Un peu de RP ;)

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Bonjour à tous,

Alors voilà, j'ai fait le background de mon perso, une petite nouvelle. Je suis ouvert à toutes vos critiques, constructives ou pas http://static.mondespersistants.com/forums_mp/images/smilies/smile.gif
Bonne lecture^^


Baptême du feu



La taverne d’Ohan était déserte depuis une bonne heure. Depuis l’invasion soudaine des charrs, personne ne restait aux environs de minuit. Chacun rentrait chez lui. Ohan, lui, finissait de ranger les tables et les chopes des précédents clients. Certaines tables ne servaient plus, tant la fréquentation avait baissé. Il les débarrassa de leur poussière, et rangea son torchon. Il en avait assez fait pour aujourd’hui. Il voulait dormir.

C’est alors que l’étranger arriva, vêtu d’une armure en cuir léger mais apparemment résistante, un arc dans le dos. Il s’assit à une table fraîchement nettoyée, et interpella Ohan, qui n’avait pas remarqué l’arrivée du rôdeur. Il se retourna, surpris, et demanda ce qu’il pouvait faire pour son client. Celui-ci répondit :

« Servez-moi l’alcool le plus fort que vous ayez. »

Il avait dit cela d’un ton neutre, sans joie ni peur, tel une personne se préparant mentalement à quelque chose. Le patron de l’auberge s’exécuta, et apporta la boisson à l’inconnue qui la but d’un trait. Il déposa quelques pièces d’or sur la table, puis ressortit aussi furtivement qu’il était entré.

Jalor était revigoré par cet alcool. Il avait peur, oui. Très peur. Il fallait surmonté cette sensation étrange qui l’envahissait et le rongeait peu à peu. Il devait maintenant passer à l’acte.

Il se rendit vers les portes de la villes et en sortit. Il s’avança longuement seul, dans la nuit profonde, vers les terres d’Ascalon, sa chère Ascalon, détruite par ces maudits charrs qui avaient anéanti tout ce qui comptait aux yeux du rôdeur.

Arrivé sur une colline, il aperçut une de ces abominable créature debout, à la lueur de la lune. Jalor l’observa longuement, entre peur et courage, hésitant à s’élancer vers lui. Il puisa au fond de lui-même le peu de bravoure qu’il lui restait, et s’avança sur le monstre. Furtivement, il se rapprocha d’elle et sortit une petite dague. Bien que très simple, il émanait d’elle une pureté que les rayons lumineux de la lune ne faisaient qu’accroître. Il se plaça dans le dos du charr, toujours sans bruit. Il reteint sa respiration, puis poussa un grand et profond cris qui résonna dans la vallée. Surprise, la créature se retourna, mais trop tard. Le rôdeur lui avait déjà tranché la gorge.

« Pour mon père, murmura-t-il. »

Il laissa tomber la dague désormais ensanglantée de cet être cher disparu. Symboliquement, il la laissa près du corps du monstre déchu, en guise de vengeance. Il resta longuement assis, ruminant ces pensées et son histoire. Quand l’aube rayonnante se leva, il retourna dans l’enceinte de sa ville natale. Il avait pris sa décision. Il servirait de sa vie Ascalon, combattant créatures et repoussant leurs assauts afin qu’un jour, leur royaume redevienne aussi magnifique et pacifique qu’auparavant.

Partout l’on raconte avoir vu, une nuit, un rôdeur errer dans les terres sauvages, abattant de nombreux monstres, armé d’un unique et puissant arc. L’on raconte également avoir entendu, certaines nuits noires, un loup hurler aux victoires de son maître.

_______________________________

Je compte en fait faire une seconde partie, mais elle est en développement. Je reviendrai sur son père, etc... (Hier soir, quand je l'ai écrit, j'étais un peu fatigué^^). Je reviendrai plus sur son passé.
Aaaah un peu de rp dans ce monde de brutes ^_^ (vivement le forum Rp !)

