"Les Peanuts, ou Histoires de lutins"

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Karnak était, comme à son habitude, assis sur son lit, à rien faire. Il prît sa sacoche, et se décida à faire un tour en forêt, histoire de ceuillir quelques champignons. Il est connu qu'un ranger lutin est doué d'une agilité impressionante et d'une dexterité hors pair. Il est connu en même temps que toute règle à son exception, dans ce cas ci, ce Peanut. Et oui, rien qu'en se levant de son lit (du pied gauche, il faut le remarquer), trébucha. Quelle chute, imaginez-vous qu'il réussi à trouer le plancher. Heureusement qu'il était co-propriétaire de la taverne, et que c'était son frère qui s'occupait des finances!
Il se releva, reprit sa sacoche, et la replaça sur le lit, car il décida d' "explorer" (c'était bien son métier, après tout) cette nouvelle cave.
Après un long tunnel tortueux, tel un labyrinthe, il arriva devant une porte, l'ouvrit, et rentra dans une salle.
La lumière était éteinte, il alluma sa torche, et s'apperçut que cette salle si mystérieuse n'était autre que la cave à vins.
Il prit une paire de bouteilles et rebroussa chemin.
Après quelques heures de marche, il admit qu'il s'était perdu, s'assis, et vida une bouteille, et apperçut une trappe juste au-dessus de lui. Il l'ouvrit, et monta.
L'odeur était nauséabonde, et aurait fait vomir plus d'une personne, mais pas Karnak; il avait le nez bouché.
La salle était pleine de tables, de chaises, de livres, d'étagères, de rats (repas succulent s'il est bien préparé), et autres objets que l'ont pourrait trouver dans une bibliothèque abandonnée.
Vous l'aurez compris, Karnak était dans une bibliothèque, et que fait un lutin instruit dans une bibliothèque? Prendre un livre et lire.
Mais comme Karnak n´était pas si bien instruit, il ne prit pas un livre pour lire, mais une chaise pour dormir (c'est fatiguant de vagabonder dans de tortueux tunnels!)
Après quelques heures de sommeil, il se réveilla.
Il chassa un rat, deux rats, trois rats, en mis un dans chaque poche, et cuisina le troisième. Il prit ensuite un livre (j'ai dit pas instruit, et non analphabète), et jeta un coup d'oeil, le laissa sur la table, et en pris un deuxième (il n'avait rien d'autre à faire).
Alors il aperçut un livre différent des autres, il était plus épais, plus grand, plus ornementé, il le prît et lut à haute voix le titre:
"Les Peanuts, ou Histoires de lutins".
Un titre fort intéressant, étant donné que son nom de famille concordait avec le titre. Il est possible que cela parle de sa propre famille.
Il décida donc d'emporter ce livre, et un autre, plus petit, qui se trouvait à sa gauche, intitulé "Comment torturer un elfe avec un cure-dents, du soufre et des feuilles mortes".
Il sortit de la bibliothèque (par la porte d'entrée), qui était au fin fond d'on ne sait quelle forêt, mais pour un explorateur, en trouver la sortie serait probablement un jeu d'enfant... probablement.
Après quelques jours de marche, en de conditions plutôt malsaines (boire uniquement du vin pendant des jours, c'est pas très bon pour la santé, pis les rats, c'est très salé, et un excès de sel, c'est pas bien), il retrouva sa route, et rentra à la taverne.
Pas mal je trouve on dirait bien le début d'un fabuleux conte

Mettons le en bibliothèque, en espérant que Karnak ne revienne pas nous le voler. Par Gothar!!! où se trouve le livre sur la torture des Elfes??
Message roleplay
Après avoir dormit une paisible nuit, Karnak passa par la cuisine, se servit un bol de lait, un morceau de tarte de la veille, et retourne dans sa chambre.
Après avoir engloutit sa tarte, et pendant qu'il terminait son bol de lait, il entraperçu le livre qu'il avait ramené de l'étrange bibliothèque.
Il termina son bol, et s'approcha du livre. Il prît quelques minutes pour admirer les ornementations de la couverture, essaya d'ailleurs d'en extirper une gemme, en vain.
Il ouvrit ensuite une page au hasard...

