[Orcanie] histoire d'un jeune Firbolg (épisode LXII)

 
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Saoul

De retour chez mon ami William, ce qui devait arriver arrivât.

Vidé de quelques pièces d’or, j’étais plein.

Je racontais mes histoires à qui voulait bien les entendre.

« Tu sais pour les Luris, j’ai réussi la quête. Mais le roi il veut pas que je le dise. »
« Oui pique, et en plus tu as buté le dragon…. »
« Non môssieur, j’ai jamais buté de dragon moi. Mais j’ai discuté avec Légion. »
« Mais bien sur, et tu lui a foutu une rouste j’imagine. »
« T’es con toi. Il pouvait me manger facile, mais il a eu peur de mal me digérer. »
« Mais oui, on te crois …. »

En fait, comme je l’ai dis plus tôt, il n’y a que des jeunes dans la taverne. Bien sur ils ne savaient pas que je ne suis pas un menteur. Mais ils ne connaissaient pas non plus mes histoires. Je ne pouvais leur en vouloir.

William avait lâché son sourire nerveux et commençait à apprécier mes pièces d’or. Je ne comptais plus ce que je buvais. Quelque part j’était bien. J’oubliais tout mes soucis et n’étais pas en état de penser à ce que j’avais perdu.
Et oui, bien au delà de ma magie, je vous rappelle que bien des amis, et surtout une charmante Firbolg, ont disparut de mes récits, mais pas de mes pensées.
Alors je buvais, pour oublier tout ça. Et ça marchait pas trop mal.

Ce n’est que tard dans la soirée qu’il entra.

Un grand celte, champion de son état, ouvrit la porte à grand bruit.

« Tavernier, je profite de la popularité de ta taverne pour faire passer un message. »
« Euh, oui …. »William semblait craindre ce message.
« Jeunes gens, le royaume a besoin de vous. » Il était encore sur le pas de la porte. Il regardait la salle de gauche à droite avec des yeux pleins de gravité.
« Jeunes gens, il est temps pour vous de faire un choix. Si vous voulez défendre notre royaume, il est temps de …. » Son regard se figeât sur moi.
« Seigneur Piquepoc, vous êtes là ? Pardonnez mon intrusion, je ne savais pas que vous répandiez le message vous aussi. »
« Hein ! »

Les jeunes dans la taverne me fixèrent tous. Je pense qu’ils se demandaient d’un coup qui j’étais. Ce puissant champion parcourant le royaume au nom du roi me demandait pardon. Je dois avouer que je ne comprenais pas moi même, mais je ne pouvais pas me regarder tout seul.

En attendant, j’en voyais un qui commençait à trembler de peur, il réagit assez vite.

« C’est pas moi qui l’ai fait boire. Je ne voulais pas. Je suis prêt à lui rendre son or, mais pitié, ne détruisez pas ma taverne. » William avait peur.
« Seigneur Piquepoc, puis je me joindre à vous pour recruter pour le royaume. »
« Hein ? » Je manquais un peu de réparti.
« Explique moi champion, pourquoi m’appelles tu seigneur ? »
« Seigneur, même si je protégerai le roi et notre royaume jusqu’à la mort, j’en ferai de même pour vous. Je n’écoute pas les ragots mais seulement mon cœur. Et je sais que le votre est pur. »
« Bon, pourquoi pas ? Mais que viens tu faire ici ? »
« Seigneur, …. »
« Stop, appelles moi Pique. »
« Piquepoc, vous n’êtes pas sans connaître les difficultés de notre royaume. Nos frontières ne sont plus sures, nos troupes subissent des échecs cuisant. Nous avons perdu ce qui faisait notre force, et le trouble règne sur notre royaume. »
« Oui. »
« Nous avons besoin de forces vives pour aider les fidèles. Alors nous recrutons des jeunes pour les former. »
« Comment ? »

Il m’expliqua ce que je ne savais voir.
Notre armée avait du mal. Du mal à s’organiser et à subir les attaques de nos adversaires. Alors, les siens avaient pour mission de recruter et former les jeunes. Mission délicate, mais noble.
Il m’expliquât aussi une chose, si lui et certains ne m’avaient pas oublié, les autres si. Plus personne ne prononçait mon nom en pensant à toutes mes histoires ou à un traître. Il était temps de revenir.
Je le laissais continuer son chemin seul. Les jeunes de la taverne continuaient à me poser des questions, mais maintenant ils m’écoutaient plus sérieusement.

