[RP] Journal d'un paxien ordinaire

Répondre
Partager Rechercher
Pour patienter, et pour accompagner la future alpha, une petite série qui ne se prend pas au sérieux et on verra où elle me mène
Pour les curieux, les illustrations sont faites sur Midjourney en lui soumettant le texte écrit. Assez fun à faire ! (je découvre)



Ge5s7ys.png
Lysir Argasson

-----------

Journal d'un paxien ordinaire : ces dernières semaines...

Le soleil caressait les collines verdoyantes, tel un artiste impressionniste illuminant sa toile. Des champs de lavande ondulaient comme une mer violette sous la brise, embaumant l'air d'un parfum envoûtant. Au loin, des montagnes se dressaient fièrement, couronnées d'un ciel bleu azur. C'est dans ce décor idyllique, semblable à une Provence baignée de soleil, que j'ai posé le pied pour la première fois, prêt à débuter une nouvelle vie.


Mes mains nues étaient mes seuls outils, ma volonté mon seul guide. J'ai commencé par ramasser des branches tombées et des pierres lisses, façonnant mes premiers outils rudimentaires. Une hache pour tailler le bois, une pelle pour creuser la terre. La sueur perlait sur mon front, mais chaque geste me rapprochait de mon rêve : construire un abri, un havre de paix dans ce paysage enchanteur.


J'ai sélectionné des troncs d'arbres robustes, les assemblant avec soin pour créer la structure de ma future maison. Chaque jour, je progressais un peu plus, la satisfaction grandissant au fur et à mesure que les murs s'élevaient. Le soleil était mon témoin, la lune ma confidente, tandis que je donnais vie à ce petit nid douillet au cœur de la nature.


Enfin, le jour tant attendu arriva : le toit de chaume fut achevé, l'humble demeure terminée. Une simple cabane en bois, mais elle représentait tant pour moi. Un symbole de persévérance, un refuge face aux dangers du monde sauvage.


Je me suis assis sur le seuil de ma nouvelle maison, admirant le panorama qui s'étalait devant moi. La lumière dorée du soleil couchant embrasait les étendues vertes devant moi, les montagnes se découpant sur un ciel flamboyant. Un sentiment de paix et de gratitude m'envahit. C'était ici, dans ce paysage semi-montagneux baigné de soleil, que j'allais commencer ma nouvelle vie. Une vie simple, rythmée par les saisons et les travaux manuels, en harmonie avec la nature environnante.


J'étais prêt à affronter les défis qui m'attendaient, fort de ma détermination et de mon courage. La première page de mon histoire était écrite, et l'aventure ne faisait que commencer.


------

Journal d'un paxien ordinaire : jour 1

Les premiers rayons du soleil caressèrent mon visage, me tirant de mon sommeil paisible. Un chant d'alouette était audible aux alentours, tandis qu'une douce odeur de pinède flottait dans l'air. Un nouveau jour se levait sur ma nouvelle terre d'accueil, et je ressentis une vague de gratitude pour ce paysage enchanteur.

Mais une pointe de nostalgie me saisit soudain. Mon esprit vagabonda vers les paysages enneigés de mon Islande natale, les aurores boréales qui dansaient dans le ciel nocturne, le vent glacial qui fouettait mon visage. Un jour, peut-être, moi, Lysir Argasson, je raconterais mes aventures à mes enfants, assis au coin du feu dans cette cabane en bois que j'avais construite de mes propres mains.

Mais aujourd'hui, des préoccupations plus terre-à-terre m'attendaient. J'avais repéré des traces de loup près de ma cabane, et je savais que je devais chasser la bête pour protéger mon nouveau havre de paix. Ma hache en pierre était rudimentaire, mais je n'avais pas d'autre choix. J'avais aiguisé la lame du mieux que j'avais pu, et je me dirigeai vers la forêt, le cœur battant la chamade.

Le silence était oppressant, chaque bruissement me faisant sursauter. La tension était palpable, et je savais que le loup rôdait quelque part, attendant le moment opportun pour attaquer.

Soudain, un hurlement retentit dans la clairière, et j'aperçus la silhouette massive de la bête, ses yeux brillants fixés sur moi.
L'adrénaline coulait dans mes veines, et j'ai foncé sur le loup, brandissant ma hache. La bête était agile et puissante, mais j'étais déterminé à la vaincre. J'esquivais ses crocs acérés, esquivant ses attaques avec une précision bestiale et purement instinctive. L'animal face à l'animal. Un de nous mourrait dans cette clairière.

Après un combat acharné, j'ai finalement porté un coup fatal au loup, le laissant gisant sur le sol, vaincu. J'étais épuisé, mais une immense satisfaction m'envahissait. J'avais survécu à mon premier combat contre un prédateur, et j'avais protégé mon nouveau foyer.

Alors que je rentrais chez moi, le soleil couchant embrasait le ciel de nuances d'orange et de violet. Un sentiment de fierté et d'accomplissement m'envahit. J'avais vaincu mes premiers défis dans cette nouvelle terre, et j'étais prêt à poursuivre mon aventure. La vie simple que j'avais choisie était peut-être rude, mais elle était remplie de moments intenses et de satisfactions profondes. J'étais chez moi, dans ce paysage aride baigné de soleil, et j'étais prêt à écrire la suite de mon histoire.

Dernière modification par rhodan007 ; 03/04/2024 à 15h50. Motif: Auto-fusion
La chaleur du feu chatouillait mon visage tandis que les flammes léchaient les steaks de loup fraîchement dépecés. L'odeur appétissante de la viande grillée flottait dans l'air, aiguisant mon appétit. Je dévorai mon repas avec satisfaction, savourant chaque bouchée comme une récompense après la dure épreuve que j'avais vécue.

Le combat contre le loup avait été intense et brutal. J'avais échappé à la mort de justesse, et ma hache en pierre était maintenant ébréchée et usée. Il était clair que le combat au corps à corps était trop dangereux, et je me promis de me forger une arme à distance pour me protéger à l'avenir.

L'image d'un arc robuste me vint à l'esprit. Un outil de chasse ancestral, capable de lancer des flèches avec précision et puissance. Je savais que la fabrication d'un arc serait un défi, mais j'étais déterminé à relever le défi.

Le lendemain matin, je me suis mis en quête des matériaux nécessaires. J'ai parcouru la forêt à la recherche d'un bois flexible et résistant, capable de supporter la tension de la corde. J'ai également collecté des plumes d'oiseaux et des silex tranchants pour fabriquer les flèches.

De retour à ma cabane, je me suis mis au travail avec ardeur. J'ai façonné le bois avec patience, le courbant et le taillant jusqu'à obtenir la forme souhaitée. J'ai ensuite attaché la corde en peau de bête et ajusté la tension avec soin. Pour les flèches, j'ai fixé les plumes à l'extrémité des tiges de bois et aiguisé les silex pour créer des pointes mortelles.

Après plusieurs jours de travail acharné, mon arc était enfin terminé. J'étais impatient de l'essayer, et je me suis dirigé vers un champ ouvert pour tester sa puissance. J'ai placé une flèche sur la corde, j'ai visé un arbre au loin et j'ai tiré. La flèche vola avec précision et s'enfonça profondément dans le bois, me laissant stupéfait par sa puissance.

J'étais désormais armé pour me défendre contre les dangers de la nature sauvage. L'arc me donnait un sentiment de sécurité et de confiance que je n'avais jamais ressenti auparavant. Je savais que ce n'était que le début de mon aventure dans cette nouvelle terre, et j'étais prêt à affronter tous les défis qui m'attendaient.


hava.webp hava.webp

Dernière modification par rhodan007 ; 03/04/2024 à 15h43.
Journal de Lysir Argasson, un Paxien ordinaire - jour 2


Les premiers rayons du soleil caressèrent mon visage, me tirant de mon sommeil paisible. Un sentiment de bien-être m'envahit. J'étais chez moi, dans ma cabane en bois, protégé des dangers du monde extérieur. Le loup que j'avais tué la veille me nourrirait pendant quelques jours, et je n'avais aucun souci pour le moment.

Mais une vague de nostalgie me saisit soudain. Mon esprit vagabonda vers les fjords majestueux de mon Islande natale, les pins, les sources chaudes où je me baignais enfant. J'avais quitté cette terre il y a de nombreux mois. La quête qui m'avait mené jusqu'à ces terres avait été longue et complexe. J'avais parcouru des mers et des montagnes, affronté des dangers et des épreuves sans nom, toujours guidé par un amour indéfectible et l'espoir de la retrouver.

Je me souvins du jour où j'avais découvert sa disparition. J'étais un jeune homme, fou amoureux et rempli de promesses. Quand les Dieux avaient décidé que finalement, mon heure n'était pas encore venue, elle avait disparu. Le monde s'était écroulé autour de moi, laissant place à un vide immense et à une douleur inconsolable. L'Islande était devenue un fardeau, un rappel constant de mon bonheur perdu. J'avais besoin de la retrouver, de la sauver des griffes de ces inconnus, et de recoller les morceaux de notre histoire brisée.

C'est ainsi que je me suis embarqué pour un voyage sans retour. J'ai navigué sur des mers tumultueuses, escaladé des montagnes escarpées, traversé des déserts arides. J'ai rencontré des peuples et des cultures différents, appris de nouvelles langues, et vécu des expériences inoubliables. Ce faisant, j'étais devenu un homme.

Et puis, un jour, je suis arrivé ici, dans ces montagnes baignées de soleil. J'ai ressenti une connexion immédiate avec ce paysage, une intuition qui me disait que la réponse à mon énigme se trouvait quelque part ici.

J'étais enfin sur la bonne voie. Du moins je crois, car en vrai, j'avais perdu toute trace du groupe que je traquais depuis longtemps...

Le souvenir de son sourire illumina mon visage. Je savais que je la retrouverais, quoi qu'il en coûte. La flamme de l'espoir brûlait toujours en moi, et je ne baisserais jamais les bras avant de l'avoir retrouvée. Elle était là, quelque part dans le vaste monde, et elle comptait sur moi.

La journée s'annonçait longue et pleine de défis, mais j'étais prêt à les affronter.



hava.webp

Dernière modification par rhodan007 ; 21/04/2024 à 12h25.
Cela fait plusieurs jours que j'arpente cette région sauvage, et mes explorations m'ont mené au pied d'une ville imposante, perchée sur un piton rocheux. Sa silhouette se découpe sur l'horizon, majestueuse et intrigante. Un sentiment d'inquiétude m'étreint à la vue de ses remparts imposants. Que se cache-t-il derrière ces murs ? Des ennemis potentiels ? Des alliés ?

La curiosité l'emporte sur la peur. Je dois savoir ce que renferme cette cité. L'espoir de trouver des indices sur le groupe que je recherche me guide. Un frisson d'excitation me parcourt le corps. Cette ville pourrait être la clé qui me permettra de mener à bien ma mission. Cependant, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine appréhension. L'atmosphère qui se dégage de la ville est étrange, presque oppressante. On dirait qu'un lourd secret pèse sur ses habitants.

Malgré tout, je suis déterminé à entrer dans cette ville. Je dois percer ses mystères et découvrir ce qu'elle cache. Ma main se crispe sur mon arme. Je suis prêt au besoin à affronter l'inconnu.

En approchant de la cité, je remarque que les environs sont étrangement silencieux. Pas un oiseau ne chante, pas un animal ne se montre. Le silence est assourdissant et ne fait qu'amplifier mon sentiment d'appréhension. J'atteins enfin les portes de la ville et les observe attentivement. Elles sont faites de bois massif et cloutées de fer. Elles semblent avoir été construites pour résister à un siège. Je n'aperçois aucun garde, ce qui est à la fois rassurant et inquiétant.

Prenant une grande inspiration, je pousse les portes et entre dans la ville.

L'intérieur est tout aussi désert que l'extérieur. Les rues sont vides, les maisons sont closes. Seuls quelques rares animaux errent çà et là, comme perdus. Je progresse prudemment, l'arme à la main, prêt à réagir au moindre danger. Je fouille chaque recoin, chaque ruelle, à la recherche d'un indice, d'une piste qui me mènerait au groupe que je recherche.

Au bout d'un long moment, j'arrive sur une place centrale. En son centre se trouve une statue imposante représentant un homme en armure. Son visage est grave et ses yeux semblent me fixer.

Je m'approche de la statue et la touche du doigt. Le contact du froid de la pierre me fait frissonner. Soudain, j'entends un bruit derrière moi. Je me retourne brusquement et aperçois une silhouette qui se faufile dans l'ombre.

- "Qui est là ?" crié-je, l'arme pointée dans la direction du bruit.

La silhouette s'immobilise et un silence pesant s'installe. Je retiens mon souffle, attendant que l'inconnu se montre.
Lentement, la silhouette s'avance vers moi. Je peux enfin distinguer son visage. Il s'agit d'un homme, âgé et vêtu d'une longue robe noire.

- "Que fais-tu ici ?" me demande-t-il d'une voix grave.
- "Je recherche un groupe de personnes. Ils convoient des prisonniers", répondis-je. "Les avez-vous vus ?"

L'homme me fixe de ses yeux perçants. "Je ne sais pas de quoi tu parles", dit-il. "Mais tu n'es pas le bienvenu ici. Pars et ne reviens jamais."

Je sens la colère monter en moi. "Je ne partirai pas avant d'avoir trouvé ce que je cherche", dis-je d'un ton menaçant.

L'homme ne répond pas. Il lève la main et un éclair de feu jaillit de sa paume. Je suis foudroyé et tombe à terre, inconscient.

Lorsque je me réveille, je suis seul sur la place. La statue de l'homme en armure a disparu. Je me lève et je quitte la ville, le cœur lourd et l'esprit confus.

Je n'ai pas trouvé le groupe que je recherchais, mais j'ai découvert une cité mystérieuse et un homme aux pouvoirs étranges. Je sais que je reviendrai un jour, déterminé à percer les secrets de cette ville et à découvrir la vérité qui s'y cache.



hava.webp hava.webp
**Journal d'Havaa**


Le froid mordant du petit matin me transperce, comme si la glace elle-même s'était infiltrée dans mes os. Je suis recroquevillée dans le coin de ma cage, serrant mon corps contre celui de mon beau-père, vieil homme brisé par les épreuves. L'odeur âcre de la sueur et de la peur imprègne l'air confiné de notre prison mobile.

Mes pensées dérivent vers mon Islande natale, ses paysages de fjords majestueux et d'étendues sauvages balayées par le vent. Je revois le visage de mon bien-aimé, Lysir, ses yeux bleus comme la mer et son sourire chaleureux. Est-il en vie? A-t-il survécu à l'attaque de notre village par ces pillards sanguinaires? Me cherche-t-il, espérant me retrouver un jour?

Des larmes silencieuses coulent sur mes joues, traçant des sillons chauds sur ma peau sale. La douleur de la perte et l'incertitude du futur me rongent de l'intérieur. Je me sens impuissante, livrée à la merci de ces brutes sans pitié qui nous traitent comme du bétail.

Depuis des semaines, nous parcourons ce pays inconnu, semi-montagneux et verdoyant. Les paysages défilent sous nos yeux sans que nous puissions en apprécier la beauté. Nous sommes des prisonniers, des âmes brisées par la violence et l'exil.

Je regarde mes compagnons d'infortune, leurs visages marqués par la souffrance et la fatigue. Mon beau-père, autrefois chef respecté de notre village, n'est plus que l'ombre de lui-même. La maladie le ronge et ses yeux, autrefois pleins de vie, sont désormais remplis de désespoir. Il tousse d'une manière qui ne laisse présager rien de bon. Quant aux autres visages familiers qui m'entourent, ils sont devenus des masques de souffrance et de fatigue, chaque pas depuis notre capture pesant sur nos épaules comme les chaînes que nous portons.

Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve. Les pillards n'ont pas dévoilé leurs intentions. Les conversations en langue étrangère, les regards méprisants, tout cela nous fait comprendre que nous ne sommes que monnaie d'échange ou amusement barbare. Sommes-nous destinés à être vendus comme esclaves? A servir de chair à canon dans leurs guerres barbares? Ou pire encore?

Malgré la terreur qui m'étreint, une flamme d'espoir vacille encore en moi. Je refuse de céder au désespoir. Je dois rester forte pour mes compagnons, pour mon beau-père, pour Lysir. Ils ne me briseront pas. Je dois croire que nous reverrons un jour notre Islande bien-aimée.

Je serre les dents et murmure une prière silencieuse aux dieux ancestraux, implorant leur protection et leur guidance. Un jour, je le jure, je me vengerai de ces pillards et je retrouverai ma liberté. Espérant contre toute espérance, je me raccroche à l'idée d'une évasion, d'un sauvetage, d'un retour à la terre de mes ancêtres. Mais au fond, une voix sinistre me murmure que le chemin du retour est peut-être à jamais perdu...
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés