[Note : Bon je suis un peu crevé, je ne sais même pas pourquoi je poste ça. Si certains passages vous laissent perplexe, ne vous inquiétez pas, moi aussi je le suis.]
"Où es-tu ?"
Il fait noir. J'entends le tic-tac incessant d'une, non, de plusieurs horloges. Je suis couché. Je ne sais plus où je suis. Ai-je jamais su ?
-Couleurs-
Je suis désorienté, tout tourne dans ma tête. J'ai les yeux fermés, mais je vois un arc-en-ciel. Il se met à tourner. Tic-tac, tic-tac. je vois un cadran, les aiguilles ne vont pas dans le bon sens. Mais n'y a-t-il jamais eu un sens juste ?
-Sons-
"Jamais ! Pars et ne m'importune plus !"
Pourquoi ? Qu'ai-je fait ? Que n'ai-je pas fait ? Je ne veux pas t'abandonner !
-Souvenirs-
"Nous pensons la même chose toujours au même moment. Même quand la distance nous sépare..."
"Il y a comme un lien, un fil invisible qui vous relie, c'est ça ?"
"Oui, je crois, c'est étrange."
"C'est bien une chance que tu aie pu le rencontrer, j'aurais aimé connaître la personne avec qui j'aurais ce lien."
-Réalité-
Tic-tac, tic-tac. Ces horloges ne s'arrêteront elles jamais ? Pitié, laissez-moi en paix ! Tic-tac, tic-tac...
-Couleurs-
Des engrenages, ils tournent sans rythme, parfois très vite, parfois très lentement. Où peut-être est-ce un rythme que je ne connais pas ?
-Sons-
"Si je t'avais connu plus tôt, aurions-nous découvert notre amour plus tôt ?"
-Souvenirs-
Tu ne m'inspire que faiblesse ! Je saurai me passer de toi ! Ô Sentiment, maintenant c'est la guerre ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi ! Je ne veux plus être qu'un mur d'Indifférence !
-Réalité-
Je crois me rappeler où je suis, mais je n'en suis pas sûr. Les horloges continuent leur décompte interminable. Il fait trop sombre, quelle heure peut-il bien être ?
"Que veux-tu ?"
Je ne sais pas, je crois n'avoir jamais su.
-Souvenirs-
"C'est toujours moi qui prend les décisions ! Arrête de dire que tu ne sais pas, fais au moins un choix dans ta vie !"
"Je ne suis qu'un suiveur, et tu es le décideur, tu devrais le savoir depuis le temps..."
-Couleurs-
Des rails de chemins de fer, je les vois de haut. Nous allons très vite, mais en sens inverse.
"Nous ? Qui est avec toi ?"
Personne en fait. Je suis seul. J'ai toujours été seul. Stupide guerre ! Comment ai-je réussi à enfouir cette partie, peut-être la plus importante, de mon humanité ? J'ai voulu choisir une autre voie. Je comprends maintenant qu'elle était mauvaise. Cette voie va en sens inverse.
-Souvenirs-
"Tu as quel âge mon garçon ?"
"Quatre ans !"
"Comme tu es grand !"
Comme j'aimerais retrouver cet âge et ne pas refaire les mêmes erreurs...
-Sons-
"Titaladala !! Hey, réveille toi !"
-Réalité-
Il est cinq heures du matin, je ne suis couché que depuis une demi-heure, mais le temps m'a paru beaucoup plus long. Maintenant arrête de déprimer mon petit, les autres sont rentrés de boîte ! J'imagine que la soirée s'est bien passée pour eux, mais moi je n'aurais pas supporté. Je déteste les boîtes de nuit !
Comme je l'avais espéré, elle est revenue avec eux. Seulement eux sont plus nombreux à l'arrivée qu'au départ. Mauvais présage !
"Tiens ! Il faut que je te présente..."
Ô Sentiment ! Je croyais que nous avions fait la paix ! Mais huit ans de guerre ne s'effacent pas comme ça ! Tu m'as de nouveau fait un coup bas ! Devons-nous repartir sur le champ de bataille pour huit nouvelles années ? Non ! Tu sais très bien que tu as déjà gagné ! Alors que me veux-tu encore ?
Pizza, pétard, et un verre à la mémoire du hamster. Puis je retourne me coucher.
-Sons-
De nouveau les tic-tacs des horloges, mais maintenant ils me paraissent doux. Ils forment un musique sensible, à la fois nuancée et imperturbable.
-Couleurs-
Des masques, des visages, ils changent de forme, passent de l'un à l'autre. puis vient le vide. Le sommeil, enfin !
"Qui es-tu ?"
Le saurais-je un jour ? j'appartiens à l'humanité, même si j'ai longtemps essayé de me le cacher. Mais l'humanité elle-même sait-elle qui elle est ? Est-ce qu'en déterminant ce que nous voulons, nous trouverons qui nous sommes ?
Mais ai-je vraiment besoin de savoir qui je suis ? En fait, qu'importe où nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous sommes et où nous allons ! Le temps passe, et les questions sans réponse ne nous font pas profiter de la vie.
Tu as laissé passer ta chance my little guy ! Elle est avec quelqu'un d'autre maintenant. Tant pis, partons à l'aventure et nous verrons ce que la chance nous offrira ! Mais surtout la prochaine fois, dis-lui...
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