[Extension Summer 2009] : Rationalisation ou modularité?

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Depuis le début de la reconquête spatiale, les Duvolle, Ishukone, Viziam et autres Boundless ont dû composer avec une contrainte majeure : les nacelles d'accueil et les systèmes robotisés de réparation des stations spatiales. Chaque appareil devait être dûment répertorié, et les bases de données synchronisées au niveau de toutes les stations de la Galaxie pour éviter les évidents désagréments liés à l'acheminement d'un croiseur vers une baie d'amarrage de frégate, par exemple.


Les stations, initialement, n'étaient le plus souvent dotées de nacelles d'amarrage que pour un faible nombre de modèles d'appareils, ce qui obligeait les pilotes à tenir à jour des "tables d'amarrage" répertoriant quelles stations étaient susceptibles de les accueillir. Seules quelques rares stations en Empire pouvaient à l'époque se targuer d'accepter tous types de vaisseaux (d'où l'immense popularité de ces stations, Jita 4-4 en étant le parfait exemple puisque c'est elle qui, la première, annonça une compatibilité "universelle", attirant des pilotes des quatre coins de l'univers et contribuant à en fait le noeud commercial qu'elle est aujourd'hui).



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Un voussoir standard pour frégate, tel qu'on en trouve dans toutes les stations de la galaxie. Il est représenté ici sans sa contre-forme, propre à chaque vaisseau.


La trêve entre les quatre puissances mit un terme à ces tracas, puisqu'aujourd'hui, n'importe quel vaisseau est capable de s'arrimer à n'importe quel station. Et pour les vaisseaux de transport exotiques, il reste toujours les nacelles polyvalentes.


C'est à cause de cette contrainte que les huit grands chantiers navals s'en sont tenus à des architectures stables, plutôt que de laisser libre cours à leur imagination comme avec les vaisseaux atmosphériques. Les coûts de mise à jour des logiciels et des outils de manipulation sont tels que le lancement d'un nouveau modèle est toujours un défi de taille pour les constructeurs, et un vrai casse-tête pour les propriétaires de stations.


Rationalisation contre modularité


Pour les chantiers navals, cette contrainte est d'un certain point de vue une aubaine, puisqu'elle leur a permis de rationaliser et de robotiser au maximum leurs chaînes d'assemblage. D'où la présence dans un grand nombre de stations de chaînes de montage automatiques, qui fabriquent les vaisseaux à la chaîne pourvu que l'on dispose des plans et des matériaux, indépendamment de la localisation de la station. Un système très pratique, là encore rendu possible par une standardisation poussée des composants et une période de relative stabilité politique.


Mais cette rationalisation a un inconvénient majeur : elle interdit aux "bricoleurs" de customiser leur vaisseau au point de sortir du gabarit initial de l'appareil, au risque de voir certains éléments endommagés par les contre-formes lors de l'arrimage. Il existe une relative latitude, mais pas au point de changer radicalement l'enveloppe d'un appareil. Et même les voussoirs des nacelles polyvalentes ne peuvent accueillir que des appareils à supports standardisés.



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Les voussoirs magnétiques à câbles des nacelles polyvalentes (ici sur la coque d'un Apocalypse). Si ils s'adaptent à tous types de vaisseaux, ils sont lents à déployer et occasionnent souvent un effet de balancement peu agréable à bord du fait de l'élasticité des câbles.


Et pour les constructeurs, la sortie d'un nouveau modèle signifie le plus souvent plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'avoir suffisamment de nacelles à jour pour en lancer la commercialisation.


C'est à Lai Dai que l'on doit la première percée vers la modularité, avec une architecture particulière basée sur l'utilisation de modules génériques aux points d'arrimages connus. Ainsi, un peu à la manière d'un puzzle, il est possible de choisir parmi cinq types de composants pour chacun des cinq éléments constitutifs d'un vaisseau (moteurs, capaciteur, systèmes d'armes, systèmes de protection, systèmes de navigation). Avec seulement 25 modules de base, il est ainsi possible de concevoir plusieurs dizaines de configurations différentes (en laissant de côté les configurations visiblement incongrues).


Un code alphanumérique simple


Pour ce qui est des baies d'arrimage et surtout les chaînes robotisées d'assemblage et de réparation, Lai Dai a proposé la normalisation d'un standard alphanumérique simple, chaque vaisseau modulaire étant désigné par une série de cinq groupes formés d'une lettre et d'un chiffre, précédé de deux lettres codant l'une le constructeur, et l'autre la famille de vaisseaux.

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La coque externe de ce Megathron a été percée par une nacelle d'arrimage mal configurée dont les bras ont dû être sectionnés pour dégager le vaisseau


Par exemple, le code CFA1B3C2D3E2 désigne une frégate (F) Caldari (C) doté d'une groupe propulseur (A) de type 1, un capaciteurr (B ) de type 3, un système d'armes (C) de type 2, un système de protection (D) de type 3 et un groupe de navigation (E) de type 2. Ce code, envoyé au nacelles au début de la procédure d'arrimage, permet une identification précise de la forme de l'appareil pour que les voussoirs et les contre-formes adaptées soient convoyés. En tout, l'opération de changement des voussoirs ne prend qu'une dizaine de secondes, et la finalisation de la phase d'arrimage ne devrait pas excéder les 30 secondes que l'on connaît aujourd'hui. Ce code servira aussi au niveau des chaînes de réparation robotisées.


Au niveau des chaînes de fabrication, si les vaisseaux traditionnels continueront d'être produits comme avant, il va cependant être nécessaire de les compléter avec des chaînes d'assemblage des différents éléments (A, B, C, D et E). Lai Dai a prévu des connecteurs standardisés pour les différents circuits électronique et d'énergie, à ceci près que les éléments seront pré-câbles à l'assemblage, et l'accouplement en théorie automatique.


Quid de la rigidité structurelle ?


Travailler avec des éléments modulaires pose immédiatement la question de la rigidité structurelle d'un vaisseau. Lai Dai a présenté un modèle a priori fiable et résistant, reposant sur l'utilisation de coulisseaux appariteurs disposés le long des jointures, doublés d'un système électromagnétique chargé d'une part de raffermir le dispositif et d'autre part de remonter des alertes en cas de contraintes trop importantes. Le constructeur a bien évidemment prévu des tarages différents en fonction de la masse des éléments à accoupler, et certaines configuration jugées trop instables ne seront pas permises.

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Un modèle d'étançon proposé par Lai Dai : simple et efficace. Au centre, le coupleur électromagnétique


Il faudra néanmoins tester dans la pratique la validité d'un tel système. Duvolle a fait savoir qu'il allait proposer un dispositif différent et censément plus rigide, mais sans donner plus de détails sur la méthode qu'il compte employer. Thukker, de son côté, a indiqué qu'il comptait initialement s'en tenir à une simple soudure à double cordons doublée d'étançons, suffisants selon lui pour assurer une rigidité au moins comparable à une architecture classique.


Sortie prévue dans quatre mois


Une fois les différentes propositions des constructeurs validées par la Galactic Spacecraft Authority, la diffusion des codes d'arrimages devrait se dérouler assez vite : le projet a été placé sous l'égide de la Spaceport Foundation, chargée entre autres de certifier la compatibilité des installations. Logiquement, les premiers appareils devraient sortir des chaînes de montage au début du mois de mars, et être disponibles à la vente quelques jours plus tard.


Reste deux facteurs à considérer :
- le prix de ces appareils
- le choix parmi la myriade de configurations possibles.


Il y a fort à parier que ces vaisseaux vont atteindre des sommes astronomiques lors de leur lancement. Et rien n'indique que beaucoup de pilotes soient prêts à faire les sacrifices financiers nécessaires à leur acquisition.


De plus, le choix immense des configurations possibles (même en éliminant les plus loufoques) ouvre certes des possibilités très intéressantes, mais sans doute au prix de nombreux jours de réflexion quant aux options les plus avantageuses en fonction de l'emploi du futur vaisseau.


Il n'est pas dit qu'une majorité de pilotes, face à ces contraintes, ne fasse le choix de s'en tenir aux appareils standards qu'ils maîtrisent bien, aux configurations éprouvées, au comportement de vol fiable et facilement remplaçables en cas d'incident.
(s'tout pour aujourd'hui)

(ou pas)

Ah, celui-là est moins marrant, mais vous ne vous être jamais demandé comment on pouvait faire entrer autant de zincs différents dans autant de stations partout dans New Eden ? Et le premier qui me répond "champs de forces, pas bzoin de systèmes mécaniques" prend un Cruise dans la narine gauche.
Message supprimé par son auteur.
Pilou, un humour aussi pourri est interdit chez CARD.

Joli post, comme d'habitude, btw, est-ce que j'ai trop bu ou bien on ne trouve plus tes anciens posts rp qui montraient comment ces crasseux de minmatars se la jouaient McGyver et créaient des ships avec 3 cageots à patates et 2 strings ?

Ce serai bien dommage.

Citation :
Publié par Julie Thundercloud
Lai Dai a proposé la normalisation d'un standard alphanumérique simple, chaque vaisseau modulaire étant désigné par une série de cinq groupes formés d'une lettre et d'un chiffre, précédé de deux lettres codant l'une le constructeur, et l'autre la famille de vaisseaux.
[...]
Par exemple, le code CFA1B3C2D3E2 désigne une frégate (F) Caldari (C) doté d'une groupe propulseur (A) de type 1, un capaciteur (B ) de type 3, un système d'armes (C) de type 2, un système de protection (D) de type 3 et un groupe de navigation (E) de type 2.
Vous imaginez le drame pour donner l'intel sur les shiptype T3 en pvp ? Ouch....

Et est-ce qu'on sait quel est le shipsize des tech 3 qu'on a vu ? Tu dis frigate dans ton article mais est-ce que c'est confirmé ?
Citation :
Publié par Khayvaan Shrike
Joli post, comme d'habitude, btw, est-ce que j'ai trop bu ou bien on ne trouve plus tes anciens posts rp qui montraient comment ces crasseux de minmatars se la jouaient McGyver et créaient des ships avec 3 cageots à patates et 2 strings ?
Ouais, t'as trop bu.
Citation :
Et est-ce qu'on sait quel est le shipsize des tech 3 qu'on a vu ?
Dans la vidéo du fanfest, l'une des configurations ressemble furieusement à un Drake. Maintenant, difficile de faire confiance au concept-art...

On verra en mars, mais il serait logique de les voir intégrer au début une seule classe de vaisseaux modulables, par exemple des Battlecruisers-like. Je n'imagine pas qu'en quatre mois ils aient le temps de concevoir plusieurs classes et surtout de tester toutes les configurations possibles.

Ca va être un joyeux bord** si les bonus sont associés aux modules et non plus au vaisseau lui-même. Surtout s'ils nous font le coup des synergies et des interactions entre modules (ce qui serait pourtant logique). Bref, on va bouffer de l'EFT.

En tous cas, je suis impatient de voir ce que ça va donner : depuis le temps que je veux un Rifter 9/1/0 (le medslot est pour le sensor booster). Mais je me doute que ces zincs vont être dispo au compte-goutte, et que c'est pas demain la veille que je vais m'en payer un.

Dommage, le zinc en kit, c'était un pur concept compatible Tech 1 qui aurait pu être démocratisé sans s'emm** avec ces histoires d'exploration à la mord moil'.

Si ces zincs sont über mais super-chers, on ne les verra qu'en PVE. Au contraire, s'ils sont largement disponibles pour quelques dizaines de millions, on en verra partout, et ça, ça sera épatant.
Message supprimé par son auteur.
Effectivement, Julie, certaines stations pirates disposent d'une technologie de type "champ de force". Le cartel Angel ayant d’énormes difficultés à s’approvisionner en contre formes, un scientifique Angel nommé Aaron Zachiel a été diligenté par le célèbre et richissime pirate Josh Nixih.

Pendant des années, la troupe au combien nombreuse de Nixih a cessé toutes activités dans le secteur Rens – Abudban – Odatrik, et ce pour se concentrer sur l’accumulation de millions de tonnes de minerais et de matériel nécessaire à la construction d’un nouveau type d’arrimage nommé «le berceau ».

Le principe de ce système est basé en gros sur le fonctionnement des moteurs électriques, à savoir un stator et un rotor. L’idée géniale de Zachiel était d’utiliser une structure de station comme stator et d’y intégrer un rotor torique à plasma afin de générer un champ de repoussement magnétique en son centre : le berceau.

tor bis.JPG

http://img88.imageshack.us/images/thpix.gif
Intérieur du premier prototype de rotor torique à l'échelle 1/10

Les scientifiques Angels étant les pionniers en matière de revêtement photovoltaïque des structure spatiales, ils n’ures qu’a en revêtir la station pour générer l’énergie nécessaire à son fonctionnement.

Ainsi les vaisseaux semblent en suspension au dessus d’un « nid » tapissé de plaques ionisées de tritanium poli. La stabilisation est assurée par des bras télescopiques à embouts amortissant et l’approvisionnement par une nacelle pressurisée. C’est pour cela que les stations pirates ont des quais non pressurisés, ce qui leur économise une énorme quantité d’oxygène et leur facilite la manutention de charges lourdes.

Tor.JPG

Représentation de la sustentation, se faisant sur l'axe y

Ceci est issue des archive militaires Minmatar conservées à la Républic Military School. Il est normal que tu n’y ais pas accès.
Citation :
Aie aie aie, 4 mois de spéculation ....
Mais c'est ça qui est marrant. Et puis quand le patch note va sortir, ça va whiner à mort sur les fofos, et 15 jours après sa sortie, on n'y pensera même plus. Donc autant en profiter maintenant.

Je formule hypothèse de cinq blocs fonctionnels, au regard des fiches techniques des zincs.

Bloc 1 : Fitting (PG, CPU et slots)
Bloc 2 : Capacitor
Bloc 3 : Armure + Shield
Bloc 4 : Structure
Bloc 5 : Targeting

(en fait, dans la fiche, il y en a 6, puisque Shield et Armor sont sérapés, mais dans la vidéo, il n'y avait que 5 modules, et il paraît logique de voir regroupés deux catégories)

Je pensais initialement regrouper Fitting et Capacitor pour séparer Shield et Armor, mais il faut pouvoir moduler la puissance du capa en fonction du fitting.
Il est aussi dis que les Angels avaient une espérance de vie de 32 ans en moyenne, due en partie à l'exposition à des champs magnétiques extrêmes.

Aujourd'hui, les "Docking Times" sont sévèrement contrôlés par la Congrégation Interstéllaire de Medecine, qui impose des DT limités pour palier aux effets nocifs de la magnétométrie.
Tiens, faisons joujou avec les fiches techniques. Prenons un innocent Bellicose, un ship qu'il est bô (si, si), actuellement en 5/4/3.

Considérons le premier groupe, c'est à dire celui sur le fitting. On a droit à 5 versions différentes, avec un total de 12 slots. Ecartons d'emblée les configurations 8/2/2 ou 2/8/2, peu probables.

On pourrait se retrouver avec des layouts de ce type :

I : 6/3/3
II : 4/5/3
III : 4/4/4
IV : 5/3/4
V : 4/3/5

La première correspond peu ou prou au Stabber, en plus fragile, mais avec plus de drones.

La deuxième est une config "tackler lourd"

La troisième est une config "bof bof", bonne en rien (sauf si en high on retrouve 4 tourelles, auquel cas on a un Stabber tackle+tank : miam.

La quatrième est orientée tank ou snipe

La cinquième est orientée tank-snipe.


Concernant le Shield, on peut jouer sur 6 paramètres : les 4 résistances, la capacité du shield et son temps de recharge. On peut imaginer des shields de faible capacité mais à temps de recharge courts (idéal contre des armes à haut ROF mais faibles dommages unitaires), des shields puissants mais à faible taux de recharge (bon contre les alpha-strikes), et la possibilité de faire varier les résistances sachant que l'EM sera toujours à zéro.

Pour l'armure, c'est à peu près le même schéma, sinon qu'il n'y a pas de temps de rechargement, donc il faudra jouer sur la capacité totale et les résist.

Sur les systèmes de tir, on a 4 paramètres : portée, nombre de cibles, puissance d'acquisition, et résolution. On peut imaginer des versions à courte portée de lock mais à fort scan res, ce qui correspondrait bien au role de tackler lourd, par exemple, ou alors des portée plus grande mais des résolutions plus faibles pour la configuration sniper.

C'est pas la totale-extase, un truc pareil ?
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