Les Récits Mach'Nabotiens

 
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Bonjour à tous,

Notre Orc Noir en Chef, Goldar, conte les récits de batailles que nous vivons.
A son humble niveau, il essaie d'écrire l'histoire de notre guilde dans un contexte RolePlay. Certains éléments de ses récits peuvent sortir du background habituel, mais le chef fait de son mieux afin de rendre notre histoire la plus proche de ce que nous vivons de l'interieure.

En début d'année, il nous a conté "La création d'une armée" ou vous pourrez lire l'histoire des Mach'Nabot a sa création.
Et depuis un mois, il a conté nos dernières batailles.

Ce week end, j'ai relu ces 9 récits.
En tant que Mach, de nombreux souvenirs sont revenus,
et avec l'accord de Goldar, je suis venu partagé ces récits içi afin de vous changez des lectures quotidiennes du compte rendu de bataille.

Ces récits vous sont transmis simplement pour partager nos histoires.
Si certains d'entre vous font de même dans leur guilde / alliance, je les lirais avec grand plaisr !

J'espère que ces quelques lignes vous plairont.
Je mettrais a jour ce post lorsque Goldar nous contera de nouvelles batailles.

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Valthoryne Lagarce
Boss des Mach'nabot
" La formation d'une armée - 1ère partie"

Bois de Caledor, dépôt d’armes de l’est. L’enceinte elfe noir était recouverte d’une fine couche de poussière, le vent soufflant fort dans cette étroite vallée. Impassible, les soldats maintenaient leurs positions à l’entrée de la structure, sans bouger le moindre membre, tenant fermement leurs armes. Ils pouvaient rester ainsi des jours, sans manger ni boire, dans le froid ou la chaleur, tant qu’un ordre ne les faisaient pas se déplacer. Un cor clair sonnait au loin depuis maintenant quelques minutes, venant de l’est. L’officier du régiment, Diathenar, capitaine de la tour du deuil, avait reconnu le son du cor Haut Elfe, et avait préparé ses troupes à la bataille.

Les minutes passaient, et le cor devenait plus insistant, plus proche. Les pas des ennemis commençaient à résonner dans la vallée alors qu’ils s’avançaient vers la position elfe noir. Sans peur, les soldats scrutaient la route, attendant avec un calme exemplaire le combat inévitable à présent. Sortant de la brume, les haut-elfes se montrèrent enfin, avec à leur tête un cavalier tout de gris vêtu, l’archimage du Pacte des Flammes de la veille des dragons. Le front de la destruction sur le territoire elfe avait reculé jusqu’en Caledor suite à une importante défaite contre les pierres du Pacte des Flammes, cette citadelle réputée imprenable, avait une fois de plus montré que ce n’était pas un titre injustifié.

Le cavalier s’arrêta, et au même moment son armée stoppa net. Un court instant les ennemis semblaient avoir à nouveau disparu dans la brume, comme si une magie tentait de les dissimuler, mais le nuage s’estompa rapidement. L’archimage leva son bâton vers le ciel et lança un ordre qui s’avéra inaudible pour les défenseurs. Rien ne semblait se produire, quand soudain, une multitude d’archer sortirent de la masse, se montrant entre les boucliers et décochant rapidement leurs flèches vers les défenseurs.

Diathenar fût vif, alors que la première flèche se plantait sur un garde situé à ses côté, il ordonna aux troupes de se protéger derrière les barricades qu’ils avaient fait installer, et de monter le mur de bouclier. Les archers continuaient à tirer, et pendant les mouvements ennemis, firent tomber quelques elfes noirs sur le sol, blessés, mais la manœuvre du garde était intelligente, et les flèches s’avérèrent inutiles à présent. L’archimage ordonna la charge.

La bataille faisait rage. La charge fût inutile face à la position elfe noir, et aucun ne pouvait déclarer l’avantage, ils étaient à nombre égal, à force égale, à volonté égale. Seule la prouesse au combat déciderait de l’issue de la bataille. Diathenar se retrouvait confronté à deux maîtres des épées, soldats haut elfes excellents dans l’art des lames, mais le garde n’était pas un bleu, sa rapidité était une force que ne pouvaient contrer les soldats ennemis, et ils se retrouvèrent à terre sans avoir eu le temps d’infliger la moindre blessure à l’elfe noir.

Le combat tournait tout autour d’eux dans ce sens, les haut elfes ne pouvaient pas contenir la rapidité démoniaque des gardes noir, véritable élite de l’armée Druuchi, vétérans dans l’art des coups d’estoc fulgurant. Les deux camps perdaient des troupes, mais l’ordre s’affaiblissait, et après une heure de combat, l’archimage était encerclé par une trentaine de garde, derniers survivants de l’horrible bataille qui venait de se produire. On pouvait entendre des plaintes s'élever un peu partout autour d'eux.

- Rends toi !, hurla Diathenar, brandissant sa lame vers l’archimage.
- Vous avez triomphé de ma garde, mais vous êtes loin d’avoir gagné, gardes; rétorqua le cavalier, descendant de son destrier blanc.
- Tu n’as nul part où fuir, ton armée est détruite, et ton avancée en Caledor s’arrête ici, tout comme ta vie ! Gardes !

A ces mots, les gardes bondirent vers l’archimage. Ce dernier, en guise de réponse, éleva son bâton vers le ciel en prononçant une incantation courte, illuminant son arme d’une lueur aveuglante, stoppant net les gardes dans leur avancée. Ces derniers semblaient avoir perdu toute volonté, et un à un, posèrent un genou à terre, semblant combattre vigoureusement contre un mal mental plus fort que toute attaque. Diathenar voyant ses troupes en mauvaise posture, chargea à son tour, mais il ne pouvait résister à cette agression puissante que prodiguait l’archimage. Satisfait, ce dernier esquissa un sourire, et riant s’approcha du capitaine.

- Haha, quelle insolence... Vous venez de loin pour détruire le berceau haut elfe, mais combien de fois avez vous tenté cet exploit ? Une ? Deux ? Dix ? Je ne peux me souvenir combien des vôtres j’ai tués au fil des siècles. Vous pensez maîtriser une magie puissante, mais elle n’est rien face à celle que nous conservons depuis tant d’années. Vous allez maintenant mourir petit garde, et votre peuple reprendra les mers pour ne jamais revenir !

A ces mots l’archimage sortit une épée de son fourreau et arma son bras au dessus de la tête de Diathenar, quand un hurlement puissant résonna dans la plaine : “Graaaa”. L’archimage regarda autour de lui, et ne voyant rien, réarma son bras, quand un bruit de pas lourd se fit entendre, suivi du grognement toujours aussi puissant. L’elfe se retourna et vit arriver un orque noire, en armure lourde, chargeant avec toute la vélocité qu’il lui était possible de prodiguer, hurlant à s’en décrocher la mâchoire, bouclier en avant. Amusé, l’archimage commença à incanter le même maléfice sur le nouvel agresseur, mais ce dernier ne semblait pas affecté et arrivant à porté, envoya un puissant coup de bouclier qui propulsa le haut elfe à plusieurs mètres en arrière. L’orque ne s’arrêta pas là dans sa charge, il continua, poursuivant sa cible volante, et au moment de l’impact, trancha la tête de l’archimage qui vint rouler à l’entrée d’une tente de la garnison.

- TOC TOC ! Hurk hurk hurk.

L’orque se retourna, rigolant gravement comme seul un orque noire pouvait le faire. Les gardes se relevèrent doucement, et Diathenar se retourna vers le nouvel arrivant avec un regard noir.

- Je ne sais pas qui tu es, mais je pouvais me sortir de cette situation tout seul !
- Vé vé. C’est s’k’on dit ! En attendant Goldar t’as coupé l’autre oreille pointue.

Diathenar se rapprocha de la tête proprement découpée de son ennemi et regarda longuement le visage figé de l’archimage, affichant pour la première fois une lueur de peur dans son regard. Il resta ainsi quelques instants avant de se retourner à nous vers l’orque.

- Que fait un orque noire en Caledor ?
- Bah chuis pas tout seul en fait. Mach’Nabot !

Au moment où l’orque hurla ce nom, une troupe s’avança sur la route de l’est, composée d’une multitude de peaux vertes et de quelques autres races tel que des elfes noires ou des humains du chaos.

- Cela ne réponds pas à ma question..., insista Diathenar
- Chuis Goldar, Big’Boss des Mach’Nabot ! On est venus pour chercher un Diathenar et sa bande pour entrer dans not’ clan !
- Et pourquoi vous suivrais-je ?
- C’est toi Diathenar ?
- Pourquoi nous suivrions-vous, moi et mes soldats ?
- C’est toi Diathenar ?
- Bien sur que c’est moi !
- J’voulais savoir, pour être sûr. En fait c’est une cinglé d’chez nous, Hilida, ki nous à dit k’notr clan il pouvait trouver d’l’utilité à vous avoir avec nous.
- Je suis au service de mon peuple, et non d’un odorant individu, ! à ces mots, Goldar empoigna le garde par le col et le leva.
- Bon ékoute, d’abord on a fait plein d’bato pour venir jusk’ici où tous les Mach ont rendu plus qu’ils ne mangeaient, et on va pas rentrer sans toi avek, alors tu décides, soit tu viens avek nous assommé, soit tu viens avek nous en marchant !
- Lâche moi ! Je ne peux quitter mon poste ainsi !

Un elfe s’avança vers eux, ce dernier avait attaché à sa ceinture un calice et une épée longue de très bonne facture, montrant son appartenance au dieu Khaine.

- Je suis Saga, servant de Khaine, et un des chefs du clan. J’ai demandé aux autorités du débarcadère de te libérer de ta tâche et de venir avec nous et ils soutiennent notre cause. Nous combattons sur les territoires nains, et notre avancée dans ces terres est bien plus importante qu’ici, les états-major ont donc conclus que nous devons renforcer nos positions avancées un maximum pour arriver à la victoire. Tu trouvera là bas de nombreux ennemis à tuer, et la gloire vous attends, toi et tes soldats.

L’intervention du disciples semblait faire réfléchir le garde. L’orque posa Diathenar sur le sol, et ce dernier se retourna vers ses soldats. Ces derniers, blessés, hochaient la tête en signe d’approbation. Le capitaine se retourna alors et acquiesça devant l'imposante créature.

- Nous viendrons avec vous, laissez nous le temps de charger armes et bagages et nous prendrons la route.
- Très bien, nous allons au débarcadère sauvage reprendre la mer vers les terres impériale, nous avons d’autres troupes à rallier avant de retourner au front.
- QUOI ?! Tu m’avais dit k’on prendrait plus la mer après s’te foutue traversée !! hurla l’orque.
- Heu, c’est une île Goldar, il faut bien prendre un bateau...
- Et votre magie sert à koi alors ?!
- Ils ont refusé de nous offrir un portail à l’aller, ils ne nous en feront pas présent pour le retour.
- GRAAA !

L’orque leva le bras de son kikoup vers l’elfe de rage mais au même moment, deux orques, quatre gobelins et une humaine le firent reculer et calmèrent sa rage.

- Calmez vous Chef ! C’est pas si mal le bateau ! On sera bientôt rentrés pour taper du nabot vous en faites pas !
- Grumph. Prépare les troupes la garce, on s'kasse !

L’humaine, debout sur son disque, lança le rassemblement et la troupe, renforcée d’environ quarante gardes, pris la route vers le débarcadère sauvage où une flotte attendait pour les embarquer vers les terres impériales, vers Praag, afin de rallier les humains à leur cause.
" La formation d'une armée - 2ème partie"

Sud de Praag, quelques jours plus tard. La troupe s’était arrêtée devant le bivouac du Chaos, siège de l’armée de la Destruction dans la zone de l’Empire. Attendant depuis quelques heures, des feux avaient été allumés sur la plaine par les soldats, patientant que les négociations se terminent, et que leur route se poursuive.

Après un cours passage dans la région de Caledor, le clan Mach’Nabot devait faire un dernier arrêt afin de recruter des soldat du Chaos, dans le but de compléter leurs rangs. La tâche n’était pas aisée, car malgré le fait que ces armées se soutenaient dans la bataille, aucune ne s’appréciait en dehors de la rage des combats. Depuis maintenant une heure, l’orque qui menait la troupe ainsi qu’un gobelin et un elfe étaient rentrés dans la tente de commandement. La discussion qui s’y tenait définirait l’issue de leur voyage, et si le général de la campagne impériale donnait son accord, le clan repartirait avec de nouvelles recrues pour alimenter sa campagne. Autrement, ils repartiraient comme ils étaient venus.

Depuis maintenant un mois qu’ils avaient quitté le sud de la Vallée de Kadrin, l’armée Mach’Nabot parcourait les terres dévastées par la guerre afin de regrouper suffisamment de troupes pour continuer leur avancée vers Karaz a Karak, la légendaire cité naine, bastion de cette race combative et dangereuse que les peaux-vertes affrontaient depuis la nuit des temps.

Enfin, les boss soritrentt de la tente de commandement, les peaux-vertes n’affichant aucune émotion pouvant donner une indication quant à l’issue de la réunion, mais l’elfe noir à leur côté semblait satisfait. Ils s’avancèrent lentement vers la troupe et l’orque demande à plusieurs guerriers de le suivre :

- Val’, Kiwi, Klat', Tysh', on va avoir besoin de vous.

Sans attendre ils quittèrent leur camp et se dirigèrent vers le sud, vers le front actuel, la forteresse qui protégeait le sud de Praag. Cette dernière était un bastion qui durant des mois avait tenu face aux assauts des forces de la Destruction, mais depuis quelques jours elle était tombée grâce au siège. Les troupes qui avaient organisé et préparé ce siège étaient devant la forteresse, dans l’attente de nouveaux ordres.

Le petit groupe commençait à se rapprocher du fort, et les signes de bataille y étaient encore très présent. Les murailles étaient enfoncées par les tirs des canons du Chaos, et le fort semblait prêt a s’effondrer à tout moment. Si le Chaos ne prenait pas les forts, ils les détruisaient avec toute la patience que cela demande, pierre par pierre, planche par planche, rien ne devait rester. Il semblait cependant que ce fort restait une place stratégique, il dominait encore la colline du passage vers le Reikland.

Ils s’arrêtèrent devant le fort et demandèrent à l’un des gardes devant la porte où se trouvaient les commandants de la zone. Ce dernier dévisagea longuement les 3 personnages, se demandant surement ce qu'un groupe aussi disparate pouvait bien faire ici, et finalement montra une tente placée quelques mètres en contrebas, avec à son entrée un pic à l’effigie de la marque du Chaos. Ils s'y dirigèrent d'un bel ensemble et entrèrent dans la tente où se tenaient trois humains corrompus devant une carte de la région, préparant la prochaine attaque sur les terres du Reikland. L’un des élus se retourna vers les arrivants:

- Que faites-vous ici ?
- Excusez notre intrusion, je me présente. Je suis Saga, Boss du clan Mach’Nabot. Nous venons afin de nous entretenir avec les élus Congress et Shaitan.

L’elfe s’était avancé vers les 3 humains, et se tenant fièrement devant eux, ne semblait pas perturbé par l’incroyable aura qui soulevait l’air autour d’eux. La conversation continua entre l’élu et Saga, et il n’était pas facile de convaincre un adorateur du dieu corbeau.

- Et pour quelle raison devrions nous quitter notre poste pour faire la guerre sur une contrée qui ne nous intéresse pas ?, demanda l’élu en s’approchant de Saga.
- Vous pouvez choisir le motif qui vous conviens le mieux : Gloire, Richesse, Faits d’armes, ou même les trois. Votre campagne en terre impériale est vouée à piétiner encore des mois, l’Empire n’est pas si désorganisé qu’il n’y parait et votre lente avancée le prouve. Les terres naines sont vulnérables depuis notre arrivée dans la Vallée de Kadrin, et il nous faut des renforts pour pousser jusqu’à Karaz-a-Karak. Votre seigneur soutient notre action.
- Les ordres de la Cité n’ont de pouvoir qu’à la Cité. Ils n’ont aucune idée de l’étendue de la bataille sur le front sud, et ils ne peuvent comprendre. Si nous partons de Praag, la campagne pourrait se retrouver compromise et il nous faudrait à nouveau combattre des mois pour revenir à nos positions actuelles !
- Votre attitude est honorable, et nous comprenons, cependant...
- J’vous propose un truk !

L’orque noir s’avança vers l’élu en enlevant son casque. Il semblait décidé, mais l’élu n’appréciait guère les peaux-vertes et appréciait encore moins cette intervention.

- Je n’écoute pas les propositions des peaux-vertes !
- Ca va vous plaire ! J’vous propose un duel ! Si j’tombe on s’kasse, si tu tombes vous v’nez avek nous !

L’élu s’arrêta net devant une proposition si sommaire, si stupide... Il savait que les orques noirs étaient des adversaires redoutables, mais il ne doutait pas de son incroyable puissance. Il savait que si combat il y avait, l’issue serait la victoire. Il s’arrêta un court instant afin de réfléchir.

- Hmm... Vous et moi ?
- Ouep ! Juste nous deux !
- Soit... Cela me semble correct et cela m’évitera de gaspiller ma salive.
- On fait ça là ?!
- Dehors.

Les deux monstres de plaque sortirent de la tente et se préparèrent à l’affrontement. Leurs armes déposées, ils serraient les poings et se tenaient en garde. L’élu fut le premier à frapper l’orque, en plein visage, le poing clouté et renforcé par la puissance du chaos provoquèrent un choc si violent que le croc droit de l’orque se brisa à la moitié et alla voler au pied d’un des gobelins.

Surpris par le coup, l’orque changea d’expression de visage, il fronça les yeux et essuya le sang qui commençait à couler du coin de sa bouche. Il grogna face à l’élu:

- C’est tout peau-verte ? Est-ce ainsi que vous combattez ? Je savais que ce serait facile mais à ce point ...

Enervé par l’arrogance de l’élu, Goldar s’approcha la garde baissée, et arrivé à deux mètres de son adversaire, éructa un rôt si puissant que les spectateurs se bouchèrent les oreilles de douleur. Son adversaire en face s’immobilisa, surpris par l’orque, et lorsque l’odeur attaqua ses fonctions olfactives, une envie de vomir s’empara de lui. Alors qu’il était encore sous le choc, l’orque envoya un coup de boule magistral dans la tête de l’élu, qui alla s’écraser un mètre plus loin, sonné.

- Faut pas kasser mon kroc !

Les deux autres représentants du chaos regardaient la scène depuis l’entrée de la tente, et suite au combat, le maraudeur s’avança vers Saga :

- Je pense que le combat est terminé. Nous viendrons. Shaitan ne parlait pas au nom de toute notre troupe, nous aurions été pour vous suivre. Nous ne pensons pas tous que la campagne ici est partie pour être une victoire, et nous savons que nous allons rester ici encore un bout de temps avant de pouvoir avancer. Je me présente, Magahamoth, maraudeur du Chaos et commandant de la troupe qui va vous rejoindre.
- Ravi.
- J’aimerais cependant que ce soit clair, nous suivrons, cependant mes hommes ne recevront des ordres que de moi même ainsi que de Congress, l’élu qui se trouve derrière moi.
- C’est justifié. Nous vous expliquerons comment le clan fonctionne lorsque nous serons en chemin. Préparez vos bagages rapidement, nous sommes encore loin de la vallée de Kadrin.

A ces mots, les officiers du Chaos sonnèrent le rassemblement et en quelques minutes, toute la troupe était prête au départ, deux élus transportant Shaitan encore inconscient. Quelques centaines d’humains s’ajoutèrent ainsi au clan Mach’Nabot, et ensemble ils entamèrent la fin d’un long voyage, le retour vers les terres naines, vers la Vallée de Kadrin, vers Kazad Dammaz, bastion du clan et unique zone contrôlée par la Destruction sur le territoire nain.
" La formation d'une armée - 3ème partie"


Mont du tonnerre, zone nord. Le voyage touchait enfin à sa fin. La troupe qui avait semblé perdre espoir ces derniers jours reprenait vie. Le col de Kadrin s’affichait devant eux, comme la route qu’ils avaient cherchés à atteindre depuis des années. Ils avançaient bien désormais, l’orque noir à leur tête. Des troupes peaux-vertes, des gardes elfes, des soldats du chaos, tous différents, mais avec tous l’idée de conquérir les terres du nord. L’enjeu était de taille, l’alliance des peuples de l’ordre reposait sur un rien, comme celle des forces de la destruction. La chute d’une des races combattante pouvait entraîner la chutes des autres très rapidement. Karaz-a-Karak… La capitale naine… L’objectif convoité par cette armée, la cible de tous.

Ils entrèrent enfin dans la vallée de Kadrin, vaste étendu rocheuse, cette zone était des plus difficile pour les armées organisées. De multiples ravins, grottes et dénivelés faisait de cette vallée un défi pour tout stratège. Les possibilités d’embuscade était multiples, et le nombre n’était rien dans ces coupes gorges.

Voilà plusieurs semaines que le fort de Kazad Dammaz avait été capturé par le clan Mach’Nabot. La majorité de la troupe était resté en faction là bas, défendant la position durement gagnée. Ce fort, situé au sud de ces terres, était le point clé permettant le passage des forces par le sud. Avant-poste de la destruction, le clan savait l’importance de ce bastion, et avait donc parcouru les terres désolées par la guerre pour trouver les renforts nécessaire à son maintiens et à la poursuite de leur campagne. Légèrement à l’est de Kazad Dammaz se tenait un autre campement, un bivouac, où se regroupaient la plupart des troupes d’autres clans venu profiter et prendre leur part du butin. Ici se tenaient des forces plus nombreuses que le clan qui défendait le fort, mais le ralliement de ces dernières n’étaient pas évident, et ils ne servaient que les chefs de clans et leurs ordres. Ce manque d’ordre faisait d’eux une troupe nombreuse mais faible.

- Kiwi… Approche; demanda l’orque peu après avoir fait arrêter la troupe.
- Voui chef ?
- T’va aller à Kazad. Passe par l’sud. Dis nous s’k’il y a là bas.

Sans discuter, le gobelin se mit à courir vers le fort en se mettant à couvert dans les buissons. L’ordre fût lancé de faire une dernière pause avant l’arrivée au fort, en attendant le retour du gobelin. Ils étaient à moins d’une heure de marche du fort, mais l’absence de nouvelle depuis une semaine le laissait perplexe quant à la sécurité du chemin. Kiwi ne tarda pas a revenir.

- Sont tou’plein ! Des nabots tout ôtour !
- Faites sonner l’départ. On va leur montrer ce que le klan est kapable de faire. Préparer vos armes on va tuer du nabot !; à ce mot, un hurlement général de satisfaction s’éleva dans la vallée.
- Vous avez un plan Goldar ?; l’elfe noire s’avançait vers le chef alors que les soldats préparaient leurs armes et leurs affaires.
- On va charger leur ligne. Mais on reste pas. On perce juste pour rentrer dans l’fort. J’sais pas combien ils sont vraiment donk pas d’risk.

L’elfe s’écarta en acquiesçant, et la troupe repris sa route, en position de combat. Les orques noires, les gardes et les élus du chaos formaient la première ligne, boucliers prêt. Derrière se tenaient les archers, magus, maraudeurs et sorciers, bien défendu derrière les monstres de plaques devant eux. En arrière ligne, les chaman, cultistes et disciples se tenaient prêt a réagir aux attaques. Les invisibles s’étaient déjà dispersés à travers la troupe, prêt à bondir sur les assaillants qui oseraient percer la ligne principale.
Lentement, la troupe s’avançait dans les territoires nains. L’aube était maintenant haute, et le soleil commençait à chauffer le métal de l’armée silencieuse. La marche ne dura qu’une heure, avant que le camp de nain ne fut repéré. Sans attendre, la charge fût lancé. Surpris par cette attaque, les nains n’eurent le temps de ne rien faire. La horde de la destruction écrasa par son nombre les éclaireurs qui tenaient en garde les fuyards du fort. La route était dégagée, et l’armée entière s’engagea dans le fort de Kazad Dammaz.

A l’intérieur, les pierres du bastion centrale semblaient avoir été meurtries par des armes de siège. Des feux étaient allumés dans l’enceinte, des charniers principalement. Le fort semblaient avoir subis des dégats considérable suite au siège, et les troupes à l’intérieur ne semblaient pas croire à ce qu’ils voyaient. Un orque s’avança vers goldar, et le salua en baissant la tête.

- Bienv’nu chef ! Vous tombez tous bien kom t’peux l’voir !
- Graou Klat. Kontent que vous ayez tenu. C’était pas gagné.
- On a tenu ! Mais c’est pas k’on est pas rendu mais on est pas rendu ! Suis moi !; l’orque le mena sur les remparts, pour lui montrer la situation.
- Devant la porte ils ont installés des kanons et autres armes. Ils bloquent l’accès au sud, et au nord, devant l’bivouak. On peut plus sortir d’là, et j’kroyais k’on pouvait plus y rentrer non plus mais j’me trompais !
- Kombien ?
- Ici ? Il nous rester 212 combattants
- Et en face ?
- Ils sont plus de 1000 si j’ai bien kompté.
- Rajoute 400 soldats pour nous. On est juste la moitié d’eux, et kom un nain c’est un tiers d’un ork, on va les ekraser ! Montre moi la karte ke j’vois kommen faire !

Les deux orques se retirèrent dans le bastion et montèrent les étages vers le QG de la destruction depuis sa prise. Les blasons de clans décoraient la totalité de l’intérieur du fort, et les salles du bas ressemblaient plus à des dépôts d’armes qu’autre chose. La carte de Klattafass montrait les alentours de Kazad Dammaz, avec le bivouac et l’entrée sud. Les troupes naines avaient été marquées sur la totalité du terrain, et l’armée ennemie encerclait parfaitement le fort pour éviter toute progression vers le nord. La petite troupe au sud n’était qu’un élément dissuasif pour éviter les sorties pour demander des renforts.

Goldar resta longuement devant ce plan, déplaçant des pièces de bois illustrant ses troupes sur le champ de bataille. Des heures passèrent, l’ork perplexe modifiait sans cesse son plan et ses capitaines, lassés, finissaient par s’asseoir sans la salle, attendant que leur chef ai fini de jouer avec les figurines. La journée se terminait presque lorsque il lança le plan.

- Voila kommen on va faire. Ils peuvent nous tirer d’loin, mais nous aussi. Faut k’on les tue, et k’on puisse sortir d’ici. Les orques vont se tenir en défense devant la porte et faire une sortie, ils garderont la ligne et avanceront pas à pas pour les dissuader de venir. Ce s’ra notre appat. Les gobs et autres soldats d’loin vont se mettre sur ce rempart, allongés, kachés. Faut pas k’on les voient ! Kan les nabots passeront devant, on leur donnera le signal de les massakrer ! Les autres vont sortir par l’nord, et attaker toutes les forces qui gardent le passage vers l’bivouac. Une fois les nabots butés, on ira prévenir les autres clans qu’ils peuvent avancer par l’ouest et finir de buter les nabots.
- Et que faisons nous avec ceux qui sont devant le fort ?; demanda l’humaine sur son disque
- Ils iront aider leurs potes !
- Pas tous, il reste ceux aux armes de siège et bien d’autres… ils ne partiront pas eux; ajouta le capitaine de la garde elfe.
- C’est juste ! S’pour ça que le chaos va montrer qu’ils sont fort !; l’orque se tourna alors vers Shaitan
- Que veux-tu qu’on fasses ?
- Vous allez passer par la poterne sud, par là d’où k’on vient. Vous contournez ces rochers, et vous arrêtez ici. J’ferais un signal avec une flèche d’feu, et là vous chargez les gugus qui restent devant notre fort !
- Hmm… Ca me parait un bon plan. Limite intelligent.; répondit Shaitan.
- Koi ? Koi k’tu dis?; s’énerva l’orque.
- Rien chef, il plaisante; avança l’humaine, et se tournant vers l’élu rajoute: Evitez ce genre de sarcasme, l’chef il sait se servir de son arme et je pense qu’il vous l’a déjà montré.
- BON ! Klat tu s’ra chef des orques du centre ! Jimi tu s’ra chef des pikoloin ! Shaitan t’es chef des tiens… Et Lylith ! J’veux qu’tu gères avec Diathenar l’attaque du nord ! Des kestions !?

Les capitaines remuèrent la tête avant de sortir rapidement regrouper leurs troupes. Goldar resta encore quelques instants devant la carte, vérifiant son plan de bataille. Il descendit finalement vers les rempart extérieurs, vers la porte, pour être le plus en hauteur et ainsi apprécier la bataille. A ses côté, Kiwi et le disciple Saga était prêt à soutenir leur chef. Le gobelin pour les signaux, Saga en cas de pépin. Goldar prit le cor du clan, et souffla dedans de toutes ses forces, annonçant le début de la bataille, annonçant le début de la guerre dans Kadrin.
" La formation d'une armée - 4ème partie"

Vallée de Kadrin, Kazad Dammaz. La bataille était sur le point d’éclater. Du haut des remparts, Goldar observait ses troupes en mouvement. Le plan se préparait selon ses ordres, et les forces destructrices allaient se mettre en marche dans quelques minutes, afin d’avancer dans les contrée naines et débloquer le siège qui bloquait la campagne au sud de ces terres. A ses côtés, Saga et Kivizsa observait leur chef, statique et songeur. Il est rare de voir un orque dans cette posture, et ils voyaient que malgré sa stupidité légendaire propre à sa race, sa particularité était son calme et sa présence lors des batailles. Mettant de côté sa soif de sang personnelle, il dirigeait les troupes d’une main de fer, et regardait ses soldats se rassasier de tueries.

Le cor avait retenti depuis quelques secondes, et la troupe du nord sortait de la forteresse pour attaquer de front les forces de l’alliance de l’ordre. La bataille faisait rage. Les nains étaient en sous nombre évident suite à l’arrivée des renforts, et ils ne tardèrent pas à faire sonner le cor de renfort pour prévenir les troupes stationnées devant le fort. Au même moment, la porte principale du bastion s’ouvrit, et cracha une troupe de soldats lourds équipés de bouclier qui avançait lentement vers les nains. Leur général ne prit que quelques secondes pour prendre une décision, et les soldats armés de haches et d’épées se mirent en marche rapide vers le nord pour aider leurs compagnons, laissant aux arquebusiers et ingénieurs de siège de s’occuper des soldats qui venaient de sortir.

La manoeuvre était prévue. Goldar regarda sur le rempart qui longeait le passage vers le nord. Sur ce dernier se tenaient une centaine de soldats, allongés, cachés, prêt à faire pleuvoir des flèches sur les renforts nains. Lorsqu’il tourna la tête au sud, il vit une légère colonne de poussière levée par la troupe du Chaos qui évoluait vers les engins de siège, à couvert.

Un second cor retentit dans la vallée, plus aigue cette fois, le cor des elfes noires. La troupe du nord était en péril et si leur attaque échouait, tout le plan pouvait tomber à l’eau, entraînant des pertes considérables.

- Gra ! Le nord tient pas ! Saga ! Prépares toi à envoyer l’signal pour l’chaos ! Quand les arcs tireront tu le laches !
- Mais… Et vous ?
- J’vais aider les z’ôtres !

Goldar descendit avec vigueur dans la cour et vers la poterne nord afin d’aider ses troupes. Une fois a portée, il enclencha la porte dérobée et se retrouva dehors où… ses troupes étaient occupées à manger les nains massacrés.

- Tiens salut chef ! T’veux un bout ?; demanda un orque tenant un bras de nain machouillé
- Vous faites koi là !
- Ben on bouffe ! S’te kestion !
- DIATH ! Pourkoi t’as sonné l’kor ?!
- Heu… C’était pour vous prévenir que l’assaut était terminé. C’est ce que fait chez nous. Vous ne l’aviez pas compris comme ça ?
- ABRUTI ! Et tu les laisses se baffrer après ? La bataille n’est pas terminée ! En position les Mach’ ! L’ennemi arrive et va falloir lui mettre une belle raclée ! Diath t’as envoyé l’éklaireur kan ?
- Il y a un bon moment à présent… Il aurait dû être revenu maintenant, avec les autres troupes…
- Grmbl, j’espère qu’il f’ra bien son boulot sinon on est mal barré ! En position ! Préparez vous à la charge !

Pour une seconde fois, le cor de Kazad Dammaz retentit dans la vallée. Une flèche de feu illumina le ciel pour signaler le départ de l’attaque du sud. Au même moment la troupe du nord se mit à charger vers l’armée qui s’approchait. Totalement désorientée par les archers et sorciers, cette dernière tentait de se mettre à couvert du piège qui leur avait été tendu. Un tapis de corps faisait office de chemin, et l’herbe était tellement couverte de sang que le sol semblait imprégné de rouge. La charge fût brève. Les soldats ne purent tuer que quelques rescapés, tous les autres ayant fuit vers leurs anciennes positions afin d’éviter de perdre tout le monde dans le piège. Les soldats continuèrent leur course. Ils arrivèrent rapidement au croisement du nord de Kazad Dammaz, et au loin des silhouettes naines en fuite se dessinaient.

- Diath ! Prends tes gardes et choppez les !

Le garde leva son arme et força le pas vers l’ouest. Les fuyards n’avaient aucune chance. L’armée continua vers le sud pour prendre à revers les derniers couards, mais sans résultats. Arrivés devant le siège, il ne restait que des cadavres d’assaillants et les deux troupes réunies qui se disputaient quelques nains survivants. Goldar s’approcha des membres du Chaos et remarqua un nain collé au bras du maraudeur Magahamoth, il semblait que ce dernier ai attiré le nabot depuis une très longue distance et avait décidé de se l’approprier.

- K’es tu tiens là ?; demanda Goldar, perplexe
- C’est l’chef des nains. Enfin je pense. Je te l’ai gardé au frais, mais le problème c’est que je pense avoir un peu trop forcé, il reste collé à mes tentacules.
- Grmbl… t’as l’choix, soit tu l’décolles, soit on t’coupes les morceaux sur lui ! J’le veux vivant pour k’il nous rakonte s’kil y a plus loin.

Shaitan s’approcha du maraudeur et prenant le nain, tira de toutes ses forces pour le décoller, avec Magahamoth tirant son bras au même moment. Avec beaucoup de peine, et énormément de hurlement de la part du nain, il se détacha enfin, laissant s’échapper un «plop».

La troupe complète rentra dans le fort, victorieuse. La joie était intense, le clan avait eu le loisir de tuer de nombreux nabots sans perdre trop de soldats. Que quelques dizaines avaient succombé, et une centaine blessés. Les officiers ne partageaient pas l’euphorie général, car la campagne ne faisait que commencer. Saga se proposa pour tâcher de traduire ce que le chef nain disait, aux grandes moqueries des orques qui considéraient le savoir comme un truc inutile comme il ne se mangeait pas et ne tuait pas.

L’éclaireur du bivouac quant à lui n’arriva qu’au matin, épuisé.

- Alors ?!
- Ben… Ils ont été prévenus… et ils sont parti mais vers l’nord.
- Koi ?! C’est koi s’bordel ?!
- Heu… En fait il y a un gros orque qui a pris le commandement là bas et qui à une grosse troupe aussi. Ils sont parti mettre le paquet sur Karak Drengi en attendant qu’on fête. Il s’appelle Thartyne.
- Thartyne ?! J’le konnais ! C’est un bon ork, il prendra ! Bonne nouvelle en fait !
- Si on veux…
- K’es ki s’est passé là bas ?! T’es tout pâle !
- Ils ont joués avec mon disque pendant plus d’une heure alors que j’étais dessus ! Du frisbi qu’ils appelaient ça ! Plus jamais vous me demandez de traiter avec des orques chef !

Les officiers éclatèrent de rire tellement fort que la troupe a l’extérieur s’arrêta de manger les vaincus un instant avant de reprendre vigoureusement. La première bataille de la campagne de Kadrin venait de se terminer, la troupe allait à nous prendre la route dans peu de temps pour attaquer le nord des terres, vers Karak Drengi, vers le Guet de pierre… Vers Karaz-a-Karak !
"Le retour des Machs - 1ere partie"

Kazad dammaz

Voilà quelques mois à présent que les fronts n’avaient pas bougés. Les forces de la destruction se concentrait au sud de la vallée de Kadrin, dans le bastion nain de Kazad Dammaz, repoussant sans cesse les attaques visant à reprendre contrôle de ces terres. Mais les défenseurs tenaient bon. Les multiples attaques se soldèrent toujours par un échec, la garnison regroupant les clans Mach’Nabot et Snorkies tenait bon.
Cependant, depuis des mois, aucun renfort n’avait réussi a percer jusqu’à la ligne de front, et la garnison s’épuisait petit à petit. Malgré de nombreuses forces à la base, les troupes des clans n’étaient pas innombrable, et seuls quelques centaines de défenseurs résistaient encore aux nabots.
Dans la salle de commandement, deux orques regardaient une carte de la vallée, jonchée de points rouges. Cette carte représentait les derniers rapports des éclaireurs, les troupes ennemies étaient proches, se rassemblaient, et aller tomber sur Kazad Dammaz sous peu, cette fois dans le but de raser le bastion et de ne surtout pas laisser de survivant.
-Sé pa bô toussa !
- Ouep…
- J’dirais k’il faudrait kon s’casse, nan ?
- Ouep…
- Tu sais k’tu peux d’nner ton avis hein ?
-Ouep…
- … J’propose k’vous partiez devant, j’ferme la barak avec les miens.
- Ouep…

Le premier orque, équipé d’une lourde armure orange, regarda son homologue, vêtu de la même armure d’un jaune vif, avec insistance. La carte montrait au nord de nombreux renforts nabots qui avançaient lentement vers le tumulus de Dolgrund, dernier poste d’éclaireur avant le fort. De l’autre côté de la vallée, des engins de siège progressaient vers les murailles, des canons principalement, suffisamment puissant pour réduire en miette la bâtisse en quelques heures.
Après que l’orque jaune soit parti, celui en orange commença à faire un inventaire de ce qu’il restait dans le fort à l’aide d’un petit gobelin qui se maintenait avec peine sur son bâton.
L’inventaire dura une journée complète, déjà que les peaux-verte ne sont pas réputés pour être ordonnés, imaginez une troupe complète durant plusieurs mois dans un même lieu… Toute la troupe était réunie devant le fort avec armes et bagages, l’air fatigués, ou dépités, de battre en retraite.
– Où est-Syg ? – demanda l’orque à un garde noir chevauchant un sang-froid à côté de lui.
- Hmm… Je pense qu’il doit encore avoir fumé l’herbe qu’il plante avec le koupkoup et l’autre dérangée du bulbe… heu du culte… je vais les faire ramener, ce serait dommage de les oublier.
- Pense à la charrette pour kil prenne sa verdure, sinon il va nous l’péter tout l’voyage.
- Pas faux !
Au même moment un hurlement strident s’échappait du bastion. L’orque se dirigea vers la scène, lentement, imaginant déjà ce qu’il se passait…
– Précieuuuuuuuux !
- K’est ski spasse ici ?
- C’est l’helheim, veux plus partir sans ses caillous
- Ben prenez les !
- Mais chef… Y’en a pour 12 charrettes de caillasse… et des mêmes pas qui brillent…
- Ben prenez celles ki brillent l’plus et on s’casse !
- Naaaan ! Ignorants ! L’pouvoir du talisman vous perdra !
- Toi il était temps k’on s’kasse tu commences à avoir un pète au kasque…
- Précieux...
Faisant demi-tour, il remarqua sur le côté du fort plusieurs soldats chargeant une mule avec armes et armures. La bête était tellement équipée que seul son museau ressortait de l’amas de ferraille qui était sur son dos.
–Dites…
- A chef ! On y va c’est ça ?
- C’est koi ça ?
- Ben c’est l’matos qu’on a récupéré sur les nabots, cette question !
- Vous voulez en faire koi ?
- Heu… ben l’garder.
- Donc rien.
- Ben si l’garder !
- Soit… J’vous payes 100 pièces d’or de prime si votre bête sort du fort enkor debout.
- Chouette !
Dépité, l’orque noir se tourna vers la porte centrale et quelques secondes plus tard, un bruit sourd d’écrasement et d’os broyés résonna dans le fort, suivi d’un « Ben merde alors, l’est tout cassé le mulet… ». Sans ralentir, l’big’boss continua sa route vers ses troupes. Chevauchant son sanglier de guerre, il se plaça devant ses soldats, fin prêt a repartir. Il se retourna quelques instant :

Mach’Nabots ! Avortons ! Fiers guerriers du clan ! De notre clan ! Nous ne partons pas de ces terres en vaincus, mais en vainqueurs ! Des mois nous leur avons blokés leur avancée vers chez nous, et maintenant nous allons aller chez eux !
Je sais que durant ces derniers mois on en a bavés, que ce fort, même si c’était notre maison, doit maintenant être laissé a l’abandon avant même le combat final. Mais ne pensez pas que je ne suis pas torturé par cette idée également. Cependant, si nous repartons c’est pour revenir encore plus fort et encore plus violent qu’avant ! Depuis la défait de Karaz Drengi, le clan n’a eu que des victoires. Que cette tradition continu ! Que le clan rase ces nabots !
En route vers le Reikland ! En route vers Altdorf ! En route vers la gloire !
"Le retour des Machs - 2eme partie"

Praag sud, début de matinée.

Au sud du dernier bastion de la ville, le soleil se levait doucement, les oiseaux chantaient, le vent soufflait doucement une brise légère sur les arbres environnants, et les humains volaient. Derrière l’humain hurlant de terreur, un orque noir courrait a toute allure vers le point d’impact, kikoup en l’air, visualisant sa proie dans les airs. Terrifié par son vol plané, l’humain hurla deux fois plus fort en comprenant ce qui allait lui arrivé et se tue net lorsque son corps fut transpercé par l’arme de l’orque noir.

- Huhu ! BROCHETTE ! Gnuk Gnuk !

Légèrement à l’écart, une petite troupe se mis à applaudir leur chef pour la petite prouesse peau verte au jeu de « j’te jette-j’te brochette ». Ce dernier se concentra a nouveau sur l’instant qui restait délicat et s’approcha du lieu de la bataille.
Quelques mètres plus loin, derrière une petite butte, un amas de cadavre cachait littéralement les pavés de la place. Beaucoup d’humains gisaient là, mais quelques soldats de la destruction avaient succombés à cette bataille également. Légèrement sur le côté, un humain habillé en rouge gisait, déchiqueté par de nombreuses lames. Autour du cadavre, un cercle noir pouvait se voir, issue de la combustion provoqué par le sorcier flamboyant au centre.
– Où k’ils sont ceux k’était sur l’flamby ?
- Z’ont courrut dans la rivière, z’avez chaud aux fesses !
- Sé pas l’moment baignade ! On est pas chez les elfes boudiou ! Sortez les moi d’la flotte !
Les Mach’Nabot cramoisis sortirent de l’eau, leurs armures noires de suie, les crânes chauves, tous lisses !

Le petit affrontement que le clan venait de subir n’était pas le premier. Depuis leur entrée sur le territoire humain, les escarmouches étaient fréquentes, les humains n’ayant que cette alternative pour affaiblir les forces massives de la destruction qui résidaient désormais sur leurs terres. Le clan snorkies, légèrement plus en avant, subissait aussi des attaques, mais aucune ne parvenait à affaiblir réellement les deux troupes. Le voyage touchait à sa fin, et les combats étaient passés sur Reikwald, joyau de la défense humaine, forteresse humaine réputée imprenable, dernière ligne de défense de la citée éternelle d’Altdorf.
La traversée du Reikland fut la partie la plus calme du voyage. Ces terres, dévastées et totalement contrôlées par la destruction n’avait rien de semblable à ce qui se chantait auparavant. L’herbe n’était plus que cendre, les forêts étaient noires, la terre martelée par les pas… L’ancien joyau de l’empire humain était désormais équivalent en paysage aux terres désolées du chaos.
Les clans snorkies et Mach’Nabot se reunissèrent peu avant la garnison sud, au bord de l’eau, en cas d’attaque. La plupart du temps, les clans ne peuvent pas collaborer, les peaux vertes et forces de la destruction étant généralement soit trop fier, soit trop con. Cependant ces deux clans semblaient faire excéption à la rêgle, peut être était-ce le fait qu’ils soit tout deux dirigés par deux orques, ou le fait qu’ils avaient autant de conneries les un que les autres… allez savoir. La réunion permis de doubler les forces de l’armée, tout en assurant une protection maximale avant le siège.
La nuit se passa sans encombre, les soldats se reposèrent peu, trop excités par le combat imminent et leur soif de sang et de « baston ». Rapidement, la route repris vers le sud, et la forteresse commençait à pointer à l’horizon. Bien plus haute que les autres fortifications humaines, cette dernière était également construite sur des fondations deux à trois fois plus épaisses, permettant ainsi d’avoir de nombreux défenseurs sur les remparts, attaquant sans cesse les assaillants.
Les deux orques se dirigèrent vers la tente de commandement pendant que leurs troupes se préparaient à la bataille. A l’intérieur de la tente, un sorcier présidait la table de commandement, fier, droit, et portant le sigle d’une larme en feu. A l’entrée des deux mastodontes, l’état major s’arrêta net et les regardèrent s’avancer avec assurance.
– Zog Zog ! On est v’nu pour l’bordel !
- Nous n’avons pas besoin de l’aide des peaux-vertes sur ce combat, retournez vous fourrer dans les excréments de nains… Vous nous serez plus utile – rétorqua le sorcier avec un regard noir
- Ouais ouais ouais ouais, bon c’est koi l’plan ?
- Vous êtes stupide ou ? … Suis-je bête, forcement vous l’êtes vous êtes un orque…
- On m’le dit souvent ! Plus serieusement j’ai plein d’n’oreilles et d’gros cinglés avec moi dans ma troupe donc on peut jouer avec vous ?
- Ha… Clan mélangé ? Bon… Si vous suivez l’plan pourquoi pas…
- Oké ! Super ! Bon ben si vous nous cherchez on s’ra dehors à prendre la petit maisonnette devant !
Les orques sortirent de la tente sous les yeux surpris de l’état-major de la destruction. La petite altercation n’était pas sans but, les clans annonçaient leur présence et leur assaut imminent, ils n’avaient pas besoin de l’aide des n’oreilles pour savoir taper. Alors qu’ils se tenaient devant Reikwald, les deux chefs se mirent à réflechir à un moyen d’entrer rapidement sans trop perdre de guerriers.
–Un tunnel ? – Proposa Goldar
- On a pas d’pelles.
- Une corde ?
- Elle kramerait.
- Je sais ! On fabrique une grosse choppe de bière en bois, on la pose devant le fort en cadeau, on fait mine on s’casse et en fait on s’rait planqué dedans ! Comme ça ils prendront la choppe, la rameneront a l’intérieur et après on sort et on tue tout !
- Sé pas des nains ! Et pis vont pas se faire avoir deux fois avec le même coup.
- Ha oué merde… Ca boit quoi l’humain ?
- J’crois d’leau…
- Berk..
- Oué…
*Avance rapide d’environ 2h de discussion entre les deux orques reflétant un QI équivalent à la moitié de celui de Lindsay Lohan (autant dire proche du néant)*
- Sinon on pourrait refaire le coup d’l’orcapulte ?
- Nan sé trop haut, on pourra pas aller jusk’la
- Et pourquoi on utiliserait pas les tubes des humains ?
- Les canons ? On rentrera jamais dans l’tube, l’est trop ptit !
- J’ai pas dit que ce s’rait nous ! GUTS ! – Quelques minutes plus tard, un garde noir s’avança vers les deux orques, l’air énervé.
- Goldar, je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme si j’étais ton caniche… On a le même titre dans le clan et j’ai autant de droit que…
- Ouais ouais, on en reparlera ! Dit moi, ta déjà volé ?
- Heu… Volé ? Sur manticore ou à l’aide d’un ballon oui… autrement…
- Parfait ! j’toffre ton baptème !
- Attends… Si tu veux faire un truc stupide on va demander à un jeunot de la garde avant si tu veux bien.

Un jeune garde noir s’avança vers les 3 chefs, et quelques instants après, l’orque équipé d’une armure orange agrippa le garde qui tentait de s’enfuir, l’enfonça dans le tube d’un canon posté quelques mètres plus loin.

- Bon, t’essayes d’pas atterrir sur la pierre, ça fait mal ! Ensuite t’évite aussi le bois ! Ca fait mal aussi !
- En fait… atterris en vie c’est déjà ça… Goldar allume la mèche s’il te plait… J’en revient pas de dire ça moi même…

Lentement, la mèche se consumait dans l’orifice et « BOUM », le garde fut expulsé comme un boulet vers la forteresse. Ce dernier, paniqué, tentait de battre des bras pour se stabiliser, en vain car la puissance de l’air et son armure aérodynamique faisait qu’il partait tel une balle de fusil.
- J’veux pas dire, mais sa vole vach’ment mieux qu’nous les gardes, Hurk Hurk Hurk !
- Et tu espérais qu’il allait ouvrir la porte a lui tout seul ?
- Heu… Ha ouais en fait ça sert a rien…
Alors qu’ils se disputaient, le garde volant changeait de trajectoire pour se diriger tout droit vers la porte centrale qui résistait aux coups des béliers, et avec une précision chirurgicale, le soldat perça la porte, faisant voler le lourd bois en éclat. Tel une fusée, le projectile vivant avait servi de bélier et en prime de lance en transperçant une dizaine de défenseurs qui tentaient de tenir le bois face aux assauts ennemis. La masse du chaos déferlait désormais dans Reikwald, sous les yeux ébahis du chef garde.
– Ben tu vois ! J’te l’avais dit k’sa servirait !
- Je rêve…
- Guts 1 – Goldar 0 !
- C’set l’inverse…
- Koi ?
- Le 1 est plus fort que le zero… donc c’est l’inverse.
- Ben spa logik ! Kan t’as 1 mec ki bastonne 1 mec, kan l’un des deux est mourrut il devient l’zero, donc t’as 1 puis t’as 0 !
- … Donnez moi la force de supporter ça… Pitié.
- Ben kestu fout par terre ? T’as mal au bide ? T’veu k’j’te fasse dégobiller ? T’veux faire un tour en manège comme l’autre ?
- Laisse tomber. Allons avec les autres…

Reikwald ne tarda pas à tomber. La nuée de la destruction se répandit comme un virus dans la structure, écrasant tous les défenseurs en un rien de temps. La dernière porte qui retenait le flot de mort ne résisterait pas longtemps. Altdorf tombera ce soir, Altdorf brûlera ce soir.

*Pendant ce temps, dans la tente de commandement :
-Il ont fait quoi ?
- Comme je vous le dit Général Krom, ils ont cannonné un garde dans la porte, et elle est tombée d’un coup.
- Un garde… un garde noir ?
- Oui.
- Mais ils sont cinglés ! Qui est l’abruti qui a fait ça ?
- Ce sont deux orques, Goldar et Thartyne, chefs des clans Snorkies et Mach’Nabot.
- Oh bordel c’était eux les deux andouilles qui sont venus avant… Oh non…
"Le retour des Machs - 3eme partie"

Portes de Reikwald,

Alors que les armées de la destruction déferlaient dans la forteresse humaines, les troupes arrières et l’état major de l’immense troupe restait en retrait, préparant les équipements nécessaire au pillage de la citée, présumée sans défense. Le général en chef de l’armée, un sorcier du nom de Krom, regardait avec fierté son œuvre. La destruction était à nouveau au rendez-vous et ils savaient tous qu’un carnage les attendait à l’intérieur des murailles de la citée d’Altdorf. L’immense muraille tenait encore bon face à la horde, mais les derniers défenseurs avaient été exterminés lors de l’assaut de la forteresse, laissant les portes de la ville sans défense.

Pendant que le sorcier réfléchissait, le silence commença à gagner les collines… Enfin presque. Non loin, des coups de canons retentissaient encore. Le sorcier pensait d’abord à une petite escarmouche de soldats humains résistants encore, mais cela ne semblait pas ça… Perplexe, il se concentra sur les murailles en face de lui et soudain remarqua une forme s’écraser contre la pierre, peu de temps après le coup de canon.

Curieux, il se rapprocha vers le tonnerre de poudre, et derrière les engins de siège de la destruction, vit les deux orques entrain de charger les prisonniers humain dans le tube en cuivre pour les propulser sur le rempart.

- Mais… Vous faites quoi vous deux ?
- Bah, on s’entraine ! T’as vu k’ment la porte a kassé ! Sé l’nouvo kanon ork ! On fé un jeu ‘vek sa ! Tu touches la batisse toute ronde t’as droit d’kogner l’autre ! Tu touches la porte t’as gagné et tu peut l’assomer !
- Je rêve… Et… mais… c’est un garde noir qui est dans votre tas de prisonniers là ?
- Ha ouais ! C’est l’korlath ! Il a tellement bien volé la première fois k’on veu l’retester !
- … Bon sinon a part vos conneries vous comptez vous rendre utile a l’intérieur ou vous allez faire les andouilles encore longtemps là ?
- Ha ben non ! On va v’nir ! Sé juste k’la troupe elle ramasse les affaires !
- Ben… c’est pas forcement nécessaire, on les rentrera quand on aura pris la ville non ?
- Nan ! J’veu pas k’on nous pik nos truk ! Donc on les prends ‘vek nous !
- … Soit… Rendez moi un service… Quand nous serons à l’intérieur, allez dans une direction opposée que celle empruntée par mes troupes… vous nous rendrez service.
- Pas d’prob Bob !
- Non.. C’est Krom
- Spareil !

Alors que le sorcier s’éloignait rapidement, les guerriers des clans se réunissaient peu à peu derrière leurs chefs. Quelques chariots, tirés par des bêtes (ou des orques) réunissaient toutes les armures et armes qu’ils avaient récupérés lors de leurs campagnes, rien ne manquait… Sauf des chariots. Les escarmouches récentes, et le siège, bien que court, à fait que de nombreux chariots ont été utilisés pour faire des armes et d’autres équipements. Le bois est une denrée rare lorsqu’on brule tout, mais le problème c’est que les forces de la destruction le remarque toujours après avoir tout cramé… Derrière un gros tas d’équipement était toujours sur le sol.

- Pourkoi k’il y a toujours dé truk là ?!
- On a plus de chariots, donc on a fait le tri… ‘L’elfe noir, toujours très calme, regardait l’orque noir, montrant une tentative de diplomatie’
- Plus d’chariot… Moué… ‘L’orque s’arrêta un instant’ J’sais ! VAL ! ICA ! KAKA ! IMA ! Et les autres magus, aboulez !

A ce moment, un groupe de 8 magus s’approcha du chef. Perchés sur leurs disques, ces maîtres dans la magie du changement affichaient stabilité et force face à l’ordre.

- Oui chef ?
- Descendez.
- D’où ?
- Ben d’votre truk !
- Heu… ha non !
- Descendez ou j’vous descend !
- Bon bon…
- On va s’servir d’vos truks pour prendre l’reste. Vous marcherez à côté !
- MARCHER ?! Ha non ha non ha non ha non ha non !
- Koi ?
- On sait plus faire à force chef ! Marcher c’est fatiguant, ça fait des ampoules, ça fait des muscles, faut utiliser les jambes et tout ! On préfère encore rester ici !
- Bon d’akkor
- D’accord on garde nos disques ?
- Nan d’akkor vous restez issi !
- Attendez attendez attendez… On peut en garder un au moins ?
- Boah… Oué sa devrait aller !

Paniqués à l’idée de marcher, les magus avaient préferé une solution alternatives… Et se retrouvent donc à 8 sur un disque, serrés les uns aux autres, peinant à ne pas tomber ou à faire tomber un de leur confrère. Voyant cela, l’orque ne pouvait s’empêcher de ricaner.

- Hurk hurk hurk ! Si s’été pas d’potes, j’appellerais sa un plateau repas ! hu hu hu !

Un grand éclat de rire retentit dans la troupe alors que les magus tentaient de stabiliser. A ce moment, un serveur .. heu ... serviteur du chaos s’approcha du Big’Boss.

- Chef, faudrait qu’on commence à partir, le chargement se fera rapidement mais ils s’amusent sans nous là.
- T’as réson zezette ! On y va ! Portez les culcul pour pas k’ils nous ralentissent encore !
Alors que la troupe s’avançait, les orques prenaient sous leurs bras, ou sur leurs épaules les cultistes des clans. Habitués par cette méthode d’orque, ils se laissaient transporter entre les camps… Considérés comme trop lents par les peaux-vertes, ces derniers étaient véhiculés… Il faut dire, avoir du mal à porter un couteau de 500gr, ça montre la force impressionnant de ces dérangés du culte. En contrepartie ils n’ont pas leur pareil pour invoquer la force de quelqu’un d’autre quand on se permet de se foutre de leur gueule ou de celle de leur dieu… Des cultistes en gros !
Reikwald flambait encore lorsque les clans passaient sous les portes. Le plus gros des troupes avait avancé dans la citée, les portes avaient été détruite à un point qu’il était à peine possible de distinguer les gonds. Le clan rentrait dans Altdorf, prêt à participer au carnage !
"Le retour des Machs - 4eme partie"

Altdorf.
La légendaire citée humaine était prise d’assaut. Les hordes de la destruction pillaient la ville, sans défense, se défoulant un bon coup après des mois de campagne insoutenable. Les Clans Mach’nabot et Snorkies étaient parmis les derniers à rentrer dans la ville, la place de l’éternel était déjà vide, dépouillée, tous les habitants massacrés, on voyait les traces de mort partout autour du monument. Les deux chefs orques annoncèrent une halte pour s’organiser :

- Bon, jé une karte d’issi ! J’lai piké a krom pendant qu’il gueulait.
- Dako. Koi k’on fé ?
- Ben j’vois 2 routes, toi t’en prends une, moi j’prends l’autr !
- Oué bon plan ! Et après on s’retrouve ?
- Heu… Oué, toute facon on kass tout et après on s’retrouve !
- Dako !

Le premier orque se retourna alors pour dire au clan Mach’Nabot de le suivre… et se retrouva devant une place vide, ou presque…
- Beuh… sont passé où tous ?
- A votre avis ? – un disciples de Khaine s’avança vers l’orque
- Heu… s’préparer ?
- Non non… Vous pensez bien qu’ils n’attendent pas… Goldar je vous ai déjà dit, ne parlez pas de baston et ensuite vous vous arrêtez pour faire votre plan, ça marche pas comme ça vous le savez. D’abord vous faites votre plan et après vous dites le mot baston. Sinon vous ne les contrôlez plus !
- Ha non alors ! J’vais t’en dégommer kelk’uns t’va voir la kyky !

Furieux, l’orque se dirigea vers la ruelle derrière, seul chemin que la troupe aurait pu emprunter sans qu’ils se fassent voir par leur chef. Le pire, c’set que dans ce genre de cas, ils savent qu’ils vont se faire engueuler et ils le font tout de même, tellement la baston est nécessaire dans leur équilibre mental (et alimentaire pour certains…). La grande citée était un labyrinthe de ruelles étroites et nombreuses, il était facile de se perdre, et très difficile de retrouver quelqu’un sans avoir préparé le coup bien à l’avance.
Bien heureusement, un orque qui se bat n’est jamais très discret, et au premier embranchement, les hurlements se faisaient déjà entendre. Alors qu’il regardait chaque rue avec attention, les bruits se précisaient, et lorsqu’il observa celle à l’est, un bras vola à travers une fenêtre.

- Grmbl… V’NEZ LA OU J’VOUS BOTTE L’KUL !

A ce moment, quelques orques, gobelins et humains sortirent des maisons et s’avancèrent vers le chef. Ce dernier leur lâcha un regard noir, expliquant clairement « quand on sera plus ici j’vais vous faire regretter d’avoir fait ça »… enfin en gros, version orque « j’vais vous kasser les ratiches à kou d’tatanne zalez voar ! ».
Pendant de longues minutes, à chaque ruelle la troupe s’agrandissait. La plupart des pilleurs se montraient être des orques et des humains, et aucun druuchi ne s’était montré. Mais l’orque avait plus d’un tour dans son sac, il ordonna un arrêt de la troupe et le silence le plus complet. Il tendit l’oreille, et vers le nord, des explosions retentissaient, faisant vibrer l’air de la ruelle. La troupe se mit en mouvement dans cette direction, et régulièrement, s’arrêtaient à nouveau pour préciser la direction. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent derrière le reste de la troupe, occupé a assiéger le temple de Sigmar, plus important lieu de culte de l’empire humain. Le chef n’eut pas le temps de les engueuler, le combat était intense et les prêtres guerriers défendaient vigoureusement leur édifice. La ligne était formée, les guerriers lourds du clan positionnaient leurs boucliers en avant pour éviter un maximum les sorts des ennemis en face alors qu’à l’arrière, les soldats légers préparaient leurs armes pour faire pleuvoir la mort sur les sigmarites.

La formation se créa en quelques secondes, englobant les forces de la destruction dans une structure très solide et dangereuse, les prêtres semblaient désorientés par cette action. Régulièrement, la ligne s’ouvrait partiellement pour laisse le champ libre aux sorciers et archers qui étaient au centre, ces derniers préparaient leurs sorts durant de longues secondes et au moment de le lancer, les guerriers lourd s’écartaient et le sort partait sur leurs adversaires, explosant dans un nuage d’ombre pourpre. La bataille semblait être gagnée d’avance, malgré la puissance légendaire des sigmarites, le clan regroupé tenait bon aux assauts magiques.

Au centre, la confusion pouvait être ressentie, les sorciers et archers derrières les guerriers lourds tapaient régulièrement alors que derrière, d’autres attendaient leurs tours. Un des gobelins se retrouvait derrière un des plus puissant sorcier du clan, et régulièrement, son baton venait lui taper le nez ou l’arc alors qu’il s’impatientait déjà de ne pas pouvoir taper. Espiègle, le petit pris son arc et avec un bout, commença à effleurer l’oreille du druuchi pour le perturber (ne pas dire l’emmerder), mais il ne pouvait pas prévoir le reflexe logique. Alors que le sorcier incantait un sort d’une puissance extrème, cette démangeaison entraina un reflexe normal, exactement similaire à un moustique qui chatouille, l’écrasement avec la main, même main chargée de magie noir prête à exploser sur les prêtres devant… Enfin normalement.
Une explosion éclata au sein même de la cellule de la destruction, désorientant complêtement les sorciers et archers au centre, perturbant que légèrement la ligne lourde. Goldar se retourna et vis un petit gobelin, Gaks, a terre, encore sous le choc.

- BORDEL L’GAKS ! T’as enkor foutu l’bordel ! Graaaa !

Le chef orque empoigna la tête du gobelin et le fit voler au dessus de l’arrière ligne pour qu’il s’écrase sur les pavées du temple. Agile, il se rattrapa au dernier moment et alla rouler contre la grille. Une lueur d’espoir éclaira les yeux des sigmarites pendant quelques instants, mais ces derniers se replièrent une bonne fois pour toute dans leur temple lors de la charge des guerriers lourds qui désormais tapaient avec férocité la porte pour finir leur pillage.

- Grmbl, fiottes d’prétr ! Z’on d’la chance ! Mé on va lé avoir !
- Facilement je pense… Ces idiots se regroupent, parfait pour moi – répondit un sorcier
- Oué enfin l’nerull t’fais gaffe aussi ! J’pa envie d’voir d’la bouilli partout aussi ! T’fais pas kom à Kadrin hein !
- Nous verrons… En attendant il faudrait peut être décrocher Altheran non ?
Au nord de leur position, une cabane en bois située devant une tour était percée de la forme d’un sorcier volant, sorcier incrusté dans la pierre de la tour située derrière. Ce dernier semblait tenter de se décrocher mais en vain.
- Bon… Dékroché l’druuchi, et faites un siège ! La porte tiens mais pas pour longtemps ! On va bouffer du gamar ce soir !

Le siège du temple dura de longues heures, trop longues. Alors que la porte commençait à tomber, de nombreux cor de la destruction résonnaient vers l’entrée de la ville. Le dernier entendu sonnait l’ordre de rappel du clan. Furieux, Goldar sonna le repli général, mais il savait que ceux en possession de ce cor étaient les généraux de toutes les armées de la destruction, l’état major de la cité.
Rapidement, le clan sortit d’altdorf pour laisser passer la garde d’élite du chaos, avec a sa tête le dirigeant Tchar’Zanek.
La campagne en terre humaine devait se terminer aujourd’hui sur une victoire, normalement…
"Le retour des Machs - 5eme partie"

Praag.

La retraite d’Altdorf se poursuivait dans le calme. L’assaut final s’était finalement soldé par un échec, la garde royale et les troupes d’élite humaines ont finies par repousser les derniers assaillants, et la retraite anticipée demandée par l’état major n’a fait qu’aider l’empire à s’organiser pour contre attaquer. La marche vers Altdorf avait échouée. Le clan marchait depuis plusieurs jours déjà vers le nord, cherchant à rejoindre la désolation du Chaos pour reprendre vers les terres peaux verte, vers Kadrin. Les soldats étaient peu joyeux de la retraite, ils venaient de quitter leur maison pour un long voyage qui se solda par une courte baston et une défaite au final, pas joyeux comme bilan. Mais l’idée de revenir voir des nains leur permettait de tenir un minimum.
Après avoir dépassé la grille du manoir brulé, la troupe s’arrêta à un croisement. L’orque noir, avec à ses côté un garde noir et un disciple de Khaine, se pencha sur une carte pour vérifier la direction à prendre.
- Grrrr… J’’éme pas l’z’humains ! Sé jamé tout droit ! Fô toujours k’sa tourne !
- Calmez vous chef… Ca doit être l’un de ces chemins…
- Bel esprit… Si c’est pas par là vous voulez que ce soit par où ?
- Gna gna gna…
- Kalmé vous vous deux ! J’lis la carte
La carte détaillée volée à Krom montrait clairement Praag et ses alentours. Les ruelles étaient parfaitement dessinées et il était très facile de décider d’un itinéraire dans ce labyrinthe, si toute fois la carte était bien utilisée. Après la rivière, vers l’ouest, était apposée une marque orque, une flèche avec au dessus « Z’êtes issi ! ».
- J’kapt pô !
- Que se passe t’il chef ?
- Ben, y’avait marké la même chose avant au même endroit ! Kom si on avait pô bougé ! Regad ! La karte m’dit : « z’êtes issi »!
- Hem… Je vais prendre la carte Goldar si ça ne vous dérange pas.
- Tu krois mieux faire k’moi l’guts ?!
- Non bien sur… Mais je vous enlève ce poids de votre conscience. Pensez à taper.
- Oué ! Sé bon sa !
A ces mots, un gobelin en feu passa devant le trio de boss en hurlant « INC INC INC INC ».
- Ké k’il dit ?
- Je crois que nous sommes attaqués par l’arrière ! – cria Guts, sortant sa hallebarde.
- BASTOOOOOOOOOOOOON !
Aux hurlements de l’orque, toute la troupe dégaina son arme et le chef traversa ses troupes pour rejoindre l’arrière garde, suivi par tous les soldats en un désordre incroyable. Quelques centaines de mètres en arrière se tenaient 5 soldats de la destruction, résistant tant bien que mal à une trentaine d’impériaux. A la vue de la troupe chargeant, ces derniers se retournèrent et s’enfuirent vers le sud, espérant se sauver avant l’impact. L’erreur était grande, car derrière arrivait le clan Snorkies qui prit un malin plaisir à les attaquer de face lorsque la troupe Mach’Nabot les engagea de dos. Le combat fut plus que bref, quelques secondes suffirent.
- SPRATCH ! Mouahaha
- Hé l’goldar ! J’kroyé k’tété plus loin !
- On sé perdu l’thartyne ! J’tavé dit d’pas m’mettre d’vant !
- Sé toi ki voulé !
- Oué spareil ! On y va ensemble ! J’ai une munition qui va fér l’trajet !
- Ouééé ! La mienne j’lé utilisé avant
- Ki ?
- Ben l’crossi j’l’ai envoyé en eklaireur !
- Où ?
- Par là !
- Dans l’nor ?
- Oué où on va. Faudra l’chercher d’ailleurs après pas k’il s’soit planté dans un poto !
- Oké !
Les deux troupes se regroupèrent pour se remettre en route vers le nord. Le trajet se déroula sans accrocs, excepté quelques centaines de mètres au nord où il fallut 2h pour sortir le garde noir canonné dans une tour en ruine, mais sinon rien de bien particulier.

Les troupes avancèrent encore quelques heures jusqu’à atteindre la place des martyrs, joyau de la ville. Cette place forte était défendue par des soldats impériaux revenus des terres lointaines, décidés à ne laisser aucune force de la destruction battre en retraite après un tel affront. Les chefs orques annoncèrent l’arrêt des troupes, mais à leur côté, un groupe d’orque avançait encore, courant à moitié dans le vide. Ces derniers,attachés par le cou à l'aide de lourd colliers métalliques et de chaines, étaient retenus par deux élus.
- Ned ! Gui ! T’nez bien lé koupkoup ils s’énervent facil’ment fasse aux zumains !
- ON FAIT CE QU’ON PEUT !
- Oué ben faites le mieux !
A ces mots, le plus grand des deux élus lâcha les laisse et se dirigea d’un pas décidé vers Goldar. Automatique, l’autre élu se retrouva tiré par la masse de peaux vertes qui fonça vers les lignes de défense.- Je vous ai déjà dit de ne pas me parler comme ça ! Je suis officier du clan et j’ai le droit de… Pourquoi vous me pointez du doigt ?
- Regarde derrière toua…
L’élu se retourna et vit Nedruul partir comme une flèche, allongé sur le sol, tentait de freiner desesperement. Il courra derrière les laisse en hurlant « Hé meeeeeeerrrdeeeee » avec derrière le reste de la troupe, bien décidée à aider leurs camarades. Les kouptouts avaient déjà provoqué un massacre important au contact des premiers imperiaux, ces guerriers plus stupides que des pieds de chaises n’en restaient pas de feroces combattants pouvant dézinguer des centaines d’ennemis grâce à leurs kikoup. La ligne était percée, les défenses étaient enfoncées, la place était prise. Ces affrontements, bien que peu nombreux, causaient quelques pertes pour chaque clan, et les forces limitées ne pouvaient être renouvelées avant le retour sur les terres peau verte.

Nedruul fut retrouvé quelques minutes plus tard, encastré dans une grille de la place, les laisses dans le gant droit, les kouptout, calmés tel des caniches, devant la scène. Il fallut quelques minutes pour extraire le casque en fer de la grille, et plusieurs heures à l’élu pour se remettre de ses émotions. La marche avait été suffisamment fatiguante pour le clan, et ils passèrent la nuit sur les pavées de la place des martyrs pour la nuit. La route était encore longue jusqu’à Kadrin, et ils avaient besoin de toutes leurs forces pour conserver leur effectif jusque là. Tout ne faisait que commencer.
Citation :
Publié par Valthoryne
Voila pour l'instant,
J'espere que vous avez fait bonne lecture !
j'avais fais la meme chose sur l'histoire des night lords sur les differents mmo'rpgs avec les guildies et gens du serveur comme protagoniste c'est enormement de boulot, courage a lui.

j'lirais sa a l'occasion
Voila le 6eme opus de "Le retour des Machs - 6eme partie"

Rocher noir,
L’aube se levait sur la vallée profonde du sud, appelée Rocher noir, de par la couleur de sa roche et de sa faible végétation. De ces contrées s’étendait la puissance peau verte, vomissant le flot de guerriers depuis l’ancienne citée naine, légendaire à l’époque, Karak-aux-huits-pics. Cette citée, désormais contrôlée par les orques, était transformée en immense bastion de bois où toutes les batailles étaient planifiées.

Le clan Mach’Nabot s’y était approvisionné en armes, vivres et boyz afin de poursuivre à nouveau vers le nord. L’avancée dans les terres naines n’était pas connu des forces présentes à Rocher noir, et beaucoup pensaient qu'elle s’était arrêtée depuis le départ des clans de Kazad Dammaz.

La troupe se mit en route vers le nord et voyagea près d’une semaine, passant à travers les défilés plus étroits les uns que les autres, vers les dernières garnisons orques, l’enclos à Squigg. Cet immense enclos regroupait un grand nombre de ces bestioles de combat, certain calmés, d’autres non, et les orques et gobelins tentaient tant bien que mal de contrôler cette masse affamée derrière des barricades de bois.

Cette fois les informations étaient plus précises sur l’avancée des nains en terre peau verte. Le chef du clan, Goldar, interrogea le chef dresseur de l’enclos:


- Kombien ki son?
- Bocou
- Où sa ?
- Au nor
- Et z’on kassé dé truk?
- Ché pô
- Tu sé kek chos ?
- Ché pô

L’orque envoya une baffe au gobelin qui alla s’écraser sur une caisse de nourriture pour squigg quelques mètres plus loin. Enervé, il se retourna alors vers ses officiers :

- Bon ! Koi k’on fé ?
- Hé bien… Nous pourrions continuer chef qu’en dites vous ?
- Ben ché pa ! Si sont autant ke kan on s’é barré d’dammaz on va s’en prendre plein la gueule !
- Le chef à raison sur ce coup là, répondit une sorcière qui s’avança vers le garde noir, Si nous avançons nous devons nous assurer d’avoir des postes de défenses avant.
- C’est juste. Mais le rocher du poing sanglant est toujours présent non ? Je ne crois pas qu’il ai été détruit quand nous sommes passés devant quelques mois auparavant ?
- Moi j’sé !, répondit le dresseur gobelin sortant de sa caisse
- Que sais-tu ?
- Yavé d’la fumé pendant 2 jours ! Ben sété l’rocher ki kramai !
- Et vous n’avez rien tenté ?
- Hého ! Moi j’dresse des squigg…
- Et personne ne les a arrêté ?
- Ben… Sont tous au kam a attendre ke sa spasse. Chais pô pourkoi, un dieu «lock» j’kroi a ce ke jé kompri ! Komprennent rien à Gork ou Mork
- BIEN VRE !, s’exclama un chaman un peu plus loin levant son baton en l’air
- T’ve dir k’ya personn là ba et k’en plus y’son tou plin ?!
- Vé !
- Raison de plus pour y aller Goldar… Notre honneur n’en sera que plus grand !
- On s’kalm la disquaire ! J’sé k’vou lé frizbi vous v’lez toujours l’honeur ! Mé la s’pa pareil ! A fér lé con ché lé zoms, on a plu l’avantage ! Donk on va envoyé des ptio éklaireurs et on s’pose !
- Des éclaireurs ? Le rocher est encore très loin de notre position, cela risque de les faire courir pendant plusieurs jours… On va attendre un rapport des semaines… … … Depuis quand cherchez vous à être prudent Goldar ?
- D’pui k’j’voi se k’on es ! Regard ! On a fé l’plin d’boyz et on é pô bocou ! Donk on fé gaf !
- Nous pourrions aller recruter du renfort auprès des druuchis ou des forces du chaos, nous l’avons déjà fait.
- Non l’guts… On l’a fé une fois, on l’refera pas. La kampagn est pourrite là, on est trop loin d’ché eux. On pourra pas.
- Alors rusons ! , lança une cultiste qui écoutait la conversation.
- Rukoi ? Ké kel rakonte la zezette !
- Ruser… Utilisons le terrain que nous connaissons par cœur pour attaquer les nains sur les terres au nord. Nous connaissons chaque pierre de cette contrée, nous pourrions nous cacher et leur tendre des embuscades, ou encore leur voler un batiment avant même qu’ils ne puissent réagir !

L’orque noir se retrouva figé à côté des autres peaux-vertes qui avaient écoutés l’explication de la cultiste. L’œil ronds, ces derniers tentaient de déchiffrer en vain la longue phrase. A côté du chef, le garde noir hochait la tête, approuvant la proposition de la cultiste avant même la réponse de l’orque noir. Au bout d’une bonne minute :

- En gro t’ve kon fas lé elfes ?!
- En très simplifié et pas vraiment exact… disons que oui…
- J’marche pô ! Lé elf s’pô bien !
- Ben merci… , répondit Guts à côté
- Koi ? J’kroyé k’tété un drumachintruk ! T’arrête pas d’me gonfler avec sa ! Assume ! Bon, d’toute fason on va pas glander kom des kons issi, on va partir au nord.
- Mais chef, c’est vous qui avez proposés les éclaireurs !
- T’prétends k’jé peur la phéphé ?! , répondit l’orque en armant son bras vers la sorcière
- Non non non non. C’est moi qui l’ai dit, vous êtes courageux beau et fort ! Tapez paaaaas !

Le cor sonna annonçant le départ de la troupe. Avant le crépuscule, ils passèrent le col du rocher noir, avançant dans le mont du tonnerre. En face d’eux se tenait le volcan encore en activité qui rendait la zone plus dangereuse que jamais. Les orques, fiers et courageux ( comprenez stupides) avaient batis leurs forts sur les flancs du volcan… Fort qui a cramé, comme par hasard diront nous.

- Stop !

Un gobelin s’avança sur la route et se mit a renifler le sol.

- Yavé un nain issi ! 64 kilo, barbe rousse, avek un accent prononcé !
- Tu vois ça sur ses empreintes ?
- J’sé rekonaitre une trace !
- Bon l’syg, où kel va la piste ?!
- Plu ô nor. J’pens k’on va en voir bientôt dé nains !

La troupe marcha quelques heures encore avant de s’arrêter pour se reposer quelques heures. Les vivres récupérés lors de l’approvisionnement commençaient déjà à se faire rare, les orques prévoyant de manger leurs victimes rapidement. Heureusement, les autres races prévoyaient le coup et cachaient d’autres nourriture dans leurs propres bagages, sachant qu’elles seraient nécessaire pour survivre. Peu avant l’aube, la troupe se dirigea à nouveau vers le nord, passant sous un pont de pierre, signalant une grande route tournant autour du volcan. La troupe se dirigeait maintenant vers l’ouest, plus précisement le nord ouest, cherchant à rejoindre le fort nain de « Karak Karag ». Le chef avait décidé que quitte à taper, autant taper du nain dans un fort nain c’est plus propre.
Le trajet jusqu’au campement orque qui se tenait à côté du fort dura 3 jours, aucun nain n’avait été vu encore, et Syg continuait sans cesse à pister des nains qui se baladaient dans la zone, toujours le même d’ailleurs. La troupe se préparait a la bataille, laissant l’équipement trop lourd dans leur campement, gardant uniquement le nécessaire à un siège. Pendant ce temps, l’orque noir discutait avec le chef du camp afin de savoir l’effectif ennemi réel :


- Son kombien ?
- Bokou !
- Par rapport à nous ?
- Plus bokou !
- Ha oué… Et sont dan’l’for ?!
- Oué ! Y sortent pô !
- Ben on va lé fér sortir !

La troupe traversa le pont qui menait aux portes de Karak Karag. La lave du volcan coulait en dessous d’eux, ajoutant un danger supplémentaire au combat qui les attendait. Le fort nain avait été construit entre les coulées de magma, offrant une protection naturelle non négligeable face aux assauts ennemis. Arrivé à quelques centaines de mètres du fort, la troupe se cacha derrière un immense rocher pour préparer leur plan.

- Bon kommen k’on fé pour lé fér sortir ?
- Nous pourrions les provoquer.
- Kommen ?
- Heu… Ben…
- La prochaine fois k’tu kose phéphé, propose une solution !
- J’en ai peut être une.
- Oué koi ?
- Ben mettons un « corps » sur la route devant nous, ça pourrait les intriguer et les forcer à faire venir des troupes hors du fort.
- Et apré ?
- Ben on tape ceux qui sortent ?
- Suffit pô !... Laissez moi réflechir !

De longues minutes passèrent. L’orque noir semblait lutter avec son cerveau pour essayer de sortir un plan génial pour prendre cette forteresse très bien gardée. Pendant ce temps, Guts dessinait le fort sur le sol avec son doigt ganté.

- J’sé ! Alor, lé koupkoup é lé élus vont s’mettre là, ya un kaillou d’vant. Y seront pas vu par lé gugus du fort et seront pas trop loin d’la porte. Lé furies et gobs vont s’mettre là, en partant du campement ils seront sous la muraille, au dessus d’la lave, et de là ils grimperont les pierres ! Les zotres on restera là avec l’korp sur la route, kan les nain viendront voir, on les tape et on fonce dans l’fort ki sera toujours ouvert grâce aux koupkoup et aux élus ! SYG ! t’prendra l’groupe gob et fufu ! Guigui ! t’prendra l’groupe d’élu et koupkoup ! Zezette ! Aboule !
- Oui ? répondit la cultiste en s’approchant de l’orque noir

En guise de réponse Goldar lui envoya une grande claque dans la figure, l’assommant net. Il empoigna le corp sonné et le jeta au milieu de la route, le laissant s’écraser tout du long. Le piège était lancé, les troupes se mettaient en position, il restait maintenant à voir si les nains allaient mordre à l’appat ou non !
La suite n'arrivant point ....
pour vous faire patienter, je vous transmet un autre tome des récits Mach' écrit par le grand Goldar !

"Interlude Pourrite - 1ere partie"

Citée Inexorable.

Dans la capitale des forces du Chaos, l’activité était importante. Trafics, recrutements, entrainements, tout pouvait se trouver dans les ruelles sombres de cette citée folle. Au centre se trouvait l’Apex, immense pyramide chargée de puissance qui permettait au force du Chaos de puiser une puissance importante face aux forces de l’ordre. A ses pieds, un stand en bois avec un panneau « V’né ché nou » était installé avec derrière un gobelin, un orque et un élu. Alors que les 3 soldats patientaient derrière leur stand, un éclair de lumière éclata devant eux, et une sorcière apparut, l’air surprise.

- Bô ! Phéphé ! Kéktu fou là !?, demanda le gob.
- Heu… mais c’est quoi ce bordel ?
- Ben té a la cité ! Tu d’vé v’nir nou cherché ?
- Ben non… On allait attaquer un fort nain… J’ai lu un parchemin de puissance démoniaque et je me retrouve là…
- Té sur k’sété l’bon parcho ?
- Heu…

La sorcière sorti son paquet de parchemin de son sac et commença à regarder les en tête.

- Et forcement, il a été détruit par le sort… bon je vais bien retrouver un bout de formule.. Alors voyons… Pouletisation… non… Puissance démoniaque de Khaine que même ceux d’en face ils ont peur… non… Invocation de kilt… non… Ha le voilà ! Rappel à l’Apex… Hé merde…
- Ben sé malin ! Ta ka resté avek nou maint’nan !
- Non il faut que j’y retourne ! Une bataille cruciale va se dérouler dans quelques minutes !
- Ben ché pas koi t’dire…
- Laisse moi réfléchir…

Tournant en ronds, la druuchi cherchait à se sortir de ce bourbier dont elle s’était fourrée. Imaginant déjà le scénario avec Goldar, le stress la motivait encore plus.

- Je sais. Il y a bien des portails de téléportation dans cette citée, non ?
- Heu, oué possib !
- Je peut rediriger la destination d’un portail temporairement vers une personne de mon choix, je pourrais alors retourner vers la troupe ! Parfait !
- T’sé où kils sont ?
- Non… mais on va demander ! Hé vous le petit gobelin ! Venez par ici !
- Koi ?
- Vous savez où nous pourrions trouver un portail de téléportation ?
- Des truk bizar ki t’emmen dans dé truk bizar ?
- Heu… oué on va dire.
- V’prenez par là, puis v’descendez puis s’ta gauche !
- Merci bien mon brave!

Le gobelin s’écarta du petit groupe en lachant un puissant rot en guise de « service ! ». La sorcière vit alors le gobelin prendre ses affaires et la suivre.

- Que faites vous ?
- Jen é marr d’êtr là a rien foutre ! En plus, l’Aorinn kommens a déprimer à force d’pa taper, le Ned il est komplêtement pareil et jé 2 recrus à ram’ner !
- Qui sont-elles ?
- Un p’tit chasseur ! Kassos k’il s’appel ! Et un pêté du bulbe… healous un truk dans l’genre. Super pête kouill kan il kause mai il s’démerde bien !
- Soit Goldich… on va y aller tous ensemble. Ca m’évitera une tarte de la part du chef.

La troupe se dirigea donc suivant les indications du gobelin. Sortant de la place principal, ils passèrent devant les enclos et descendirent une longue allée pour se retrouver devant une porte d’égout close.

- Té sur k’sé là ?
- Ben… c’est par là qu’il m’a dit que c’était… C’est peut être derrière cette porte.
- Oué enfin sa m’plait pa dé masse ton truk !
- Boah, il peut rien nous arriver de grave, on est a la citée du Chaos… Je suis plus méchante que la plupart des démons qui trainent dans le coin.

L’orque et l’elu empoignèrent la lourde porte et la firent pivoter doucement. Les petits passèrent en premier pour finalement tous entrer. Au moment où l’orque passa la tête, la grille se referma derrière eux.

- Ben j’espère k’sé là sinon on es pas dans l’kaka !
- … en parlant de merde… tu n’aurais pas…
- Nan ! Mé sé vré k’sa pu !

Regardant autour d’eux, la petite troupe remarqua que les murs étaient visqueux, et semblaient par moment bouger légèrement. Ils s’avancèrent un peu jusqu’à tomber sur un petit groupe d’individus. Quelques cultistes étaient entrain de parler à des Nurglings.

- Heu… Bonjour !

Remarquant les arrivants, ils se retournèrent et foncèrent sur Phenixy qui avait engagée la conversation ! Parant la première attaque du serviteur du chaos avec panique, elle voyait déjà la seconde lui transpercer la gorge lorsqu’une main d’orque vint latter l’ennemi et l’envoya contre un mur. L’orque entra en rage, meulant tous les démons sur son passage, ne s’arrêtant même pas sur ceux qui venaient de les agresser. Avec l’aide du chasseur et de l’élu, les 3 foncèrent dans le couloir en tapant comme des fous sur tout ce qui bougeait, suivi tant bien que mal par Goldich, Healous et Phenixy qui tentaient de donner un coup de main aux fêlés du bulbe.

- Stoooop ! Stoooop !

Sans succès, la sorcière tentait d’arrêter les guerriers dans leur lancée. Le massacre fut totale jusqu’à arriver à une intersection. Là, 2 choix s’offraient à eux, et l’orque noir ne pouvait prendre de décision sans risquer de cramer sa matière grise.

- Bordel ! L’aorinn j’té dit d’pa partir kom sa !
- Tapeeeeeer !
- Oué oué ! Ben t’va tapé mé kalm boudiou !
- Moi je propose de partir d’ici, c’est pas qu’on s’ennuie, mais ça pue, et j’ai froissé ma robe.
- Healous… c’est pô l’moment !
- Mais bordel on est où là ?!
- J’dirais dans l’trou d’balle de la citée vu kommen k’sa pue !
- Ca sent plus fort tout d’un coup non ?
- … HAAAAAAAAAAAAA
- Ben pourquoi tu te sauves Goldich ? Derrière moi c’est ça ?

Phenixy se retourna doucement pour se retrouver nez à nez avec un immense engeance démoniaque, dégoulinant de pue et de pustules sur tout le corps. Paralysé par la terreur, la sorcière ne bougea pas jusqu’à ce que l’elu fonça, épée longue en main, sur le démon pour le faire reculer. Ce dernier hurla au premier coup d’épée et l’orque rejoignit son compagnon pour l’aider à tuer le monstre.
Le groupe se mit en place, Kassos tirant de nombreuses flèches, Healous et Goldich soulageant les guerriers. Phenixy prépara alors sa magie noire et envoya plusieurs malédictions sur le monstre avant de faire des sorts directs, perçant son épiderme et attaquant directement ses entrailles. Le combat semblait maitrisé lorsque soudain une pustule éclata du monstre et projeta les deux guerriers contre le mur, inanimés. Paniqués, les 4 autres se mirent à courir en cercle autour d’un trou situé au centre du croisement, tentant de garder le monstre a portée.


- Bordeeeeeeeeeel ! Butez leeeeeeee !

3 tours suffirent pour voir le monstre s’effondrer et se dissoudre à travers le sol. Rapidement, le chaman se dirigea vers ses compagnons à terre, et à l’aide de la magie de Mork, les reveilla.

- Bon… je propose une pause le temps qu’on reprenne nos esprits...
- Chuis pour ! Bordel sété koi s’truk ?
- Une engeance démoniaque infecté… un démon coriace… J’ai pas compris pourquoi il a pêté comme ça, j’ai pourtant utilisé les sorts qui sont conseillés par le manuel du sorcier…
- T’es sur ke tu té pa trompé d’page ?
- Attends je regarde, la sorcière sorti un gros livre de son sac et commença la lecture, alors.. engeance de lapin… non… engeance de lémurien… non… engeance démoniaque ! Voilà… Alors… utiliser des sorts à effets directs sur entrailles.. ouais ça c’est fait… ne pas provoquer de malédictions ou maladies sur les sujets affectés car leurs infections risquent d’éclater, provoquant une onde de choc mortel… oups…
- HA BEN BRAVO !

Le gobelin et la sorcière commencèrent à s’engueuler alors que les 4 autres compagnons sortaient de quoi manger de leur sac. La pause risquait de ne pas durer, mais ça, ils ne le savaient pas encore.
"Interlude Pourrite - 2eme partie"

La pause du petit groupe fut interrompu par un rot assourdissant provenant d’un des passages. Les 5 se retournèrent vers l’orque, qui nia être la source de ce bruit. Lentement, ils se levèrent et se dirigèrent vers le bruit. Après un court tunnel, deux maraudeurs discutaient entre eux, se rotant à la figure entre deux phrases un peu longue, se marrant de l’exploit de l’autre. Le gobelin, aussi téméraire que les guerriers, lança deux flèches dans la tête de chacun, mais cela ne semblait que peu les affecter. Ils chargèrent le petit chasseur qui esquivait avec difficulté les attaques des deux monstres.
L’orque s’avança et hurla :


- Hé toi l’tou moch ! Tu t’souvien kan tété ptit ! Sé moi ké piké té frites !

Sur ces mots, les deux maraudeurs se retournèrent, visiblement affectés par la provocation de l’orque et lui foncèrent dessus. Plus à l’aise contre ce genre d’attaque, le monstre de plaque mis en avant son bouclier, parant toutes les attaques de ses ennemis. Au même moment, l’élu chargea l’un de maraudeur et lui trancha la tête d’un mouvement net alors qu’un tourbillon de magie noir engloba le second qui s’écroula de douleur aux pieds de l’orque.

- Huhu, sa march toujour !
- Je ne comprends pas !, hurla le cultiste
- Quoi tu comprends pas ?
- Ce n’est pas logique… Regardez autour de vous, je reconnais cet endroit, c’est un repaire de Nurgle, hors la citée inexorable n’accepte pas les regroupements important de Nurgle… C’est une cache secrète !
- Et ?
- La cité est contrôlée par plusieurs démons majeurs, dont Tzench par exemple, mais Nurgle n’a pas d’accès à ce que je sais… Ce doit être un repaire secret pour …
- Pour ?
- Ben j’en sais rien… prends le contrôle de la citée peut être… ou juste pouvoir prendre part a la bataille sans pour autant y participer…
- Et que viennent foutre les maraudeurs ici ?
- Ben c’est ça le problème, ils ont rien à foutre là.
- Bon… C’est gentil Healous de tenter de comprendre dans quel cul on est, mais pour le moment on va tenter d’en sortir, tu veux bien ?

Le cultiste acquiesça et la troupe se remit en marche dans la même direction. Le couloir se rétrécissait petit à petit jusqu’à être limite pour un orque, mais enfin une grande salle apparut, avec en son centre, un démon humanoïde devant une engeance du chaos pestiférée.

- Koi k’on fé ?, chuchota le chaman
- Ben on va demander où on est, la sorcière s’avança, s’il vous plait ? Nous nous sommes perdu dans ce trou d’balle, on voudrait trouver un portail pour se barrer d’ici, vous pourriez nous aider.

Le démon, concentré sur l’engeance, se retourna alors lentement, regarda quelques minutes les 6 compagnons, et commença à concentrer une puissante magie démonique. Sentant le coup fourré, l’orque fonça sur l’engeance pour la contrôler alors que l’élu tenta de balancer un grand coup d’estoc au démon qui la para avec une agilité étonnante. Le chasseur et la sorcière engagèrent l’engeance en premier, sachant les ravages qu’une telle bête pouvait causer, et cette fois, évitant les malédictions, l’engeance succomba rapidement à la puissance des coups. Le combat se concentra alors sur le démon qui concentrait toujours une grande quantité de magie chaotique, en vain car le coup de bouclier de l’orque noir combiné à l’attaque de l’élu, aux flèches du gobelin et au mot de mort du sorcier eurent raison de lui très rapidement.

- Bien fé pour toa !
- Hem… A votre avis il était vraiment aggressif ?
- Ben il été poto avek une saloperie !
- Ca veux rien dire, peut être était-il entrain de la maitriser pour la renvoyer dans son monde justement.
- Moué ! J’le sentais pas moi !

Le groupe fouilla alors la pièce où ils venaient d’arriver, cherchant des indices, ou un portail, mais en vain.

- Bon… la prochaine fois laissez moi leur causer avant de bourriner comme des malades.
- T’as essayé mé san suksé !
- Peut être ne m’avait-il pas entendu aussi !
- Mon kul ! Sété un sale kon k’allait nous viander l’fion !
- Bon… revenons au croisement et voyons l’autre passage, ce sera peut être le bon.

Arrivé prêt du croisement, des voix se firent entendre vers la destination du groupe. Un démon parlait à un démon inférieur à lui, lui ordonnant de partir à la recherche d’intrus. Comprenant très bien ce qu’il se passait, la sorcière s’avança pour être en vu de ce fameux démon :

- Bien l’bonjour ! Nous sommes les intrus et nous cherchons à partir d’ici au plus vite, cependant nous ne trouvons pas la sortie et nous ne voulons pas vous déranger plus longtemps, je vous serez donc gré de bien nous conduire vers un portail de téléportation avant qu’on vous pête la gueule.


Le démon se retourna, il ressemblait fortement à l’élu mais avec une carrière bien plus imposante et une aura démoniaque très puissante qui l’entourait. Il souria à la sorcière avant d’éclater de rire. Au même moment, l’orque fonça sur le démon, épaule en avant, et coupa son souffle en le bousculant dans l’abdomen. A nouveau en position de défense il se préparait au prochain coup. Mais le démon, au lieu de frapper l’orque, cracha une substance verte sur Phenixy, puis tapa Aorinn d’un grand coup de hache qui fut bloqué par l’orque. Le combat était intense, les quelques coups donnés à l’orque étaient très rapidement soulagés par le chamane et le cultiste derrière pendant que les autres tentaient de finir le combat au plus vite. Mais au bout de quelques minutes, le démon éternua sur l’orque, le recouvrant d’une substance corrosive et au même moment, la substance verte sur la sorcière explosa en des dizaines de Nurglings qui commencèrent à sauter sur Goldich et Healous.

- BOBO ! BOBO !

Sans hésiter, l’élu se tourna vers les petites bestioles et commença à mouliner avec son arme pour en tuer un maximum. Le combat devenait tendu, les soigneurs étaient déconcentrés et l’orque noir se retrouvait seul face au démon. Sentant le combat limite, la sorcière libéra toute sa magie noir en un sort surpuissant, projettant le démon contre le mur, mort, mais projettant également le lanceur de sort dans la direction opposée, inanimé. Les nurglings furent tués peu de temps après par toute la troupe. Une fois débarrassés des petites bêtes, le chaman réanima la sorcière et commença a soigner ses blessures. Une halte s’imposait à nouveau.

- C’était qui lui ?
- Ben ché pa, t’a pa donné son nom ?
- … très drole
- Ben t’semblai bien t’entendre avec lui ! Hop que j’te dit que j’vais t’pêter la gueule a la première renkontre, nan nan, très diplomate !
- Roo ca va ! On fait toujours ça côté Druuchi
- Ouais ouais ouais, résultat on sé fé tapé la tronche paske ta pas été gentil ! Moi j’te dis, la prochaine fois, j’me barre et j’te laisse dans l’kaka !
- Tu n’osera pas !
- Si j’oserais !
-
Une nouvelle engueulade repris entre les deux, et comme a leur habitude le reste de la troupe décida de se refaire un casse croute entre les deux départs (oui oui, cela ne faisait que quelques minutes qu’ils avaient repris la marche, mais quand un orque tape pas il bouffe, et comme il a fait comprendre aux autres que si ils mangeaient pas il allait les manger… ben ils mangent aussi !)
"Interlude Pourrite - 3eme partie"

L’engueulade s’était arrêtée depuis quelques minutes et la lourdeur de l’ambiance pesait plus que l’environnement qui les entouraient. Le cultiste, fatigué d’attendre, commença à fouiller un peu les alentours, cherchant des explications à ce lieu étrange en plein coeur de la cité inexorable. Les murs suintaient et dégageaient une odeur forte qui agressait les fonctions olfactive du soigneur, mais cela ne le décourageait pas trop, il avait l’habitude de trainer avec des orques.


-Je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises, annonça le cultiste
-Pourquoi tu dis ça ?, demanda la sorcière
-Hé bien… des champions tenaient cette place, on en a vu et tués deux, mais ce ne sont pas des serviteurs habituels de Nurggle, ce ne sont sûrement pas eux qui ont crée cet environnement, il y a une puissance bien supérieur qui a modelé ce couloir pour en faire ce qu’il est.
-C’est possible, retorqua l’élu en se levant, mais ils n’ont rien à faire ici de toute façon, et je pense que notre souverain aurait senti cette présence. Soit il est au courant, soit les forces ici sont assez puissante pour masquer leur présence… Dans les deux cas si on continu à s’impliquer ici on va être dans la merde.
-Parle pas de merde… déjà l’odeur me donne envie de vomir mais quand je regarde ce qui coule le long des murs ça me fait penser à ça…
-Pfeu, tafioles de druuchi.
-DE QUOI?
-At’dez ! Ou kilé l’gob ?
-De quoi ? Goldich ? Il était parti bouder dans ce couloir…
-Parti bouder dans un couloir ? Et tu l’as laissé faire ?
-Ben il m’avait gonflé donc ouais…


La troupe s’engagea dans le couloir inexploré où le chaman avait été vu la dernière fois. La place était vide, ne laissant s’échapper qu’une odeur encore plus forte, comme si ils atteignaient le fonds.


-GOLDIIIIIIIIICH ?
-Mais bordel pourquoi tu hurles !, cria l’élu
-Ben je l’appel… Ca me parait logique non ?
-Mais qu’il est con ce cultiste… va aussi donner une carte de visite à tous les ennemis de la grotte!


Un hurlement sourd suivi d’un hurlement strident de gobelin se fit entendre au fonds du couloir. Sans attendre, la troupe se précipita au secours de leur compagnon, et sans prêter attention, tombèrent dans un trou qui menait à une immense salle creusée dans la roche. Se levant avec peine, ils se retournèrent vers le centre de la salle et virent un immense démon de Nurggle, nommés «Grand Immonde», se curer les crocs avec le baton du chaman.


-Boudiou ! L’a bouffé l’goldich ! BASTON !


L’orque fonça sur le monstre et commença à percer ses entrailles sortis. Perturbé, les coups du monstre et de l’élu semblait affecté grandement le démon qui ne s’attendait pas à ça, mais il se repris vite et envoya voler l’orque d’une grande claque contre un mur de la salle. Au même moment, la sorcière incanta un puissant sort qui transperça le démon de part en part. Ce dernier, ayant vu l’attaque, fonça vers la druuchi, l’empoigna et la goba comme un vulgaire dragée.


-A oué t’veux nous bouffer ! Essaye d’bouffer l’orque !


Le combat continua de plus belle, l’orque tenant les attaques du monstres alors que Kassos et Healous courraient dans toute la salle pour éviter les flaques de vomis que le monstre lachait régulièrement.

Pendant ce temps, dans le ventre du monstre :



-Je ne suis pas mort ! Chouette !
-Non, mé par kontr vire ton pied d’ma tronche avant k’j’téklat !
-Goldich ! Tu es vivant et toujours aussi chiant !
-Oué enfin vivant on est dans l’kul d’un immonde hein !
-Attends, j’vais nous sortir de là, la sorcière commença a incanter un puissant sort explosif
-Heu… attends… té sur kon risk rien là ? Chuis juste à koté bordel !


A l’extérieur, le combat semblait être perdu pour les 4 compagnons restant. L’orque et l’élu courraient après le monstre qui avait décidé de s’en prendre au cultiste, les deux monstres de plaque insultant l’immonde pour tenter d’attirer son attention mais en vain. Soudain, il s’arrêta, et semblait suffoquer. Cet état dura quelques secondes avant qu’un éclair de magie noir vint transpercer son abdomen, le tuant net. La sorcière et le gobelin sortirent du corps avec peine, la lourde masse leur étant retombée sur la tête.


-Goldich ! Té vivant !
-Et forcement moi on s’en fout…
-Oh hein oh !
-Ouais ouais ! On reverra ça au combat Aorinn ! Bon il était coriace le gros.
-Oué… mé ta ton portail !


Derrière le groupe, un immense portail pulsait contre un mur, expliquant d’où venaient les forces de Nurggle de la cité.


-Tu penses pouvoir l’utiliser ?
-Bien sur Healous, je ne suis pas une sorcière mineure… Je viens de me bouffer un démon quand même !
-Techniquement, c’est plus l’inverse.
-Oh ça va hein. Bon venez devant le portail !


Le groupe se plaça autour de la sorcière qui se mit à incanter un long sort pour rediriger le portail vers Goldar, leur chef, qui avait besoin de renforts au Mont du Tonnerre. Le portail passa d’une couleur verte à une couleur bleu lorsque le sort fut fini, et les 6 compagnons traversèrent la porte pour être téléportés...
Pour l'anecdote, l'aventure de Bile Pourrie provient d'une réelle sortie, où, pas trop au courant de la technique, je bourrais les chiens de Dot et où on crevait inexplicablement. Une fois qu'ils l'ont réalisé, je me suis copieusement fait tarifer par tout mon groupe...

On a donc poussé le vice avec notre DK en développant le jeu du "wipe dot", qui consiste à blinder les chiens de dot à 20%, pour faire crever nos 2 tanks et pouvoir finir le chien peinard derrière, tout en invoquant sur TS "ben non, j'ai juste DD là"...
 

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