[Ex Libar 33] La revanche du Bad Guy - les textes

Affichage des résultats du sondage: Votez pour votre texte préféré:
Texte 1 : Je l'ai ! Enfin, je l'ai ! 1 5,56%
Texte 2 : Destinée 0 0%
Texte 3 : Direction Félicité 2 11,11%
Texte 4 : Le changement est une preuve de persévérance 1 5,56%
Texte 5 : Untitled 1 5,56%
Texte 6 : La revanche du paladin 3 16,67%
Texte 7 : Un été si prometteur 9 50,00%
Texte 8 : La fin de chaque nuit 1 5,56%
Votants: 18. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Plopi plopa!

Après quelques semaines de réflexions, écriture, corrections, et défections...

Voici les textes! Félicitations à tous les participants, 7 textes c'est beaucoup et franchement je suis trop contente .

Merci au modo qui nous mettra un beau sondage la dessus

Bonne chance à tous dans les votes!

Aide modo :
Texte 1 : Je l'ai ! Enfin, je l'ai !
Texte 2 : Destinée
Texte 3 : Direction Félicité
Texte 4 : Le changement est une preuve de persévérance
Texte 5 : Untitled
Texte 6 : La revanche du paladin
Texte 7 : Un été si prometteur

Texte 8 : La fin de chaque nuit

Texte 1 : Je l'ai ! Enfin, je l'ai !

Citation :

Le traquer m'aura pris trois jours, j'ai à peine mangé, presque pas dormi, et je commence à puer l'humidité et la sueur, mais je le tiens. Il est à moi, ha ha ha ! Je l'ai finalement coincé, dans ses derniers retranchements, lui qui joue au malin, qui se croit supérieur, je l'ai ! Moi ! Et personne d'autre...

*

Il croit pouvoir triompher de moi. Pauvre fou, je suis bien trop habile pour lui. Ce n'est pas sans compter les heures que j'ai passé à m'entraîner à la plongée sous-marine. Des égouts ? Juste une partie de plaisir, autant me conduire à la plage si je dois faire quelques brasses. Il perd son temps, c'est moi qui l'arrêterai cette fois. Son compte est bon.

*

Mes pièges judicieusement calculés et déposés feront exploser son arrogance aux yeux de tous, adieu monsieur parfait ! Boom !! HA HA HA ! Encore quelques mètres et je serai tout près du but. Enfin pouvoir faire tomber celui qui ruine mon existence. ENFIN !!

*

Mes radars indiquent sa position depuis des heures. Je n'ai même plus besoin de lever le doigt pour le capturer. Ce fou a passé trop de temps à me courir après, les dommages collatéraux sont astronomiques, toute la ville va bientôt être après lui. Ils n'approuveront probablement pas mes méthodes non plus mais les circonstances ne me laissent pas le choix. Je dois l'arrêter et ce sera aujourd'hui.

*

Je suis sous sa cachette. Une salle qu'il a aménagée dans les égouts. Il n'y a que là que peut se terrer un être pris au piège. J'espère qu'il a fini son testament, car je n'attendrai pas une fois en face de lui. Mes bombes lacrymogènes ? Elles sont là, à portée de main. Mes explosifs ? Placés tout autour de la porte, s'il essaye de fuir il finira en petits morceaux, hi hi hi hi hi ! Il ne me reste plus qu'à essayer de le repérer rapidement et d'en finir une bonne fois pour toutes !

*

Je l'entends approcher, sa discrétion est ridiculement faible. Il me surprend même à rire bêtement dans un endroit où le son se propage si bien. Je suis assis sur mon fauteuil et je l'attends. Il ne pourra rien me faire, quoi qu'il ait prévu. Il est à ma merci. Et enfin ce soir la ville sera libérée de son emprise. Et je pourrai y circuler à nouveau...

*

3, 2, 1 eeeet, c'est parti !

***

"Me voilà scélérat, tu es fait comme un rat ! HA HA HA !!" jubile l'homme sortant des égouts.
Ses cheveux ébouriffés et sa tenue sale le feraient presque passer pour un mendiant.
"Non, c'est toi qui a perdu cette fois." réplique calmement l'homme assis sur le fauteuil.
Son regard lucide ne rate aucun détail de la scène.
"Comment ? Tu oses encore défier mon autorité ?!" s'exclame l'homme maintenant armé d'explosifs et de couteaux.
Il avance d'un pas, titubant à cause de ses chaussures détrempées.
"Ton autorité est vaine contre moi. Tu le sais et la police le sait." lance l'homme placide avec orgueil.
Il appuie ses mots en se levant fermement de son fauteuil.
"MAIS JE SUIS LA POLICE !!! ET TU ES LE CRIMINEL !!!" vocifère le petit homme avec rage.
Ses yeux sont rouges de colère et sa main tremble, serrant avec détermination le couteau à cran d'arrêt.
"Tu as perdu, commissaire." répond le malin en appuyant sur la gâchette.
Et l'homme de loi s'écroule. Sans un râle ni un cri.
La ville a perdu son meilleur agent, qui lui même s'était perdu aux mains de la folie.

"Et la ville est mienne..." susurre le criminel dans un rictus de satisfaction.
Texte 2 : Destinée

Citation :

Il était tard, très tard.

Dans cette ville sombre, tous les criminels les plus recherchés du pays se baladaient librement, sauf un, détesté par tous ses pairs. Il était haï, tellement qu’il avait plusieurs fois pensé à redevenir honnête, sous une fausse identité. En ayant marre de cette solitude, il essaya de trouver des sbires ou des acolytes pour réaliser un grand coup, et enfin être reconnu !
Il sortit donc du bâtiment qui lui servait d’habitat pour aller dans un bar, mal famé, mais rempli de main d’œuvre. Il se fit huer, jeter dehors et se décida donc à partir, loin, et à redevenir honnête.

Il arriva donc dans une énorme ville, et au fur et à mesure du temps, il progressa et obtenu un grand cercle social, qui s’élargissait toujours. Il arriva au bout de quelques mois, à la tête d’une très grande entreprise dans le nucléaire, et, devenu extrêmement riche, se fit beaucoup d’ennemi. Dont un homme très puissant, le président.

Cette ascension hors du commun avait fait peur au président, qui y voyait un ennemi politique très puissant, et qui comptait bien le faire disparaitre. Après de nombreuses menaces, plusieurs tentatives de meurtres dont une qui avait bien failli réussir.
Exactement comme dans sa première vie, notre héros se sentait comme dans sa vie antérieure, rejeté, seul et surtout, en danger. Il commença donc à tout faire pour découvrir son ennemi, au fur et à mesure du temps, il comprit que son ennemi était très haut placé, et qu’il enviait son statut, il chercha donc à abattre lui-même les hommes politiques influents, et retomba dans le crime, mais les tentatives de meurtres qu’il lançait ne parvenaient jamais à la bonne personne, le danger était toujours omniprésent dans sa vie et il commençait à se sentir de moins en moins en sécurité, sur le point de tout lâcher.

Le président aussi se faisait du souci, en voyant les hommes influents du pays mourir par dizaine. Une guerre psychologique s’était engagée entre deux ennemis qui ne se voyaient pas, et surtout qui ne se connaissaient pas.
A la seule différence que le président faisait exécuter ses ordres, tandis que son rival, seul, tuait ses prétendus ennemis seul, car il ne comptait sur personne. En même temps, il devait assurer son travail à la centrale nucléaire proche de la ville et continuer à avoir une vie normale, pour ne pas se faire repérer par des possibles espions, il en devenait fou, il voyait des ennemis partout et ne savait plus quoi faire.

Il décida donc d’utiliser ses dernières forces mentales dans la bataille, et réussit à se faire migrer près de paris. Il organisa toute une semaine un plan. Il avait relié une bombe aux réacteurs nucléaires, et s’était enfui très loin de la Françe, en Nouvelle zélande. Il avait ensuite déclenché l’explosion, ravageant une grande partie de la France, donc son principal opposant, le président.

Suite à ça, il tomba dans la démence et mourut des années plus tard, sans jamais avoir réussi à se remettre de sa vie faite de souffrances.
Texte 3 : Direction Félicité

Citation :
Vous connaissez tous un salaud de la pire espèce, si si, réfléchissez y bien.

Vous savez, cet ami qui vous a trahi par égoïsme, ce père qui vous a abandonné alors que vous n'étiez pas capable de savoir ce qu'est un père, ce patron qui vous a viré ce matin même après que vous lui ayez expliqué que votre femme est enceinte d'un deuxième enfant et que les fins de mois sont difficiles.
Réflexion faite ce type de personne n'appartient pas vraiment à celui du «*salaud de la pire espèce*».
Figurez vous alors cet enfoiré de pédophile qui viola et massacra de nombreuses victimes innocentes avant d'être arrêté. Bien, vous voyez quel genre de type est-ce maintenant, non ?
Et bien je suis ce genre de type,chacun de ces types en réalité, et bien plus encore.

Cependant, dans mon immense mansuétude et ma volonté de faire de vous mes disciples, à moins que vous ne le soyez déjà sans le savoir, je vous offre ce bref écrit afin que vous puissiez apercevoir toute l'étendue de mes vices et que vous puissiez vous inspirer de ma méthode pour accéder au bonheur, à la plénitude.

Qu'en est-il du mal pour vous ? Je veux dire, en faites vous usage régulièrement comme vous le devriez ? La réponse est non, malheureusement.
Depuis votre enfance, depuis des siècles à vrai dire on vous présente la violence et le mal en général comme choses affreuses qu'il s'agit d'éradiquer au plus vite et qui ne sont justifiées que lors de conflits financiers et politiques majeurs. Ainsi, du haut de votre idiotie exacerbée par le monde dans lequel vous vivez, jamais vous ne songez ou n'avez songé à être réellement mauvais et à faire usage du mal, en dehors des rares fois où vous voliez des malabars en sortant du collège.

Cher lecteur, c'est là que réside le problème. Il est pourtant fait avéré que causer la souffrance d'autrui de quelque façon que ce soit procure du plaisir. Je vous l'accorde, après de tels avancements l'homme ne peut qu'être déçu et effrayé de s'apercevoir que la jouissance suprême réside dans la douleur de l'autre, mais est-ce raison suffisante pour vouloir à tout prix l'éviter?
Une fois encore, la réponse est non.

Avez-vous jamais rêvé de posser la clé d'un bonheur d'une puissance sans pareil ?
Sortez donc le champagne car vous êtes l'heureux propriétaire d'un pass VIP destination plaisir, et ce, depuis votre naissance.
Tout réside en fait dans vos instincts animaux, ces instincts qui font naître en vous la rage, le désir de tuer ceux qui vous entourent, vous pouvez faire en sorte qu'ils soient votre guide, celui qui vous désignera quel chemin emprunter pour déboucher dans la clairière de l'allégresse.

Je fus le premier à faire ce choix et vis depuis de crimes et de viols, toujours en quête de nouvelles victimes, de plaisirs renouvelés. Longtemps j'ai cherché à rallier les autres à ma cause mais je ne récoltais que mépris et dégoût et partout on me rejetait et j'étais obligé de massacrer ces idiots.
J'attendis donc, tapi dans l'ombre, imaginant nombre de plans machiavéliques visant à anéantir de plus en plus de monde de plus en plus vite.
De fait, plus grandes atrocités commises par l'homme envers ses semblables ces huit derniers siècles sont le fruit de mon imagination, bien que mon nom ne soit jamais cité lorsqu'on en cite les auteurs.

Bien évidemment j'ai désormais perdu toute forme de crédibilité à vos yeux et je ne peux vous fournir aucune preuve par le biais de cet écrit que j'ai réellement vécu plusieurs siècles sans jamais songer à mourir. Je peux cependant continuer à écrire, à essayer de vous convaincre des bienfaits de ma façon d'agir et de penser.

Il faut que vous sachiez une chose, à l'heure où j'écris je ne suis pas seul comme vous pourriez le penser. Non, j'ai fait en sorte d'être accompagné dans ce difficile exercice qu'est celui de convertir les gens au mal afin justement de mieux vous convaincre du bien qui résulte des mauvaises actions.

A ma droite, ligotée à une chaise, baillonée, une fillette de dix ans lit par dessus mon épaule, son regard en dit long, elle sait sûrement déjà à quoi s'attendre et en toute franchise je ne voudrais pas être à sa place, la perspective d'être violé et torturé jusqu'à connaître la mort ne m'enchantant guère.

Réjouissez vous cependant, sa perte ne sera pas vaine car elle vous fera peut-être changer d'avis et si elle ne le fait pas j'en retirerai quand même une joie immense.

Il est l'heure petite, je m'adresse ici à toi qui lis par dessus mon épaule, il est l'heure de faire place à la jouissance d'un être supérieur, il est l'heure de n'être plus rien.

Ah ! Si seulement vous pouviez, cher lecteur, observer la terreur dans ses yeux d'enfants, quel comique !
J'arrête ici l'écriture pour me consacrer au plaisir, en vous décrivant brièvement toutefois quels supplices s'apprête à subir ma captive.
Réflexion faite, je préfère ne rien vous dire, ce serait chose idiote que la censure fasse en sorte que jamais vous ne puissiez lire ce qu'actuellement j'écris !

. . .

A ma droite, ligoté à une chaise, se trouve le tronc d'une jeune fille. Au bas de cette chaise reposent ses bras ensanglantés, ses jambes, elles, ont été découpées avec grand soin en fines tranches qui reposent actuellement sur le lit derrière moi.
Enfin sa tête m'observe, souillée de sang et de ma divine semence, délicatement posée à gauche de l'ordinateur duquel je rédige,

J'imagine que, pour le moment, vous vous contentez de ne pas comprendre.
Laissez moi donc vous décrire, du mieux que je peux, les émotions par lesquels j'ai pu passer alors que je laissais ma cruauté s'exercer sur ce qui était quelques minutes plus tôt une ravissante jeune fille.

C'est tout d'abord un plaisir bestial qui m'envahissa alors que je délestais ma proie de ses membres superflus, aidé d'une scie. Vint ensuite le plaisir sexuel, lorsqu'avec fureur je pénétrais cette innocente baignant dans son sang. Puis, le plus suprême des plaisirs suprêmes, vint ce que j'appelle «*le plaisir mauvais*», ce plaisir justement qui justifie l'usage du mal car plus puissant que n'importe quel autre et qui ne survient qu'après l'accomplissement d'une chose reconnue comme délicieusement maléfique.

Ma dose de jouissance délivrée, ne me reste plus qu'à me nourrir, ce qui ne devrait pas poser de problème au vu de ce qui m'entoure.
Seulement mon ami le sommeil frappe déjà aux portes de mon esprit. Aussi cher lecteur vais-je te (après ce récit que j'ai partagé avec toi je crois pouvoir te tutoyer) laisser, je pense avoir su t'informer d'assez de choses pour que tu puisses à ton tour emprunter la même route que moi.

Une dernière chose cependant, qui ajoutera ou enlèvera du crédit à tout ce que j'ai pu te dire jusqu'à maintenant.

Je suis Dieu.


Texte 4 : Le changement est une preuve de persévérance.

Citation :

Partie I

Haha, je suis diabolique ! Mon plan est parfait ! Personne ne pourra trouver ma cachette. Cette grotte dans la forêt, quelle aubaine n'empêche. Reste plus qu'à attendre les bandits afin de leur revendre le joyau de la reine. J'en tirerai bien, hum...200 000 écus ? Ah, des hommes à cheval. Ça doit être eux.

Le méchant -car oui, comme vous l'avez deviné, c'est le méchant- avait un plan génialissime. C'était un petit baron du royaume, un cousin du second degré de Sa Majesté la reine Grâce IV. Mais Grâce était grasse, et sa grâce était remplacée par de la graisse. A tel point qu'aucune des bagues royales ne lui allaient. On graissait bien les doigts de Sa Splendeur, mais finalement, après moults cris de douleurs et doigts boudinés blancs devenus violets, la bague explosait, et le joyau était à portée de main de n'importe quel félon de la cour prêt à s'enrichir.
Évidemment, notre méchant en a profiter et a discrètement volé le saphir énorme de sa cousine.
Celle-ci, trop occupée à s'engraisser avec une cuisse de poulet dégoulinante de jus, ne s'en est aperçue que le lendemain.

-Vous avez l'argent ? On pourrait négocier le prix, si vous voulez, et je pourrai vous fournir plus de bijoux. J'ai accès à toute la joaillerie de la reine Grâce. Ou plutôt la grasse reine, hoho !

-Je crains que vous vous méprenez. Nous ne sommes pas là pour acheter. Plutôt pour vous livrer à la garde, traître !

L'homme sortit de son ample cape un pistolet à poudre, et tira. La balle partit vers le corps du baron. Quelle misère, lui qui allait devenir si riche ! Le temps sembla s'allonger tandis que le morceau de métal traversait la courte distance entre le canon de l'arme et le torse de l'homme. Contrairement à ce qu'il pensait, il ne vit pas sa vie défiler devant ses yeux. Juste les derniers jours. Il entrevit aussi dans son esprit un homme dansant sur une table, tandis qu'un autre, caché derrière un morceau de carton, rageait et balançait de curieuses pierres brillantes par terre. Puis le tir fatal entra dans sa poitrine. Le vil baron fut tué sur le coup.

Partie II

Bon, voici le plan, amis mercenaires. Nous allons vendre ce joyau qui appartient à la reine, aux brigands. Vous êtes là pour assurer ma sécurité, si quelque chose ne va pas.

Le baron avait tout prévu. Un plan plus que génialissime, pour s'enrichir très facilement. Après avoir volé le joyau encore glissant par le jus de Sa majesté, il avait contacté des brigands receleurs de sa connaissance, des vieux amis avec qui il jouait quand il n'était qu'un petit baron garnement. Déjà, ils s'amusaient à martyriser les pauvres, les étrangers et les fidèles des autres cultes de la ville. Ahlàlà, quelle époque. Mais bon, déjà, il trouvait drôle de lui voler ses habits pleins de brodures d'or. Donc il a engagé quelques mercenaires afin d'assurer sa protection, au cas où ils recommenceraient comme au bon vieux temps.

En fait, on ne va pas faire ça. La récompense pour ramener le joyau est plus grande que ta misérable paie. Tu es fait comme un rat, baron !

Son homme de main avec qui il discutait sortit un couteau de sa poche, et plongea son bras vers son cœur. Un mouvement qui semblait ne jamais se terminer. Il eut le temps de voir son enfance pleine de roustes avec ses copains bandits et les jours où il était en possession du joyau. Bizarrement, il entrevit aussi du coin de l'œil un homme, dans une tenue bizarre, qui montrait un parchemin à un autre. Il montrait du doigt un signe et un chiffre qu'il n'eut pas le temps de distinguer, car une pierre taillée d'une manière qui lui était inconnu recouvrit la scène. Un nombre était gravé, mais déjà le couteau était plongé dans son cœur, et la mort le recouvrit.

Partie III :

Diabolique, c'est diabolique ! Tout mon plan est une œuvre du Diable ! Mais une telle perfection est digne de Dieu lui-même. Haha, non, tout ça, c'est moi qui l'est fait. Et tout ça va me rapporter beaucoup, beaucoup d'argent.

Le baron était sûr de lui. Après avoir volé la pierre de la bague à sa grasse cousine Grâce, il avait fait fabriquer une fausse et l'avait donnée à des aventuriers en ville. Il a ensuite appelé la garde, les a fait arrêter, et maintenant, il ne pourrait jamais être pris, jamais. Les bandits avec qui il avait affaire devaient bientôt arriver, de vieux amis à lui, il n'y avait donc aucune crainte à avoir. Mais au cas où, il avait engagé des hommes de main. Mais qu'il connaissait particulièrement bien, et à qui il avait évité de parler de ce qu'il allait faire avec ces hommes. Puis une odeur de brûlé arriva à ses narines. Un de garde du corps monta à un arbre pour voir de quoi il s'agissait. Puis il redescendit comme s'il avait la reine qui lui courait après pour le manger. Il cria quelque chose, que le baron eut du mal à comprendre. Comment la ville brûlait ? Et un groupe de cinq cavaliers venaient ici au galop ?

Yah !

Cinq hommes débarquèrent près de la grotte, tous lourdement armés d'énormes masses et épées à deux mains.

Alors, connard, on essaye de nous faire porter le chapeau ? On a fait cramer la ville, mec. Pour te retrouver. On va se venger, s'amuser avec toi, te tuer à petit feu. Laisse moi te dire que tu vas en chier grave cette nuit. Tu vas en baver.

Puis tout se passa très vite. Le reste de la nuit fut un enfer, et ses hommes s'étaient tous enfuis. Il ne restait donc que lui, et il subit le courroux des aventuriers qui avaient détruit une ville pour le retrouver. Quelle horreur ! La douleur était si forte qu'il délirait, et imaginait des scènes de folies.
Des hommes mal rasés, dans un endroit sombre, fiers d'eux. L'un d'eux, dépité, semblait se noyait dans une poche pleine de... d'une denrée bizarre. Les autres, avec de grands gestes, décrivait la scène qui se déroulait devant lui. De temps en temps, l'un d'eux jetait une pierre avec des chiffres, et criait quand elle s'arrêtait de tourner. Au même moment, une lame perforait son petit corps sec.
Puis celui qui était caché dit que c'était terminé. Et la masse d'armes qui plongeait sur sa tête le confirma.

Partie IV :

Je le sens bien. Oué, c'est ça, je vais me faire une jolie petite fortune. Ca devrait marcher. Ce soir, je suis riche.

Le baron était fier de lui. Son plan, certes avait des failles, mais il sentait que tout était possible. Rien en pouvait l'arrêter. Oui, les brigands qu'il avait appelé était de sacrées brutes. Oui, il y avait des indices partout en ville qui laissait à penser que c'était lui le coupable. Mais zut, c'était pas le moment de penser à ça. Il attendait, seul, dans la grotte. Puis cinq hommes arrivèrent et dégainèrent leurs épées.

Vous êtes fait !

Mais c'était fait. Trois énormes ours surgirent des fourrées, et massacrèrent 4 d'entre eux. Très vite. Puis ils s'enfuirent d'un coup, ne suivant aucun instinct animal logique. Il ne restait que celui qui avait lancé les quelques mots, horrifié.

Mais...Mais, c'est pas possible. Y'a pas d'ours dans cette forêt, c'est...c'est écrit là !


Mais déjà le baron s'approchait. Sa maîtrise des arts occultes était réputé dans tous le royaume. Il allait donner une petite leçon de magie à cet importun.

Bwah...Tais-toi donc ! Ceci est magique, simplement.


L'éclair jaillit de ses doigts, lentement. Il vit juste un sourire sadique se dessiner sur un visage plein de barbe, et de miettes. Vengeance.
Texte 5 : Untitled

Citation :
From a dirty voice recorder, looks like it was found in the forest somewhere.
The knife in her chest and the blood spilled out of her guts is the last memory I have of my mother. After that they put me away. I had to go to prison even though she didn’t die. 5 years is a long time, it gives you time to think, to reflect, and I decided not to repeat the same mistake, to force myself to detach from my emotions… And to finish the job.
And they let me out. I got a job as a postman, laying low, binding my time, but once again I crossed the line. Got sloppy and they caught me with the blood on my hands and the stupid bitch half skinned down. Her ridiculous blue hair, like a mop floating in the bathtub. Really it’s too bad, this impromptu visit of the neighbor. One thinks of old people as best left alone, they smell, make weird noises and speaks way too slowly. This was extremely annoying; I saw the window of opportunity and impulsively decided to act, stabbing her in the chest while listening to her jabbering. Wouldn’t have happened if she simply signed the bloody form fast enough.
Well in any case, no more delivery for me, two weeks after my release I was put back in my cell. Ten years this time, apparently the judge didn’t appreciate the display of creativity shown by the use of her nice knife set on her body.
Ten years is a long long time to be by yourself. Well if only I could be, the isolation ward was soothing, I could fantasize as I wanted, weighting my options for the next time, making, drawing, imagining the perfect plan. In painstakingly gorgeous details I planned my release; I had it all, no more emotions, and a carefully selected victim. I had it all in my head, it was so beautiful… it excited it immensely, such satisfaction to do it again and again, to several at once, making one watch the other. I think I accidentally wetted my underpants a few times..
Hopefully in here it is something that happens quite often. Prisoners tend to have few ways to release their… energy.
The most annoying part was the psychologists who insisted on interviewing me, on interrogating me. What was the relationship to my mother, my sister, and so on and so forth. At some point another one came by, interested by my dreams. But I saw it coming so I always told him about the flower fields of my youth, the very same that one can see in Denmark. It seemed to appeal to his sense of liberty, a metaphor maybe.
Except that the flowers were all red, like drenched in blood…
Ten years is a long time but it ends eventually.
And I was ready for that day, my plan perfected, my instincts honed by year of imagining, listening… The hunter personified.
And then they let me out, I picked up my personal items, a cheap suit, pair of shoes, a watch and an empty suit case. Outdated stuff but no one is of the dernier chic when they get out of prison. Immediately I was ready, jumpy, but that was too soon. I had to calm down. So I walked a little. Strange to be in a city where you lived all your life. 15 years is indeed a long time. But inside the thick walls of the prison you have little chance to actually visit the place. It looked decent enough, gray concrete walls, red brick walls A little bit too open, too exposed to my liking, but honestly I did become a little bit of a cave animal in there. I needed a little time to adjust and somehow I sensed the hunger for food. It suddenly overwhelmed me. I needed to eat, even more than I needed to kill.
So I walked to a little diner. They had cheap food there. Well, the only kind I could afford. That’s okay, I’m not skirmish. So I went in. I instantly saw the two young ladies siting at the sort of bar surrounding the cashier and the food preparing area. I could smell them, they …
I decided to eat first, I could then advise on what to do next.
A sausage, some cabbages and pomme frite, very delicious as they say in the commercials, I ate the sausage with my bare hands churning some big pieces out of it, masticating the flesh, it was so good. With little effort I could imagine myself eating the flesh of one of those girls, tied in their pantyhose they were like sausages already. Oo the things I could do to them, I would never forget it. They were a little bit young, but they would scream all the same, maybe I could let one watch what I did to the other, she would beg, let me do things to her, let me exploit her… It was suddenly very hot in this little cheap place. I was there sweating, in my outdated clothe, with my empty suitcase, holding half of a sausage, mouth open and staring at them. They seemed to notice and were now talking fast to one another, glancing back at me as if I was a strange animal. Like they could hear my thoughts, maybe they could hear my thoughts, did they heard them? I didn’t knew, no way to know. So…
Finishing the sausage, I need to finish the sausage and my meal, any normal customer eats the sausage and the potatoes, but they leave the cabbages, right? Do they live the cabbages? I had no idea, they kept staring at me. I was on the verge of panic, my hands sweaty, my breathing heavy. Ok, too bad, I can’t do them and walk away. It seems a little bit conspicuous. To do them right here, despite the need I have to touch them, to violate their bodies, their flesh, to feel their fear. Ahh I want that.
Well, better luck next time. I can’t do that here without repercussion. And I don‘t want to contemplate another twenty years of cool planning. Not just yet, I want to feel it, do it. And for that I need a good place.
So I paid, said goodbye to the stupid owner and kept on walking. Maybe I should take a cab, I could go somewhere else faster no? Yes, that’s a good Idea. Ho, look there is one coming! Hey! Stop!
Fine it stopped, now I can go inside. Where to? Uh, I dunno really, just keep on I want to have a feeling for the town, yes I just arrived. It is a relief really to be here. Iddle chatter, it is a cab lady, she seems to have a strong bone structure, nice face, a little bit wobbly though, she is erring on the fatty side of the curve. We are now leaving the city, woods everywhere. Maybe she is the one? The first to benefit from my Services?
Now that I think about it she reminds me of my first girlfriend, kind of the only one. Blond hair, a nice face but a bit sloppy with herself, the same voice. Just like Anne-Marie, this slightly annoying sound when she talks. Yes I can practice on her. We have the right setting. Isolated.
I start by pulling out one of my shoe lace, strangling her, forcing her to stop. Then we will play, that I promise, I’m so excited, it will be fantastic. I feel like the prom queen just before getting her cherry popped… I’m a bit too excited, it starts to be difficult to grab the lace, takes a long time, why is it so tight? She starts to notice me, asking if everything is alright, but I’m focused so answering is not an option, she looks at me with strange eyes, is it fear? Looks like it, it’s beautiful, I so want to do her right here right now… Ahh the lace is coming out, finally I will reap my reward, my heart is bouncing in my chest, my hands are moist. And I slip the lace around her neck, such a swift movement! I’m so happy and I pull on it, I hold her she’s mine. Hehe I can control her.
Well, something is wrong she’s fighting, still… And what a fight! She is stronger than I am. Maybe I should have worked out a bit more in the last couple of years. Well it is too late now. She manages to pull out the string and free herself.
Ok no time to think, I made a mistake and so I decide to run, away from this failure, why is it always a failure, can’t I get these things right every now and then?
I ran in the middle of the forest, the branches stinging my face, grabbing my clothes, I can hear the whisper coming from the dark corners of my mind. The Calling. Finally I stop. Apparently I’m in the middle of nowhere. Just trees, everywhere and in all direction. Looks like I’m lost, and I’ve left my suitcase in the taxy, lost a shoe too. Unsurprising given the circumstances…
Hum, a road, that must lead somewhere…


Texte 6 : La revanche du paladin

Citation :

2003, sur les forums Dark Age of Camelot de jeux online.

"Va te faire enculé fils de pute"
Voilà les mots qui coûtèrent son compte à notre méchant DarkPépito.

DarkPépito, Jérôme de son prénom, est un lycéen de 17 ans qui joue un paladin sur son mmo préféré, dark age of camelot.
DarkPépito est un nolife.
Les journées de DarkPépito sont rythmées par le jeu et les sorties pve ou rvr qui sont organisées par sa guilde. Mais ce que DarkPépito aime le plus c'est le forum JoL et les gens qui le côtoient. Bien-sur il ne s'agit pas là d'un amour fait de tendresse et de bisous bisous. Non, il s'agit d'un amour vache. D'un amour fait de troll et de flamms. DarkPépito est un trolleur. Un de ces utilisateurs redoutés par la modération. Un utilisateur à problème.
Malheureusement pour DarkPépito, son dernier post sur le sujet d'attaque relique nocturne lui a valu un ban. En se rendant compte du ban de son compte DarkPépito a pris conscience d'une chose : la modération de JoL est stupide. Oser le ban pour avoir dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas ? On rêve.
Mais ils allaient le regretter, on ne ban pas DarkPépito sans subir sa terrible vengeance. Mais comment faire pour se venger d'une bande d'obèses totalement imbues d'eux même ? Comment réussir à détruire JoL ? Comment pourrir la vie de ces types qui tellement mauvais IG se rabattent sur le forum pour démontrer qu'ils sont capables de quelque chose ?

Après une intense réflexion avec ses amis sur IRC, DarkPépito mit au point sa terrible vengeance.
Tout d’abord, se faire oublier. Ne plus poster sur JoL. Ne plus aller sur IRC. Faire le mort et attendre.
Reroll en secret. Une cleric. Lui donner un pseudo de grosse cochonne. Un pseudo qui finit par A ? Ouais pourquoi pas. Aller ce sera Emmanuella.
Fraîchement lvl50 se pointer à Emain Macha. Commencer à parler avec les personnages des modérateurs. Faire ami ami. Pourquoi pas rajouter des hihihi.
En bon puceaux qu'ils sont, deux trois sous entendus polissons et on ferrera le poisson.
Voilà, seulement quelques jours après son arrivé à Emain DarkPépito est l'ami(e) des modérateurs de son serveur. Il rvr avec eux, fait des sorties avec eux, parle des heures sur msn avec eux. C'est le moment pour DarkPépito de créer un nouveau compte JoL. Un compte JoL tagué F.

Quelques semaines plus tard. DarkPépito est toujours ami(e) avec les modo. Avec un en particulier. Le pauvre si il savait à qui il avait à faire. Si il savait qu'il l'avait banni il y a quelque mois. Il y a de l'amour dans l'air on dirait. Pauvre petit modo.
Et le jour tant attendu arrive enfin. Oyé oyé la section daoc recherche un nouveau modo.
C'est en se frottant les mains que DarkPépito envoie sa candidature, sur de l’appuie de ses nouveaux amis. Et c'est non sans surprise qu'Emmanuella aka DarkPépito est élue modératrice.

DarkPépito prend des screens des privés. Il réfléchie et se dit que ce n'est pas assez.
Alors DarkPépito joue le jeu et attend. Et de fil en aiguille il prend de l'importance au sein de JoL ainsi que dans le cœur du modérateur qui l'avait banni, jadis.
Ce n'est que quelques mois après, une fois le coeur de son bourreau brisé, que DarkPépito avoue sa shemalité et son histoire passée. Alors qu'il s'attend à se faire destituer de son rôle de RdS fraîchement donné, voilà que tout le monde se met à le féliciter.
Voilà pour une fois le méchant a gagné.
Euh... Wait ?
Texte 7: Un été si prometteur

Citation :
Il faisait semblant de dormir, puisque c'était ce qu'on lui avait demandé.
Irène, son épouse pour ce voyage, était assise à côté de lui. Elle regardait la campagne française défiler au rythme du train.
Brune, d'une beauté plutôt quelconque, elle était néanmoins dotée d'un certain charme et d'un caractère énergique que sa petite taille accentuait. Un physique passe-partout, idéal pour cette mission.
Julie, leur accompagnatrice et seule autre occupante du compartiment, avait elle aussi le physique de l'emploi. Grande blonde au visage angélique, ses yeux clairs et son sourire aguicheur attiraient invariablement le regard des hommes. Lorsqu'elle s'était présentée au point de contrôle à l'entrée des quais, les soldats lui avaient fait ouvrir sa petite valise, plus pour avoir le loisir de regarder plus longuement cette jolie fille que pour démasquer un éventuel trafic. Ce qui leur avait permis, à Irène et à lui, de passer sans encombre.
Il leur avait ensuite fallu l'attendre, Julie était leur éclaireuse. Avec toujours quelques mètres d'avance, elle leur avait ouvert la voie dans les couloirs du métro et de la gare, et c'est elle qui avait choisi le compartiment où ils se trouvaient.
Il éprouvait de l'admiration devant le courage et le sang-froid de ces deux jeunes femmes. Si elles étaient prises à aider un aviateur allié, elles risquaient gros. Julie aurait une chance de s'en tirer ; après tout, rien ne la reliait directement à leur couple. Son épouse, par contre...

Il était impressionné par l'apparente simplicité de son exfiltration. Avant sa mission en France, des rapports indiquaient que malgré les importants moyens déployés en zone occupée pour démanteler le réseau et contrôler la frontière, six aviateurs britanniques en moyenne arrivaient chaque mois à Gibraltar via la zone libre et l'Espagne. Il s'était imaginé passer en zone libre caché sous la banquette arrière d'une voiture ou parmi la cargaison d'un camion, ou plus simplement en marchant de nuit à travers champs. Toutes sortes de scénarii discrets, clandestins, à même de déjouer les contrôles renforcés et les nombreuses patrouilles. Au lieu de cela, il allait passer la ligne de démarcation au grand jour, à la vue de tous, en prenant le train.

Un homme avait passé plus d'une heure à lui expliquer dans un Anglais parfait le déroulement du voyage. Son rôle à lui tenait en trois consignes simples :
- Ne jamais parler.
- Se laisser guider par Irène.
- Ne JAMAIS parler.

Le souci du détail était poussé à l'extrême. On lui avait expliqué où s'assoir dans le compartiment. Au fond, sur la banquette opposée à celle de Julie qui prendrait place près de la porte. Ainsi, ce serait à elle que l'on s'adresserait en premier en entrant dans le compartiment et c'est effectivement ce que le contrôleur avait fait.
Une fois installé, il devait "dormir". On ne chercherait pas à lui faire la conversation s'il dormait.
Enfin, on lui avait fourni une alliance. "Un époux sans alliance, c'est suspect." lui avait-on dit. Seulement l'alliance était un peu trop large, ce qui avait contrarié Irène. Toujours ce souci du détail. Son alliance à elle était parfaitement ajustée. Pendant un instant, il s'était demandé si elle était réellement mariée. Il avait voulu lui poser la question avant de se raviser. Il ne voulait pas être indiscret, et de toutes façons il ne parlait pas un mot de Français.

Il en avait assez de dormir. Aucun autre passager ne s'était installé dans leur compartiment lors des arrêts précédents et le contrôleur était déjà passé. Le train devait marquer encore un arrêt avant la ligne de démarcation et on lui avait dit que c'était à partir de cet arrêt que les contrôles d'identités étaient effectués. Il ouvrit les yeux, il aurait bien le temps de les refermer quand le train ralentirait.
Il fut presque éblouit, le temps en cette mi-juin était magnifique. Il détourna son regard de la fenêtre pour observer Julie, dans le coin opposé du compartiment. Elle avait sorti un livre dont il ne distinguait ni le titre, ni l'auteur. Elle ne lui adressa pas un regard, peut-être lisait-elle vraiment.

"- Please, sleep.", murmura Irène à côté de lui.

Il trouva son accent charmant, et c'est à contrecoeur qu'il s'exécuta.

Le train effectua son dernier arrêt, il lui sembla plus long que les précédents. Ce n'est qu'au moment du départ que la porte du compartiment s'ouvrit. Des "bonjours" furent échangés entre les deux femmes et l'inconnu, un homme d'après la voix, qui s'assit sur la banquette de Julie. La conversation n'alla pas au-delà. Lui dormait toujours. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau. Le contrôleur, voyant une nouvelle tête, venait faire son office.
Le compartiment retrouva son calme pendant de longues minutes, bercé par le mouvement du train. Puis il y eut du bruit dans le couloir, des pas lourds, plusieurs hommes. Ils s'arrêtèrent. Le contrôle d'identité. Les pas reprirent, s'approchant. Une voix, incompréhensible. Ils étaient dans le compartiment d'à-côté. De nouveau des pas, plus près. La porte, puis la voix :

"- Contrôle t'itentité, laissez-passer !"

Accent germanique.
Il y eut une légère agitation, il perçut des mouvements, Irène prenait leurs papiers dans son sac à main. Puis un silence.

"- Danke Fräulein." "- Merci Mademoiselle."

Là, plus de doute possible.
Comme prévu, l'Allemand s'était adressé d'abord à la personne la plus proche, Julie. Il fit un pas de plus dans le compartiment pour inspecter les papiers de son voisin. Silence.

"- Danke." "- Merci."

Il sentit Irène donner leurs papiers. Toujours ce silence, long, pesant.
Une main le secoua, plus question de faire semblant de dormir. Il ouvrit les yeux et releva la tête.
Il avait devant lui un officier allemand qui le dévisagea un moment. L'Allemand tenait sous son bras gauche une pochette en cuir ; sa manche gauche arborait un losange noir avec les lettres SD argentées. L'Allemand repartit dans le couloir avec leurs papiers.
Il le suivit du regard. Les soldats étaient quatre, armés de pistolet-mitrailleurs.
Julie avait repris sa lecture, le passager à ses côtés regardait ses chaussures. C'était un petit homme d'une bonne cinquantaine d'années, mais sa posture courbée le vieillissait davantage.
L'Allemand sortit de sa pochette un document qu'il lut rapidement, puis une photo qu'il observa un instant.

"- Nehmt das Ehepaar fest !", lança-t-il.
"- Arrêtez le couple !"

Deux soldats entrèrent dans le compartiment.

"- Auf ! Kommt mit uns !", fit l'un d'eux en leur faisant signe de se lever avec son arme.
"- Debout ! Venez avec nous !"

Irène et lui se levèrent et furent poussés sans ménagement dans le couloir. Comme convenu, Julie n'eut aucune réaction. Le petit homme se tassa encore plus, comme s'il voulait regarder ses chaussures de plus près.

"- Mais que nous voulez-vous ?" protesta Irène.

L'officier allemand ignora la question, se mit au garde-à-vous en faisant claquer ses talons puis, s'adressant à lui :

"- Was sind Ihre Befehle, Herr Sturmbannführer ?" "- Quels sont vos ordres, mon commandant ?"
"- Nehmen Sie die Blondine auch fest.", répondit-il...
"- Arrêtez aussi la blonde."


Texte 8 : La fin de chaque nuit

Citation :


Le grand-père relut une dernière fois la jaquette qui disait « le jeu le plus immersif jamais conçu : ne jouez plus, vivez ! ». Il la reposa, s'installa plus confortablement dans son vieux fauteuil de cuir et entreprit d'accrocher les électrodes sur son crâne, comme indiqué sur le mode d'emploi, ce qui dut prendre une bonne demi heure.
« Bon, voyons... Là, c'est fait. Ensuite... le bouton pour allumer, voilà... Ça devrait march… aaaaaaaah »
Un vertige, un tourbillon, le noir complet.

Il entrouvrit un œil. Il se trouvait dans une pièce vide et bleue. Au plafond, des néons diffusaient une lumière pâle. Le grand-père se redressa, prit une grande inspiration, fit quelques pas. Il se sentait bien, subitement vigoureux. Ses vieilles articulations, son arthrose l'avaient quitté. Il éclata de rire, leva les bras, les genoux, s'accroupit et se releva, sauta à pieds joints. Le jeu venait de lui rendre sa prime jeunesse.
« Bon... Mais qu'est-ce que je dois faire, maintenant ? »
En guise de réponse, une porte s'ouvrit sur chaque mur, découvrant quatre pièces semblables à la première. Une odeur se répandait lentement dans l'air. Le grand-père leva le nez, huma, fronça les sourcils. Oui, c’était bien ça… Cela sentait le fromage. Il décida de suivre son odorat et pris la porte à sa droite.

***

Le patron prenait des notes sur un carnet, l'air satisfait. Sur un immense écran, un planisphère affichait des petits points qui clignotaient en jaune et rouge. Le boss montra une zone où se concentraient des points jaunes.
« Là, les ventes ont triplé dans cette région. Et là... Les lumières rouges... Ce sont les gens qui en sont déjà à la phase de connexion. Il se frotta le menton, et poursuivit – Nous pouvons passer à la phase d'enfermement pour les États-Unis et l'Europe, l'écran affiche un taux de connexion de 100%.
-D'accord, je me prépare ! » s’exclama joyeusement l'assistant. Il prit une grande inspiration et se mit à pianoter fébrilement – et apparemment n'importe comment - sur une série de touches en rigolant.
Le boss soupira, secoua la tête de gauche à droite et appuya sur un bouton. Sur l'écran, les États-Unis et l'Europe clignotèrent très rapidement avant de se stabiliser en une myriade de points verts.
« Et voilà...
-Dis, tu crois que ça va marcher, cette fois ?
La voix râpeuse du boss lui répondit, légèrement agacée :
-Bien sûr. J’ai parcouru conquerirlemonde.com de fond en comble, et j’ai suivi tous les conseils qui y sont donnés. En ajoutant à cela mon intelligence exceptionnelle et innée, d’ici quelques heures… sans doute moins de vingt-quatre… Nous serons les maîtres du monde grâce à ce jeu-vidéo. Imagine… L’humanité entière soumise à notre bon vouloir, sujette à nos expériences et prisonnière de cet univers virtuel issu de mon esprit génial. Bien sûr, le plus difficile a été de faire acheter le jeu, mais Steeve Jobs avait raison sur un point… Rien de tel qu’une bonne campagne marketing pour pousser les gens à faire ce que l’on veut qu’ils fassent. »

***

Le grand-père se cramponnait tant bien que mal à la barre de fer devant son siège. Il regrettait amèrement de s’être assis là, maintenant que cela tournait à vous en décrocher les neurones. Il s’était pourtant bien douté de quelque chose, il s’était bien dit que cette installation avait des allures de centrifugeuse. Mais cette odeur de fromage, irrésistible… Rien n’avait pu le retenir… pas même le souvenir de la pièce anti-gravité, le labyrinthe dans lequel il avait passé des heures, ou même ces images dans son crâne capables de tuer un épileptique et de le ranimer aussi sec.
« Sortir ! Quitter ! QUI-TTER JEU ! Déconnexion ! S'il vous plaaaît ! »
Mais il avait beau crier, pleurer, supplier, il tournait, tournait dans la centrifugeuse, dans le labyrinthe de ce jeu qui, d'un seul coup, était devenu beaucoup moins marrant. Par contre immersif, ça, oui, il l'était.

***

Bien des heures plus tard, dans la ville déserte et silencieuse, on entendit un petit ricanement satisfait, et des fous rires qui n’auraient pu appartenir qu’à un dément ou à un abruti fini. Une main posée sur un barreau de sa cage ouverte, le boss contemplait, la larme à l’œil, le fruit de ses efforts sur le planisphère qui reluisait de vert. Nul mot ne pouvait décrire cette sensation de satisfaction, au terme de tant d’années d’échec, de frustrations, de projets démoniaques et géniaux ratés. Seul le silence pouvait accueillir cette victoire, la première et dernière, l’accomplissement de toute une existence, si petite soit-elle. Le boss ferma les yeux pour mieux savourer cet instant. Mais la voix de l'assistant retentit dans son dos :

« Dis Cortex, qu’est-ce qu’on fait, cette nuit ? »
-La même ch...

Le boss soupira, se frotta les yeux,
-Tais toi, Minus, tais-toi… »
7 textes c'est carrément la fête !
Comme quoi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes des scribouillards du bar...
Je vais imprimer tout ça (oui je sais c'est mal !) et le lire au calme.
Bravo à tous les participants !

Et désolée Nephtouille de t'avoir fait faux bond... :/
C'est avec un méa culpa aussi grand que possible que j'ajoute un texte que j'avais oublié dans les méandres de ma boîte à MP...

Et dire qu'en plus j'avais beaucoup aimé ce texte et beaucoup ri!

Je suis désolééééééee!
C'est ca de recevoir trop de MP de "ohlala pas eu le temps désolé" qu'on en perd l'essentiel!
Il y a des gens qui ont voté avant que tu ajoutes le dernier? Dans ce cas je trouverais ça injuste, m'enfin soit...

Je fais pareil que Séco, je vais lire ça aussi! J'ai bien essayé d'écrire un texte cette fois-ci (ouais, la dernière fois j'étais derrière toi Nephtouille ) mais ce n'était clairement pas concluant! Déjà hâte de voir le prochain sujet!

Quoi qu'il en soit, bravo aux participants!

Edit: Oh sorry j'avais pas fait attention!
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Ekureuil
Il y a des gens qui ont voté avant que tu ajoutes le dernier? Dans ce cas je trouverais ça injuste, m'enfin soit...

Je fais pareil que Séco, je vais lire ça aussi! J'ai bien essayé d'écrire un texte cette fois-ci (ouais, la dernière fois j'étais derrière toi Nephtouille ) mais ce n'était clairement pas concluant! Déjà hâte de voir le prochain sujet!

Quoi qu'il en soit, bravo aux participants!
Tu vois un sondage toi??!

Donc non y a pas eu d'injustice juste un oubli (sauf si j'en ai oublié un autre ahah)
Texte 1 : J'ai beaucoup accroché jusqu'au dialogue digne d'un bon Derick (bon Derrick <==>Bo Derek....). C'est très dommage car la première partie du texte est bien menée je trouve et se lit très facilement.

Texte 2 : J'ai pas réussi à plonger dans l'histoire. Je pense que l'auteur ne doit pas avoir une grande expérience d'écriture et ça se ressent dans son texte.

Texte 3 : J'étais absorbé jusqu'à ce qu'un uppercut brutal :"m'envahissa" me fasse revenir à la réalité. Le texte est malsain mais au moins on est certain d'être dans le thème. C'est le méchant, pas de doute là dessus. J'hésitais complètement avec un autre texte, ce passé simple de l'Espace va lui coûter mon vote par rapport à l'autre je crois mais c'est vraiment pour avoir une excuse d'en choisir un et pas l'autre.

Texte 4 : Captain Hazer? Bien cool le texte. Je crois qu'il faut que je le relise un peu pour bien tout piger . Néanmoins, je ne voterai pas pour lui.

Texte 5 : Pavé Cesar. Ca nuit gravement à la lecture du texte. En anglais? Quoi, t'aimes pas le Français? Ca fait pas assez Hype? Bon, ca n'influence pas mon jugement sur le texte mais, à moins que la langue de l'auteur soit l'anglais, je vois pas l'intéret d'utiliser cette langue plutôt que le français ici. Le texte est bien mais je vois pas en quoi il a sa revanche le méchant. Il va quand même en taule plusieurs fois etc. La fin ne me donne pas de réponse non plus. Un but recherché?

PS aux Textes 3 et 5: les mecs va falloir arrêter avec le viol et la consommation de chair de petites filles, y a des parents qui risquent de vous en vouloir à force.

Texte 6 : Histoire vraie? Ca serait beau si oui . Bon sinon, texte simple mais qui n'a pas déclenché beaucoup d'émotions dans mon moi.

Texte 7 : 1 vote. (le spoiler donne des informations qui peuvent influer sur votre lecture)
Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
J'ai vraiment cru que la guide serait une traitresse.
Le texte est fluide, les personnages bien en place. histoire bien menée et prenante.

Texte 8 : Quelles canailles ces petites souris cobailles!! Un texte sympa. Je lui préfère tout de même 3 et 7

Félicitations à tous pour vos productions.
J'ai beaucoup aimé et un peu hésité entre les textes 4 et 7.
Pour le 4, l'idée est sympa, ça m'a fait pensé au film "Lola rennt".
J'ai finalement voté pour le 7, je le trouve bien écrit et c'est celui qui interprète à mon goût le plus subtilement la consigne.
Salut,

Bien que n'ayant pas participé malgré un thème intéressant (je suis une flemmasse), j'ai lu avec plaisir la première moitié (pour l'instant !) des textes.

Texte 1
J'ai bien aimé dans l'ensemble, l'alternance méchant/gentil est plaisante à lire. Par contre je trouve que la chute tombe un peu à plat. On aurait attendu un combat plus épique. Et l'excuse de la folie est un peu facile, le lecteur veut savoir ce qui a causé cette chute dans la démence !

Texte 2
C'est décousu et sans vrai fil directeur. Ça ressemble à un effort d'écriture de la part de quelqu'un qui n'en a pas l'habitude, pas pour de la fiction en tout cas. C'est tout à fait louable et je l'encourage, mais sur ce coup le résultat n'est pas à la hauteur des trois autres textes que j'ai lus pour l'instant.

Texte 3
M'envahissa :[[[[[ Cette faute paraît très grossière dans ce texte par ailleurs superbement écrit, les autres textes en commettent davantage mais paradoxalement ça ressort moins.
Sur le thème général, je trouve que le viol est un peu trop martelé au début. C'est fréquent dans les textes qui veulent choquer "simplement", et un peu dommage parce que le reste de la violence fait réellement frissonner en étant écrit avec beaucoup de finesse. La violence sexuelle est également bien rendue à la fin du texte, c'est vraiment juste l'insistance au début qui me contrarie.
Je note en particulier « de crimes et de viols », ce qui fait un peu gratuit. Le viol est un crime. À la limite, « de meurtres et de viols » passe mieux.
Pour la chute blasphématoire, on s'y attend un peu, mais pourquoi pas, c'est dans l'esprit. Je pense toutefois que « Je suis Jésus. » aurait été nettement plus frappant, par le côté tangible / humain du personnage - Dieu étant par essence immatériel dans les religions Abrahamites.
Dans tous les cas, malgré les qualités du texte, je trouve qu'il ne respecte pas réellement le thème (quand est-ce que le méchant a perdu ?), et ne voterai donc pas pour lui.

Texte 4
Plus léger que les précédents, aussi bien dans son style d'écriture moins dense que dans sa façon d'aborder le thème. J'ai bien aimé.
Up.
Y a pas mal de porn dans les textes mine de rien. Sérieux j'ai eu la gaule tout le long.
Au lieu de mater du porno sur l'internet multimédia, lisez et votez.
FAITES MOI GAGNER FFS.
Citation :
-Bien sûr. J’ai parcouru conquerirlemonde.com de fond en comble, et j’ai suivi tous les conseils qui y sont donnés. En ajoutant à cela mon intelligence exceptionnelle et innée, d’ici quelques heures… sans doute moins de vingt-quatre… Nous serons les maîtres du monde grâce à ce jeu-vidéo
Ahah, merci !
Ah punaise j'avais failli l'oublier ce concours...
Merci la remontée du post des photos

Je manque à mes devoirs pas bien!

Mon avis perso : J'aurai voté pour celui avec Minus et Cortex, j'ai vraiment aimé ce texte!

Et le texte gagnant était très bon aussi, bien amené, bien écrit!

Félicitations à tous les participants!

Donc les auteurs :

Texte 1 : Je l'ai ! Enfin, je l'ai ! de Eckhaert
Texte 2 : Destinée de Cerbardus
Texte 3 : Direction Félicité de Niallad
Texte 4 : Le changement est une preuve de persévérance de Captain Azer
Texte 5 : Untitled de Ciucilon
Texte 6 : La revanche du paladin de Nyu
Texte 8 : La fin de chaque nuit de Kanlay


Texte 7 : Un été si prometteur de Hypsipylae

Félicitations à toi et....bon courage pour l'organisation du prochain opus de l'Ex Libar!
Le texte 6 était le meilleur et de loin.
Je suis sur que si tous les bariens avaient lu mon texte ils auraient voté pour moi. A part Crevette Ingénue maybe.
Si j'avais voté, j'aurai franchement hésité entre le 6 et le 8. Le 6 m'a fait rire, mais la chute du 8 est énorme, et puis Minus et Cortex quoi. Heureusement j'ai pas eu à choisir ! Ha, et très fier d'avoir eu un vote aussi. En tout cas, bravo à tous, dans tous les cas, les textes étaient excellents.
Du à [certaines circonstances] je reviens en retard, mais il ne serait pas très juste de ne pas finir mes commentaires :

Texte 5
Un texte entièrement en anglais ? C'est un peu surprenant, et ça ne me donne pas l'impression d'apporter quelque chose d'indispensable. Par contre ça apporte des fautes, c'est assez loin d'être le meilleur anglais du monde.
Sur le texte lui-même, c'est très haché, et monolithique. L'idée elle-même n'est pas inintéressante, mais il se pose la question inverse du texte 3 : quand est-ce que le méchant gagné ?

Texte 6
C'est malin et plutôt bien fait. Pour une fois qu'un texte qui fait référence à la culture populaire jolienne n'est pas une série de private joke ou de plaisanteries grasses sur les bariennes, on aurait tort de se priver.
Ça reste moins recherché que d'autres candidats à cette édition, mais plaisant tout de même.

Texte 7
À part son titre qui est un mystère (l'auteur s'est probablement forcé à respecter la règle), ce texte est excellent. Vraiment rien à redire, c'est parfait. Sans doute la meilleure participation à un ex-libar que j'aie eu la chance de lire.

Texte 8
Les références à la culture populaire des dessins animés "de ma jeunesse" ont tendance à soit me déplaire parce que je ne les comprends pas, soit me déplaire tout court. Ici c'est le deuxième cas.
Message supprimé par son auteur.
Bonjour,

On me souffle dans l'oreillette qu'il faut que je passe par ici.

[Miss France]
Alors je voudrais remercier Geneviève Nephtouille pour l'organisation, les participants et bien sûr tous les votants.
Houla 9 votes pour moi ! Ca va en faire des chèq..., des remerciements.
[/Miss France]

Il y a plusieurs textes que j'ai aimé et j'aurai eu du mal à me décider si j'avais voté. Un mot quand même sur chaque texte :
Texte 1 : J'ai adoré l'atmosphère de douce folie de ce texte, l'alternance des points de vue est excellente mais la fin beaucoup trop courte et c'est dommage.
Texte 2 : L'histoire m'a fait penser à la "rivalité" entre Poutine et Khodorkovski, jusqu'à la révélation d'une histoire franco-française, qui m'a un peu déçue.
Texte 3 : C'est sombre et bien écrit, même si le "envahissa" a la malchance d'être une faute qui "s'entend à la lecture" (oui, je sais, ça ne veut rien dire ) et donc qui se remarque immédiatement. Mais on devine assez vite l'identité du narrateur. Un bon prétendant à mon vote.
Texte 4 : J'ai adoré cet éternel recommencement qui m'a immédiatement fait penser au film Un jour sans fin. Je pense que j'aurais voté pour ce texte.
Texte 5 : Je ne sais pas si c'est l'anglais ou la présentation en pavé et en italique, mais j'ai eu un peu de mal à accrocher. Chapeau en tout cas pour avoir osé le texte tout en anglais.
Texte 6 : Jouant (quand je le peux) à DAoC, ce texte dans les "coulisses" de JoL ne pouvait que m'intéresser. Mais sérieusement, Paladin quoi ! C'te classe de loser...
Texte 7 : Rien à dire, si ce n'est que c'est le genre de texte que j'aurais bien voulu écrire si j'avais participé.
Texte 8 : J'ai bien aimé l'histoire, bien écrite, et la chute inattendue. Un autre prétendant à mon vote.

Il parait que c'est à moi de m'y coller pour la prochaine édition et je sens que trouver un sujet intéressant ne va pas être évident.
Puisqu'il faut laisser quelques semaines de délai, j'espère avoir une idée lumineuse d'ici début juin.

Citation :
Publié par Apom
À part son titre qui est un mystère (l'auteur s'est probablement forcé à respecter la règle)
Diantre, ça s'est vu ! Presque une heure à cogiter sur un titre...


Hypsipylae
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