps : des trolls, des orcs, des morts-vivants ou encore des taurens..., un véritable massacre venait d'être accompli.

Les quatre compagnons commencèrent à se retirer à la vue de ce spectacle devenu insupportable quand une petite voix attira leur attention. Un jeune orc, tout juste quelques années d'existence, se trainait péniblement sur la berge, pleurant. "Ma.....maman....Ma...." furent les seuls mots qu'il fut capable de prononcer. Le chaman ne put le ressusciter, il ne put le guérir, il ne put l'aider...

C'est à ce moment précis que la Horde Somptueuse naquit, sans un seul mot; un simple regard suffit.

(L'histoire date d'avant le chronologie officielle des évènements, elle a été adaptée mais nous avons souhaité garder une grande partie de l'histoire de base.
C'est le texte de création de notre guilde, un mois de retard désolé )
__________________
Frappe de toute ta force et ton poignet se brisera. Frappe sans conviction et le vent se jouera de toi.
On entend souvent ici ou là qu'avant de s'installer à Thunder Bluff, les taurens étaient tous des nomades. Je me dois aujourd'hui de rectifier cette erreur que beaucoup de nos alliés font.
S'il est vrai qu'auparavant, nombres de nos frères parcouraient les plaines à longueur d'années, certaines tribus avaient depuis longtemps découvert les mérites d'une vie sédentaire. J'ai fait partie d'une telle tribu.

-l'enfance

Je suis né en l'an 5, un an avant mon frère Ocaren. Notre vie durant les premières années fut idyllique. A l'écart du fléau et du passage de la Légion ardente, nous n'étions également que très peu importunés par les centaures, ceux-ci ayant goûté à maintes reprises à nos lances et nos totems. Eduqués et gardés par toute la tribu, nous nous ébattions gaiement dans l'herbe, commencions déjà à mesurer notre force par des jeux, des défis que nous nous lancions... Mon frère, plus jeune et plus à l'aise dans l'apprentissage de nos traditions chamaniques que dans les jeux de plaine, n'en essayait pas moins à chaque fois de remporter la victoire, en vain.
Un jour cependant, cette belle harmonie fut rompue. Oh, bien sûr, il n'y eut pas une coupure brutale, non ! Petit à petit, le bonheur auquel nous avions été maintes et maintes fois habitué, ce bonheur fit place à la peur. Notre père, notre père bien aimé, fier chasseur de la tribu et guerrier admiré de tous, notre père changea. Lui qui était auparavant un époux attentionné et un père aimant devint de plus en plus sombre, de plus en plus absent. Nous en venions à redouter l'instant de son retour.

-le secret

N'y tenant plus, voulant savoir d'où provenait ce changement, je laissai mon frère à ses leçons et suivit mon père. Il me fallut user de toutes les ressources et de toute la science du chasseur qu'il m'avait transmis pour que celui-ci n'ait aucun soupçon. Après plusieurs de marche, nous arrivâmes enfin à destination : un avant poste humain. Bien sûr, j'avais déjà entendu parler de cette race par quelques aventuriers désireux de conter leurs histoires en échange d'un endroit où dormir et d'un bon repas chaud mais de là à penser qu'ils puissent vivre si près de nous !..
Mon père entra alors dans un baraquement d'où provenaient beaucoup de bruit et de lumière. Pour ma part, je décidai de ne pas tenter plus avant mon exploration et me rendit donc à bonne distance, sur une colline, afin de guetter le moment où il sortirait.

Il me fallut attendre plusieurs heures avant qu'enfin je vis le fier chasseur ressortir. Mais fier, il ne l'était plus... Marchant péniblement, se traînant presque, il repartit en direction de notre campement, maugréant, gémissant, vacillant. Désireux d'en savoir plus, je ne mis que quelques instants à me décider et j'entrai dans le bâtiment humain. C'était une taverne. Là se tenait encore debout quelques nains, tous dans un état de saleté et d'ébriété avancé. Ainsi, c'était eux qui par leurs potions avaient perverti mon père. Mon sang ne fit qu'un tour. Profitant de leur ivresse, je ravageai autant que possible l'immonde lieu de débauche, détruisant la moindre bouteille d'alcool présente puis m'enfuis vers les hautes plaines.

-le drame

Lors de mon retour, mon frère et ma mère me pressèrent de questions. Je leur racontai tout bien sûr... Quelle ne fut pas mon erreur. Aussitôt arrivé, mon père vit que quelque chose avait changé. Ce n'était plus de la peur qu'il y avait dans nos yeux à tous, c'était de la pitié, et cela, le grand chasseur ne put le supporter. Bientôt, ce ne fut plus chez nous que cris et larmes, notre père frappant, notre mère pleurant et nous protégeant. Aujourd'hui encore, je pense que s'il avait pu, il nous aurait tué, mon frère et moi.

Difficile de dire ensuite ce qui s'est passé, un déclic, le moment où tout bascule, mais nous n'avons plus supporté de voir ainsi celle que nous aimions subir ainsi la colère de notre père sans réagir. Ocaren, plus jeune, plus sensible, fut le premier à réagir : notre mère était tout à ses yeux. Il invoqua une boule de feu qui vint frapper le puissant guerrier dans le dos. Sa rage décuplée par la douleur, celui-ci reporta toute sa colère sur Ocaren. Mère s'interposa bien sûr mais pas assez vite. D'un coup, d'un seul, mon frère fut projeté contre un rocher, inconscient.
De le voir ainsi, inerte et sans défense, c'était trop. Je pris l'arc paternel et commençai à décocher mes flèches contre mon père. Une puis deux puis trois, rien n'y faisait, sa rage était trop forte, trop intense, il n'était plus que colère. Mon frère revenu à lui commença alors son invocation la plus puissante, un sort que le chaman ne lui avait enseigné qu'à contrecoeur. Si seulement j'avais su à quel point... Au même moment, je bandai mon arc et m'apprêtai à tirer mon ultime flèche. Qui du sort ou de la pointe d'acier est parti le premier ? Je ne sais. Toujours est-il que déséquilibrés tous deux par la puissance de l'invocation, ce n'est pas mon père qui reçut la flèche mais bien ma mère. Elle s'effondra sans un bruit, son âme l'avait déjà quittée.

A cet instant, la colère changea de camp. Alors que notre père était comme paralysé à la vue de ce qui fut l'amour de sa vie, la rage qui nous envahit n'eut pas de commune mesure. Les autres membres de la tribu, attirés par le bruit, ne purent que constater l'horrible réalité, nous venions de tuer nos parents. Le conseil ne mit pas longtemps à se décider, il ne nous écouta même pas : nous fûmes bannis à jamais du clan.

-Errance et rencontres

Nous avons beaucoup voyagé par la suite. A vrai dire, nous ne cherchions rien de particulier. Simplement, l'idée d'essayer de reprendre une vie "normale" ailleurs nous était insupportable. Nous aurions pu continuer ainsi indéfiniment, vivant de traques et du fruit de nos combats mais le destin en a décidé autrement. Un soir, au détour d'un bosquet, nous avons découvert une caverne d'où semblait provenir l'écho d'une voix démoniaque. Plus habitué que lui à la traque, j'ouvrai la voie à mon frère. Nous tombâmes bientôt nez à nez avec un orc, un Warlock dont le regard ne laissait planer aucun doute, il était possédé par un démon. Il n'y aurait eu que moi, Damrock ne serait plus de ce monde mais Ocaren, plus prompt qu'à son habitude, fut le premier à réagir : il l'assomma d'un coup de bâton.

A cet instant seulement, nous remarquâmes le démon. Juché sur un trône de glace, il nous observait. Cela ne dura pas longtemps. Le seigneur noir se leva d'un bond et pris mon frère pour cible. Celui-ci n'eut que le temps de lancer un totem de protection avant de se faire littéralement embrocher. Il me fallut plus d'une dizaine de mes meilleures flèches pour venir à bout de cette créature infernale. Ocaren, bien que mal en point, survécut. Un onguent et un sort de régénération ne furent cependant pas de trop pour panser sa plaie.
Enfin, l'orc revint à lui. Il était parfaitement conscient que c'était la seule volonté de mon frère qui lui avait permis d'être délivré et lui jura fidélité. Pour ma part, même si aujourd'hui encore j'ai quelques réticences à me battre aux côtés d'un orc ayant goûté aux pouvoirs démoniaques, je respecte la décision d'Ocaren et traite Damrok comme un égal.

Nous reprîmes donc notre route non sans avoir auparavant récupéré toutes les richesses accumulées par le démon. A quelques kilomètres de là, un guerrier Tauren du nom de Shark nous accosta. Il nous laisserait passer à condition que nous lui cédions quelques unes de nos pièces d'or, disait-il... L'imbécile... Damrok put aussitôt faire la preuve de sa valeur : il lui lança un sort de drain de vie qui laissa l'ennemi à l'agonie. Alors que le Warlock s'apprêtait à en finir, Shark nous supplia de l'épargner. Son père était riche, il nous récompenserait grassement.
Et, ma foi, l'idée de retrouver un village tauren, de recevoir or et argent, finit par prendre le dessus. Ocaren demanda à Damrok de l'épargner et nous pûmes nous remettre en route, accompagnés de ce jeune guerrier, inutile certes, mais à la parenté fort intéressante.

-Le massacre

Après plusieurs jours de marche, guidé par Shark (je commençais d'ailleurs à croire qu'il nous menait en bateau, nous faisant sciemment tourner en rond), nous fîmes halte près d'une rivière. Le camp était monté depuis quelques heures, Ocaren et Shark s'amusaient à dessiner sur le sable pendant que Damrok sculptait l'eau par quelques sorts lorsque, à l'occasion d'un changement de direction du vent, une odeur de brûlé se fit sentir. Je montai alors sur l'arbre le plus proche et observai l'horizon. Une lueur de plus en plus grande troublait l'horizon en amont. Bientôt, nous vîmes des corps dériver le long de la rivière. D'abord un puis deux, puis..., puis des dizaines. Taurens, orcs, trolls, tous tués. La fragile paix entre l'alliance et la Horde avait de nouveau était rompue. Ocaren tenta bien de sauver un jeune orc mais tous ses sorts et ses onguents n'y purent rien : l'enfant mourut dans ses bras.

-La création de la Horde Somptueuse

C'est à cet instant que mon frère et moi avons décidé, aidés de Shark et de Damrok, de revenir dans la Horde. Il n'y eut ni pacte de sang ni discours solennel, nous n'en avions pas besoin. La Horde somptueuse, protectrice de ce qui nous était le plus cher, Kalimdor, naquit en cet instant. Et aujourd'hui encore, elle se dresse contre tous ceux qui veulent troubler notre sérénité.
__________________
Erovida, mage réprouvée 70 sur Kirin Tor
Erovi, voleur réprouvé 70
Erova, prêtresse réprouvée 80
Erok, chasseur tauren réprouvé honteux 70
Eromina, gnome guerrière 70
Ivak, démoniste orc 70
Lazare, paladin eds 77
Anterok, dk tauren 80
Félicitations les gars, je ne sais pas si vous recrutez encore, mais en tout cas lors de la release je saurai a qui penser pour mes persos de la horde, ca c'est sûr
Merci pour Erok et moi-même.

Nous recrutons toujours, disons plutôt que le forum candidatures est présent mais que nous ne recrutons pas ouvertement. Cependant, quand un nombre important (disons une trentaine maximum) de personnes ayant une vision proche de notre type de jeu sera avec nous, là nous fermerons les candidatures
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés