[RP]Pas de préambule.

Répondre
Partager Rechercher
Demandez à lire l’histoire d’une vie. On vous servira des plateaux d’héroïsme, de princes, de tyrans intransigeants, de voleurs traversant la vie comme des traînées de sang. Partout l’on vous narrera des histoires de pouvoir, de puissance, de réussite en bien comme en mal. La tâche dont je souhaiterais m’acquitter est toute autre. Qu’en est-il des ces personnes que vous croisez dans ces sombres quartiers, à qui vous crachez à la figure, ayant l’impression d’être protégé par une milice angélique ? N’avez-vous jamais vu la gangrène qui pourrit en chacun de nous, attendant de s’exprimer mais refoulée par l’éducation et la société de bonté ?
Vomissez votre bile, votre sang, votre venin noir, adonnez-vous aux pulsions néfastes auxquelles les personnes en bonne société ont peur de se livrer. Ils ont peur du regard des autres, pourtant aussi névrosés et malades.
Je veux vous conter la vie que l’on survole avec des tripes gelées, sans but, les yeux fatigués. Une vie qu’on ne s’avoue pas et que l’on noie lâchement dans le peu de joies malsaines qui sont à notre portée.

Traversez le bois de Litneg, susurrez quelques paroles mielleuses aux gardes de faction à la porte Est de Bonta et continuez votre route. Ces gardes ne savent même pas ce qu’ils font là, ils attendent d’être payés pour manger et bosser à nouveau. Peut-être sont-ils corrompus. Mon père me disait : « Insulte-les toujours à voix basse, de sorte qu’ils comprennent ton mépris mais ne puissent le punir ». Aujourd’hui, si vous osiez prononcer une parole qui n’aurait pas l’honneur de plaire au garde, il vous tabasserait, vous emmènerait à la milice et vous accuserait d’insultes et coups sur garde en fonction, de haute trahison, de crime de lèse-majesté. Tout ce qu’il jugera nécessaire pour que vous croupissiez en geôle et receviez tous les coups qu’il lui plairait.
Passez donc ces gardes et contemplez les mansardes du quartier, c’est ici que ne se passeront pas de tragique histoire et d’actes incroyables décidés par des idéaux supérieurs

« -EDOUAAAAAAARD ! Enfoiré, tu m’as servi de la pisse, je t’avais demandé de la bière. DE LA BIERE, TU M’ENTENDS ? Cache ton faux sourire affable, il me fait gerber. Je vais te saigner comme un porc si tu bouges pas rapidement ton bide dégueulasse.
- Monsieur Brynte, vous avez déjà bu plus que raison. Je ne vous servirais rien de plus et vous seriez bien incapable de m’amocher dans votre état. Nous fermons dans cinq minutes, vous avez intérêt à vite déguerpir.
-Fais le malin, tes enfants violés en diront moins demain.
-Vos menaces habituelles ne fonctionnent pas. Dehors ! Ovide, peux-tu sortir cet homme ?
Le colosse s’exécuta et jeta monsieur Brynte à l’extérieur de la taverne.
-CATIN, tu m’as brisé le nez. Tu le regretteras. »
Monsieur Brynte se releva, une main sur son visage ensanglanté et tâcha de retrouver sa maison en titubant. Il s’affala devant la porte et s’y endormit, ayant renoncé à faire rentrer la clef dans la serrure.

Le lendemain, tôt, un coup de pied dans le ventre lui fit office de réveil. Monsieur Brynte songea un moment à s’insurger mais reconnut son concierge, un pandawa dont le visage taillé à la serpe rappelait son ancienne activité de combattant.
« -Dégage d’ici, je ne t’accepte plus comme locataire.
-Mais je suis sur le point de trouver du travail, répondit-il la bouche pâteuse et l’haleine chargée.
-T’es sur le point d’en trouver depuis quatre mois. QUATRE MOIS.
Le pandawa le souleva par le col et serra lentement son habit autour de son cou.
-Je ne veux plus jamais te revoir par ici, lui souffla-t-il au visage»
Monsieur Brynte, qui ne pouvait plus respirer, acquiesça rapidement et retomba grossièrement sur le pavé.

Il partit à reculons, brandissant des doigts d’honneur tous les vingt mètres. Puis il s’adossa contre une maison et respira profondément.
Lui, noble feca autrefois, comment avait-il pu en arriver là aujourd’hui ? Rah, il laissait ces questions aux prêtres ou aux psychologues efféminés qu’étaient les crâs et se mit en marche, d’un air déterminé et d’un pas vif.
Si vous marchez de cette sorte, personne n’ira vous emmerder, vous aurez l’air occupé et sûr de l’endroit où vous voulez aller.
Il cherchait en fait d’un œil habitué le gras bourgeois ou l’aventurier inexpérimenté qu’il pourrait détrousser. Mais il croisa un garde qu’il connaissait assez bien, pour avoir traité avec lui -indirectement, certes, mais traité tout de même- lors d’affaire de détournement d’armes au sein de la milice. En y repensant, c’était une des seules personnes vers laquelle il pouvait se tourner actuellement, et il était certain de sa coopération.

