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[RP]Pas de préambule.
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[HRP] Moi perso c'est le genre que j'aime, même pas fait gaffe aux fautes, continue mec c'est excellent. On a vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver
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[HRP]Devant l'ovation continue de la foule composée de Rayone, je me vois obligé de continuer cette histoire. Vous pouvez écouter ça. (enfin c'est pas de la musique épique ou machin-ique habituelle de RP, au pire, choisissez seuls
![]() « -Grooiiiink ? -BWORKY ! Reviens ici » Brynte fut réveillé par des grognements, le bras droit couvert de bave. « -Haha, excusez-le, il court comme un petit fou quand nous nous promenons dans les bois. Ravi de vous avoir rencontré, ce fut une bien belle expérience, je vous laisse finir votre somme dans la bonne humeur et m’en vais cueillir des arbres, bisous ! » -Gnuaeeeh » Il n’avait même pas envie d’articuler une réponse cohérente. Il somnola encore quelques minutes, puis se leva et marcha en direction de la forêt de Litneg. La nuit tombait. Il avançait prudemment au couvert des arbres, les trolls étaient monnaie courante dans ce coin, et les tuer prenait des heures. Sales bestioles. Une odeur âcre de fumée lui fut portée par le vent. Guidé par son odorat, il traversa quelques bosquets touffus et arriva dans une clairière. Un feu crépitait joyeusement et on pouvait distinguer quelques formes avachies. Brynte s’approcha prudemment. Le feu était fait de broussailles. Il s’agissait donc à coup sûr de sadidas. Des poupées plus ou moins vivantes qu’il n’avait pas vu au premier abord formaient une grande flaque frissonnante autour du feu. Cela confortait sa pensée. Des sadidas bien éméchés qui comataient. Il s’intéressa à une poupée en particulier, qu’il croyait être nommée surpuissante. Ces poupées étaient rares. Il la vit ingérer une poudre jaunâtre et tituber autour du feu, marchant sur ses congénères et changeant de direction à chaque instant. Brynte se rappela avoir entendu que ces poupées étaient instables. Voilà donc pourquoi. Manger de la poudre destinée à faire ressusciter n’est pas recommandable en bonne société. Brynte ne faisait pas partie de la bonne société. Il était assis dans une clairière froide et humide, un peu plus petite que celle des sadidas. Il tenait dans sa main une écorce, une kokopaille et de la poudre qu’un des mollassons lui avait cédé dans un sourire béat. Après tout, qu’avait-il à perdre ? De l’honneur, de la gloire, de la postérité, de la famille qui l’aimait, des idéaux ? Rien, que dalle. Une tenaille au ventre, il s’assit en tailleur, répandit la poudre de résurrection en une fine ligne et j’inspirai. Connerie. J’avais le cerveau droit en feu -côté où j’avais inspiré cette saloperie- et rien de plus. Aïe, mais quel CON. C’était des poupées qui prenaient ça, pas des bipèdes à allure de clochard. Je me massai inutilement la tête et repartis en chancelant. La forêt m’appelait et je la suivis. C’est drôle comme on marche. Plier le genou, ramener la jambe puis l’étendre loin devant soi. Puis recommencer de l’autre côté. Mes mains se promenaient à mes côtés. Elles sont toujours là pour moi. En tous cas, j’allais retrouver les sadidas. Toujours à pioncer ces sacs de poils. Leurs poupées me guidaient. Elles marchaient tout autour de moi, en chantant. Elles me faisaient peur, elles voulaient maîtriser mes mains. Celles-ci se balançaient innocemment à mes côtés, feignant de suivre le rythme de la marche. Elles suaient. Elles étaient dégueulasses. Elles me voulaient du mal. RAAAAAH. Je criai et m’approchai d’un grand arbre. J’y jetai ces membres qui n’étaient pas les miens, plusieurs fois de suite. Elles souffraient, elles saignaient, elles se brisaient. Je continuais de les balancer à tour de rôle de toutes mes forces contre le tronc. Elles ne bougeaient plus. Je m’éloignai, satisfait. Mais ces mains blêmes me suivaient partout. J’avais peur. Je courus loin. Je croisai une sorte d’homme et lui criai de m’aider. Mes hurlements étaient déformés par ma bouche, qui criait ce que je ne voulais pas dire, en faisant jaillir un mélange de bave et de sang qui coulait par terre, dans ma gorge, sur mon cou. Il partit en courant, au ralenti, je voyais la terre s’écraser sous chacun de ses pas, les bûches qu’il collectionnait tombaient de son sac. Je le poursuivis, mais mes jambes n’arrivaient pas à courir. La forêt et ses horreurs couraient vers moi, j’étais oppressé, tout me collait. Ma bouche n’arrêtait pas de vomir mes repas. Je n’avançais plus. Une racine me faucha les jambes, je tombai sur la nuque. Dernière modification par Orben ; 17/04/2012 à 17h35. |
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[HRP] J'adore ce style, ca change des trucs trop mignons tout plein, la y'a du sang, de l'intrigue, c'est glauque j'aime bien. Continue comme ça j'essaye d'imaginer la suite
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Un tournant inattendu, vivement la suite^^
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Excellent, coup de cœur pour la description de l'armée démoniaque, keep going !
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