[K. Dick] Le maître du Haut Château

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j'ai lu le maitre du Hanut chateau mais il y a longtemps et donc je ne peux pas décrire la fin précisément.

Mais perso, ce que j'aime dans K Dick, c'est justement qu'il s'amuse a nous balader dans des histoires où à la fin on (croit) comprend que tout ce qu'on a cru de l'histoire est faux etc etc ...

Finalement, je ne crois pas avoir vraiment jamais eu le "fin mot de l'histoire" dans un quelconque des romans de K Dick que j'ai lu (j'ai parfois lu ses romans deux fois de suite d'ailleurs) mais perso ca fait partie intégrante du plaisir que j'y trouve ...

Moi je me laisse porter tout simplement
Ubik, la fin est pourtant clair. Enfin, disons qu'elle n'est pas incompréhensible.


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Quand on croit que les "héros" ( victimes d'une bombe, et qui se crurent vivant pendant un temps avant de se rendre compte qu'ils étaient "mentalement" réanimés à l'aide d'une technologie de leur monde qui leur est connue ) ont réussi à trouver ce qui clochait avec le mort dévoreur d'esprits, la situation se renverse.
La personne qui aide les "héros" dans leur univers fruit des hallucinations de leurs espritsse retrouve dans la même situation ( monnaie avec la tête d'un de ses amis, choses étranges, etc. ).

Ils ne savent pas s'ils sont morts, même s'ils sont probablement tous morts.

Ubik et Le Maître du Haut Chateau sont des jeux de miroirs comme beaucoup de thèmes dans l'univers de Dick.

Ubik est très simple : des personnages morts cliniques et cryogénisés conservent une certaine activité cérébrale téléphatique et croient encore vivre normalement, jusqu'à ce que leurs univers fantasmé dérape par petites touches. Ensuite ce que l'on croit être le monde réel dérape aussi... Des univers illusoires en poupée gigogne en somme (voir le méconnu film : "7th Floor" qui rend "Matrix" bête à pleurer).

Le Maître... est un poil plus subtil et se prête à plusieurs interprétations. On peut le considérer assez simplement comme la description d'une réalité parallèle plus qu'une uchronie. Ce monde où l'Axe gagne la 2nde GM est une déformation de réalité (cf. le cycle d'Ambre dans un tout autre genre mais sur un postulat un peu semblable). Certains éléments par contre ne peuvent pas être déformés (le Yi King source de sagesse auquel Dick tenait beaucoup) ou certaines oeuvres d'arts (les poteries) qui contiennent grâce au génie de leur créateur une essence particulière.

L'univers de Dick gagne d'ailleurs à être exploré au travers de tous ses romans, puisque l'on y retrouve toujours toute une série de thèmes qui semblent se répondre d'un livre à l'autre.

Voili, voilou.
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