Les trois petits Peanuts

Il était une fois trois frères. Tous trois portaient le noble nom de Peanut. L'un s'appellait Gragra, l'autre Grogro, et le troisième Grigri.
Très jeunes, ils étaient, chacun de leur côté, partis construire leur maison, leur foyer.
Le premier, Gragra, était monté en montagne se construire une maison.
Comme il était gras, il comptait faire du sport, là haut, et perdre du poids.
Le deuxième, Grogro, était partit en vallée se construire une cabane.
Comme il était gros, mais sans complexes, il voulait monter une ferme pour manger des oeufs, de la viande d'agneau, et des côtes de porc toute la journée.
Le troisième, Grigri, était plus sage et prudent.
Comme depuis peu circulaient des rumeurs disant que les armées de Dragoon arrivaient, décida de construire son terrier sous la terre, comme la grande majorité de son peuple.
Il envoya des missives à ses deux frères, pour les faire changer d'opinion, à quoi ils répondirent "Qui craint le grand méchant Dragoon, méchant Dragoon, grand Draconois?"
Peu après arriva un dragon sur le pic de la montagne de Gragra, et enflamma sa demeure.
Heureusement, Gragra, pendant ce temps se promenait.
À son retour, il aperçut le dragon devant sa maison enflammée, et s'enfuit chez son frère Grogro.
Le dragon l'aperçut et le suivit.
Il arriva dans la vallé, et courrut, courrut, jusqu'a ce qu'il arriva chez son frère.
Il frappa à la porte aussi fort qu'il le pouvait. Son frère lui ouvrit la porte.
Il préparèrent un repas à base de côtes de porcs et de crottes de brebis. Pendant qu'ils mangeaient, le dragon s'approcha de la maison, renifla, et souffla.
Il enflamma maison, étables, animaux, tout! Tout, sauf les deux jeunes frères, qui s'échappèrent tout de suite.
Il courrurent, courrurent, et arrivèrent chez leur troisième frère Grigri.
Ils frappèrent à la porte, qui était en fait dans ce cas-ci une trappe.
Le dragon arriva de nouveau, renifla, et souffla.
L'herbe s'enflamma, personne ne cria.
Il renifla à nouveau, resouffla.
Les fleurs fannèrent, mais personne ne cria.
Il frappa de sa longue queue à la porte.
- "Qui est-ce?" - demanda Grigri.
Le dragon renifla.
- "Bouge, bouge, c'est sûrement pour moi!" - cria Gragra, qui s'élancait vers la porte.
Grigri le stoppa et lui fit remarquer qu'il reniflait comme un dragon.
Le dragon refrappa à la porte.
- "Qui est-ce?" - demandèrent Grigri et Gragra.
Le dragon rugit.
- "Écarte-toi, écarte-toi, c'est probablement pour moi!" - cria Grogro, qui s'avançait vers la trappe.
Grigri l'arrêta, et lui fit remarquer qu'il n'avaient pas d'amis qui rugissaient.
Le dragon lâcha prise, et se mit à chercher une cheminée, mais il n'en trouva aucune.
Il s'envola alors, et rejoignit les forces de Dragoon.

Morale de l'histoire :
À la pureté de l'air, il faut préferer la sûreté de la terre
!
Citation :
Provient du message de Karnak
L'odeur était nauséabonde, et aurait fait vomir plus d'une personne, mais pas Karnak; il avait le nez bouché.
J'adore la dimension épique que tu donnes à ton personnage
Merci a tous lol, je m'attendait pas à ce succès
J'avait justement prévu de faire des "adaptations" de contes populaires, et pis de temps en temps une histoire inventée peut-être
Par contre c'est peu probable que les épisodes soient très suivis, une semaine sur deux je suis privé de PC, et l'autre bah faut travailler aussi
Karnak termina cette histoire, qui lui avait tellement plu, qu'il décida de continuer à lire.
Il passa dans le "salon" de la taverne familiale, s'assit sur un fauteuil près du feu, rouvrit le livre, prit une page au hasard, et commença cette nouvelle histoire..


Le Nabot et le Peanut

Le Peanut, ayant chanté
Toute la journée,
Se trouva fort dépourvu
Quand la soif fut venue :
Pas un seul petit flacon
De sirop ou de boisson.
Il alla crier sa sécheresse
Chez le nabot qui fait de la pécheresse,
Le priant de lui passer
Quelques bières pour subsister
Jusqu'à la fin de la soirée.
"J'vous paierai, il lui disait,
En chantant! et foi d'lutin,
Avec les intérêts, gros malin. "
Le Nabot n'est pas musicien :
C'est là son moindre défaut.
Ou tu t'crois la? ho!
Dit-il à ce brave lutin.
- J'ai vu votre taverne en venant
J'ai pensé chanter, debout sur une chaise.
- Tu chantes ? mets toi a ton aise :
T'as qu'à danser maintenant.
Il ouvrit alors en face,
Une taverne ouverte a toutes races.
Munie d'une bonne musique,
Et de boissons fantastiques.
Il écrasa vite son concurrent,
Et comme il était si charmant,
Lui vola sa clientèle,
Et ouvrit par là même un hôtel,
Où ce cher petit Nabot,
Dansait Twists et Tangos


Moralite : On peut danser et chanter comme on veut, car chez Ysatis, on est toujours heureux

[HRP] Texte édité de la fable "La Fourmi et la Cigale" par Hip Peanut. Rajouts par Hip Peanut et Karnak Peanut [/HRP]
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