[Malheur]

"Après être arrivé sur le bord des falaises de Cornouailles, où l'on disait qu'il fallait se réunir, je me
mis à les longer. Après quelques minutes de marches je tombais nez à nez sur un groupe de gardes
du Duc d'Albion, Bors de Ganne. J'en interpellai un, afin de prendre connaissance des évènements
et de ce qu'il fallait faire.
Après qu'il m'eut brièvement expliqué la situation je me mis à chercher le Capitaine Harcourt...
si c'est bien là son nom, pour lui demander les directives à suivre.

Je repensais à ce que venait de me dire le garde du duc, On avait enfin découvert la route
maritime pour les terres obscurs des Borogoves sur la lointaine île d'Heimaey. L'invasion
des Geershas avait laisser un goût amer aux membres du conseil royal... Ils voulaient venger
l'affront qui fut fait à Albion. Comment avait-on découvert la position de l'île, je ne le savais
pas... mais peut m'importait. Albion avait souffert il fallait lui offrir sa revanche... et montrer
à tous qu'elle ne plie pas devant l'ennemi.

Lorsque je sortis de mes pensées la personne qui parlait au Capitaine Harcourt le quittait à
ce moment là précisément. Je m'approchais de lui et après l'avoir salué je m'enquis des
instructions, et me dirigeai rapidement vers le quai ou un navire s'apprêtait à larguer les
amarres, et laisser la place à un autre, vide.

La traversée fut plus longue que je ce à quoi je m'attendais... Mais le fait que nous venions
à peine de découvrir la position de cette île, pouvait justifier cela... certainement les marins
n'avaient ils pas encore eu le temps de trouver des voix maritimes plus courtes.

lorsque nous arrivâmes je vis s'étendre devant moi, une masse, noire de monde. Plusieurs
centaines d'hommes étaient déjà arrivés. Et nous en étions qu'au début des débarquements...
c'était là une avant-garde. Cela ne changeait en rien le fait qu'ils voulaient en découdre
rapidement...

Peut-être fut-ce là l'une des choses qui contribua au début douloureux de cette expédition.
Alors que je me préparais à peine... mettant mon armure avec l'aide de mon écuyer, je vis
beaucoup d'entre ces hommes partir... Cela me semblait peut-être un peu périlleux... nous
ne connaissions pas le terrain ni même ce qu'il pouvait abriter...

Nous ne savions pas non plus comment allait se passer la première rencontre avec nos
ennemis... Midgard et Hibernia... En effet ces deux royaumes avaient eux aussi envoyé
leur troupes en cette île... étrange coïncidence, mais je décidais de ne pas en faire cas,
la suite me l'expliquerait certainement.

Arrivé sur l'île plus en avance que je ne l'espérais, les gens de la Baronnie n'étant pas
encore là, hormis la très respectable Dame Thealin Avallach, Archimage Thaumaturge et
le Comte Bahamutt, paladin à la foi inébranlable et une amie clerc du nom de Shallya,
je décidais de former un premier groupe de combat avec eux et de le compléter pour
l'occasion. Rapidement nous fûmes prêt à partir, ce que nous fîmes d'ailleurs sans
plus attendre. Nous commençâmes par explorer le terrain aux alentours du point de
rassemblement où nous avions été menés après avoir débarqués des navires.

Après avoir escorté un soigneur auprès d'un homme de notre royaume, blessé, qui semblait
au bord de la mort, perdu en pleine forêt, nous rebroussions chemin pour revenir au point de
ralliement de nos forces afin de voir si une action se préparait. C'était effectivement le cas.
Très vite nous nous sommes vu entraînés par une grande troupe de notre royaume. Je voyais
se profiler au loin les contours d'un fortin. Nous y arrivâmes rapidement et après un instant
de ré-organisation, nous donnions l'assaut. Le fort fort mal défendu tomba entre nos mains
avec une facilité déconcertante... mais utile car elle donna autant de courage au combattant
qu'elle mit de baume au coeur.

Soudain alors que nous sortions à peine de la place forte, une horde midgarienne nous
prit par surprise et nous attaqua au pied des murailles... quelques-uns d'entre nous dont
la victoire avait relâché l'attention se firent massacrer sans même avoir eu le temps de
lever l'épée. D'autre rentrèrent dans le fort et fermèrent les portes comment ils purent.
On apprit par la suite qu'ils réussirent à contenir l'attaque et à conserver la place.
Mais pendant le combat mes compagnons d'armes tombèrent pour la plupart... les autres,
blessés, se replièrent avec moi... Nous dûmes revenir au point de ralliement des forces de
notre royaume... Où nous en avons profité pour faire notre rapport aux Capitaines présents.

Les gens de ma baronnie étaient pour la plupart arrivé, et Je re-formais rapidement notre
groupe de combat qui avait sévèrement été amputé. Celui-ci était composé, du Baron
Donnegann MacBride, régent de la baronnie et maître d'arme émérite, son frère et chef
du clan Macbride, le Comte Bahamutt MacBride et dame Dame Thealin, de quelques de
nos amis dont la qualité n'a d'égale que la joie de les avoir à ses côtés et enfin quelques
hommes d'armes qui n'avaient encore trouvés de groupe de combat. De même nous
étions accompagnés de plusieurs autres hommes en armes dont le Seigneur Dyvimslorm
des fameux "Compagnons" et dame Justyne de la non moins connue, "Compagnie des Dames".
J'étais pressé d'aller voir ce qui se passait dans ces terres... tout me semblait si étrange...
et sans réelles informations je me sentais un peu perdu.

Nous vîmes soudainement arriver en courant plusieurs des hommes qui étaient partis
précédemment... tous apeurés.. blessés... épuisés... L'un d'eux, qui avait encore la force
de parler, nous expliqua rapidement ce qui leur était arrivé. Les forces midgariennes les
avaient attaqués. La plupart de cette avant garde qui fut envoyé avait périt sous les coups.
Les autres combattaient encore quelques part pendant que certains courraient encore...
et que d'autres agonisaient transpercés de toute part, là ou les barbares les avaient surprit.

Les hommes en armes qui m'entouraient, fortement irrités par la nouvelles, devinrent plus
belliqueux encore et nos Capitaines eurent bien du mal à les ramener à la raison...
si raison il y a dans une terre sur laquelle nous sommes en guerre...

Une fois prêt à partir, les armures ajustées les armes sorties, nous nous mîmes en route.

Après quelques minutes d'un trajet à travers bois en courant, nous vîmes un pont.
Nous nous dirigions naturellement vers celui ci afin de l'emprunter... Mais à peine étions
nous à vue, que nous nous arrêtions net pour revenir nous cacher rapidement en arrière.
Un grand nombre de Geershas y étaient postés. Nous décidâmes d'un commun accord de
traverser la rivière à la nage afin d'éviter les ennemis et surtout d'attirer l'attention...

Autant dire que cela n'a pas été une partie de plaisir... en armure et armé dans l'eau...
On aurait plus vite fait de faire passer un troupeau de "déracineurs" au pas que nous
même en courant... pour peu que cela soit encore possible.

Alors que le brouillard se dissipait au fur et à mesure que nous approchions de la rive
opposée, nous pûmes distinguer des formes qui devinrent plus net à mesure que nous
avancions... Nous n'étions pas, je pense, préparé à cela... j'oscillais entre la surprise
et le choc... devant nous à présent trop près pour ne pas être vu nous même.. des
Midgariens... et en grand nombres. Toutes tentatives de fuite paraissaient inutiles
et de même le combat trop inégal ne nous donnerait aucune chance de nous en sortir...
résignés à passer ou à périr dans l'honneur, nous reprenions notre nage et arrivâmes
enfin sur la rive... - Avant de partir de notre point de ralliement près de la plage sur
laquelle nous avions débarqués, j'avais prit le soin de parler à un Seigneur qui se
trouvait là... dont le nom m'échappe d'ailleurs... satanée mémoire ! Enfin.. toujours
est-il que ce dernier m'avait laissé entendre que nos ennemis Midgariens et Hiberniens,
semblaient pour certains vouloir s'allier avec nous afin de défaire l'ennemi... commun...
semblait il... mais que certaines autres factions de ces mêmes royaumes n'avaient
aucunes bonnes intentions à notre égard... et étaient prêt à vaincre l'ennemi que nous
partagions sur cette île, ainsi que nous même... ce qui ne réjouissait en rien nos troupes.
Deux à trois ennemis au lieu d'un... tout semblait contre nous, si la situation tournait mal...
Mais peut-être, ces royaumes ennemis, avaient-il des intérêts de même à voir les Geershas
périr par l'épée et le feu... - Comme je l'espérais... ceux qui se trouvaient sur la rive vers
laquelle nous nagions, étaient amicaux... pour l'occasion.
Ainsi aucun d'eux ne montra quelques animosités que ce soient... hormis à travers certains
jurons et gestes d'insultes. Mais on ne supprime pas tant d'années de haine pour une seule
journée.

D'autres, plus calmes que la plupart, se prêtaient volontiers à venir jusqu'à nous, afin de nous
observer de près... Tout en tournant autour de nous, nos regards se croisaient et se jaugeaient,
chacun voulait donner forte impression tout en cachant ses excès de curiosités en prenant un
air faussement désintéréssé... c'était comme une danse arrogante et respectueuse, pudique et
téméraire...

Une ou deux heures d'attentes passèrent avant que le gros des troupes ne soit là. Il y avait
plusieurs milliers de chevaliers, mages, clercs, ménestrels et autres guerriers en tout genre
et de tous royaumes... Impréssionante armée... De quoi effrayer la reine des Borogoves.
Du moins était-ce là ce que beaucoup espéraient pour voir la victoire pencher inévitablement
dans notre camp... Une fois que la plupart des troupes furent plus ou moins organisées, et cela
pour chacun des trois royaumes, nous nous mîmes en marche. Je ne sais exactement quelle
direction nous prîmes mais je sais que nous avons longuement marché, durant plusieurs heures
m'a t-il semblé, jusqu'à un fort reculé dans la forêt.

Sans même attendre d'être arrivé et de se ré-organiser, chacun des royaumes voulant
prouver sa valeur et son courage, tous se mirent à charger la citadelle. Certains firent
abattre leurs lourdes armes sur les portes comme une pluie métallique afin de l'entamer,
pendant que d'autres, se jetaient en groupe compacts sur les troupes ennemis qui affluaient
de toutes part. Bientôt nous fûmes cerné. Les forces adverses attaquaient notre arrière
et d'autres nous prenaient en cisaille sur les flancs. Les impressionnants trolls de Midgard
s'activèrent avec plus de férocité encore sur les portes de la place forte. Alors que la celles
-ci semblaient encore robuste il y avait quelques minutes, elles étaient à présent en piteux
état, les êtres de pierres avaient déversé sur les portes un raz de marée de rage et de haine
sanguinaire... Je les entendais s'écrouler lourdement dans le bruit indéfinissable des poutres
massives qui se brisent et des pierres qui éclatent aux niveaux des gonds des portes, quand
je vis arriver sur la droite un groupe d'une dizaines d'ennemis... j'eus simplement le temps de
prévenir tous les guerriers, confondus, qui rentraient à présent dans le fort, avant de me faire
éjecté contre le mur par la charge de trois des créatures ennemis. Deux d'entre elles arrivèrent
rapidement sur moi et un coup violent s'abattit sur moi... je sombrais alors dans le vide,
inconscient.

Lorsque j'ouvris les yeux, il y avait des clameurs qui se faisaient entendre dans toutes les
langues et tous les dialectes des trois royaumes. Tous se réjouissaient d'avoir fait tomber
cette première place forte. Grâce aux bons soins de notre amie clerc, je fut rapidement sur
pied... un bandage à la tête me causa quelques difficultés à remettre mon heaume. une fois,
qu'a force de patience et de souffrance je pus enfin repartir casque en place, je tentais
d'apprendre rapidement, en questionnant mes compagnons d'armes, comment le combat
s'était déroulé... on me fit rapidement comprendre qu'aucun d'eux n'avaient pu mettre le
pied dans le fort... les hordes Midgariennes y étaient rentrés avec une telle sauvagerie...
les trolls bousculant violemment et parfois mortellement les guerriers de leur propres
royaumes... les nôtres avaient préféré les laisser finir et de ne pas aller se blesser dans
cette charge chaotique. Ainsi on n'en apprit que peut sur ce qui s'était passé, mais tous
disaient qu'il était de loin préférable de ne pas monter en haut du donjon... il y avait eu
un massacre dit-on, que la barbarie seule ne pourrait expliquer... Mais aux moins ce fort
avait été prit... Les combats continuaient sans relâche un peu partout, car les troupes
ennemis n'en démordaient pas et revenaient toujours plus nombreuses. Nous ne savions
d'où elles venaient, mais assurément ils étaient innombrables pour que nous ayons la
pénible impression d'en voir toujours arriver plus que nous n'en massacrions.

Devant l'excitation des Trolls, certains Hiberniens et Albionnais commençaient à se
demander comment cela allait tourner... et s'il ne viendrait pas un moment où les Trolls
trop enivrés par le combat ne commenceraient pas à dégénérer, et à causer de graves
problèmes en s'attaquant à nos deux royaumes... cela était déjà tentant pour nous de
massacrer ces derniers alors qu'ils étaient à portée.. alors imaginés pour eux et leur
esprit belliqueux.

Malgré cela, l'expédition reprit bientôt son chemin et nous mena aux portes d'une forteresse
de grande envergure... apparemment très bien protégées... Elle se trouvait sur un petit îlot
dont trois ponts permettaient un accès autre qu'à la nage...

L'immense armée que nous formions, composée des guerriers des trois royaumes, n'avait cure
de ce qui pouvait s'opposer à elle... Qui donc en vérité oserait réellement affronter pareille
armée ? Seul les fous ou les damnés s'y risqueraient... mais aucun homme sensé ou avec un
minimum de raison et de conscience ne pouvait envoyer ses troupes se faire massacrer sous
notre puissance.

Nous réussîmes en peu de temps à faire tomber les portes de la forteresse, au pied de laquelle
nous avons mit peu de temps à prendre position. Lorsque la seconde porte fut abattue, je laissais
s'engouffrer une marée hurlante de guerriers en furies. Puis, lorsque je vis le passage dégagé, que
certains n'étaient pas encore prêt à passer les portes et que les autres étaient déjà dans la cour
intérieur à croiser le fer, je le pris et avançais avec mes compagnons d'armes.

Une fois dans la cour, nous nous serions cru au grand combat d'une épopée antique... Toutes
sortes de races se côtoyaient dans une gigantesque bataille dont le témoin principal était le
sang qui se déversait de tant de cadavres que nos pieds baignaient littéralement dedans.

La bataille se poursuivit durant plusieurs heures...à vrai dire...la notion du temps nous avait
quitté lorsque nous avions commencé à attaquer la première place forte, et ne nous était
toujours pas revenu alors que la nuit tombait. Trop absorbé par le combat ou trop épuisé pour
nous rendre compte du temps passé, nous étions comme des zombis égarés dans une bataille
qui n'était pas la leur...

La nuit avançait et le combat faisait toujours rage, autant à l'intérieur même de la Forteresse
qu'à l'extérieur de toute part sur l'îlot.

Par moment nous ne savions plus où nous en étions... nous perdions par moment le fil de ce que
nous devions faire... et parfois l'un des nôtres ou des deux autres royaumes blessait ou tuait
le guerrier d'un autre que le sien... cela commençait à développer quelque animosité entres les
guerriers, qui, accablés par la fatigue, le stress et tant d'autres choses, réagissaient fort mal à
tout cela... autant qu'au combat même qui commençait à trop se prolonger...

Au petit matin, le combat n'était toujours par finit... D'autres nouvelles plus grave... Notre armée
avait attaqués les forts reliquaires de Hibernia et de Midgard... Quelle stupidité poussait donc les
supérieurs à faire cela ? A présent non content d'êtres tous désoeuvrés par la bataille non achevée
que nous avions mené toutes la nuit, s'ajoutait à cela l'attaque de nos forces sur les terres des
deux royaumes qui nous assistaient ici... Qui fut le plus stupide ? Ceux qui attaquèrent alors que
nous étions encore en pleine bataille et en mauvaise position... ou ceux qui vinrent annoncer la
nouvelle dans quel camp que ce soit, au lieu de ménager toutes les troupes pour s'assurer la
victoire sur l'ennemi commun et en découdre plus tard pour ce qui se passaient chez eux...
je ne saurai dire...

Toujours est-il, que nous nous étions en train de nous replier, quand des groupes de Midgariens
rebelles portant le grand oeil dans leur dos nous chargèrent et nous infligèrent de nombreuses
pertes... Et pour arranger le tout, les forces midgariennes irrités par la nouvelle de l'attaque de
l'une de leur relique et déçu de n'avoir remporté la victoire sur cette île contre le Fort de la reine
des Borogoves, se mirent à nous provoquer, puis à prendre partis des ennemis portant l'oeil que
nous combattions alors, pour nous en défendre... Dans ce désordre, mon esprit déjà perturbé
par la bataille ne pouvait plus saisir ce qui se déroulait... nous ne comprenions plus rien de ce
qui se passait... de ce que nous devions faire ou non... de qui était l'ennemi... Alors que beaucoup
des nôtres gisaient au sol et que d'autres se repliaient sous nos bannières, je cru bon de donner
l'ordre du repli général à mon groupe de combat. Il était préférable de ne pas tenter les esprits
malins... et de rester au risque de voir les barbares Midgariens enragés, perdre totalement leur
contrôle et nous massacrer jusqu'au dernier.

Ainsi, nous sortîmes de la horde encore nombreuses de guerriers ou les nôtres étaient maintenant
en nombres bien inférieurs, face aux midgariens. Les hiberniens eux même, avaient pour la plupart,
quitté le combat semblait-il... du moins nous n'en vîmes plus autant qu'auparavant.

Nous partîmes d'abord rallier la place forte qu'Albion avait eut le soin de prendre seul. Nous y
rencontrions quelques de nos frères d'armes et autres amis de notre royaume. Puis, après avoir
rapidement soigné nos blessures en stoppant le sang avec des tissus de fortunes arrachés sur
les habits de nombres de cadavres qui reposaient au sol, nous reprîmes notre route en sortant
du fort, et en direction des plages où nous avions débarqués et sur lesquelles nos navires
s'apprêtaient à repartir.

La suite est simple, des bonnes gens de l'Eglise qui étaient restés près des navires avec d'autres
hommes en armes pour les garder et les protéger si nécessaire, s'occupèrent de nous et soignèrent
du mieux qu'ils purent nos blessures. La traversée de retour se fit sans encombre.

Puis après être arrivé, j'ai donné quelques pièces d'or à un habitants des marais d'Avalon pour
nous conduire lui et sa grande charrette jusqu'ici. Au fort Swanton. Nous avons mis quelques
jours pour arriver..."

Voilà tout ce que je puis vous dire sur ce périple, maître. <relève la tête à moitié endormi>

A présent je vais aller prendre du repos maître Avygeihl... je suis exténué... Merci de nous avoir
fait préparer ce repas... nous vivions sur nos réserves."

<se lève, s'incline devant son maître qui lui prie vivement d'aller se reposer, puis sort de la pièce pour aller dans ses appartements, se laisser tomber de sommeil>



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Argyhll Kenneth McAvoy
Chef du Clan McAvoy
Disciple du maître Avygeihl et féal du baron Donnegann MacBride
Comte de Deira
Chevalier Maître d'Arme du royaume d'Albion

"Pour Arthur et Albion ! Puisse la Lumière les bénir"