[Animation] L'Œil de Qlin — Automne 643

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J'ai fait l'épreuve en rentrant à 1h du mat donc je saurais pas dire si la difficulté ressentie était réelle ou si c'était du à mon état..

Mais une chose est sûre c'était difficile et vivement les réponses/résultats
Voici les tant attendues réponses, excusez du retard j'ai eu un empêchement hier soir !


Citation :
La vie, qui m'a fait naître auprès d'un producteur d'artichauts à (Il s'agit d'une référence au film « philibert le capitaine puceau » qui se trouve être le fils adoptif d'un producteur d'artichauts breton 2pts)
tige blanche, fut plus que clémente en laissant mon chemin
qui se trouvait mal embarqué, croiser le vôtre. Parfois rude, cette vie
me contraignit à accepter un duel avec mon beau fils : alors qu'il (Barry Lyndon, la fameuse scène du duel sur fond de la magnifique sarabande de Haendel 2pts)
tient fébrilement son pistolet, je préfère tirer dans le vide, mais au
lieu d'abandonner, il me tire en pleine jambe et la cloche chut sur ce pauvre gosse... (il s'agit de la cloche de Gauss, une courbe mathématique qui se retrouve dans beaucoup de séries statistiques (la courbe du QI notamment))
De l'amour que je vous porte, j'en fais la passion natale de mon émoi, pour que (l'appassionata - Beethoven 5pts)
pieux je demeure. Mais ma joie, réellement profonde et sincère, (que ma joie demeure - Bach 2pts)
invite, à tord, à penser que je ne suis plus qu'un badin insoucieux. (badinerie - Bach 2pts)
Votre dernière visite me remémore la pioute rebelle que vous fûtes, et surtout la (l'amour est un oiseau rebelle - premières paroles de la Habanera de Carmen de Bizet 2pts)
fleur que votre père m'avait confiée, en gage de confiance. Si (la fleur que tu m'avais jetée - Carmen de Bizet 2pts)
à la lecture de ces mots je ne vous ai point conquise, rappelez-vous, c'est
la chose que l'on possède qui finit par nous posséder, alors laissez-moi vous (citation de Fight Club un peu détournée 1pt)
rejoindre et m'offrir à vous sur les belles alluvions de ce cour bleu, Kawaii. (le beau Danube Bleu de Strauss fils 2pts)

Sable (il s'agit d'un indice permettant de trouver la référence finale qui est un acrostiche à la Georges Sand, je vous laisse la découvrir en ne lisant que les premiers mots de chaque ligne, vous comprendrez mieux pourquoi il s'agit d'une lettre "ardente"... 5pts)
Comme vous le voyez beaucoup de références tournaient autour de la musique classique qui était un peu le thème de cet écrit avec un final sur un procédé littéraire pour le moins osé. Voici donc les résultats de cette session, peut mieux faire !

Classement chronologique

Carreaux : 6pts + 1pt = 7pts
Shaylena : 6pts + 7pts = 13pts
Maelaplubel : 6pts + 7pts = 13pts (2pts pour Georges Sand sans trouver l'acrostiche)
Ephra : 6pts + 3pts = 9pts
17 : 5pts + 5pts = 10pts
Undertow : 4pts + 8pts = 12pts (1)

Classement de la manche

1er : Shaylena (13pts)
2e : Maelaplubel (13pts)
3e : Undertow (12pts)
4e : 17 (10pts)
5e : Ephra (9pts)
6e : Carreaux (7pts)

Classement de la saison

1er : Maelaplubel (23+20+13=56pts) (2)
2e : Undertow (24+20+12=56pts) (2)
3e : 17 (24+19+10=53pts) (1)
4e : Ephra (24+19+9=52pts) (1)
5e : Shaylena (12+8+13=33pts)
6e : Carreaux (12+12+7=31pts)
7e : Shadow Death (17+11+0=28pts)
8e : Eclipseo (14+13+0=27pts)
9e : Papy Vénérable (0+17+0=17pts) (1)


En espérant que cette animation continue de pousser vos connaissances dans leurs retranchements et que vous preniez toujours du plaisir à participer à l'œil de Qlin !

Dernière modification par Sibelius Rwann ; 20/10/2013 à 12h27.
Je n'ai pas de date précises à fournir pour le moment étant donné que rien n'est encore fait et que cette fin de semaine sera marquée par une indisponibilité pour ma part, donc attendez-vous à quelque chose en milieu de semaine prochaine ou fin de semaine prochaine dans le pire scénario.
La prochaine manche aura lieu demain à 11h00.

Edit :

590510critV.png

Références : 4

Citation :
Je me retrouvais là, dans cette pièce molletonnée et chaleureuse. Pas assez si l'on considère ce qu'elle aurait vraiment dû être. J'étais seul, il y avait un fauteuil et une grande bibliothèque accoudée au mur, mais aucun livre. Enfin seul, pas vraiment seul, puisqu'un cadavre était allongé au centre de la pièce. Aussi le déplaçais-je dans un coin pour ne plus avoir à supporter son regard livide. Étais-je donc condamné à rester ici à me languir de mon sort pendant toute une éternité ? Bien que ce fusse contraignant je me doutais que je dusse subir autres châtiments pour mes pêchés.

