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![]() Endless Sky, c'est -encore - un jeu indé sandbox spatial, inspiré des classiques de notre enfance comme la série des X, des Elite, mais également de Drox Operative, Unending Galaxy... Plus exactement, c'est un successeur direct de la série des Escape Velocity, auquel il rend hommage de nombreuses façons. Sandbox spatial en 2D, vu du dessus, le jeu vous place au commande d'un (puis de plusieurs) vaisseau que vous serez amené à piloter, customiser, et revendre pour en acheter un plus gros à travers l'espace habité par les humains, avec pour objectif final de devenir le plus gros botteur de culs (d'humains comme d'aliens) que la galaxie ait jamais connue. Le jeu est disponible gratos en téléchargement sur Steam. Vous pouvez également le télécharger directement (gratos aussi) sur son site officiel. Lancé en octobre 2015, il est toujours régulièrement mis à jour et est parfaitement jouable en l'état, avec notamment une campagne assez cool à base de bons pavés de textes et de diplomatie inter-colonies ![]() Le concept du jeu est donc simple : Après des années à trimer à l'usine sur New Boston, votre monde natal, vous avez enfin pu réunir assez d'épargne pour vous acheter votre premier vaisseau, au prix d'un endettement délirant qu'il vous faudra rembourser au plus vite si vous ne voulez pas que votre aventure spatiale prenne fin prématurément. Vous devez alors choisir d'acheter un Intercepteur Sparrow (un chasseur léger), une Navette Betelgeuse Type I (transporteur personnel rapide et polyvalent) ou une Barge Spatiale (un transporteur de fret gros, lourd et non armé). ![]() Un Intercepteur Sparrow (à gauche), une Barge Spatiale (à droite) et une Navette (en haut à droite) en approche de la planète Silver. Ce choix influencera la manière dont votre début de partie se déroulera, mais ne vous engagera pas forcément à suivre une voie précise puisque vous pouvez toujours revendre votre vaisseau pour en acheter un autre. Les vaisseaux sont customisables et l'équilibrage se fait en fonction de la place disponible pour chaque module, ainsi que de leur consommation énergétique, la chaleur qu'ils génèrent... ![]() Les designs des vaisseaux auront tendance à influencer leur philosophie d'utilisation tout en vous laissant une certaine liberté de customisation. Une fois dans l'espace, vous gagnerez votre pain à la sueur de votre front, en achetant des biens que vous revendrez plus cher dans un autre système, mais également en effectuant des missions de transport de marchandises ou de personnes (celles-ci sont particulièrement rentables en début de partie quand vous avez peu d'espace cargo mais de l'espace dans votre cabine), voire des contrats de chasseurs de primes une fois que vous aurez un vaisseau capable de subir deux coups de blaster sans exploser. Enfin, plus tard, une fois bien établi, vous pourrez vous faire un vaisseau de guerre digne de ce nom et vous lancer à l'abordage des autres vaisseaux (pirates, civils ou militaires, à votre convenance mais attention : généralement, les autorités locales ne déconnent pas avec la piraterie) pour vous emparer de leurs marchandises et leurs modules, ou tout simplement les capturer. ![]() La carte de l'espace connu. Notez l'écran des missions en haut à gauche. Vous trouverez ici un guide de base du jeu, qui n'est pas forcément évident à prendre en main. D'une manière générale, ne pas hésiter à aller fouiller sur internet pour profiter des aspects les plus complets du jeu, mais attention au spoil... Le site officiel fournit également un manuel assez détaillé ainsi que des éléments de background qui permettent de mieux se mettre dans l'ambiance. A titre personnel, je trouve que le pitch de base de l'intrigue politique (basé sur les inégalités d'accès aux technologies de terraformation entre les différents mondes humains selon leur richesse) est bien vu. Enfin, le jeu étant très ouvert et assez simple, il est également moddable jusqu'à la moelle et de nombreux mods existent déjà pour compléter ou rallonger l'histoire de base, ou tout simplement effectuer la bonne vieille conversion Star Wars/Star Trek... Le jeu n'étant pas fourni avec une B.O. (il y a quand même les bruitages, et le VRRRRRRR du vaisseau qui passe en hyperespace est bien rendu), je vous recommande d'y jouer avec Radio-Betelgeuse en fond sonore ou, à défaut, d'écouter la suite orchestrale op.32 "Les Planètes" de Gustav Holst, qui s'y prête très bien. |
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