« Dis nous Pique, comment sont les albionnais ? »
« Rapides, nombreux et puissant. Quand tu vois un albionnais de prés, il est souvent trop tard. Leurs mages sont puissants, leurs guerrier forts, et leur nombre énorme. »
« Et les Midgardiens, on dit qu’ils mangent les cadavres ? »
« On dit bien des choses, mais la vérité est autres. Ils sont puissant et bien organisés. Mais jamais je n’en ai vu un manger un cadavre, tout juste le piétiner. »
« Mais Pique, quand pourrons nous les combattre ? »
« Il te faut encore apprendre jeune Luri, mais sache que je pense que tu peux les combattre à tout age. Même si tu ne leur fait pas mal au départ, tu les gêneras toujours. Et les grands ont besoin de force vives pour porter les armes de siège, tu seras donc toujours utile. »

Je continuais comme ça toute la nuit. Je trouvais ça beau. Devant ces quelques jeunes encore un peu naïf, buvant mes paroles, et buvant les liqueurs de William, j’épprouvais du plaisir à partager mon expérience. Même si parfois mon cœur se serrait en pensant à ce que j’avais perdu.

Puis william nous mis dehors. Les jeunes partirent vers leurs destins, moi je partis vers le mien. Mais ça n’allait pas très bien, ou alors mon destin était un peu trop zigzagant.

J’avais du trop boire de ce breuvage distribué par William. Je ne voyais plus où j’allais. Je ne voyais plus rien en fait. Je me cognais contre les murs, puis contre les arbres, puis contre plus rien. Alors je marchais. Je senti des je trébuchais sur un loup, mais les loups ont peur de nous, alors il s’enfuit. Je senti un blaireau devant moi, mais je ne sais comment je l’évitais. Puis je senti la fraîcheur d’une pierre, c’était bizarre car j’étais encore debout. Mais du coup je me retrouvais à terre, et là je cessais de combattre mon destin. Je fermais les yeux et ne bougeais plus.

« Piquepoc. » Une voix douce me parcourait là tête.
« Piquepoc, je vais t’aider. » Je ne parvenais pas à répondre.

J’ouvris quand même les yeux. Parcourant l’horizon du regard, je reconnu cet endroit.
J’étais derrière Tir Na mBeo, sur cette plaine au milieu de la forêt. A cette endroit une Elfe fantomatique semblait crier sa douleur, mais aucun son ne sortait de ses lèvres. Je fus surpris de constater que c’est elle qui me parlait.

« Piquepoc, je me souviens de toi, cela fait longtemps que tu n’es pas venu me voir. »

J’essayais d’ouvrir la bouche.

« Non, ne parle pas. Repose toi tu vas en avoir besoin. »

Ca c’était clair.

« Piquepoc, je vais t’aider, si tu le veux. Je sais comment rompre le charme qui retient ta magie. »

Quoi ????

« Non, ne dis rien. Le roi ne pourrat rien contre toi. C’est Dame Nature qui me le demande. Tu es un Ovate, et nul ne peut te retirer la magie qui vient de Dame Nature, même pas un roi quel qu’il soit. Mais pour cela tu vas devoir me faire confiance, en attendant repose toi, ici tu ne craint rien. »

C’est ce que je fis en attendant la suite de cette histoire.


PS: à mes gentils lecteurs, je post maintenant car demain je ne pourrai surement pas.
Re: histoire d'un jeune Firbolg (épisode LXII)
Citation :
Provient du message de piquepoc
« Stop, appelles moi Pique. »
« Piquepoc, vous n'êtes pas...
l'aime bien ce champion

dit moi pique, t'orai pas vu un bonnet en peau de loup de le coin ?

quand j'etait petit et que je tapait les blaireaux et les loups, je l'ai perdu et ma moman elle m'a gronde

pis en plus dans le bonnet y'avait un grand secret
Re: histoire d'un jeune Firbolg (épisode LXII)
Citation :
Provient du message de piquepoc
« Et les Midgardiens, on dit qu'ils mangent les cadavres ? »
« On dit bien des choses, mais la vérité est autres. Ils sont puissant et bien organisés. Mais jamais je n'en ai vu un manger un cadavre, tout juste le piétiner. »
Ben oui quoi, les cadavres c'est pas vraiment bon. C'est largement meilleur quand c'est encore vivant...

Et pour le secret du piétinement de cadavre... allez, je vous le révèle : c'est pour enterrer la viande dans le sol en cas de coup dur.
 

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