Au bout de quelques heures, selon l'horloge en face de la cheminée, la poignée de l'unique porte d'entrée se tourna et une femme s'introduisit dans la pièce. C'était elle. J'aurai pu reconnaître les effluves émanant de sa chevelure rousse parmi des milliers d'autres, elle était unique. Dans ma concoction elle était la pièce maîtresse, la dernière, celle qui finalise une œuvre parfaite. Par la grâce des Dieux elle ne m'avait pas vu le jour où je l'ai récolté sa fragrance.

— Étrange qu'elle arrive après moi puisqu'elle est morte avant moi, me dis-je.
— Bonsoir, ou... bonjour, enfin, je suppose que cela n'a plus d'importance maintenant, lâcha-t-elle avec un certain désespoir blasé.
— Salutations, répondis-je en soulevant mon chapeau.
— Cela fait combien de temps que vous êtes là ?
— Quelques heures tout au plus.
— D'autres personnes ?
— Uniquement moi, et vous dorénavant.

Elle se dénuda discrètement son avant bras afin d'y lire quelque chose. On eut dit que quelque chose y était tatoué.

— Vous savez pourquoi vous êtes ici ?
— Je crois que nous le sommes tous pour les mêmes raisons, renvoyais-je pragmatiquement.
— Je ne me rappelle rien sur ma mort, on me frappa dans le dos, sans que je ne pusse réagir ou me défendre.

Je ne le savais que trop bien, étant son propre meurtrier, même si ce terme était un peu vulgaire si l'on regarde de loin à quoi servait son sacrifice. Elle alla s'asseoir dans un sofa en face du mien. Quelques minutes s'écoulèrent et elle se délia la langue :

— Où sommes-nous ?
— Aussi étrange que cela puisse paraître il semble que nous soyons là où les âmes damnées se retrouvent après avoir quitté leur existence emplie de vices.
— Cela fait longtemps que vous êtes là ?

Je la regardais dubitatif, elle n'avait pas l'air de plaisanter. Après une petite inspiration, je lui répondis :

— Quelques heures tout au plus.
— D'autres personnes ?
— Non...

Elle m'intriguait et me dérangeait à la fois. Le fait que ce soit ma propre victime ne me dérangea pas les premiers instants, mais je sentais un poids de plus en plus lourd se former dans ma cage thoracique. Et cette perte de mémoire me mettait mal à l'aise, comme si l'on vous mettait face à un infirme devant marcher sur une corde tendue en l'air.

— Vous semblez perdre la mémoire Madame.
— Je... elle se redénuda son avant bras, et cette fois je put entreapercevoir des signes, des mots tatoués en total désordre sur sa peau blanche. J'oublie tout ce qu'il se passe dans les 10 ou 15 minutes, cela fait déjà quelques temps que je suis comme ça... enfin avec cette maladie tout est relatif, peut-être que je suis ici à vous parler depuis 10 minutes ou bien depuis des heures.

Très troublant. Étrange que je ne l'ai pas remarqué plus tôt lors de sa mort. Peut-être que... je suis en train de subir la même chose, alors tout ceci n'aurait déjà plus aucun sens. J'essayai alors de me souvenir de quelque chose, comment avais-je atterri ici ? Rien j'avais beau me masser les tempes, rien ne me revenait, on dirait que j'avais toujours vécu dans cette pièce, et que cette femme avait toujours existé, pourtant je savais que je l'avais tué, je savais qu'elle avait crié lorsque cette nuit là je l'ai assommée. Je savais qu'elle me prenait pour un lâche et que malgré la récompense de sa mort j'avais causé bien des souffrances.

Un rire gras se fit entendre dans le fond de la pièce, une personne se leva tout en continuant son rire glauque et s'approcha de la porte.

— Vous en avez pour longtemps, profitez-en ! Lâcha-t-il avant de s'éclipser par la porte.

Je me précipitai pour aller l'ouvrir et sortir d'ici mais... c'était trop tard, mon destin scellé ici et maintenant, pour toujours. J'avais compris ; j'avais compris pourquoi ici et malgré les apparences.

Dernière modification par Sibelius Rwann ; 30/10/2013 à 11h00.
Ah ce gif, magnifique ! Le but était bel et bien de vous déstabiliser (ce ne serait pas marrant sinon ) en ne casant que peu de références par rapport à la taille importante du texte. Et ça a plutôt bien marché apparemment !

Mais vous vous en sortez pas trop mal dans l'ensemble, même si la plupart tournent autour d'une référence sans vraiment la trouver, enfin, tout s'éclaircira demain matin...

Edit :

Citation :
Référence 1 (5pts): L'ensemble de l'action se déroule de loin comme dans la pièce de théâtre de Sartre « Huis Clos » 3 personnes se retrouvent dans une pièce après leur mort, au fil du temps on s'aperçoit qu'ils ont tous eu une existence emplie de pêchés et de vices, et alors, lorsque les uns commencent à juger les autres sur leur vie, chacun s’aperçoit qu'ils sont bien en enfer, souffrant d'une torture psychologique et non physique. Ceci donnant lieu à la célèbre citation « L'enfer c'est les autres » Une petite kyrielle d'indices nous mettait sur la voie :
Citation :
Je me retrouvais là, dans cette pièce molletonnée et chaleureuse. Pas assez si l'on considère ce qu'elle aurait vraiment dû être.
Huis Clos se déroule dans une pièce accueillante, ce qui étonne notre protagoniste qui se pense en enfer (je n'ai pas utilisé le terme enfer dans le texte pour ne pas aller en contradiction avec le BG de Dofus où l'enfer n'existe pas vraiment)
Citation :
Étais-je donc condamné à rester ici à me languir de mon sort pendant toute une éternité ? Bien que ce fusse contraignant je me doutais que je dusse subir autres châtiments pour mes pêchés.
On sent ici que le personnage sait qu'il est coupable, et qu'il devra rester ici pour l'éternité, comme les personnages de Huis Clos.
Citation :
[...] puisqu'un cadavre était allongé au centre de la pièce.
[...] une femme s'introduisit dans la pièce.
En comptant le cadavre il y a bien trois personnes dans la pièce.


Citation :
— Étrange qu'elle arrive après moi puisqu'elle est morte avant moi, me dis-je.
— Vous savez pourquoi vous êtes ici ?
— Je crois que nous le sommes tous pour les mêmes raisons, renvoyais-je pragmatiquement.
— Je ne me rappelle rien sur ma mort, on me frappa dans le dos, sans que je ne pusse réagir ou me défendre.
—Aussi étrange que cela puisse paraître il semble que nous soyons là où les âmes damnées se retrouvent après avoir quitté leur existence emplie de vices.
Là encore cela renvoie à la notion de mort et d'enfer


Citation :
Elle m'intriguait et me dérangeait à la fois. Le fait que ce soit ma propre victime ne me dérangea pas les premiers instants, mais je sentais un poids de plus en plus lourd se former dans ma cage thoracique.
C'est le début de culpabilité que notre protagoniste ressent, il commence à souffrir du jugement de sa propre victime qui décrit son agresseur comme un lâche (dans le dernier acte de Huis Clos un personnage se fait également traiter de lâche en voulant sortir de la pièce).
Citation :
Très troublant. Étrange que je ne l'ai pas remarqué plus tôt lors de sa mort. Peut-être que... je suis en train de subir la même chose, alors tout ceci n'aurait déjà plus aucun sens. J'essayai alors de me souvenir de quelque chose, comment avais-je atterri ici ? Rien j'avais beau me masser les tempes, rien ne me revenait, on dirait que j'avais toujours vécu dans cette pièce, et que cette femme avait toujours existé, pourtant je savais que je l'avais tué, je savais qu'elle avait crié lorsque cette nuit là je l'ai assommée. Je savais qu'elle me prenait pour un lâche et que malgré la récompense de sa mort j'avais causé bien des souffrances
Là notre personnage sombre un peu plus dans la démence et la torture morale, c'est un peu la même spirale infernale qui se met en place dans Huis Clos.




Référence 2 (2pts) : Saw


Citation :
un cadavre était allongé au centre de la pièce.
Citation :
Un rire gras se fit entendre dans le fond de la pièce, une personne se leva tout en continuant son rire glauque et s'approcha de la porte.
— Vous en avez pour longtemps, profitez-en ! Lâcha-t-il avant de s'éclipser par la porte.
Il s'agissait d'une référence au premier opus de Saw où l'on se rend compte que le cadavre allongé au centre de la pièce était en fait l'instigateur de ce manège, John Kramer ; ici cela se combine bien avec le Huis Clos dans la mesure où la personne allongée en tant que cadavre pourrait être le « Diable » qui aime voir ses victimes souffrir de près.




Référence 3 (2pts) : Le Parfum, histoire d'un meurtrier, film de Tom Tykwer adapté du roman de Patrick Süskind.


Citation :
C'était elle. J'aurai pu reconnaître les effluves émanant de sa chevelure rousse parmi des milliers d'autres, elle était unique. Dans ma concoction elle était la pièce maîtresse, la dernière, celle qui finalise une œuvre parfaite. Par la grâce des Dieux elle ne m'avait pas vu le jour où je l'ai récolté sa fragrance.
Grenouille, le personnage principal du Parfum, s'est trouvé comme hobby de tuer des femmes pour en récupérer le parfum (je vous passe les étapes de fabrication). Son objectif est de faire le meilleur parfum au monde à partir de femmes, son mentor lui apprend qu'il faut 12 essences plus une treizième bonus qui fera toute la beauté du parfum. Il se réserve alors une belle rousse pour la fin qu'il tue comme les autres, malgré la vigilance de son père. Au final, après avoir créé son parfum qui a des effets très fantastiques (cela a pour effet de créer une orgie géante) il s'en asperge et se fait dévorer par la foule, il est donc mort et rejoint sa victime dans le Huis Clos.



Référence 4 (2pts) : Mémento, film de Christopher Nolan


Citation :
Et cette perte de mémoire me mettait mal à l'aise, comme si l'on vous mettait face à un infirme devant marcher sur une corde tendue en l'air.

— Vous semblez perdre la mémoire Madame.
— Je... elle se redénuda son avant bras, et cette fois je put entreapercevoir des signes, des mots tatoués en total désordre sur sa peau blanche. J'oublie tout ce qu'il se passe dans les 10 ou 15 minutes, cela fait déjà quelques temps que je suis comme ça... enfin avec cette maladie tout est relatif, peut-être que je suis ici à vous parler depuis 10 minutes ou bien depuis des heures.
Le film est un monstre d'originalité alors je ne vous spoil rien, mais l'intrigue principale c'est un protagoniste qui a une amnésie à court-terme (10-15 minutes) et qui, pour ne pas oublier certaines choses, s'est fait tatoué des mots et des phrases sur le corps.
Classement chronologique