« -Arthur ! Arthur, tu dois m’aider, je suis dans de la bouse bien épaisse. T’aurais pas une affaire à me confier ? Il me faut des kamas, rapidement.
Le garde interpellé le regarda rapidement mais ne s’arrêta pas.
-Arthur ! À quoi tu joues ? Merde, j’ai besoin de toi ! Accorde-moi une minute ! ARTHUR !
-Vas-t’en, je ne traite plus d’affaires illégales.
-Haha, toujours le mot pour rire. Bon, c'est urgent, arrête tes conneries.
-Tu veux retourner croupir entre des clochards encore plus dégueulasses que toi ? Alors ferme-la et ne m’adresse plus la parole.
-Mais, Arthur, je t’en prie, t’as bien un truc ?

Il abaissa sa hallebarde d’une main sûre et donna un coup sec sur la gorge du feca. Quelques gouttes de sang y perlèrent. Il repartit.
Brynte était planté au milieu de nulle part. Aucune issue n’était visible sur cette place, dans cette ville. Il cria de rage, frappa d’un coup le premier aventurier qui passait et courut, courut loin. Il sortit de la ville, s’allongea contre la muraille et tenta de finir sa trop courte nuit.


[HRP] Bon, dites-m'en ce que vous voulez, s'il y a des fautes, lynchez-moi. Ce doit être mon premier RP sur JOL mais j'ai un peu écrit ailleurs des trucs divers. Voilà, puis si vous aimez pas trop les histoires longues, tant mieux , celle-ci devrait pas trop durer, j'préfère les nouvelles. Voilà, puis j'suis pas là pour vous raconter ma vie. Aimez ou conchiez, mais faites-le bien. Puis lisez ça avec la musique de votre choix, de préférence quelque chose qui ne suinte pas la joie heureuse et bonne et pure et je ne sais quoi d'autre. [\HRP]
On peut pas faire d'alinéa par ici ? ò_o

Dernière modification par Orben ; 17/04/2012 à 17h33.
[HRP] Moi perso c'est le genre que j'aime, même pas fait gaffe aux fautes, continue mec c'est excellent. On a vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver [/HRP]
[HRP]Devant l'ovation continue de la foule composée de Rayone, je me vois obligé de continuer cette histoire. Vous pouvez écouter ça. (enfin c'est pas de la musique épique ou machin-ique habituelle de RP, au pire, choisissez seuls [/HRP]

« -Grooiiiink ?
-BWORKY ! Reviens ici »
Brynte fut réveillé par des grognements, le bras droit couvert de bave.
« -Haha, excusez-le, il court comme un petit fou quand nous nous promenons dans les bois. Ravi de vous avoir rencontré, ce fut une bien belle expérience, je vous laisse finir votre somme dans la bonne humeur et m’en vais cueillir des arbres, bisous ! »
-Gnuaeeeh »
Il n’avait même pas envie d’articuler une réponse cohérente.

Il somnola encore quelques minutes, puis se leva et marcha en direction de la forêt de Litneg. La nuit tombait.
Il avançait prudemment au couvert des arbres, les trolls étaient monnaie courante dans ce coin, et les tuer prenait des heures. Sales bestioles.
Une odeur âcre de fumée lui fut portée par le vent. Guidé par son odorat, il traversa quelques bosquets touffus et arriva dans une clairière. Un feu crépitait joyeusement et on pouvait distinguer quelques formes avachies. Brynte s’approcha prudemment. Le feu était fait de broussailles. Il s’agissait donc à coup sûr de sadidas. Des poupées plus ou moins vivantes qu’il n’avait pas vu au premier abord formaient une grande flaque frissonnante autour du feu. Cela confortait sa pensée. Des sadidas bien éméchés qui comataient.
Il s’intéressa à une poupée en particulier, qu’il croyait être nommée surpuissante. Ces poupées étaient rares. Il la vit ingérer une poudre jaunâtre et tituber autour du feu, marchant sur ses congénères et changeant de direction à chaque instant. Brynte se rappela avoir entendu que ces poupées étaient instables. Voilà donc pourquoi. Manger de la poudre destinée à faire ressusciter n’est pas recommandable en bonne société.

Brynte ne faisait pas partie de la bonne société.

Il était assis dans une clairière froide et humide, un peu plus petite que celle des sadidas. Il tenait dans sa main une écorce, une kokopaille et de la poudre qu’un des mollassons lui avait cédé dans un sourire béat. Après tout, qu’avait-il à perdre ? De l’honneur, de la gloire, de la postérité, de la famille qui l’aimait, des idéaux ? Rien, que dalle.
Une tenaille au ventre, il s’assit en tailleur, répandit la poudre de résurrection en une fine ligne et j’inspirai.

