Psychometrer Lyn

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[HRP]Salut à tous.
J'ai du laisser de côté mon premier Rp solo, car il ne convenait pas pour un site tout public. Je m'en doutais, donc c'est pas un drame.
Mais au lieu de me laisser abattre et chouiner dans mon coin, je me suis remis en selle, et j'en commence un nouveau.
A la base, il s'agissait d'une histoire sans rapport avec Dofus, mais j'ai intégré cet élément dedans. Donc ce sera présent, mais pas omniprésent.

Bref, j'espère que ça vous plaira

PS : le titre est inspiré d'un très bon manga [/HRP]


Déjà étant enfant, Lyn pouvait lire les souvenirs des objets qu’elle touchait.
Psychométrie, tel était l’appellation de ce don.
Certains Ecaflip le possédaient, mais même chez eux il était rare de le voir se développer. Alors parler de miracle qu’une Cra ai ce don, ça n’avait rien d’exagéré.
Chaque être vivant, chose, matière garde, imprégné en lui, des pensées résiduelles. Sorte de réminiscence invisible, inaccessible au commun des mortels. Seuls les psychometrers peuvent y accéder via leur don.
Cette capacité était bien plus répandue dans les temps anciens, mais à force de traque, ils finirent par se terrer, et se faire oublier du monde.
Pourquoi les chasser ? La plèbe a des secrets qu’elle ne veut divulguer par honte, par crainte ou par cupidité. Les têtes dirigeantes sont pires. Ils mentent, volent, tuent sous le couvert de vérités cachées, de religions à des divinités. Et que font les gens ? Ils les aiment pour ça, courbent le dos face au fouet, en redemande même ! Tant de choses sont cachées par les rois. Si la vérité éclatait, leur pouvoir suivrait ce même chemin. Donc, pour éviter que leur gangrène ne soit rendue visible, ils font ce qu’ils savent faire mieux que personne : mentir et manipuler les gens.
Ayant peur de la psychométrie, et ne voulant surtout pas se salir les mains, une campagne de propagande fut lancée pour discréditer les possesseurs de ce talent.
Traité injustement, roulé dans la boue, ils devinrent des parias. Pire, on retourna l’utilité première de leur don contre eux, en criant à qui voulait l’entendre que leur intimité pouvait être violée d’un seul contact, qu’ils ne pouvaient rien cacher sans risquer d’être dénoncé.
Des vérités s’il en est, mais tournée insidieusement pour qu’elles ne deviennent non plus leur force, mais leur faiblesse.
La perversité des rois devint la fureur des foules. Ne se sachant pas contrôlée, elle crut avoir de telles pensées naturellement. Terrible stupidité. Utile stupidité. Que feraient les gouvernants sans ta toute puissance ? Ils pleureraient sans doute dans leur tombeau depuis bien longtemps déjà…
Et comme souvent, les têtes dirigeantes furent gagnante car les psychometrers disparurent de la circulation, et peu à peu le don se fit oublier de tous. Ou presque.

Une milice secrète fut créée. La volonté commune aux quatre cités majeures de se débarrasser de ce fléau mis entre parenthèse les conflits. Seulement en sous-terrain. Si une trêve était signée au grand jour, cela entraînerait des discordes au sein des puissantes familles. De ce fait, elle n’agissait que pour ce groupe militarisé.
Constituée des meilleurs chasseurs de chacune des villes, chaque division avait un conseiller particulier. Si tous venait d’horizons différents, chacun d’eux possédaient le don de psychométrie. En échange de leur soumission – obtenue par une torture physique et psychologique – ils obtenaient le droit de vivre en aidant à traquer leur paire.
Efficace et rapide, en peu d’années seulement le nombre de psychometrer diminua drastiquement.
Les quelques survivants se cachèrent. Etant traités comme des parias, quasiment personne ne s’en approchaient quand ils ne les traquaient pas.
Leur contact avec la civilisation dépérissait, laissant derrière lui des ermites sans descendance.
C’est ainsi que la psychométrie disparut de la surface du monde des Douze.

Toutefois, certains rescapés se terraient dans de petits villages, perdus sur le continent Amaknéen, et c’est là que Lyn vit le jour.
Le don ne se transmettait pas de façon certaine à ses enfants. Bien souvent il sautait plusieurs générations et c’est ce qu’il se passa pour la jeune Cra.
Un de ses lointains ancêtres faisait partie de la milice, et comme ce sujet était tabou, personne dans sa famille n’en avait jamais rien su.
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