Shaylena : 6pts + 4pts = 10pts
Carreau : 6pts + 6pts = 12pts
Maelaplubel : 6pts + 4pts = 10pts
Undertow : 6pts + 4pts = 10pts
Ephra : 6pts + 4pts = 10pts
17 : 6pts + 4pts = 10pts
Papy-Vénérable : -1pt + 2pts = 1pt

Classement de la manche


1er :Carreau (12pts)
2e : Shaylena (10pts)
3e : Maelaplubel (10pts)
4e : Undertow (10pts)
5e : Ephra (10pts)
6e : 17 (10pts)
7e : Papy-Vénérable (1pt)

Classement de la saison


1er : Maelaplubel (23+20+13+10=66pts) (2)
2e : Undertow (24+20+12+10=66pts) (2)
3e : 17 (24+19+10+10=63pts) (1)
4e : Ephra (24+19+9+10=62pts) (1)
5e : Shaylena (12+8+13+10=43pts)
6e : Carreaux (12+12+7+12=43pts)
7e : Shadow Death (17+11+0+0=28pts)
8e : Eclipseo (14+13+0+0=27pts)
9e : Papy Vénérable (0+17+0+1=18pts) (1)

Dernière modification par Sibelius Rwann ; 31/10/2013 à 11h04.
Bravo a tous. Et chapeau Sibellus.

Profitant de la publication des résultats de la manche je me permet une proposition pour les suivantes si celle ci convient aux joueurs et au maitre du jeu:

Serait il possible de modifier le décompte des points de la manière suivante:
- Point /ref selon l'estimation de la difficulté du MJ (rien ne bouge)
- Points de rapidité (+2/+1 pour le premier/deuxième a répondre)
- Points de "Succes":
le 1er joueur a répondre juste a la totalité des ref d'un niveau de difficulté gagne un bonus égal au nombre de point /ref de la difficulté correspondante.


Qu'en pensez vous ?

Edit Pour au dessus:
Idem mais rien a faire du coup j'ai laissé cette partie du texte.
Le texte en général m'a fait penser a un supplice du Tartare revisité a la sauce Shutter Island/Memento.
Je pense qu'on l'on fera quelques petites modifications pour la deuxième saison, notamment passer l'événement uniquement sur JoL puisqu'il n'y a que Carreaux et parfois Eclipseo qui y sont, c'est un peu contraignant de devoir gérer les doubles posts et les différences de formatage de texte entre les deux forums.

Je prend en compte tes idées Papy, surtout au niveau du facteur temps, celui qui est en place a été un peu fait rapidement pour pallier au problème, et c'est vrai que tu en as subi les effets de plein fouet sur cette épreuve. On va donc plancher là dessus.

Sinon il reste encore un dernier écrit pour cette manche, va vraiment falloir que je trouve quelque chose de spécial pour pouvoir départager le peloton de tête, devoir utiliser un deuxième critère de sélection pour départager les premiers c'est moyen !
Prochaine et dernière manche de la saison prévue pour ce samedi à 11h00, soyez prêts, soyez prêtes, il va y avoir du pain sur la planche, faites chauffer vos claviers va y avoir du carnage !

Rappel de la récompense totale : 35 millions et 3 dragodindes caméléones pour les trois premiers.

Rappel en cas d'ex æquo :

— Le premier départage se joue sur le nombre de références difficiles trouvées.
— Le second départage se joue sur la moyenne des pondérations aux différents classements chronologiques.
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Références : 20

Citation :
Il était une fois trois amies, Sarah, Élisabeth, et Thérèse. Mais ces trois amies n'étaient pas trois amies ordinaires, non. Sarah était muette, Élisabeth était amnésique et frôlait parfois la démence, et Thérèse dépressive. D'aucuns disaient qu'elles étaient de ce fait « handicapées », spéciales, qu'il fallait mieux les éviter. Mais leurs parents les aimaient beaucoup, peut-être même trop. Il faut dire, leurs journées étaient pour le moins fades : interdiction de sortir de la maison, cours à domicile, etc... Néanmoins elles avaient au moins l'occasion de se réunir une fois par semaine entre « infirmes ».

Un jour, Thérèse lança une idée dans le lot : partir visiter la région d'Amakna Sud à trois, sans l'emprise de leurs parents. L'idée séduisit énormément le groupe de jeunes filles, qui ne l'étaient plus tellement à vrai dire. Leurs parents furent bien évidemment contre, mais la force de volonté du trio suffit à contrecarrer ce refus : ayant quelques pécules en poche, elles achetèrent les services d'un charretier — il était plutôt improbable qu'elles traversent le continent à pied — et coupèrent enfin le fil monotone de leur vie sans but.

Parties de leur quotidien de frais matin, elles passèrent à côté du fameux hôtel « Porte Dos », juste avant le pont de la rivière Kawaii au sud du château d'Amakna ; cela fut un accomplissement certain dans la mesure où elles ne s'étaient jamais aventurées par delà ce point jusqu'auparavant. Quelque temps après leur départ, leurs parents s'inquiétèrent, engagèrent des détectives afin de les retrouver, mais sans succès. Avec le temps ils apprirent finalement à oublier leurs trois trésors.

Le premier endroit où les jeunes filles voulurent prendre étape fut le château de la dragodinde blanche, réputé pour la somptuosité de son cadre et de sa gastronomie. Monsieur Sebastien, le maître de maison, les installa dans leurs luxueuses chambres, elles qui n'avaient en tout et pour tout vécu que sur de vieux fagots de paille dans le recoin d'une pièce sombre. Elles usaient pour cela des quelques deniers dérobés à leur famille, qui, soit dit en passant, s'écoulaient très vite. Monsieur Sébastien demeurant à leur disposition, elles s'offrirent un royal dîner accompagné d'un royal bouquet.

Le charretier, quant à lui, resta dormir dans sa charrette ; les filles n'eurent point de mal à se faire effleurer par l'idée qu'il puisse être pingre. Le soir d'après, lorsque le groupe fut descendu un peu plus au Sud, l'homme qui les conduisait leur expliqua son histoire aux détours de quelques coupes trop remplies : il se prétendait avoir toujours vécu sur cette terre, avoir toujours foulé ses sentiers, ses vaux, ses cols, et ses plaines ; il prétendait avoir eu tous les diplômes que les écoles pouvaient lui fournir ; mais il était réellement surpris de voir ainsi trois jeunes filles si courageuses braver leur destin en dépit de leurs maux, avec leurs mots.

Les jeunes filles même un peu crédules ne mordirent pas à l'hameçon. Mais le charretier n'en avait cure, il avait rencontré tellement de personnes ne croyant pas son histoire. Pour illustrer ses propos, il décrivit néanmoins une de ses épopées sur une île perdue : alors qu'il voguait en mer en tant que marin, son bateau fut envoyé par le fond par une tempête scélérate. Seul survivant, il s'échoua sur une île déserte, pas plus grande que le château d'Amakna, et s'y établit 4 ans avant de pouvoir repartir. Les débuts en solitaire furent difficiles, bien qu'il fusse toujours habitué à être en définitive seul, son unique présence finit par le rendre fou. Alors, pour ne pas sombrer dans la démence, il y plongea : s'emparant d'une noix de kokoko il y dessina un visage, et le considéra comme une sorte d'ange gardien.

Nonobstant les rires intempestifs des jeunes demoiselles, il poursuivit son récit, et raconta que cette île était dorénavant pour lui un lieu de pèlerinage, d'exil. Il y était retourné maintes fois, et l'avait nommée Bagodah. Il venait de réussir sa tâche, puisque le trio féminin s'était enfin endormi. En pleine nuit, alors que leur petit campement dormait tranquillement, un rôdeur s'approcha. Le charretier sortit immédiatement et dégaina légèrement son épée. Le rôdeur s'avança lentement vers lui et lui susurra : « Je me prénomme Traine, je suis envoyé par les parents des demoiselles, ils souhaitent les récupérer, de gré... ou de force ».

Sa peau était basanée plus que de coutume, et sa voix douce, mais précise, et froide. Le charretier n'avait prêté allégeance qu'aux trois filles, pas à leurs parents, elles étaient plus que majeures dorénavant. Préparant à s'interposer, il dégaine à moitié son couperet, mais le colt de Traine fut moins long à sortir. Le roublard lui asséna une balle en plein œil, et le charretier s'effondra à terre. Conscient de son crime, peut-être pas préparé pour cela, Traine prit la fuite sans les jeunes filles. Étrange.

Le bruit avait réveillé les demoiselles en furie, mais le charretier était déjà relevé, gardant néanmoins le souvenir de la balle du roublard dans l'œil gauche. Les filles ne remirent plus jamais en cause la véracité de son histoire après cela.

Thérèse, la dépressive, n'en finissait plus de se lamenter, elle ne cessait de maugréer sans relâche, et n'aimait guère les diverses activités que le groupe accomplissait. Il faut dire, elle avait déjà tenté de se donner la mort quelques années auparavant, en ingurgitant du poison ; sa mère étant infirme, c'est son père qui était arrivé à temps pour empêcher le drame. Mais Sarah et Elisabeth avaient une grande affection pour elle, elles se connaissaient en effet depuis fort longtemps ; et, dans des temps plus reculés, Thérèse avait de la joie tout ce dont un enfant peut escompter.

Sarah était sans doute la plus mature des trois, probablement puisque la seule chose qui lui manquait était la voix. Elle se spécialisa très tôt vers le tir à l'arc, tant et si bien qu'elle fut une disciple crâ chevronnée dès l'âge de 10 ans. C'était en quelque sorte la protectrice du groupe, il n'était pas rare d'entendre les autres crier « Sarah bande ton arc, ils arrivent ! ». Elle eut un jour un amant, un certain Will, qu'elle rencontra alors qu'il était en train de chasser, c'était également un disciple crâ, mais bien plus doué avec les chiffres qu'avec les flèches, il ne voulut hélas pas s'en rendre compte, et s'enfuit un jour sans raison ; Sarah gardait ses distances avec la gent masculine depuis cette histoire.

Arrivées dans un bar de Sufokia, le trio s'installa à une table, c'était tout ce qu'elles pouvaient à présent s'offrir vu le peu d'argent qu'il leur restait. Élisabeth plongeant dans une ses « mauvaises passes », se mit à partir en vrille : elle accusa le concierge d'être un marin pêcheur, exigea qu'on lui achète des chaussures, et finalement voulu tremper ses doigts de pieds dans une piscine. Habituées, ses consœurs la rassurèrent et essayèrent de lui parler d'autre chose. Il faut savoir qu'Élisabeth était une fille de la noblesse, héritière de la grande maison Entsène, elle aurait pu avoir une chance d'accéder au trône si les Noudormon n'avaient pas fomenté un énième complot visant à la tuer. Néanmoins elle s'en sortit, sa tête fut gravement atteinte et elle en portait les séquelles par crises périodiques.

Depuis quelque temps déjà, un individu étrange les regardait. Une masse toute en largeur cachée par une longue cape. Sarah et sa perception aiguisée le remarquèrent de suite, se tenant à l'affût au moindre geste suspect de sa part. Le bougre se leva d'une traite, laissant sa cape retomber sur le sol. C'était un Bwork. La couleur verdâtre de sa peau provoqua une vive et immédiate réaction de la part des poivrots du bar. Il s'approcha à pas appesantis des jeunes filles et beugla « Ssssssssplendide! ». Il n'en fallut guère plus pour que Sarah décoche sa flèche dans la tête de la créature perverse. Après quelques titubations il s'écroula à terre.

En voilà un que même le charretier n'avait pas vu venir, il faut dire de plus en plus de bworks pervers descendent des montagnes pour venir reluquer — ou pire — de jeunes amaknéennes de passage. Ils apprirent plus tard que l'hypocrite avait prêté serment devant sa tribu de ramener de la chair fraîche au village. Après que le groupe se soit remis de ses émotions, ils se rejoignirent sur la jeté de Sufokia, et s'écrièrent « Nous l'avons trouvé, notre havre »

Une ovation se fit entendre pour les deux comédiens, ils quittèrent la scène du théâtre puis revinrent, « Rien dans les paluches, rien dans les bourses, et même pas peur, nous sommes... »
Ne t'en fais pas Mae, je pense que pour cette épreuve ça a été dur pour tout le monde ! Voici la solution :

Citation :
Il était une fois trois amies (il s'agit là, jusqu'à la chute, d'une référence au film Hasta la Vista qui raconte le road trip de trois handicapés qui partent en Espagne pour goûter aux joies du sexe, ils se font conduire par une femme, donc les genres sont inversés 5pts), Sarah, Élisabeth, et Thérèse. Mais ces trois amies n'étaient pas trois amies ordinaires, non. Sarah était muette, Élisabeth était amnésique et frôlait parfois la démence, et Thérèse dépressive. D'aucuns disaient qu'elles étaient de ce fait « handicapées », spéciales, qu'il fallait mieux les éviter. Mais leurs parents les aimaient beaucoup, peut-être même trop. Il faut dire, leurs journées étaient pour le moins fades : interdiction de sortir de la maison, cours à domicile, etc... Néanmoins elles avaient au moins l'occasion de se réunir une fois par semaine entre « infirmes ».


Un jour, Thérèse lança une idée dans le lot : partir visiter la région d'Amakna Sud à trois, sans l'emprise de leurs parents. L'idée séduisit énormément le groupe de jeunes filles, qui ne l'étaient plus tellement à vrai dire. Leurs parents furent bien évidemment contre, mais la force de volonté du trio suffit à contrecarrer (seuls ceux qui ont entendu parler ou joué à Magic pourront comprendre cela, dans la mesure où Force de Volonté, ou Force of Will, est une carte des plus emblématique du jeu, son effet est de contrecarrer un sort 2pts) ce refus : ayant quelques pécules en poche, elles achetèrent les services d'un charretier — il était plutôt improbable qu'elles traversent le continent à pied — et coupèrent enfin le fil (référence aux Moires de la mythologie, trois femmes qui tenaient en leurs main le fil de la vie et pouvaient le couper, on les voit dans Hercule 2pts) monotone de leur vie sans but.


Parties de leur quotidien de frais matin, elles passèrent à côté du fameux hôtel « Porte Dos » (référence assez cachée, il fallait ici voir Porte Dos = Porte d'eau = Watergate = scandale à l'hôtel du Watergate 5pts), juste avant le pont de la rivière Kawaii au sud du château d'Amakna ; cela fut un accomplissement certain dans la mesure où elles ne s'étaient jamais aventurées par delà ce point jusqu'auparavant. Quelque temps après leur départ, leurs parents s'inquiétèrent, engagèrent des détectives afin de les retrouver, mais sans succès. Avec le temps ils apprirent finalement à oublier leurs trois trésors.


Le premier endroit où les jeunes filles voulurent prendre étape fut le château de la dragodinde blanche (château Cheval Blanc 1pt), réputé pour la somptuosité de son cadre et de sa gastronomie. Monsieur Sebastien, le maître de maison, les installa dans leurs luxueuses chambres, elles qui n'avaient en tout et pour tout vécu que sur de vieux fagots de paille dans le recoin d'une pièce sombre. Elles usaient pour cela des quelques deniers dérobés à leur famille, qui, soit dit en passant, s'écoulaient très vite. Monsieur Sébastien demeurant (Sébastien Demorand, « critique » culinaire 2pts) à leur disposition, elles s'offrirent un royal dîner accompagné d'un royal bouquet.


Le charretier, quant à lui, resta dormir dans sa charrette ; les filles n'eurent point de mal à se faire effleurer par l'idée qu'il puisse être pingre. Le soir d'après, lorsque le groupe fut descendu un peu plus au Sud, l'homme qui les conduisait leur expliqua son histoire aux détours de quelques coupes trop remplies : il se prétendait avoir toujours vécu sur cette terre (il s'agit ici d'un film pas très connu, The Man from Earth, dont l'intrigue est ici, un homme qui va pendant tout le film convaincre ses amis qu'il a plus de 10 000 ans 2pts), avoir toujours foulé ses sentiers, ses vaux, ses cols, et ses plaines ; il prétendait avoir eu tous les diplômes que les écoles pouvaient lui fournir ; mais il était réellement surpris de voir ainsi trois jeunes filles si courageuses braver leur destin en dépit de leurs maux, avec leurs mots.


Les jeunes filles même un peu crédules ne mordirent pas à l'hameçon. Mais le charretier n'en avait cure, il avait rencontré tellement de personnes ne croyant pas son histoire. Pour illustrer ses propos, il décrivit néanmoins une de ses épopées sur une île perdue : alors qu'il voguait en mer en tant que marin, son bateau fut envoyé par le fond par une tempête scélérate. Seul survivant, il s'échoua sur une île déserte (film Seul au Monde 1pt), pas plus grande que le château d'Amakna, et s'y établit 4 ans avant de pouvoir repartir. Les débuts en solitaire furent difficiles, bien qu'il fusse toujours habitué à être en définitive seul, son unique présence finit par le rendre fou. Alors, pour ne pas sombrer dans la démence, il y plongea : s'emparant d'une noix de kokoko il y dessina un visage, et le considéra comme une sorte d'ange gardien.


Nonobstant les rires intempestifs des jeunes demoiselles, il poursuivit son récit, et raconta que cette île était dorénavant pour lui un lieu de pèlerinage, d'exil. Il y était retourné maintes fois, et l'avait nommée Bagodah (Dagobah est la planète sur laquelle Yoda s'exile à la fin de la prélogie Star Wars 2pts). Il venait de réussir sa tâche, puisque le trio féminin s'était enfin endormi. En pleine nuit, alors que leur petit campement dormait tranquillement, un rôdeur s'approcha. Le charretier sortit immédiatement et dégaina légèrement son épée. Le rôdeur s'avança lentement vers lui et lui susurra : « Je me prénomme Traine, je suis envoyé par les parents des demoiselles, ils souhaitent les récupérer, de gré... ou de force ».


Sa peau était basanée plus que de coutume, et sa voix douce, mais précise, et froide. Le charretier n'avait prêté allégeance qu'aux trois filles, pas à leurs parents, elles étaient plus que majeures dorénavant. Préparant à s'interposer, il dégaine à moitié son couperet, mais le colt de Traine (John Coltrane, célèbre saxophoniste de jazz 1pt) fut moins long à sortir. Le roublard lui asséna une balle en plein œil (la référence était ici le fait qu'un homme se relève après avoir reçu une balle en plein œil, exactement comme un certain vampire dans Lincoln, le chasseur de vampires 1pt), et le charretier s'effondra à terre. Conscient de son crime, peut-être pas préparé pour cela, Traine prit la fuite sans les jeunes filles. Étrange.


Le bruit avait réveillé les demoiselles en furie, mais le charretier était déjà relevé, gardant néanmoins le souvenir de la balle du roublard dans l'œil gauche. Les filles ne remirent plus jamais en cause la véracité de son histoire après cela.


Thérèse (ici c'est une référence à Thérèse Raquin de Zola, il s'agit d'une histoire basée sur une femme qui va peu peu sombrer dans la dépression jusqu'à se suicider avec du poison devant sa mère infirme 2pts), la dépressive, n'en finissait plus de se lamenter, elle ne cessait de maugréer sans relâche, et n'aimait guère les diverses activités que le groupe accomplissait. Il faut dire, elle avait déjà tenté de se donner la mort quelques années auparavant, en ingurgitant du poison ; sa mère étant infirme, c'est son père qui était arrivé à temps pour empêcher le drame. Mais Sarah et Elisabeth avaient une grande affection pour elle, elles se connaissaient en effet depuis fort longtemps ; et, dans des temps plus reculés, Thérèse avait de la joie tout ce dont un enfant peut escompter.


Sarah était sans doute la plus mature des trois, probablement puisque la seule chose qui lui manquait était la voix. Elle se spécialisa très tôt vers le tir à l'arc, tant et si bien qu'elle fut une disciple crâ chevronnée dès l'âge de 10 ans. C'était en quelque sorte la protectrice du groupe, il n'était pas rare d'entendre les autres crier « Sarah bande (Sarabande 1pt) ton arc, ils arrivent ! ». Elle eut un jour un amant, un certain Will (Will Hunting, en train de chasser = hunting ; c'est entre autre l'histoire d'un surdoué qui quitta sa petite amie (Sarah ici) 1pt) , qu'elle rencontra alors qu'il était en train de chasser, c'était également un disciple crâ, mais bien plus doué avec les chiffres qu'avec les flèches, il ne voulut hélas pas s'en rendre compte, et s'enfuit un jour sans raison ; Sarah gardait ses distances avec la gent masculine depuis cette histoire.

Arrivées dans un bar de Sufokia, le trio s'installa à une table, c'était tout ce qu'elles pouvaient à présent s'offrir vu le peu d'argent qu'il leur restait. Élisabeth (référence assez cachée également, puisqu'il s'agit du film « David et Madame Hansen » d'Alexandre Astier, où une femme, madame Hansen, souffre d'amnésie suite à un choc physique et émotionnel, elle parlera de marin pêcheur pour un homme de ménage, David ira lui acheter des chaussures pour la sortir de sa clinique, et tout se demêlera dans sa piscine, c'est également une femme très fortunée, et ce n'est qu'à la fin qu'on apprend qu'elle s'appelle Élisabeth 5pts) plongeant dans une ses « mauvaises passes », se mit à partir en vrille : elle accusa le concierge d'être un marin pêcheur, exigea qu'on lui achète des chaussures, et finalement voulu tremper ses doigts de pieds dans une piscine. Habituées, ses consœurs la rassurèrent et essayèrent de lui parler d'autre chose. Il faut savoir qu'Élisabeth était une fille de la noblesse, héritière de la grande maison Entsène, elle aurait pu avoir une chance d'accéder au trône si les Noudormon (référence à la famille des Tudors autour du trône d'Angleterre 1pt) n'avaient pas fomenté un énième complot visant à la tuer. Néanmoins elle s'en sortit, sa tête fut gravement atteinte et elle en portait les séquelles par crises périodiques.


Depuis quelque temps déjà, un individu étrange les regardait. Une masse toute en largeur cachée par une longue cape. Sarah et sa perception aiguisée le remarquèrent de suite, se tenant à l'affût au moindre geste suspect de sa part. Le bougre se leva d'une traite, laissant sa cape retomber sur le sol. C'était un Bwork. La couleur verdâtre de sa peau provoqua une vive et immédiate réaction de la part des poivrots du bar. Il s'approcha à pas appesantis des jeunes filles et beugla « Ssssssssplendide! » (réplique culte de Jim Carrey dans le Mask 1pt). Il n'en fallut guère plus pour que Sarah décoche sa flèche dans la tête de la créature perverse. Après quelques titubations il s'écroula à terre.


En voilà un que même le charretier n'avait pas vu venir, il faut dire de plus en plus de bworks pervers descendent des montagnes pour venir reluquer — ou pire — de jeunes amaknéennes de passage. Ils apprirent plus tard que l'hypocrite avait prêté serment (rien à voir avec le contexte, il s'agit du serment d'Hippocrate que prêtent les médecins 2pts) devant sa tribu de ramener de la chair fraîche au village. Après que le groupe se soit remis de ses émotions, ils se rejoignirent sur la jeté de Sufokia, et s'écrièrent « Nous l'avons trouvé, notre havre » (référence au film des Orphelins Baudelaire où l'intrigue principale est basée sur ce mot, non seulement ils disent clairement rechercher un Havre depuis qu'ils n'ont plus de parents, mais toute leur quête va s'en subtilement s'en résumer ainsi, et finalement ils ne le trouvent jamais 5pts)


Une ovation se fit entendre pour les deux comédiens, ils quittèrent la scène du théâtre puis revinrent, « Rien dans les paluches, rien dans les bourses, et même pas peur, nous sommes... » (signature des Bonimenteurs, on peut alors imaginer que le reste du texte était de l'improvisation 2pts)
Classement chronologique :

Carreaux : 6pts + 2pts = 8pts
Maelaplubel : 6pts + 4pts = 10pts
Ephra : 6pts + 10pts = 16pts
Undertow : 6pts + 7pts = 13pts
17 : 5pts + 9pts = 14pts

Classement de la manche :

1er : Ephra (16pts)
2e : 17 (14pts)
3e : Undertow (13pts)
4e : Maelaplubel (10pts)
5e : Carreaux (8pts)

Classement de la saison :

1er : Undertow (24+20+12+10+13=79pts) (2)
2e : Ephra (24+19+9+10+16=78pts) (1)
3e : 17 (24+19+10+10+14=77pts) (1)
4e : Maelaplubel (23+20+13+10+10=76pts) (2)
6e : Carreaux (12+12+7+12+8=51pts)
5e : Shaylena (12+8+13+10+0=43pts)
7e : Shadow Death (17+11+0+0+0=28pts)
8e : Eclipseo (14+13+0+0+0=27pts)
9e : Papy Vénérable (0+17+0+1+0=18pts) (1)


La saison est donc finie, un grand bravo à nos trois gagnants : Undertow, Ephra, 17, et à tous les autres pour votre participation même dans les épreuves les plus corsées ! Vous n'avez plus qu'à venir chercher votre récompense auprès de Sibelius en jeu. Ce fut un réel plaisir que d'écrire tous ces textes et de vous voir vous arracher les cheveux dessus, c'est très... grisant. J'espère donc que cette animation vous aura comblée, nous envisageons une seconde saison, mais il nous reste quelques petites modifications à ajouter aux règles afin de les perfectionner (si vous avez des suggestions n'hésitez pas), nous nous interrogeons également sur la possibilité de passer le jeu sur le forum RP plutôt que sur celui de Rykke-Errel, ce qui changerait par contre la nature des récompenses. Enfin, nous allons nous y pencher, et vous informerons de l'évolution de tout ceci dans les prochaines semaines, d'ici là, révisez vos classiques !

http://img11.hostingpics.net/pics/562674Logo1JOL2.png

Dernière modification par Sibelius Rwann ; 10/11/2013 à 13h47.
Citation :
2e : Ephra (24+19+9+10+16=78pts)
3e : 17 (24+19+10+10+14=77pts)
Jusqu'au bout. Jusqu'au bout.

Félicitations à Underlow, même s'il nous a empêché de gagner sous peine de ban de la guilde.

Merci encore pour cet event, le système de points/classements reste à améliorer mais l'ensemble est vraiment fun. Hâte de commencer la prochaine saison.

Edit : 1384089456-recompense.png

Dernière modification par 2*3²-1 ; 10/11/2013 à 14h17.
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