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Rebonjour à tous!
Aujourd'hui est un grand jour : je post la seconde partie de mon histoire!
Pour info : elle n'a rien à voir avec la précédente (ce n'est pas une suite directe, enfin si, enfin pas vraiment ) Vous verrez^^
J'ai essayé une nouvelle technique de récit : à vous de déceler les fautes de temps qui pourraient bien être nombreuses Donc ici, on explique mon background en fait^^ C'est la suite de ma première nouvelle avec le passé du rôdeur.
Enfin, rien ne vaut une bonne lecture
Ultime combat
Une lame… Un coup… L’arme s’abattit sur Jalor dans un sifflement strident. Il eut juste le temps de se jeter à terre afin d’éviter l’épée du charr. Etonné de son esquive, il releva la tête du sol afin de regarder la réaction de son adversaire. Celui-ci s’approchait de lui, prêt à achever l’humain allongé sur le dos. S’en était fini de lui. Il ne pouvait plus échapper à son destin. L’aventure s’achevait ici…
La créature n’était plus très loin. Levant le bras, elle allait terminer son acte. Le rôdeur eut alors une étrange sensation. Une sensation de vide. Soudain, alors que ses pensées s’évanouissaient dans le néant le plus profond, surgit une vision, une image. Son image. Il était encore enfant, très jeune. Il ne voyait plus le charr. Il voyait sa vie devant ses yeux…
" « Jalor, vient voir ! Vite ! » Mon père crie. Je le rejoins en courant. Il se trouve dans son champs, et regarde le ciel, pointant le doigt vers un étrange oiseau. « Tu vois, fils. Cet oiseau est superbe. Il doit être un présage des dieux, un signe montrant que ma récolte sera bonne cette année. » Je regarde le volatile qui, magnifique, plane au dessus des plantations nous faisant vivre. C’est alors que mon père me prends dans ses bras et s’amuse avec son fils de sept ans. Le soleil radieux chasse toute pensée hostile des esprits de Gurath. Sa récolte serait abondante… "
Le charr continua son coup avec une force impressionnante. Son bras se rapprocha de Jalor, qui retourna dans son passé.
" Aujourd’hui, il pleut. Sale journée. Mon père vient de m’annoncer une triste nouvelle : nous devons déménager. Le champs et la ferme doivent être vendus, sous peine de mourir affamé et sans argent. En effet, les cultures ne donnent plus autant de blé qu’auparavant, et la pauvreté se fait sentir. Nous avons trop longtemps vécu sur l’héritage de ma mère, qui est aujourd’hui épuisé. Gurath n’a pas fait de réserve d’argent pour les saisons difficiles et les mauvaises passes. Aujourd’hui, il regrette. Il m’a indiqué le nouvel endroit où nous bâtirons notre ferme. Près des montagnes et des Cimes du Sorcier, le temps serait bien plus frais, mais mieux vaut un temps frais qu’une vie à la rue et sans argent ni nourriture. "
La lame heurta le bras de Jalor. Il saignait abondamment, et Jalor souffrait. Mais il n’était pas mort, pas encore. Il se souvenait, c’est tout…
" Fils d’un union inespéré entre noble et fermier, riche et pauvre, je n’ai pas connu ma mère, qui est morte peu après ma naissance selon les dires de mon père. Il devait l’aimer, certes, mais il aime aussi profiter de son argent. C’est d’ailleurs grâce à cette motivation humaine que mon père m’a inscrit chez le maître Leillar, sage parmis les sages. Mon père me destinait à devenir mage, maîtrisant les éléments et les déchaînant selon mon bon vouloir. Pour ce faire, il m’a amené auprès de ce professeur pour m’immiscer dans l’art compliqué de la magie élémentaire et du pouvoir de la mana. Le maître me parle longuement mais je ne l’écoute pas : ses longs monologues concernant les pratiques magiques ne m’intéressent pas. Je veux de la pratique. Le soir, en rentrant chez moi, j’entends mon père parler avec un autre paysan :
« Mon fils deviendra un grand mage plus tard, et cela lui permettra d’invoquer la pluit pour faire pousser mes champs ou le vent pour balayer les tiens ! »
C’était donc pour cela. Gurath ne croyait pas en l’avenir de son fils mais en son aide. Je suis furieux, et décide de ne plus me rendre aux cours de Leillar. Mon père m’a dégoûté de la magie.
Le lendemain, je me lève dès l’aube. Le soleil est de retour après de trop longs jours d’absence, et je me prépare à sortir. Dehors, les oiseaux chantent le jour et m’invite à les suivre, ce que je fais. Je les accompagne dans la plaine et une voix m’appelle. Une voix douce mais puissante, presque injonctive. Elle me dit de regarder la nature et d’apprendre à l’apprécier. Je cherche l’origine de cette voix longtemps avant qu’elle ne ressurgisse de nulle part : « Ecoute et admire la nature, Jalor. Elle sera ta seule alliée dans la sombre époque qui arrive. ». Je crie et appelle cette voix, l’intéroge sur sa provenance et lui demandant des explications. Celle-ci me réponds calmement, mais d’une voix emprunte de mystère : « Rends-toi près du domaine de Barradin et suit ton instinct. Tu trouveras un homme. Parle-lui et raconte-lui ton histoire. ». La voix féminine se tût définitivement, laissant Jalor seul et sans repère, ayant pour seule indication de suivre son instinct. "
Jalor rouvrit les yeux. Il était encore vivant. Le charr se trouvant près de lui cria, appelant ses amis. Il allait l’achever, quand Jalor retomba dans l’inconscience.
" Je me rends donc au domaine de Barradin, espérant y trouver une quelconque indication sur l’endroit où je dois me rendre. Le vent s’est levé rapidement, alors que je monte un petit pont enjambant un petit cours d’eau au courant rapide. Cette force naturelle a soufflé et m’a poussé vers les collines. Marchant au début, je suis obligé de me mettre à courir sous peine de tomber, tant la force est grande. Tout à coup, aussi subitement qu’il était arrivé, le vent est retombé et m’a laissé dans une vaste plaine d’herbe entourée de grandes collines. Il a aidé mon instinct, mais ne peut me conduire plus loin. Je décide donc de continuer vers le sud, à l’opposé du Grand rempart. J’ai ainsi marché plusieurs heures, au point de me lasser. La nuit est tombée lorsque je me suis retrouvé dans un petit bois. Je m’y installe pour la nuit, et part à la recherche de branches mortes afin de me réchauffer durant la nuit. Je m’enfonce alors dans la forêt, lorsque je décovre, dans une petite clairière, un feu ardent avec un homme assis à côté. C’est donc lui, l’objet de ma quête ! Je m’approche de lui et exécute les consignes données par la voix. Il m’écoute avec attention jusqu’à la fin de mon récit, puis réfléchit peu de temps avant de prendre la parole à son tour : « Tu es donc un élu de Melandru. Elle t’a choisi, et rare sont les personnes dans ton cas. Elle a remarqué en toi une grande aptitude à comprendre et utiliser la nature. Sois-en fier. Elle t’a amené à moi afin que je te fasse part de ma science et peaufine ton éducation. Je le ferais donc. ». Pendant de nombreux jours, nos rapports ont été ceux entre un professeur et son élève. Il m’a appris m’art d’éduquer des animaux, celui du tir à l’arc ou encore celui des rituels naturels ressourçant les rôdeurs. Au bout de plusieurs semaines, mon entraînement était terminé. Après des adieux rapides, je repars en direction de ma ferme, m’éloignant peu à peu de mon maître. J’y arrive en deux jours de marche, et j’y découvre un spectacle atroce : la ferme et les champs ont été brûlés, les alentours saccagés. Je crie et appelle mon père, mais il ne réponds pas. Je fouille les décombres de la ferme et le retrouve, sous une poutre, mort. Son visage livide et blanc me fait horriblement souffrir. Son corps sans vie me fait pleurer. Mon père est mort. "
La créature abattit son arme dans la poitrine de Jalor qui poussa un cri horrible. Le sang tachait peu à peu ses habits et remplissait sa gorge. Il allait mourir. La fin était proche…
" Je prends le soin d’enterrer mon père dans une parcelle de terrain encore verte et saine. Je remarque qu’il porte dans sa main une dague magnifique et lumineuse. Je dois le venger. Je prends l’arme de mon ère et part vers Ascalon, qui, en ruine, paraît désertée depuis plus d’une semaine. Je me sens coupable d’avoir ainsi abandonné si lâchement mon père, alors que j’aurais pu le sauver. Sur la route vers Ascalon, je croise un passant qui me détaille l’invasion inattendue des charrs dans le royaume. Renseigné, je reprends la route vers la ville. La lune est pleine. La vengeance est proche. "
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La troisième et dernière partie pour bientôt
J'ai fait un peu plus long cette fois
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