Ton background est très sympathique.
Dommage qu'il ne soit pas plus long, le lecteur aime les longs textes

Continue comme ça !
Message hors-roleplay
c'est marrant vous le trouvez tous trop court....

moi je l'ai trouvé trop long mais sympatique, vous trouvez tous que rp = roman, mais non pour moi je penses que c'est surtout les faits et gestes, les gouts, l'etat d'esprit, de mon personnage, je me rappel pas qu'a l'epoque ou je faisais des jdr plateau ou papier on ecrivait des romans pour decrire nos persos....
enfin chez moi dans le Sud on le faisait pas ^^
Citation :
Publié par Shiroken Asgard
c'est marrant vous le trouvez tous trop court....

moi je l'ai trouvé trop long mais sympatique, vous trouvez tous que rp = roman, mais non pour moi je penses que c'est surtout les faits et gestes, les gouts, l'etat d'esprit, de mon personnage, je me rappel pas qu'a l'epoque ou je faisais des jdr plateau ou papier on ecrivait des romans pour decrire nos persos....
enfin chez moi dans le Sud on le faisait pas ^^
Evite les généralités... rp = roman ? pas du tout....
Seulement quand on aime un texte on a envie d'en savoir plus... que ce soit plus étoffé... tout simplement.

Faut pas confondre Rp et histoire...

Ici il parle de background de son personnage... je m'attends donc à avoir une certaine quantité de texte montrant pourquoi il est ce qu'il est... ou du moins ce qu'il est devenu..
Je l'aime bien...

Je critiquerai pas la taille. C'est l'auteur qui décide.
Mais certain passage son superflux (la description detaillé de la dague... elle ne sert a rien) et d'autres mériterai d'être plus élaborée.

Moi ce qui m'amuse surtout. C'est qu'on fait un BG. Mais on ne raconte rien sur le personnage. Le plus grand mystère tourne autour de lui. C'est une facon de procédé qui marche pour un personnage de type rodeur, habitué a vivre dans l'ombre du monde, néanmoins j'aurai voulu en apprendre un peu plus sur lui !

Donc j'espère qu'il y aura une suite.


(et personnellement, moi mon BG vous le verrai probablement pas avant longtemps, je préfère le faire découvrir IG, ou a la limite dans des textes a plusieur auteurs )

(( vivement le forum RP ))


[edite pour en dessous = pas dit que c'était grave, juste que c'était inutile. De nos jours le superflux endort le lecteur. Cela dit, chacun écrit comme il veut... c'est au lecteur de choisir ]
Talking
Génial la contrib RP, vivement l'ouverture du forum dédié.

J'espère qu'il y aura des règles comme la possibilité d'écrire son histoire sans qu'interviennent des posts dans la fil de discussion.
Merci à tous pour vos critiques constructives.

Je vais l'étoffer un peu plus, jusqu'à une taille plus conséquente

J'ai volontairement misé sur un texte plus court par rapport à ceux que j'ai déjà écrit (mon dernier roman faisait plus de 20 pages en taille 12! C'est dur à poster sur un forum )

C'est pour cela que l'on découvrira plus tard une seconde partie, relatant l'histoire même du personnage.

Mais je l'agrandirais plus tard tout de même. J'essaierai de faire comme me l'a suggéré Kallagan : développer un peu plus certains passages du texte.

PS : pour le passage de la dague, c'est fait exprès. J'attire l'attention sur un élément qui n'a apparemment aucune importance pour mieux vous le présenter plus tard
Je te répondrais tout simplement que tout les textes sont plus ou moins ressemblant. J'ai essayé d'innover par rapport à mon propre style : je n'avais jamais fait un tel texte aussi aéré.

Maais bon, chacun ses gouts
''NoN MAIS , TU Tes beurré la gueule de confiture de con Ce matin ?'' (reflets d'acide)


? C'est quoi cette histoire ? Tu m'a fait peur , très peur , c'est trop construit sans presque pas de faute c'est trop elfique
Rebonjour à tous!

Aujourd'hui est un grand jour : je post la seconde partie de mon histoire!

Pour info : elle n'a rien à voir avec la précédente (ce n'est pas une suite directe, enfin si, enfin pas vraiment ) Vous verrez^^



J'ai essayé une nouvelle technique de récit : à vous de déceler les fautes de temps qui pourraient bien être nombreuses Donc ici, on explique mon background en fait^^ C'est la suite de ma première nouvelle avec le passé du rôdeur.



Enfin, rien ne vaut une bonne lecture




Ultime combat



Une lame… Un coup… L’arme s’abattit sur Jalor dans un sifflement strident. Il eut juste le temps de se jeter à terre afin d’éviter l’épée du charr. Etonné de son esquive, il releva la tête du sol afin de regarder la réaction de son adversaire. Celui-ci s’approchait de lui, prêt à achever l’humain allongé sur le dos. S’en était fini de lui. Il ne pouvait plus échapper à son destin. L’aventure s’achevait ici…

La créature n’était plus très loin. Levant le bras, elle allait terminer son acte. Le rôdeur eut alors une étrange sensation. Une sensation de vide. Soudain, alors que ses pensées s’évanouissaient dans le néant le plus profond, surgit une vision, une image. Son image. Il était encore enfant, très jeune. Il ne voyait plus le charr. Il voyait sa vie devant ses yeux…



" « Jalor, vient voir ! Vite ! » Mon père crie. Je le rejoins en courant. Il se trouve dans son champs, et regarde le ciel, pointant le doigt vers un étrange oiseau. « Tu vois, fils. Cet oiseau est superbe. Il doit être un présage des dieux, un signe montrant que ma récolte sera bonne cette année. » Je regarde le volatile qui, magnifique, plane au dessus des plantations nous faisant vivre. C’est alors que mon père me prends dans ses bras et s’amuse avec son fils de sept ans. Le soleil radieux chasse toute pensée hostile des esprits de Gurath. Sa récolte serait abondante… "



Le charr continua son coup avec une force impressionnante. Son bras se rapprocha de Jalor, qui retourna dans son passé.



" Aujourd’hui, il pleut. Sale journée. Mon père vient de m’annoncer une triste nouvelle : nous devons déménager. Le champs et la ferme doivent être vendus, sous peine de mourir affamé et sans argent. En effet, les cultures ne donnent plus autant de blé qu’auparavant, et la pauvreté se fait sentir. Nous avons trop longtemps vécu sur l’héritage de ma mère, qui est aujourd’hui épuisé. Gurath n’a pas fait de réserve d’argent pour les saisons difficiles et les mauvaises passes. Aujourd’hui, il regrette. Il m’a indiqué le nouvel endroit où nous bâtirons notre ferme. Près des montagnes et des Cimes du Sorcier, le temps serait bien plus frais, mais mieux vaut un temps frais qu’une vie à la rue et sans argent ni nourriture. "



La lame heurta le bras de Jalor. Il saignait abondamment, et Jalor souffrait. Mais il n’était pas mort, pas encore. Il se souvenait, c’est tout…



" Fils d’un union inespéré entre noble et fermier, riche et pauvre, je n’ai pas connu ma mère, qui est morte peu après ma naissance selon les dires de mon père. Il devait l’aimer, certes, mais il aime aussi profiter de son argent. C’est d’ailleurs grâce à cette motivation humaine que mon père m’a inscrit chez le maître Leillar, sage parmis les sages. Mon père me destinait à devenir mage, maîtrisant les éléments et les déchaînant selon mon bon vouloir. Pour ce faire, il m’a amené auprès de ce professeur pour m’immiscer dans l’art compliqué de la magie élémentaire et du pouvoir de la mana. Le maître me parle longuement mais je ne l’écoute pas : ses longs monologues concernant les pratiques magiques ne m’intéressent pas. Je veux de la pratique. Le soir, en rentrant chez moi, j’entends mon père parler avec un autre paysan :

« Mon fils deviendra un grand mage plus tard, et cela lui permettra d’invoquer la pluit pour faire pousser mes champs ou le vent pour balayer les tiens ! »

C’était donc pour cela. Gurath ne croyait pas en l’avenir de son fils mais en son aide. Je suis furieux, et décide de ne plus me rendre aux cours de Leillar. Mon père m’a dégoûté de la magie.

Le lendemain, je me lève dès l’aube. Le soleil est de retour après de trop longs jours d’absence, et je me prépare à sortir. Dehors, les oiseaux chantent le jour et m’invite à les suivre, ce que je fais. Je les accompagne dans la plaine et une voix m’appelle. Une voix douce mais puissante, presque injonctive. Elle me dit de regarder la nature et d’apprendre à l’apprécier. Je cherche l’origine de cette voix longtemps avant qu’elle ne ressurgisse de nulle part : « Ecoute et admire la nature, Jalor. Elle sera ta seule alliée dans la sombre époque qui arrive. ». Je crie et appelle cette voix, l’intéroge sur sa provenance et lui demandant des explications. Celle-ci me réponds calmement, mais d’une voix emprunte de mystère : « Rends-toi près du domaine de Barradin et suit ton instinct. Tu trouveras un homme. Parle-lui et raconte-lui ton histoire. ». La voix féminine se tût définitivement, laissant Jalor seul et sans repère, ayant pour seule indication de suivre son instinct. "



Jalor rouvrit les yeux. Il était encore vivant. Le charr se trouvant près de lui cria, appelant ses amis. Il allait l’achever, quand Jalor retomba dans l’inconscience.



" Je me rends donc au domaine de Barradin, espérant y trouver une quelconque indication sur l’endroit où je dois me rendre. Le vent s’est levé rapidement, alors que je monte un petit pont enjambant un petit cours d’eau au courant rapide. Cette force naturelle a soufflé et m’a poussé vers les collines. Marchant au début, je suis obligé de me mettre à courir sous peine de tomber, tant la force est grande. Tout à coup, aussi subitement qu’il était arrivé, le vent est retombé et m’a laissé dans une vaste plaine d’herbe entourée de grandes collines. Il a aidé mon instinct, mais ne peut me conduire plus loin. Je décide donc de continuer vers le sud, à l’opposé du Grand rempart. J’ai ainsi marché plusieurs heures, au point de me lasser. La nuit est tombée lorsque je me suis retrouvé dans un petit bois. Je m’y installe pour la nuit, et part à la recherche de branches mortes afin de me réchauffer durant la nuit. Je m’enfonce alors dans la forêt, lorsque je décovre, dans une petite clairière, un feu ardent avec un homme assis à côté. C’est donc lui, l’objet de ma quête ! Je m’approche de lui et exécute les consignes données par la voix. Il m’écoute avec attention jusqu’à la fin de mon récit, puis réfléchit peu de temps avant de prendre la parole à son tour : « Tu es donc un élu de Melandru. Elle t’a choisi, et rare sont les personnes dans ton cas. Elle a remarqué en toi une grande aptitude à comprendre et utiliser la nature. Sois-en fier. Elle t’a amené à moi afin que je te fasse part de ma science et peaufine ton éducation. Je le ferais donc. ». Pendant de nombreux jours, nos rapports ont été ceux entre un professeur et son élève. Il m’a appris m’art d’éduquer des animaux, celui du tir à l’arc ou encore celui des rituels naturels ressourçant les rôdeurs. Au bout de plusieurs semaines, mon entraînement était terminé. Après des adieux rapides, je repars en direction de ma ferme, m’éloignant peu à peu de mon maître. J’y arrive en deux jours de marche, et j’y découvre un spectacle atroce : la ferme et les champs ont été brûlés, les alentours saccagés. Je crie et appelle mon père, mais il ne réponds pas. Je fouille les décombres de la ferme et le retrouve, sous une poutre, mort. Son visage livide et blanc me fait horriblement souffrir. Son corps sans vie me fait pleurer. Mon père est mort. "



La créature abattit son arme dans la poitrine de Jalor qui poussa un cri horrible. Le sang tachait peu à peu ses habits et remplissait sa gorge. Il allait mourir. La fin était proche…



" Je prends le soin d’enterrer mon père dans une parcelle de terrain encore verte et saine. Je remarque qu’il porte dans sa main une dague magnifique et lumineuse. Je dois le venger. Je prends l’arme de mon ère et part vers Ascalon, qui, en ruine, paraît désertée depuis plus d’une semaine. Je me sens coupable d’avoir ainsi abandonné si lâchement mon père, alors que j’aurais pu le sauver. Sur la route vers Ascalon, je croise un passant qui me détaille l’invasion inattendue des charrs dans le royaume. Renseigné, je reprends la route vers la ville. La lune est pleine. La vengeance est proche. "



__________________________

La troisième et dernière partie pour bientôt

J'ai fait un peu plus long cette fois
J'aime moins la facon d'écrire que le premier... mais la encore tout est histoire de gouts personnels. Par contre je suis content d'en apprendre un peu plus sur l'enfance, et les débuts de ton personnages.

Bien... vivement la suite...


Juste une chose... son entrainement, t'as pas envie de le prolonger ? 2 semaines c'est tres court, même si ce sont que les débuts d'un entrainement qui dure une vie !
Lol, pour l'entrainement, c'est plutôt volontaire (on verra pourquoi plus tard^^)

Pour le style d'écriture, c'est vrai que c'est très space et strange ^^ : les passages de la première à la troisième personne peuvent dérouter, ainsi que ceux passé/présent, mais c'est pour rendre le flashback plus intéressant^^ et plus tape-à-l'oeil.

Bref, complètement différents mais une suite tout de même^^
Citation :
Publié par Menz0
J'ai bien aimé.

Mais j'ai l'impression qu'il manque quelque chose.
Peut-être la raison pour laquelle Jalor se met soudainement à repenser à son enfance ?
Je croyais que c'était suffisamment expliqué

En fait, avant de mourir, il voit sa vie défiler devant ses yeux, comme dans les films
Voilà donc ma troisième partie, presque sans action http://static.mondespersistants.com/forums_mp/images/smilies/wink.gif

En effet, je présente des persos qui seront les miens pour le jeu. Ce seront mes autres persos, et ils se connaissent dans mon histoire http://static.mondespersistants.com/forums_mp/images/smilies/smile.gif

Surement une suite pour bientôt (texte plus ou moins court)


Sauvetage inespéré



La lumière aveugla Jalor. Son crâne le faisait souffrir horriblement. Allongé sur un lit peu confortable, il ne savait où il était. Il tenta de se redresser, en vain. Tous ses muscles étaient comme endormis, si ce n’est morts. Il ne sentait plus ses mains, ses pieds étaient gelés et son torse ne bougeait qu’aux battements de son cœur et à sa respiration haletante. Il réussit tout de même à tourner sa tête et découvrit une jeune femme assise près de sa couche. Jalor n’en crût pas ses yeux, qu’il croyait abusé par un quelconque sortilège d’illusion. D’une beauté éblouissante, elle regardait le rôdeur d’un œil vif et plein de compassion. Sa peau était d’une rare pureté et ses cheveux, d’une coiffure complexe, étaient magnifiques. Elle ne dit pas un mot, mais son sourire exprimait une multitude de phrases.

Jalor, lui, demanda d’une voix légère dans quel lieu il se trouvait : il ne se souvenait de rien, hormis d’un mal immense qui l’avait entièrement rongé, comme si son âme avait été aspirée. L’humaine répondit en quelques mots ce que mille auraient pu expliquer : « Ne t’inquiète pas. ». Cet être mystérieux parlait peu, mais sa voix cristalline résonnait dans la pièce dépourvue de meubles. Jalor jeta un œil par la fenêtre et vit le soleil au zénith. Il avait faim.

Il essaya alors de discuter avec la femme assise près de lui :

« Comment vous appelez-vous ? Et que fais-je ici ?

-Je me nomme Filia. Tu es ici en sécurité. Nous t’avons sauvé.

-Mais, de quoi m’avez-vous sauvé ? Expliquez-moi, je ne comprends pas.

-Tu allais mourir lorsque nous sommes arrivés, répondit-elle. »

La porte de la chambre s’ouvrit alors sur un homme robuste, à la carrure impressionnante.

« Oui, continua-t-il de sa vox forte. Nous t’avons sauvé de la griffe de ces maudits charrs. Ils allaient t’achever. Ne t’en souviens-tu pas ? »

Jalor se remémora alors la scène. Après plusieurs jours d’errance, il avait trouvé un groupe de créatures semant la destruction sur son passage. Il avait voulu les éradiquer, mais il n’y était pas parvenu, les monstres étant trop robustes.

« Lorsque nous sommes arrivés, reprit-il, nous avons fait le ménage. Ils étaient moins fiers, ceux-là.

-Ensuite, compléta Filia, nous t’avons soigné…

-…et te voici ici.

-Et bien, je vous dois quelques remerciements alors, dit Jalor. Sans vous, je ne serais plus de ce monde. »

Les trois personnes échangèrent un sourire, qui allait sceller à jamais leur amitié.

Jalor apprit, durant son séjour de rétablissement, que le guerrier qui l’avait accueilli se nommé Hulrick. Maîtrisant parfaitement son épée et aidant ses coéquipiers, il faisait un allié efficace qui tuait les monstres rapidement. Quant à Filia, c’était une magicienne qui avait une affinité pour l’air et ses pouvoirs destructeurs.

Une fois rétabli, Jalor décida de quitter ses amis. Mais ceux-ci choisirent de l’accompagner, trois combattants étant toujours plus efficaces qu’une personne seule.

« Merci beaucoup pour votre aide. Elle me sera utile, poursuivit le rôdeur, en souriant.

-Ne nous remercie pas, murmura Filia.

-On les abattra bien plus vite, ces saletés de créatures. Afin de retrouver notre bel Ascalon ! »

Les trois amis sortirent, laissant leur passé derrière eux. Le soleil se couchait dans un halo de lumière orangée. La faune se tût promptement. Le vent ne souffla plus. Le trio se regarda mutuellement avant de se lancer, Hulrick en tête, en quête de créatures à éradiquer. Une nouvelle aventure commençait. Une aventure mouvementée au service d’une cause noble : sauver Ascalon.
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