L'épopée de Ox-Igene

Répondre
Partager Rechercher
/HRP/ Oyo, alors voilà c'est une première pour moi, dites moi ce que vous en pensez et excusez moi d'avance des fautes de conjugaison et d'orthographe. /HRP/

Introduction




Au milieu d'une calme nuit de Descendre une jeune Enutrofette qui à première vue approchait de ses 150 ans se dirigea vers un zaapi qui la déposa devant la bibliothèque de Bonta.
Elle y entra et salua d'un signe de tête un curieux homme-hibou qui somnolait à l'accueil, sans mot dire elle marcha jusqu'à l'imposante armoire en If qui régnait, de part sa taille, dans la bibliothèque.
Elle contempla l'armoire un court instant et ouvrit un tiroir à mi-hauteur, ce qui représentait déjà une hauteur considérable pour elle, se saisit du manuscrit bleu azur qu'elle tentait de déchiffrer depuis maintenant plus d'une semaine et se dirigea vers la table la plus proche pour l'étudier confortablement installée.
Elle effeuilla le grimoire comme elle avait prit l'habitude de le faire depuis le début de ses recherches, mais toujours rien, les pages de ce livre refusaient toujours de livrer leurs secrets.
Cependant, cette fois, une fine écriture illisible à l'oeil nu apparut, la disciple d'Enutrof attrapa sa loupe de poche et essaya de déchiffrer l'inscription, vaine tentative.
Elle posa la loupe sur la table, se redressa et vérifia autour d'elle comme pour vérifier qu'elle n'était pas épiée, une fois sûre d'être la seule âme qui vive dans la pièce elle se reconcentra sur le livre et en approcha sa tête, comme pour essayer de lire ce qui ne pouvait l'être, c'est alors qu'une envoutante lumière bleue l'attira et lui fit quitter son enveloppe corporelle.

La disciple d'Enutrof sentit alors un terrible sentiment de haine, puis, quitta ce sentiment pour se retrouver au milieu d'un champ.
Elle y remarqua une belle Fecatte au teint clair vêtu de vêtements azurs entourée par quatre bouftous, s'inquiétant de l'issue du combat, la disciple d'Enutrof se dirigea vers la charmante fecatte dégaina une longue et massive pelle et l'écrasa sur... sur le sol.
La pelle venait de passer à travers le corps d'un des bouftous.
Elle comprit ce qui venait de se passer, ce n'était pas la réalité, enfin pas le présent en tout cas.
L'Enutrofette recula de trois pas, déposa sa pelle sur son dos et observa le combat qui, cela ne faisait aucun doute, serait fatal pour la fecatte.
L'enutrofette remarqua vite son erreur quand l'un des bouftou attaqua la jeune Fecatte et se brisa les dents sur la peau de roc de celle-ci.

De nouveau la lumière bleue apparue, la jeune disciple d'Enutrof éblouie par ce flash retrouva la vue quelques secondes plus tard et se retrouva sur une plage de sable fin.
Elle remarqua rapidement la présence de la belle fecatte accompagnée d'un jeune homme à qui, elle en était persuadée, aucune femme ne pourrait résister.
Elle assista à la scène attendrissante qui se déroulait devant ses yeux et ne put retenir un sourire.

Nouveau flash, nouvelle perte de vue temporaire, nouvelle scène.

Cette fois l'Enutrofette se retrouva non loin d'un hôtel sanglant, sûrement Gisgoul se dit-elle, la jeune fecatte était là de nouveau, sanglotant devant l'autel qui portait le corps sans vie du jeune homme de la scène précédente.
Soudain un tofu doté d'ailes semblables à celles d'un ange se posa à côté de la fecatte en pleurs, en un éclair celle-ci sortit une dague de sa poche, se saisit du tofu-ailé et le transperça de part en part, elle aperçu alors une lettre ensanglantée à la patte du tofu-ailé, elle la décrocha et se débarrassa du volatile en le jetant hors de vue.
La fecatte ouvrit alors la lettre, l'enutrofette accourrut en direction de la fecatte et se mit à lire la lettre.
Une minute passa, puis deux, trois, quatre minutes, brusquement la fecatte se redressa, la lettre s'enflamma dans sa main et elle hurla avec rage : "Me punir... Me punir d'avoir dit que la beauté des dieux est incomparable à la sienne?! Et pour cela vous me l'enlevez?!"
Emportée par sa haine la fecatte déversa un torrent de flammes dans toute la pièce et s'écria : "Vous me le paierez, même si je dois en mourir, je vous emporterai avec moi dans la tombe!"

Le flash bleu apparut de nouveau avec la perte et le regain successif de la vue habituels.

Une nouvelle scène, la plus horrible que l'Enutrofette ait pu voir jusqu'à présent.
Un Ecaflip se faisait trainer jusqu'à un poteau en fer ornementé de clous, y fut projeté avec violence et s'empala au poteau.
Un rire mauvais se fit alors entendre suivi par une voix qui reflétait la haine la plus profonde : "Chien d'Ecaflip, tu pensais que cet apôtre serait en mesure de me vaincre? RIEN ni PERSONNE ne peut résister à ma colère!!"
La fecatte aux traits déformés par la haine toucha alors le poteau métallique qui devint rouge puis vira au blanc, l'apôtre hurla sa douleur puis les flammes le consumèrent.

... Nouveau flash bleu ...

La fecatte avait ressenti qu'on l'épiait, mais pas par la présence de quelqu'un, non, on épiait ce qu'elle était, ses souvenirs, ses actes passés.
La disciple de fecatte se leva et se téléporta jusqu'à la fameuse bibliothèque qui était sa deuxième maison, elle aimait s'y rendre pour partager ce qu'elle vivait avec son livre, sûrement le seul disposant d'un tel pouvoir.

Elle entra dans la bibliothèque sans prendre la peine de saluer l'hybride qui tenait le comptoir, elle remarqua l'Enutrofette qui semblait endormie sur un livre azur.
La disciple de fecatte saisit une dague dans sa ceinture s'entoura de ses boucliers par simple précaution et se saisit de l'enutrofette qui ne se réveilla pas, "Toujours plongée dans mes souvenirs", chuchota la fecatte.
Elle l'emmena dans une salle adjacente et l'égorgea, l'enutrofette, avant de mourir ouvrit les yeux dans lesquels on pouvait voir la souffrance et la terreur que lui inspirait la mort.
La fecatte chuchota à l'oreille de l'enutrofette défunte, "Ton dieu pensait vraiment pouvoir consulter mes souvenirs impunément? Fais lui savoir la souffrance et la peur que, moi, Ox-Igene t'inspire.
Screoo reprit le livre, l'entoura de ses boucliers habituels, le redéposa dans le tiroir de l'armoire en If qu'elle scella par un sortilège d'immunité, personne ne pourrait l'ouvrir.
Elle retourna immoler le corps de sa victime, "pour ne laisser aucune preuve", disait elle avec un sourire amusé.
Une fois le cadavre réduit à l'état de cendres, Ox-Igene quitta la bibliothèque et se dirigea vers sa maison.

Dernière modification par Bebez ; 30/07/2012 à 00h48.
Je trouve bien l'idée d'intégrer ton personnage d'abord en second plan. Mais que va t'elle faire aux dieux de ce monde, pourquoi les dieux furent si abominable avec ce pauvre jeune et beau homme ? une histoire de jalousie, d'ego ? Je lirai ces réponses dans tes prochains scripts. Enfin continue, et si certain te troll pour ton écriture, dit toi que c'est en péchant qu'on devient pécheur. Bon courage !
[Partie 2, Un peuple qui a peur est un peuple facilement contrôlable.]

Nede but sa choppe de bière d’un trait se leva et quitta la taverne.
Nede était un jeune Milicien très prometteur qui appartenait à la ville blanche et priait Sram.
La lune baignait les rues de la cité blanche de sa pâle clarté. Nede se dirigea vers la milice, sûr de lui.
Arrivé devant la milice il se fonda dans l'obscurité et y pénétra sans se faire remarquer, sa cible était là, dans la pièce du conseil. Il devait y parvenir.

Dans la salle du conseil, Abat-Ltazar Sadida de son état et haut conseillé Bontarien finissait de rédiger ses rapports, ensuite il pourrait rejoindre sa petite femme et son fils adoré (Luc).
- Sors de ta cachette au lieu de tenter de te cacher pathétiquement, héla le conseillé qui sentait une présence.

Le jeune Nede se détacha de l’obscurité et s’arrêta à proximité. Un voile et une capuche dissimulaient son visage mais ses yeux brillaient d’un éclat fascinant…
Et les dagues qu'il portait à sa main ne laissaient aucun doutes sur ses intentions.

- Toi?! Un jeune si prometteur? Qui t’envoie? demanda Abat-ltazard.

Il ne répondit rien et avança d’un pas menaçant.

- Tu l’auras voulu, dit Abat avant d’invoquer la puissance de la nature.

Des ronces sortirent du sol en projetant des pavés de tous les côtés et attrapèrent les jambes de l’inconnu.
Une poupée sortit du néant aux côtés du conseillé et se jeta sur lui avant d’exploser.
D’autres ronces le griffèrent et brisèrent ses os et ses vêtements.
Il s’écroula, inconscient.

- Pauvre fou, tu pensais pouvoir me faire le moindre mal ? dit Abat en
s’approchant du corps inanimé.

Soudain le corps se transforma en brume et Abat perçut une présence
derrière lui juste avant de sentir la lame d’une dague sur sa gorge.

- Il ne faut pas vendre la peau de l’homme ours avant de l’avoir tué, dit
une voix masculine à son oreille. Puis la lame entailla la gorge du conseillé et le laissa sans vie.

A ce moment Amayiro alerté par des bruits de combat venant de la salle du conseil entra dans la pièce et y aperçu le jeune Milicien couvert de sang et le conseillé mort. Il se hâta de le mettre hors d'état de nuire sans prononcer mot et appela les gardes qui mirent Nede dans la geôle la plus sombre de la cité blanche.

[...]

Ox-Igene, voyait l'heure approcher, elle décida donc de se diriger vers la milice pour constater si son charme a opéré.
Arrivée à la milice, elle put constater avec grand plaisir qu'il y avait foule, ce qui était bon signe.
Elle se renseigna auprès de deux badots qui lui apprirent que le grand conseillé Abat a été assassiné, pendant une brève seconde un sourire prit place sur son visage, puis il se dissipa. Elle demanda aux badots ce qu'il était advenue de l'assassin, ils l'informèrent qu'il avait été enfermé dans la plus sombre cellule de la cité.
La pâle fecatte n'attendit pas d'en entendre plus et se téléporta.
Elle arriva derrière le garde et d'un geste le carbonisa.

L'assassin se retourna dans sa cage fixa Ox-Igene et un grand sourire illumina son visage, il s'exclama:

- Je vous ai longuement attendue et votre présence m'a manquée, ma dulcinée.

La pâle jeune femme s'hâta vers la cage et posa une main sur l'un des barreaux, dommage pensa elle, c'était une bonne marionnette.

Le sram dirigea sa main vers celle de sa chère et tendre mais la déchue, la hantise des dieux ne laissa pas de temps au temps et fit carboniser la cage ainsi que son prisonnier.

- Comme le dirais-je, pas de preuves. annonça la cruelle fecatte.

Elle se téléporta de nouveau, jusqu'à sa maison de campagne située non loin du village d'amakna, dans une forêt à l'abri des indiscrets.

Elle s'assit sur son lit, contente d'elle-même, tout s'était passé comme prévu, le doute était semé dans la cité blanche, un jeune milicien prometteur qui assassinait le conseillé le plus reconnu de Bonta. C'était une première et cela allait marquer les esprits et faire courir des rumeurs ainsi que la confusion dans les foyers et dans les loges bontarienne. Bientot, ce serait au tour de la cité pourpre de connaitre la peur et l'incertitude. [...]
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés