[HRP]Je me lance avec un premier début de récit écrit il y a quelques temps déjà de cela. Je vais écrire progressivement la suite. Ce message disparaîtra quand je l'aurais terminé.[/HRP]
"_Zzzz
_Zzzz
_Zzzz
_Toc Toc Toc.
_Toc Toc Toc.
_Zzzeuh, hein?
_Toc Toc Toc!!
_Toc Toc Toc!!"
Les coups redoublant d'intensité je me réveilla d'un bond en faisant grand vacarme.
_"Toc Toc... Monsieur, vous êtes réveillé?
me demanda une petite voix.
_Groumph, Je le suis maintenant."
lui répondis-je visiblement dérangé.
Pourriture!
_"Monsieur m'accorderait-il un instant?
continua l'enquiquineur caché derrière ma porte.
_Ouaip, ouaip, je m'habille et j'arrive."
Je regardais une vieille pendule, elle indiquait 6 heures du matin.
Sorti du lit à cette heure c'est de la folie pure!
Je coiffais rapidement ma longue chevelure, taillais avec soin ma barbe
et enfilais une tunique de couleur brune.
J'ouvris brusquement la porte faisant sursauter le garçon de chambre
qui s'y trouvait derrière.
"_J'espère que vous une bonne raison pour m'avoir levé à une heure pareille de la
journée, tonitruais-je dans le couloir attenant à ma chambre.
Le jeune féca, la mine déconfite me tendit un parchemin cacheté à la
cire rouge, puis murmura :
"_Excusez-moi messire de vous avoir dérangé mais cette missive semble être très urgente.
Héhéhé au moins ce garçon ne manquera plus de me déranger lors de mon repos quotidien vu sa tête penaude.
_Oui merci, vous pouvez disposez, disais-je tout en adoucissant un peu ma voix".
Je rentrais dans ma chambre sans me retourner.
Le Féca ne se fit pas attendre et détala comme un wabbit ayant apewçu une cawotte au loin.
Je décachetais précautionneusement la lettre puis je la lis à voix
haute :
Cher Compère,
Comme vous me l'aviez demandé, j'ai trouvé l'objet
que vous cherchez avec tant d'ardeur.
Malheureusement les concurrents en nombre ont eu vent
de la découverte et me mettent chaque jour des bâtons dans les roues.
Venez-vite, je vous en prie.
En urgence,
Votre Ami Phraus le Pecteur.
Maudits soient ces chacals! qu'ils soient tous pendus à des crochets à porkass.
Avec hâte j'emballais mes possessions dans des ballots de marchandises
et je descendais au rez-de-chaussé.
Là le patron de l'auberge où je me trouvais me fit un large sourire de ses chicots
jaunes et fissurés.
Je lui envoyais au vol une petite bourse pour payer mon séjour, le remerciais
pour la relative propreté des chambres, puis demandais à ce que l'on
apprête ma fidèle dragodinde.
Une dizaine de minutes plus tard, j'étais en route pour le tofulayer des Ingalses.
Je m'arrêtais au milieu de l'après-midi pour manger une cuisse de bouftou aux épices accompagné
d'un pain aux graines de pavots et arrosé d'une pinte de bière bwork.
Je repartis bientôt une pipe de merisier ouvragée, pleine de kalyptus fumant
et libérant de douces vapeurs.
C'est donc dans un état de somnolence avancé que se poursuivit le cours de mon voyage.
A la tombée de la nuit j'arrivais enfin au tofulayer de la famille Ingalses.
J'attachais ma dragodinde devant le bâtiment après en être descendit d'un
petit saut.
Je me présentais devant la porte et tout en toquant, demandais que l'on m'ouvre.
Finalement on m'accueillit dans un repaire de la très grande famille Ingalsses.
"_Qu'est-ce vous v'lez, l'tranger? me questionna
un homme à l'haleine méphitique.
_J'aimerais utiliser vos célèbres tofus messagers.
_Ouaip bah c'est quat' vingt-dix d'blésouille, ouaip quat' vingt dix bon k'mas."
Tant que ça? quel escroc ce type!
_Tenez, voici votre du, lui dis-je en ronchonnant
tout en lui versant un tas de pièces rutilantes dans les paumes de ses
mains ouvertes.
Satisfait, le paysan me conduit dans un étrange lieu. Autour
de moi, une centaine de tofus piaillaient, se battaient et me picoraient les pieds.