Connerie. J’avais le cerveau droit en feu -côté où j’avais inspiré cette saloperie- et rien de plus.
Aïe, mais quel CON. C’était des poupées qui prenaient ça, pas des bipèdes à allure de clochard. Je me massai inutilement la tête et repartis en chancelant. La forêt m’appelait et je la suivis.
C’est drôle comme on marche. Plier le genou, ramener la jambe puis l’étendre loin devant soi. Puis recommencer de l’autre côté. Mes mains se promenaient à mes côtés. Elles sont toujours là pour moi. En tous cas, j’allais retrouver les sadidas. Toujours à pioncer ces sacs de poils. Leurs poupées me guidaient. Elles marchaient tout autour de moi, en chantant. Elles me faisaient peur, elles voulaient maîtriser mes mains. Celles-ci se balançaient innocemment à mes côtés, feignant de suivre le rythme de la marche. Elles suaient. Elles étaient dégueulasses. Elles me voulaient du mal. RAAAAAH. Je criai et m’approchai d’un grand arbre. J’y jetai ces membres qui n’étaient pas les miens, plusieurs fois de suite. Elles souffraient, elles saignaient, elles se brisaient. Je continuais de les balancer à tour de rôle de toutes mes forces contre le tronc. Elles ne bougeaient plus.
Je m’éloignai, satisfait. Mais ces mains blêmes me suivaient partout. J’avais peur. Je courus loin. Je croisai une sorte d’homme et lui criai de m’aider. Mes hurlements étaient déformés par ma bouche, qui criait ce que je ne voulais pas dire, en faisant jaillir un mélange de bave et de sang qui coulait par terre, dans ma gorge, sur mon cou. Il partit en courant, au ralenti, je voyais la terre s’écraser sous chacun de ses pas, les bûches qu’il collectionnait tombaient de son sac. Je le poursuivis, mais mes jambes n’arrivaient pas à courir. La forêt et ses horreurs couraient vers moi, j’étais oppressé, tout me collait. Ma bouche n’arrêtait pas de vomir mes repas.
Je n’avançais plus. Une racine me faucha les jambes, je tombai sur la nuque.

Dernière modification par Orben ; 17/04/2012 à 17h35.
[HRP] Juste pour ceux que le passage 3ème-1ère personne gênait, c’est une sorte d’effet de style. Enfin… vous avez qu’à me dire ce que ça donne, toutes les critiques, bonnes et mauvaises sont bonnes à prendre pour progresser, tout ça. Et donc voilà une suite. Il pourra y avoir de la narration étrange ou inaccoutumée, faut un peu de neuf dans les RP ! [/HRP]


Vous êtes-vous déjà réveillé, le torse froid en dehors de votre lit ? Il suffit de se blottir à nouveau dans ses couvertures et de se rendormir. Vous ne vous en souviendrez probablement même pas.

Brynte n’avait pas de couverture. Il tremblait, portant des vêtements déjà trempés par la rosée.

L’aube poignait à peine quand il fut pleinement conscient de sa situation. Il était une sorte de gisant, grelottant et immobile. Ses deux bras n’étaient plus que déchirures et douleur. Il essaya vaguement d’en soulever un mais il y renonça dans un rictus abominable.

Il souffrait mais ne pouvait pas bouger, le moindre mouvement était trop atroce.
Il observait le ciel noir s’éclaircir, l’imagination à l’arrêt, la tête vide.

Des pas lourds firent résonner le sol. Brynte tourna précautionneusement la tête. C’était un beau troll. Le feca rit. La situation était tellement désespérée. La moindre invocation des forces naturelles le tuerait.

C’est dans un sourire serein que son visage fut broyé sous la masse du troll.







*OoooooooO* Chœur d’anges *OoooooooO*


Pas fameuse cette vie ! Vous fîtes mieux par le passé.
Vous serez cette fois-ci, réincarné en… *la roue finit par s’arrêter sur un tas d’os* CHAFER !
Bonne chance !



Je suis né guerrier, enfermé dans une enceinte invisible, pour combattre les aventuriers qui oseraient y passer. Tuer ou mourir, tel est mon credo.
« Raaaah, saletés ! Ils sont partout en ce moment ! Dégage toi. »
Un coup d’épée m’atteignit avant que je puisse réagir.






*OoooooooO* Chœur d’anges *OoooooooO*


Ce fut bref mais intense !
Allez ! *la roue finit par s’arrêter sur un vieux monsieur à l’air sage*
Un chroniqueur comique incompris ! Vous croulez sous la chance mon bon ami. A la prochaine fois !

Dernière modification par Orben ; 22/05/2012 à 19h45.
[HRP] J'adore ce style, ca change des trucs trop mignons tout plein, la y'a du sang, de l'intrigue, c'est glauque j'aime bien. Continue comme ça j'essaye d'imaginer la suite [HRP]
[HRP]
Merci pour ces encouragements ! L’histoire prend un tournant comme vous avez pu le remarquer. Ou du moins, elle s’inscrit dans une nouvelle logique. Haha, vous n’avez pas fini d’être dérangés (bien que nous sachions tous que le dérangement touche tout un chacun). Mais cet épisode sort particulièrement du lot (si on peut parler d'un lot), et sûrement pas en bien. Tant pis pour vous. Vous avez même un bonus de critique sur les RP habilement camouflé dans le tout. A se demander l'auteur ne devrait pas aller se pendre. Edit : En fait non, cette partie de critique de RP puait.
[/HRP]




Nous passerons l’enfance banale de Juba, qui se sentait différent et névrosé dans cet univers qu’il ne vivait pas comme les autres. Exactement comme tout le monde.
Il grandit et se tourna vers l’écriture comme moyen de s’exprimer, n’ayant pas le courage d’exposer directement ses pensées.


Vous êtes-vous déjà endormi le ventre vide après quelques jours passés sans manger ? La faim vous empêche de penser à autre chose. Replié sur vous-même comme pour réduire le vacuum qui hante votre estomac, vous attendez trop longtemps que le sommeil vous cueille.

Voilà vingt jours que Juba n’avait pas mangé. La sensation de faim était passée depuis longtemps, il pouvait s’endormir en paix.

Il passait ses journées à écrire dans une pièce grisâtre, tâche immuable qu’il n’avait jamais songé à interrompre. Sa seule distraction, bien qu’involontaire, était le vacarme nocturne de Brakmar. Il venait de terminer un traité qui remplirait peut-être son estomac. De nourriture s’il avait du succès, du traité sinon.
« De l’influence des monstruosités vivant sous nos pieds et de la régularité des rondes des gardes Brakmariens sur les marées de la mer d’Asse », oui, cela sonnait bien. Il avait même mis quelques blagues à l’intérieur.


Juba mourut avant d’avoir fini les quelques 1250 pages de son essai fabuleux, faute de mourir de faim.

Il paraît que l’ingestion de grandes quantités de papier atteint sérieusement le cerveau.
Voici en exclusivité son œuvre posthume.

La retranscription n’a pas jugé bon de reproduire les larges taches baveuses recouvrant les pages.
« Terdi : Mais monsieur, je vous prierai de ne pas paraître grotesque. Votre jardin somptueux mais néanmoins floral ne témoignera en rien de votre impatience.
Monsieur : Vous commîtes trop de crimes de lèse-majesté
Sa majesté : Je suis lésé !
Monsieur : Il est lésé
Terdi : Mensonges et salades !
Monsieur : Pouah. Nous procéderons dans ce cas au vote. Faites rentrer l’accusé.
Terdi : Me voilà, procédons donc.
Monsieur : Il s’agira d’un référendum, anonyme, à main levée. Seule deux réponses seront acceptées. Chacun devra défendre la couleur qu’il a choisie. Personne n’a le droit de prendre plusieurs fois des couleurs différentes.
Terdi : Je proteste. Vous coupâtes cette courte paille d’une longueur bien plus identique que les autres.
Monsieur : SILENCE ! Paissez ailleurs.
Terdi : Je ne peux pas, vous me le prîtes.
Monsieur : C’est qu’ils ne sont pas là
Ils revinrent alors leur ami commun à leurs côtés. Il la souleva et les déposèrent à ses pieds. Elle cria mais ceux-ci n’en avaient cure. En effet, ils n’avaient pas songé à le leur dire, grand mal lui en prît. »

Cette pièce de théâtre se termine ici, le reste étant rendu illisible par une sorte de papier mâché teinté de sang.






*OoooooooO* Chœur d’anges *OoooooooO*


Tragédie ! Haha, non, vous n’avez pas le choix. Allez !
Une belle Roublarde. Tachez de ne pas mourir trop tôt cette fois-ci.
Non, vous ne pourrez jamais arrêter ces vies. Mais qu’importe, vous le savez seulement lorsque vous me voyez.


Née de père et de mère roublards, Zelia n’eut pas vraiment de choix de vocation. Tant mieux, cela lui aurait fait du temps en moins pour chérir ses bombes.
Petite, elle cherchait le meilleur des mélanges de terre et d’eau à lancer dans une panse de bouftou pour faire la bombe à boue parfaite. Invention plus qu’utile qui lui servit à repousser les adolescents prépubères attirés comme des mouches par ses seins aux allures de bombes galbées à souhait. Stupides garçons. Mais elle passait déjà à un autre niveau, mélangeant des poudres explosives, le visage en sueur derrière des grandes lunettes de protection.
La maison explosa un soir où Zelia était partie frapper l’ecaflip lubrique qui faisait office de voisin car il l’observait par la fenêtre.
Ah, zut. Le laboratoire allait être à reconstruire. Pour les parents, ce serait plus compliqué. Tant pis pour eux. Elle espérait juste ne pas avoir à remplir un tas de paperasses que ces gros lards de miliciens sortaient de leurs placards comme les annonceurs messianiques débitaient leurs prédictions jour et nuit.
Elle fit sauter la maison de son voisin qui hurlait en courant dans son logis après ce petit accident. Pas de preuves, pas de problèmes.

Zelia vivait désormais de rapines et de vente de petites bombes qu’elle confectionnait avec amour. Elle se lamentait souvent des stupidités pour lesquelles les acheteurs s’en servaient, mais c’était son gagne-pain. Et on s’applique pour faire son pain, sinon il devient immonde.


Zelia attendait des clients dans sa mansarde sombre et étroite, plutôt déshabillée vu la chaleur de l’endroit en plein été et lisait un magazine cent fois feuilleté, mais dont l’article « Jicé Aouaire aurait-il des relations intimes avec Anta Brok ? » l’intéressait toujours autant. Elle se grattait négligemment l’entrejambe quand la porte d’entrée s’ouvrit. Ouais, venez ! Cria-t-elle sans lever les yeux. Quand le client fut arrivé face à sa table misérable, Zelia leva les yeux.
C’était en fait une femme. Sa chevelure noire et épaisse tombait sur ses épaules et sa frange marquée faisait ressortir son teint pâle. Elle avait des yeux en amande, verts et rieurs, un visage fin et gracieux, des lèvres attrayantes. Une simple veste noire et une robe verte recouvraient son corps.
Zelia vit ses lèvres remuer mais ne compris pas un mot du discours de sa cliente. Elle ne pouvait plus bouger. Elle admirait, simplement.

« … et elles me manquent pour ma potion, vous pensez pouvoir m’en obtenir ? »
La charmante créature pencha légèrement la tête sur le côté en attendant la réponse.

Zelia n’arrivait pas à réfléchir, elle savait seulement qu’elle venait de tomber amoureuse. Et que ses quelques décevantes aventures avec des garçons étaient des erreurs.

« Heu, je, oui, euh, que voulez-vous exactement ? »

Elle ne comprit pas plus que la première fois.

« Vous êtes sûre que ça va ? »
Elle tendit la main vers Zelia. Celle-ci remarqua alors l’alliance qui y scintillait, cruellement. Elle se leva, murmura « Un moment » et se retira dans son laboratoire. Elle avala quelques poudres en solution, qui exploseraient dans son ventre.
Oh, quelle réaction stupide. Elle n’était sûre de rien. Et voilà qu’elle mourrait. Tant pis.

Dans une explosion écoeurante, on comprit que l’habile roublarde ne vendrait plus de bombes qui restaient tout de même bien pratiques pour résoudre les problèmes de tuyauteries bouchées.




*OoooooooO* Chœur d’anges *OoooooooO*


Tu gâches tout ! Voyons ce qui t’attend à présent.
Un sympathique bûcheron. Parfait !

Dernière modification par Orben ; 29/04/2012 à 22h17.
HRP/ Ton idée est très intéressante. Des existences médiocres qui se succèdent comme un supplice, cette vache de vie-a-t-elle un sens^^ ?

Tu connais Gagner la Guerre ? Ton style et tes héros s'en rapprochent étonnamment.

Ton humour noir est très accrocheur, j'ai aussi particulièrement aimé la manière dont tu as rendu l'effet de la drogue.
Seule remarque négative, si je puis dire, je ne vois pas l’intérêt de situer l'action dans le monde de Dofus vu le coté anecdotique des références. /HRP

Dernière modification par Merseankh ; 28/04/2012 à 23h21.
Tout en HRP :

Non je ne connais pas ce roman, mais du coup je vais sûrement le lire, merci pour ça

Et alors ouais, c'est vrai que l'histoire fait un peu :

"Buba naquit après la grande Apocalypse qui avait rendu un monde en cendres aux mains de rares créatures l'en peuplaient encore. Sans eau courante, devant se nourrir du cadavre de ses congénères humains, errant jour après jour sans but dans un univers de décombres, chaque minute est un supplice mais il se doit de survivre pour retrouver des traces de vie. MAIS ATTENTION, C'EST UN FECA"

Mais ça devrait s'arranger prochainement, parce que notre cher héros va faire des jolies découvertes et on aura droit à du RP Dofusien d'un point de vue que personne n'a encore exploité je crois. Je vais devoir lire l'histoire du monde de 12 en détail
(Le coup de la comparaison messianique, j'ai hésité. Mais bon, voilà)

Et tant qu'à faire un message complètement HRP, sachez que pendant l'écriture d'un épisode, j'écoute toujours une seule musique en boucle, du metal assez violent ou de l'electro trash ou des trucs dans le genre. Bon, vous vous en foutez complètement, mais tant pis !

Et un gentil monsieur, Sada, m'a fait justement remarquer que je n'introduis que très peu les ambiances et que quelques phrases "chocs" servent de transition où le lecteur doit tout imaginer lui-même. Du coup ça laisse une bonne part d'imagination. Et ça se vérifie bien finalement, parce que quand on lit rapidement le texte, on est assommé par des idées qui fusent un peu dans tous les sens et la lecture devient vraiment chiante. Tout ça pour dire que vous pouvez lire lentement en vous imprégnant de l'ambiance. Enfin, si vous lisez ceci c'est que tout ce qui précédait vous a normalement à peu près plu et donc que vous avez dû le lire convenablement. Tout ça pour dire que ce paragraphe est inutile.
Donc voilà, la suite devrait pas trop tarder, avec une nouvelle perception de l'histoire, mais sûrement pas la dernière. Bisous !

Dernière modification par Orben ; 29/04/2012 à 22h18.
Nous ne noterons pas grand chose de la vie de cet honnête bûcheron. Il effectua quelques actions héroïques et alla jusqu’à battre quelques monstruosités du continent des glaces lors d’un safari Frigostien effectué avec de solides guerriers.

On pourra toutefois retenir un évènement de sa vie qui aura une importance particulière dans le déroulement de l’histoire.

Un soir d’été, vaguement doux, notre bûcheron gambadait joyeusement dans la forêt de Litneg, ramassant de ci de là des bûches qu’il comptait revendre le lendemain. Il se trouva soudainement face à un énergumène aux allures bestiales, crachant des paroles incompréhensibles mêlées de sang et de bave. Devant ce quidam effrayant, il préféra prendre la fuite.

Il mourut vieux et aimé, au milieu de sa famille.



*OoooooooO* Chœur d’anges *OoooooooO*


Encore toi ! Je ne sais plus où donner la tête !
Mais je crois que tu as des questions à me poser. Je t’écoute.

- Heu, oui, je pensais me réincarner dans différentes vies qui pouvaient se suivre. Or je me suis croisé dans cette vie. Le bûcheron et l’homme dans un état second. J’ai vécu la vie de ces deux personnes !
- Sombre crétin. Tu n’as jamais pensé que ces 622 réincarnations t’auraient fait traverser quelques millénaires si elles se suivaient ?
- Attendez. Je peux me réincarner n’importe quand dans le temps et l’espace ?
- Ne viens-tu pas de vivre une expérience le confirmant ?
- Mais. Mais c’est bizarre !
- Ah bon ?
- Mais. MAIS ATTENDEZ. Combien de temps vont continuer ces réincarnations ?
- Tu aimerais bien le savoir ?
- Savez-vous répondre autre chose que des questions ?
- Te satisferais-tu de la réponse ?
- MNGMGN. Attendez…
- Ne fais-je pas que cela ?
- Si je continue encore et encore à me réincarner, ne vais-je pas incarner tous les êtres vivants du monde des Douze ?
- Serais-tu intelligent ?
- Mais. Cela veut dire que… que je suis tout le monde. Que tout le monde est moi. Que tous ceux que je croise ne sont que moi. Que je suis tous ces perfides, tous ces héros. Que je me suis entretué et sacrifié. Mais c’est sacrément dégueulasse !
- Qu’espérais-tu ?
- ET RÉPONDEZ À MES QUESTIONS !
- Comment veux-tu m’y obliger ?
- Vous avez bien de la chance que je vive mes vies sans souvenir. Sinon je détruirais mon monde.
- Ne le fais-tu pas déjà ?

Il n’eut pas le temps de crier à nouveau qu’il était le Glourséleste trônant au milieu de sa cour.

Une vie plus tard…


- Bonjour mon brave. Alors, on s’amuse bien ?
- Bof. Je me dis que c’est pas très rigolo d’être seul. Vous ne pourriez pas m’envoyer dans le monde avec la conscience de ces vies ?
- Penserais-tu que cela arrangerait quelque chose ?
- Je me demande bien quelles en seraient les conséquences. À mon avis, je me dégoûterais en voyant tout ce que je ferais. Et j’irais mourir. Ou alors, j’essayerais de me manipuler, de lever des armées contre moi-même afin de me tuer davantage. Plus grand sera le massacre que je perpétue, plus grande sera ma satisfaction.
- Alors, serait-ce une bonne chose ?
- Assurément non. Je suis obligé de vivre ces vies à répétition. Il n’y a pas d’échappatoire ?
- Tu devrais le découvrir bien assez tôt.

Il n’eut pas le temps de faire remarquer à son interlocuteur qu’il n’avait, pour une fois, pas répondu par une question.




Il subissait ses vies avec de plus en plus de dégoût bien qu’il ne s’en aperçût pas durant lesdites vies.
Il tuait, mourait, corrompait, trompait, aimait, survivait, souffrait, tuait à nouveau, accomplissait quelques actions d’éclat qui seraient notées dans des livres d’histoire et d’autres qui ne le seraient pas.




Après quelques centaines de réincarnations, une question lui vint à l’esprit.


- Les Dieux et Démons sont-ils au courant de ne diriger et manipuler que moi ? Suis-je leur jouet ?
- Je vois que tu as acquis la sagesse nécessaire pour passer à autre chose que des vies des monstres et aventuriers.

Dernière modification par Orben ; 29/04/2012 à 22h21.
[HRP]Je ne peux que t'encourager à continuer!
Il l'encourage !
Qui?
Mais lui la, l'autre rooooh...
En tout cas il est d'accord pour une suite.
J'ai pas compris ça moi...
Ta gueule et écoute ![/HRP]
Les Dieux s’étaient réunis pour un colloque. Il était grand temps. Ces imbéciles tapageurs auxquels la notion d’organisation devait échapper avaient cédé, excédés par les piaillements intempestifs de Xelor. Celui-ci avait, selon lui, passé un temps incroyable -alors qu’il était le maître de ce temps justement, quel hypocrite- à concevoir une horloge qui régulerait le temps du monde et surtout des Dieux, et son honneur n’aurait pu être plus bafoué que celui d’un crâ que l’on aurait molesté d’un revers ganté si les gens ignoraient sa sublime trouvaille, fruit d’un génie hors norme.
Et voilà que ces Dieux n’y prêtaient pas la moindre attention, se contentant de leur propre notion du temps, triviale et inconsciente, s’adonnant à longueur de journée à des jeux abrutissants de leur invention. Xelor avait en fait l’impression d’assister à une fête gobeline qui aurait lieu dans un carton et qu’il aurait essayé de calmer en agitant un éventail.
Il finit néanmoins par y arriver à force d’opiniâtreté démente -que l’on retrouve d’ailleurs chez ses adorateurs-.
Il leur exposa son plan, la plus intelligente et stupéfiante invention que l’univers puisse ne jamais connaître. Les autres Dieux retinrent de ce jour-là l’incroyable tournoi de shifumi -pierre-feuille-ciseaux pour les intimes- qui eut lieu pendant l’exposé affolant d’intérêt de que leur présentait Xelor. Le cri de victoire d’Ecaflip -qui avait réussi à gagner bien qu’il fût nommé arbitre- retentit à l’oreille du nain enrubanné de bandelettes comme l’approbation générale de l’auditoire en folie. On adopta donc l’Horloge, les Dieux désignèrent rapidement les protecteurs des mois et entamèrent ensuite un de leur jeux favoris où le Dieu qui dérangeait le plus vite possible la salle à manger céleste sans faire usage de ses pouvoirs gagnait le droit de choisir son partenaire pour la nuit suivante.

Je m’en souviens encore.

- Ah merde, j’ai déjà plus d’idée pour le protecteur de Martalo
- Je sais pas, trouve quelqu’un d’un peu bizarre
- Un centaure, vous pensez que ça irait bien ?
- Ouais
- Sûrement
- Roh on s’en fout
- C’est un centaure, ces bestioles ne peuvent pas trahir leurs promesses, ils ont un grand sens de l’honneur
- Ouais bah vas-y, faut qu’on trouve les protecteurs des autres mois
- Raah, galère. Il faudra étriper ce nabot un jour.
- MENALT !
- Heu, hein ?
- Tu promets de t’occuper du mois de Martalo
- Sinon on t’envoie gambader chez les démons
- … Bien.

Ils m’avaient choisi on ne peut plus arbitrairement, seulement parce qu’ils étaient sûrs de ma promesse. J’avais déjà des responsabilités chez les centaures, communauté alors peu nombreuse.

Je leur en voulais. Mais qui est plus impudent qu’un Dieu ?

Assurer la transition entre hiver et printemps. Il est vrai que je n’avais vraiment rien de mieux à faire. Ils apprendraient vite le mot que je venais de trouver : giboulée.


Ils me laissèrent avec cette histoire sur les bras et, fidèle à ma parole, je m’acquittais de cette tâche, faisant grêler, suer, pleuvoir, suer de nouveau et geler quand j’étais de mauvaise humeur. Ils n’avaient qu’à bien se tenir ces stupides humains qui me voyaient comme un demi-Dieu ou un je ne sais quoi absolument délirant qui pouvait y ressembler. Béats d’admiration, ils me construisirent des temples et me rendirent des cultes dont je me moquais éperdument. Qu’ils gardent leurs paroles baveuses et aillent s’entraîner au combat, je pressentais des affrontements majeurs dans les années suivantes.

Xelor qui n’avait pas fini d’écouler ses idées stupides en imposa une autre qui me concernait directement, 23 années après mes débuts météorologiques et accessoirement, le début du temps calendaire. Il s’agissait de l’ordre du Cœur Vaillant, une sorte de regroupement destiné à la défense et au combat, dont j’avais été désigné comme chef et qui aurait pour effet de renforcer mon culte. Bien que je rêvasse souvent de m’illustrer d’un quelconque moyen dans les grandes batailles, ce n’était pas pour me faire aduler hypocritement par des foules humaines. Je n’allais toutefois pas m’en plaindre.

En l’an 25, un troupeau d’humains partirent à la recherche d’un autre qu’ils avaient égarés, un feca nommé Lykruh. C’est vous dire leur capacité à former une société intelligente. On dirait un vague croisement entre des bouftous et des tofus, rien de bien palpitant. Quoiqu’il en soit, ils découvrirent lors de cette excursion une ville démoniaque de grande taille, ne figurant encore sur aucune de nos cartes. Les rumeurs chuchotaient que Rushu lui-même l’aurait construite en une nuit. Voilà qui s’avérait mi-effrayant, mi-intéressant. Nous aurions peut-être enfin de quoi combattre.
Cette même année, en compagnie de Jiva et Pouchecot, nous incitâmes nos fidèles -il fallait bien qu’ils servent à quelque chose- à construire une grande ville qui serait un rempart à l’adversité et aux actions démoniaques qui se déroulaient dans l’autre ville, nommée Brakmar. Tout ceci annonçait un affrontement majeur.



Mon instinct ne m’avait pas trompé. Le 12 Septange 26, peu après la fin de la construction de la ville de Bonta où je logeais à présent, les gardes en faction remarquèrent dans la matinée un nuage de poussière anormal qui se dirigeait vers la ville.

Nous fûmes vite au courant de sa nature. Une immense armée rouge se dirigeait vers nous, composée de créatures maléfiques et démoniaques, d’humains asservis, corrompus, gavés d’un pouvoir qui les dévorait. La ville de la lumière allait trouver sa véritable utilité en affrontant cette armée. Jiva, Pouchecot et moi-même nous répartîmes les tâches de défense de la cité. La lumière affronterait les ténèbres.

Nos hommes étaient disposés par bataillons derrière les remparts pour repousser l’assaut s’il passait nos murs de pierre. Ils étaient étincelants d’ordre et de métal dans leurs cuirasses neuves, rangés et courageux, prêts à donner leur vie. Les membres de l’ordre du Cœur Vaillant supervisaient ces fantassins. Les murailles étaient garnies d’archers et de guerriers qui tiraient des pouvoirs de leur croyance en un Dieu. Quelques unités d’élites étaient menées par Jiva, Pouchecot et moi-même. Nous disposions de quelques machines de guerre pouvant tirer par delà les murailles pour infliger de lourdes pertes dans les rangs adverses. Nous étions prêts.


Du haut des remparts, nous distinguions peu à peu l’armée que nous allions combattre.


Les fantassins couvraient la partie centrale de l’armée, formant le fer de lance de cette légion du mal. Les pauvres hères qui la constituaient n’avaient plus grand-chose d’humain, ils étaient hérissés de piques et anneaux qui creusaient leur chair, leurs cuirasses macabres étaient constituées de métal, de cuir et d’ossements, recouverts de formules écrites au sang sur des parchemins. Leurs faciès marqués d’une rage indescriptible inspiraient la peur plus que la peine que leurs traits torturés dépeignaient. Ils marchaient avec détermination, fixant haineusement la cité adverse.
Le flanc droit de l’armée était composé de guerriers à l’aspect plus redoutable encore. Les ravages de la magie démoniaque sur leurs corps incitaient à la terreur, mais si l’on avait le courage de chercher encore du regard une trace d’humanité dans les gangues de pourriture, de mal et de violence qui les entouraient, on pouvait distinguer ce qui avait peut-être autrefois été un bouclier de feca ou une aile déchirée d’eniripsa.
Le flanc gauche était garni de machines monstrueuses que des esclaves mouvaient avec peine. Des béliers, trébuchets, onagres et autres tours d’assaut peints de signes maléfiques narguaient les remparts de la ville par les immondices qu’ils allaient y déverser. Quelques grandes créatures que le mal avait maîtrisées avançaient au milieu des machines à répandre la mort. On y observait des grands craqueleurs, des bworks couturés de cicatrices, de nombreuses formes innommables et même un minotoror.
Suivant de près le gros l’armée, un immense trône aux allures de sépulcre qui flottait dans les airs portait ce qui avait l'air d'être le chef de l’armée. Il semblait aspirer la lumière autour de lui et l’on distinguait à peine les ossements et créatures sournoises mal définies qui rampaient autour de lui. Tout n’était que mort à ses côtés. Un escadron d’élite l’encadrait, composé d’horreurs plus terribles que le reste si cela était possible.
Nos hommes fixaient l’ensemble la mâchoire serrée, une sueur froide les étreignant.

L’armée s’arrêta à environ cinquante pas de la muraille. Un terrible cri en sortit, cri sortant de toutes ces bouches déformées, cri inhumain que le mal possède, cri de haine viscérale que nous ne pouvions comprendre et qui renferma sa main d’acier sur mon estomac.




[HRP] La bataille c'est pour après coquinous ! [/HRP]

Dernière modification par Orben ; 01/05/2012 à 21h50.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés