J’ai voulu te regarder, et toi tu as continué à m’ignorer.
J’ai voulu savoir qui tu étais, et tu n’as pas même voulu me regarder.
J’ai voulu croire en toi, encore une fois, mais tu ne savais pas qui j’étais.
J’ai voulu te déclarer à mon cœur, mais j’ai pris peur, je ne croyais pas en moi.
Le regard des autres peut être blessant, les paroles peuvent être fragiles, mais rien, non rien, n’est superflu.
Intransigeantes à ces douleurs qui sont là pour mieux me préparer à la terreur que j’aurais face à toi, et à ce qu’on me dit, qui n’est rien par rapport à ce que tu me diras.
Voilà, on me dit des « on dit » que l’on a transformé en « on m’a dit », tout cela n’est que déformation d’une réalité pourtant.. trop proche.
Réarrangée dans mes rêves, ma vie est bien éloignée de cette profonde trêve qui me murmure quelques phrases à mes oreilles,
Elève, élève-toi aux cieux de la vie, oublie-moi, ne te retourne pas, ignore-moi comme tu l’as si bien fait car tu ne fais que me détester.
Avec qui pars tu ? Avec qui me tournera tu mieux le dos ?
Même moi je ne m’aime pas, alors ne te tourne plus..
Oublie, encore une fois, une dernière, oublie moi..
Une seule seconde à suffit à te faire disparaître
Recherche jamais le passé de tout ce que je t’ai fait..
Pourquoi moi, cette ombre de mystère plane..
Arrête tes pas vers moi, je ne veux pas..
Retourne toi, repars en arrière..
Souviens toi..
Souviens toi qu’il suffisait que tu me regardes pour me rendre heureuse,
Avant, il y a fort longtemps, mais que tout ça se conjugue au passé,
Ne renie pas, oublie, mais ne renie, car tu seras toujours là pour moi,
Souviens toi qu’il suffisait que tu me parles pour me rendre amoureuse.
Mais n’oublie pas que c’est le passé, que mon cœur s’est arrêté,
Oscille entre cette vie qui t’attends, et celle qui te tend la main,
Immobile, fragile, comme celle que tu laisses derrière toi..
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