Au réveil...

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Non, ce n’était pas un rêve, ou plutôt un cauchemar. Depuis combien de temps je suis ici ? Une heure ? Non, beaucoup plus. Une semaine ? Un mois ? Je n’ai plus aucune notion du temps. Je ne vois pas à vingt mètres. Il n’y a rien à voir de toutes façons, seulement ce sol noir, et ces murs aux couleurs étranges. Ils paraissent lisses, d’une pureté sans égal, mais je ne peux m’en approcher à moins d’un mètre, quelque chose me bloque, comme un mur invisible, une force étrange. Je ne me rappelle plus de mon dernier vrai repas, avoir mangé à ma faim, avoir de la nourriture qui a du goût, ici je n’ai à manger que des pilules aléatoirement disposées dans ce labyrinthe. Je n’arrive même plus à dormir, par terre, seul, sans rien. Je suis littéralement mort de fatigue physique et mentale, et pourtant je dois continuer, je dois sortir ! Si on m’a mis la-dedans, c’est qu’il y a une entrée, et donc une sortie. Il m’arrive de trouver une porte, ou plutôt un passage, mais je me retrouve à chaque fois dans un nouveau environnement mais toujours un labyrinthe, encore prisonnier, seuls les murs changent de couleurs, et éventuellement la taille et la couleur des pilules. J’ai bien tenté de laisser une trace de mon passage en laissant derrière moi un signe, une marque, quelque chose, mais dès que j’ai le dos tourné, toute trace disparaît comme si je n’étais jamais passé. Peut-être sommes nous plusieurs dans cet endroit, nous cherchant les uns les autres. Qu’ai-je donc fait pour mériter ça ?!
Ils arrivent ! Je les entends au loin, ces démons ! Je ne sais pas ce que c’est, qui ils sont, pourquoi ils sont là, je ne sais qu’une chose, c’est qu’ils sont là pour me tuer. Ils sont arrivés subitement un matin –disons qu’ils m’ont réveillé-. Moi, naïf, j’ai accouru pour demander de l’aide, mais j’ai vite fait demi tour. Sans pour autant connaître leur vraie nature, ce sont, apparemment, des corps ectoplasmiques flottants manifestement dénués de toute intelligence, cherchant aveuglément leur cible –moi-, sans technique particulière ni tactique. Ils n’ont de cesse de me poursuivre, heureusement, la discrétion ne fait pas partie de leur vocabulaire et j’arrive à les semer rapidement mais cela ne fait que m’éloigner de mon but : sortir d’ici au plus vite. J’ai réussi à en identifier quatre. Ils sont en tous points identiques sauf la couleur de leur ‘peau’, quoique je ne sais même pas, ça pourrait être le même qui change de couleur selon l’heure ou le lieu. Jamais je n’en ai vu plus d’un seul à la fois, et je ne m’en plains pas. Plusieurs fois j’ai bien cru que ma vie s’arrêterait ici. Par chance, si on peut appeler ça de la chance, j’ai réussi à m’approcher de l’un d’entre eux. Il n’y a nulle part où se cacher, aucune issue, aucun obstacle, rien. Ma seule crainte est de me retrouver dans un cul-de-sac avec l’un de ces démons face à moi.
Il est là ! Oui, il m’a vu ! Il se tourne dans ma direction ! Vite, s’enfuir. Changer de direction rapidement, ne jamais rester dans un grand couloir. A gauche ! Encore à gauche ! NON ! Un autre est là ! Je suis à moins de 3 mètres de lui ! Demi-tour ! Il ne faut pas que je ralentisse, je pars tout droit, tant pis s’il me voit, je sais que je peux le distancer aisément. A droite ! A gauche ! Encore à droite ! Ca y est, je suis hors de danger, pour le moment. Je m’affale par terre, je n’en peux plus. Je ne veux pas me laisser abattre, je ne dois pas laisser tomber. Des bruits. Ils sont toujours là. A peine le temps de me relever que je cours à pleines jambes, mon c½ur va exploser, mes jambes tirent, le souffle est de plus en plus difficile, et ces changements de direction m’épuisent encore plus. Mais …. Ça fait trois fois que le couloir tourne à droite. Je suis dans une impasse ! Un coup d’½il au virage qui s’amorce, à droite, et … c’est un cul-de-sac ! Désespéré, je jette un coup d’½il vers les cieux. Toujours les ténèbres. Je n’ai que deux solutions, tenter ma chance en rebroussant chemin ou attendre mon destin dans ce virage. Je n’ai rien pour me défendre, rien pour attaquer, je suis à leur merci, impuissant

Je les entends qui se rapprochent … ils arrivent.





[[ Celui qui trouve de quel jeu est inspirée cette histoire gagne une patate chaude dédicacée ]]
Citation :
Publié par AdrienCoeurFeu
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pacman
dixcaracteres
*tend un "Owned"*
Ca t'en fera un peu plus.
Pacman ... !
12345678910

C'est bon ,j'ai mes 10 caracteres . Normalement ,je devrais pouvoir valider mon message et c'est ,bien entendu, mon dernier mot !
Dans le pire ,je pourrais toujours editer mais ca serait bien dommage de devoir retaper tout le message ...(que fais-je ? edit ,pas edit ? )

Prions !
Citation :
Publié par AdrienCoeurFeu
[spoiler]
(..) Edit pour en haut: vieux boulet moi je me suis forcé a faire un spoiler.
La fin justifie les moyens.

Bon, elle vient ma patate?
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