La quête du Sceptre des Ames Perdues...

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Alina avait assisté à l'entrée de l'homme sur le point de mourir, mais, sans s'en préoccuper, elle avait laissé Aenelia s'en occuper et avait loué un chambre dans laquelle elle était directement montée.
Elle pu bénéficier d'un lit, une table de chevet, et une armoire rudimentaire pour le prix qu'elle avait payé.
Elle ferma sa porte à clé, et ouvrit la fenêtre et les volets.
Dehors, la pluie et l'orage faisaient toujours rage, et il était impossible de distinguer quoi que ce soit.
Elle posa un vieux grimoire sur le lit, et mit sa bougie juste devant. Elle l'ouvrit, puis, fermant les yeux, elle se mit à prier. Puis, après qu'un certain temps se fut écoulé elle rouvrit les yeux, referma le livre, et le rangea.
Le sol près de la fenêtre était trempé. Elle alla la refermer.
Elle se déshabilla, en prenant son temps. Elle posa sa cote de mailles sur le sol, devant l'armoire. Elle suspendit sa tunique et sa cape sur des cintres, prenant soin de ne pas les froisser.
Enfin, elle se coucha, et éteignit la bougie, posant sa masse d'armes au pied de son lit.


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Lorsqu'elle se leva, le soleil ne s'était pas encore levé.
Elle alluma la bougie, ouvrit son livre sur la table de chevet, et se mit à prier comme la vieille.
Après quelques minutes ainsi, elle le referma, s'habilla lentement, remis sa cote de mails, ses bottes, et enfin sa cape.
Elle descendit, les rayons de soleil précurseurs de la venue de celui-ci apparaissant à peine.
L'aubergiste astiquait déjà des verres.
Quelques buveurs s'étaient endormis sur leur table, ivres-mort.
Elle se mit à une table, commanda du lait et le commença à le boire, lentement. Peu de temps s'écoula avant qu'elle ne vit descendre le paladin mort-vivant.
Elle se demanda ce qu'il avait bien pu faire en haut... Les morts-vivants n'avais pas besoin de sommeil à sa connaissance...

Elle finit son verre, laissa une pièce sur la table, et sortit.

L'orage avait dû cessé durant la nuit. Le sol était encore boueux.
L'air glacial du matin lui fit resserrer sa cape.
"Alors c'est donc cela que je suis devenue. Le froid même frémir maintenant..."
D'un pas plus pressé, elle regagna la taverne. La plupart des membres du groupe était à l'écurie.
Un griffon surgit du ciel, à l'étonnement général, sauf celui de Nagrim. Sa monture...
Elle entra dans l'écurie, y pénétrant jusqu'au fond. Là, elle murmura :

"- Viens à moi Nightmare."
Un cheval noir comme l'ébène, dont les cheveux semblaient flamboyer de par leur couleur. Il en était de même pour sa queue et les poils près de ses sabots.
Il ne portait ni selle, ni brides.
Elle sortit de l'écurie, le cheval la suivant.
Elle s'assit. Le cheval se mit derrière elle.
Ellle attendait que la troupe soit prête à partir...
Quand Aenelia arriva devant les écuries, elle vit que chacun était déjà sur le dos de sa monture. Tant mieux. Cependant, Retnak et Giskan ne semblaient pas pourvu d'un cheval, Kostorn quand à lui lévitait à quelques dizaines de centimètres du sol et semblait assiégé de piques de la part de Sircam et Nargrim.
Elle s'approcha du petit groupe, le reste avait préféré se tenir à l'écart de se débat houleux. Elle interpella le vieil homme:


<Aenelia> Et bien messire Kostorn, où est votre monture ?
<Kostorn> Je me déplace par ma seule force de méditation, jeune magicienne.
<Aenelia> Pardonnez-moi mais avec tout le respect que je vous dois, je ne peux pas vous laisser faire le trajet de cette manière. dit-elle sur un ton ferme.
<Kostorn> Ha ?! Et pourquoi donc ? répondit-il visiblement offusqué J'ose espérer que vos arguments seront moins ridicules que ceux avancés par ces deux individus ici. Enfin, d'une apprentie de Dalaran, je n'en attend pas moins, allez-y, je vous écoute.
<Aenelia> Et bien primo, pour commencer leur argument n'est pas aussi ridicule, je ne désire pas attirer l'attention sur nous. Secondo, votre technique ne vous permet que de vous déplacer à une vitesse bien inférieure à nos chevaux au galop. Tertio, elle nécessite que vous vous concentriez, même si elle ne nécessite pas beaucoup d'énergie de votre part, il vaudrait que vous l'épargnez pour les combats, la route et longue et loin d'être sûr. Quatro, si vous refusez, vous ne partez pas avec nous.
<Kostorn> Vous avez le don de convaincre, jeune magicienne, bien je ferai selon vos désirs, maintenant, il nous reste à régler le problème de ma mont...

Il ne put le temps d'achever sa phrase car un nain, Giskan plus précisement avait fait irruption au sein du petit groupe. Ce dernier tenta encore une fois de mettre la main aux fesses de la jeune femme mais celle-ci, forte de cette dernière expérience, esquiva sa main avec une rapidité étonnante.

<Giskan> ArrRrH ArrRrH ArrRrHh ! Les femelles humaines sont plus rapides que les naines ! dit-il sur un ton déçu.
<Aenelia> Bonjour Giskan, que me vaut le plaisir ?
<Giskan> ArrRrH, oui, je n'ai pas de monture !
<Aenelia> Nargrim possède quand même un griphon, pourquoi ne chevauches-tu pas avec lui ?

Il prit la magicienne par l'épaule, afin d'abaisser l'oreille de celle-ci à la portée de sa bouche pour lui chuchoter quelques mots.
Elle éclata de rire une fois que le nain eut terminé, ce dernier parrut horriblement irrité par la réaction.


<Giskan> Je ne te permet pas !
<Aenelia> Excuse-moi, la tentation était trop forte. Bien, je ferai le nécessaire pour qu'il en soit ainsi. Suis-moi et ça vaut pour tout le monde. dit-elle à haute voix pour se faire entendre de tout le monde

Quelques secondes plus tard, chacun était là, autour d'elle, attendant qu'elle donne ses dernières recommandations avant le départ. Elwin s'approcha d'elle et vint lui souffler à l'oreille.

<Elwin> Tout est prêt, les provisions sont solidement attachés aux bêtes.
<Aenelia> Parfait.
<Elwin> Il reste un dernier petit problème, l'archer que tu as engagé ne possède pas de monture.
<Aenelia> Oui, j'ai remarqué.
<Elwin> Bien, je ne dirai plus rien à l'avenir.

Elle fit mine de ne pas avoir entendu la dernière réponse du chevalier et prit la parole.

<Aenelia> Bien le départ approche à grands pas, cependant, Il nous manque 3 montures, je vais donc demander à certains d'entre-vous de chevaucher avec un deuxième passager sur votre cheval.

Elle marqua une pause, aucune protestation ne se fit entendre.

<Aenelia> Bien, Kostorn, vous voyagerez avec Elwin.
<Elwin> Hein ?!
<Kostorn> Personnellement, je préfèrai monter sur le griffon avec Nargrim.
<Aenelia> Non, je préfère vous avoir à terre en cas d'attaque, Nargrim quand à lui part en éclaireur, je lui ai dit ou nous allions durant le déjeuner.

Elle reprit.

<Aenelia> Giskan, tu monteras donc avec Alina. dit-elle en faisant un clin d'oeil au nain, celui-ci le lui rendit.
<Alina> Je refuse. répondit-elle d'un ton tranchant
<Aenelia> Tu n'as pas le choix. Mais si tu veux nous ferons des tournantes afin de ne pas fatiguer les mêmes chevaux.
<Alina> Grmbl, bon d'accord.
<Aenelia> Fort bien, maintenant Retnak, deux choix s'offre à vous. Monter avec ou moi ou alors avec le Mort-Vivant.

L'archer regarda le mort-vivant, le dévisagea, ensuite il se retourna pour faire de même envers la magicienne.

<Retnak> Je ne veux pas qu'une femelle tienne les rennes, je voyagerai donc avec Sircam
<Aenelia> A votre guise, Mort-Vivant cela te convient ?

Sircam n'apprécia pas vraiment d'avoir une deuxième personne dans les pattes mais après tout, cela pouvait s'avérer utile, lors d'une attaque ce serait cet idiot qui se prendrait une flèche dans le dos et non lui.

Il réfléchit encore un bref instant avant de répondre sur un ton qui en aurait pétrifié plus d'un.


<Sircam> Bien sûr, Magicienne, avec le plus grand plaisir. acquiessa-t-il un sourire maléfique sur les lèvres
<Aenelia> Je t'ai à l'oeil.

Avant que ce dernier ne put répondre, elle continua.

<Aenelia> Bien, voilà, nous sommes fin prêts. Je présume que vous mourrez d'impatience quand à notre destination finale. Je ne vais donc pas faire durer le suspense plus longtemps. Nous rendons aux Mines de la Mort.

Sircam ne put s'empêcher de sourire.

<Aenelia> *Mais pourquoi, il sourit ce con?* Hum donc, Nous longerons les montagnes par l'ouest, j'espère arriver à un défilé traversant le massif rocheux à la tombée de la nuit. C'est là que nous camperons. Je présume que vous avez un tas de questions à me poser mais elles devront attendre, nous n'avons plus de temps à perdre en bavardages. En selle !

Elle siffla et aussitôt Nargrim qui effectuait des tours avec son griphon au-dessus de la troupe partit en éclaireur, direction sud...
Aenelia, Elwin et Kostorn chevauchaient en tête de la compagnie, suivis d'Alina et Giskan, Sircam et Retnak -quand à eux- restaient en arrière.
La Paladin rapprocha sa monture de celle de la magicienne, une fois à portée de voix il lui lança:


<Elwin> Tu peux me montrer la carte ?

Celle-ci chercha brièvement quelque chose dans les poches de sa pélerine, finalement elle lui tendit un vieux parchemin.

<Aenelia> Tiens. Tu peux la garder, je garde l'originale.

Il prit consciencieusement connaissance de la carte, nullement gêné par le vieillard qui tentait déseperement d'en voir une partie, sans succès.

<Aenelia> J'ai tracé le parcours des mines selon d'anciens plans de la mine que j'ai pu consulter lorsque celle-ci était encore en utilisation, il y a bien longtemps. Le premier objet de ma quête s'y trouve, ainsi que les instructions pour trouver le second. Cependant, j'en ai appris beaucoup en ce qui concernait l'histoire de ces mines et crois moi, si aujourd'hui elle porte ce nom, ce n'est pas pour rien. De tout ceux qui y ont pénétrés afin d'en retirer les trésors y gisant, d'aucuns n'en est ressorti.

Elle approcha sa bouche des oreilles de sa jument afin de lui demander d'accélerer car elle avait repéré une largé tranchée, scindant la route en deux. Celle-ci avait sans doute été causée par les pluies torrentielles de la nuit précédente. L'eau avait formé un torrent depuis la montagne et avait dévalé la pente rocheuse avec une force extraordinaire emportant tout sur son passage, cailloux, plantes, ... et par la même occasion une partie de la route. Ces compagnons avaient également remarqué l'obstacle et firent accelerer leurs montures.

La tranchée d'environ 3 mètres de large, fut franchie sans difficulté par tous cependant, Aenelia entendit le bruit d'un lourd objet s'écrasant sur le sol. Elle pensa que ce fut le son d'un rocher qui s'était détaché de la montagne, la pluie avait sans doute fragilisé le massif. Elle se retourna pour vérifier, et constata qu'Alina n'avait plus son passager derrière elle...
D'un geste de la main, elle ordonna à la troupe de s'arrêter et elle se retourna pour faire face à la prêtresse.


<Aenelia> Ou est le nain ?
<Alina> Il a profité du saut pour me tenir par les seins. Il a essayé de se justifier en disant que ce fut la saut qui lui a fait perdre l'équilibre, mais ça ne me semblait pas assez crédible.
Je l'ai éjecté de ma monture et je ne veux plus qu'il remonte.
<Aenelia> Hum, c'est compréhensible, bon je vais le chercher.
<Alina> Et si on le laissait derrière ?

Aenelia passa cette dernière remarque d'Alina, c'était plutôt compréhensible dans de telles circonstances, elle aurait réagi de la même façon sans doute. Elle dû quand même chevaucher 400 mètres avant de tomber sur Giskan, assis au bord de la route.

<Giskan> Ha pas trop tôt, un moment, j'ai cru que vous m'abandonniez.
<Aenelia> Allé saute, mais je t'avertis, ne retente pas la même chose avec moi.
<Giskan> De quoi ? Demanda-t-il sur le ton le plus innocent du monde
<Aenelia> Tu sais très bien de quoi je veux parler, et je te serai gré de...

Elle ne put achever sa phrase, après le tournant, elle vit que le groupe était tombé dans une embuscade tendue par des brigands. Nargrim n'avait évidemment pas pu les prévenir car ils traversaient une forêt.
Ils se battaient tous comme des lions, mais les ennemis étaient en surnombre.
Giskan brandissait déjà sa hache et cria :


<Giskan> ARRRRRRHHHHHH, enfin de l'action !

A peine eut-il achever sa phrase qu'il sauta du cheval et courra vers les ennemis tout en proférant un tas d'insultes.
La magicienne quand à elle, glissa délicatement de sa monture et prépara un sort.
Des flammes commencèrent à surgir du sol autour d'elle, pourtant elle semblait en être nullement incommodée. Elle fit un geste de la main et une sphère enflammée fila à une vitesse fulgurente vers un des bandits, celui-ci prit feu. Il criait de douleur et réclamait de l'aide de ses compagnons, mais ceux-ci reculèrent afin de ne pas prendre feu à leur tour...
Le Nain continuai ses rondes au-dessus de la forêt attendant de les voire en sortir, mais il arrivait néanmoins à suivre le groupe grâce aux indications de Noril. Nargrim avait pris en charge le griffon dès sa naissance et le language n'était plus une barrière pour eux. Soudain il vit une légère fumée s'élever ...

<Nargrim>Par la barbe de Muradin! Il se passe quelque chose en-bas!

Le Nain poussa un cri à faire fuir des Trolls sanguinaires

Citation :
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Un cri retentit soudain et fit se stopper les aventuriers

<Sircam> C'est Nargrim! il doit se passer quelque chose là-bas...

<Alina>Tant mieux , et que le vieux porc y reste, à défaut que je m'en occupe moi même.

<Kostorn> Que fait-on Elwi..Elwin????

Le Capitaine avait déjà filé retrouver les deux embusqués. Arrivé à portée d'un bandit il s'élança et lui fracassa le crâne avec son bouclier

<Aenelia> Que fais tu là? Ton aide n'était pas nécessaire, mais Giskan semble dans un état second.

<Elwin> C'est lui qui a fait ce carnage?

Elwin désigna du doigt deux brigands n'ayants plus vraiment de forme descriptible

<Aenelia> En effet il semble que le combat le plonge dans une frénésie meurtrière et...

La magicienne n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une lance se dirigeait sur elle, mais Retnak, arrivé juste à temps l'attrapa au vol

<Retnak, calme> D'autres arrivent fichons le camps et vite
Mais les embusqués ne furent pas assez rapides. A peine les autres membres de la compagnie les avaient-ils rejoints qu'apparut une autre troupe de brigands à 100 mètres d'eux approximativement. Ceux-ci étaient plus nombreux, une quarantaine environ. Ils venaient de plusieurs endroits à la fois, si bien que le groupe d'Elwin se vit encerclé en un rien de temps. Ils avançaient rapidement, chacun d'eux portant d'imposants tatouages sur le visage et maniant une lourde hache à deux mains. Le combat s'annonçait mal... à moins d'un contre cinq. Et il en venait d'autres encore de divers endroits aux alentours...

Aenelia un instant déboussolée s'exclama:
<Aenelia> "Capitaine, vous avez déjà vécu pareilles situations contre le Fléau, sortez-nous de là!"
<Elwin> "En effet, mais je n'ai jamais combattu avec un tel rapport de force. La chose ne sera pas aisée. Certains d'entre nous risquent d'y passer. Bon la meilleure chose à faire est d'adopter une position la plus défensive possible. On ne fonce pas dans le tas façon nain. Ils n'ont pas d'archers, ni de mages, on va pouvoir tenir une position."

Elwin désigna un monticule de terre tout proche d'eux qui s'élevait à un niveau de deux mètres au-dessus de la plaine et faisait 10 mètres de large.

<Elwin>"Montez tous dessus, formez un cercle, les guerriers sur les contours, mages et archers au centre. Exécution!"
Ainsi fit l'ensemble de la compagnie alors que les brigands n'étaient plus qu'à une dizaine de mètres.

Enfin ceux-ci chargèrent férocement en poussant des cris effroyables, furieux du massacre de leurs complices. Les mages de la compagnie invoquèrent toutes sortes de sorts de distance. On vit des boules de feu et des jets de glace frapper des ennemis qui tombaient pour ne plus se relever. Certains corps prenaient feu ce qui avait pour effet de semer la confusion chez les assaillants. L'archer Retnak incapable dans un premier temps d'ajuster correctement une cible, tirait au hasard dans le tas. Enfin les attaquants parvinrent à hauteur du groupe. Elwin saisit de ses de mains son épée à pommeau d'argent. Il la tînt tout d'abord à la hauteur de sa tête pour saluer ses ennemis puis comme un coup se portait dans sa direction, s'en servit pour le parer juste à temps et riposter sur-le-champ. Il embrocha un premier ennemi sans peine d’un vif coup de lame au torse et en tua un deuxième qui était visiblement gêné par la hauteur du monticule de terre. Giskan aux côtés de l'officier maniait férocement la hache en proférant des insultes, qui tirées hors de ce contexte, auraient fait hurler de rire une assemblée. Le nain frappait encore et encore mais il manqua un instant d’être transpercé par une lance. Sircam, qui avait vu le coup venir, brisa le manche de l’arme avec son épée avant que la pointe ne tue le nain. Mais il se retrouva ainsi sa garde baissée et une pique le toucha à l’épaule. Il tomba sur ses genoux sous le choc de l’arme. Un solide gaillard s’avança alors, prêt à achever Sircam d’un coup d’épée mais Giskan ne lui en laissa pas le temps. Il s’intercala rapidement entre les deux hommes. Au moment où le bandit portait son coup vers le mort-vivant, la hache du nain vînt s’abattre sur le bras du barbare. L’épée retomba sur le sol ainsi que le bras qui la portait. Un deuxième coup de hache acheva alors les souffrances de l’homme. Sircam se releva alors sans plus attendre et reprit le combat férocement.

Elwin commençait à fléchir à son tour sous le nombre des attaquants. Trois ennemis étaient sur lui. Il profita d’un coup manqué de l’un d’eux pour l’embrocher mais un deuxième homme dirigea sa lame vers le capitaine. Elwin ne put rien faire à ce moment précis pour l’éviter. Touché à la hanche, l’officier s’affaissa sur le sol, devenant complètement vulnérable aux attaques. Alina ainsi qu’Aenelia se portèrent alors en avant, leurs armes de mêlée en main. Elles réussirent à tuer les deux hommes qui menaçaient Elwin grâce à leur souplesse toute féminine. Le capitaine se releva, le coup qui lui avait été porté ne l’avait heureusement qu’effleuré.

Alors que la lutte continuait, les flancs du monticule où la compagnie se trouvait finirent par être remplis de cadavres. Les assaillants avaient de plus en plus de mal pour monter. Les mages les tuaient sans dommages alors qu’ils trébuchaient sur les corps qui s’amoncelaient. Mais les guerriers de la compagnie s’affaiblissaient au fil du combat et cela emplissait le cœur des brigands de rage et de courage. Ils poursuivaient donc toujours avec plus de hargne cette bataille acharnée et la situation semblait bien désespérée pour le petit groupe d’aventuriers.

C’est à cet instant précis, qu’un terrible cri venu du ciel se fit entendre. Le griffon de Nargrim, aussi rapide que le vent, fondit sur les brigands. Le gigantesque oiseau attrapa dans ses griffes un ennemi qu’il broya de la force de ses pattes. Nargrim lui-même ne manqua pas de distribuer des coups de marteau au passage du griffon. Le cœur des barbares fut empli de panique à la vue de cette bête qui pouvait tuer si aisément. Un grand tumulte s’éleva de leurs rangs et ils firent retraite dans la panique la plus complète.


Le danger semblait écarté. Nargrim une fois descendu à terre vînt saluer ses compagnons :
<Nargrim> "C’était moins une, dit-il à l'assemblée, heureusement que nous passions par là Norsil et moi. Hummm… Mais c’est du beau travail, vous n'êtes pas si empotés que je l'avais prévu. On survivra peut-être plus longtemps que les deux humains semblent le penser".
Elwin et Aenelia ne répondirent rien.
Celle-ci vint s’inquiéter de l’état du Capitaine et de Sircam. Leurs blessures n’étaient heureusement pas profondes et elle put utiliser ses sorts de soins mineurs sur eux.
Une fois qu'ils furent en état de voyager, Aenelia prit la parole:
<Aenelia>"Bien. En selle tout le monde, le jour avance et le chemin est encore long".
Sircam n'avait pas remarqué les embusqué avant qu'ils attaquent, ce n'étaient certainement pas les brigands normaux qu'il avait déjà affronter dans ces contrées. Le combat faisait déjà rage, le Mort Vivant était descendu en un instant de son cheval et avait saisi sa puissante lame dans une main et ainsi qu'une épée courte qu'il utilisait pour parer les coups.

Si on devait décrire la méthode de combat de Sircam, l'ancien Paladin, le mieux aurait été de comparer avec une machine ... une machine à tuer, froide, rapide et sans aucun mouvements inutiles. Les coups venaient s'écraser sur son armure et parfois coupaient un peu de sa chair déjà morte sans que le Mort Vivant, qui reprenait peu à peu sa véritable apparence, n'en soit inquiéter tandis que sa lame perçait à travers les ennemis comme un bateau traverserait l'eau. Quand Elwin déclara qu'il fallait reculer, l'ancien Paladin s'exécuta tout en tenant en respect un brigand dont Sircam ne tarda pas à ne plus devoir envier sa condition de vivant.

Le combat ne cessa que pendant quelques secondes, le chevalier sauva le nain de la mort mais se prit une lance dans l'épaule, ce qui le fit chuter mais quelques secondes après, il se releva, ne daignant même pas enlever la lance toujours planté, et recommença à combattre. Lui même ne ressentait guère la fatigue grâce à sa condition de mort mais il voyait bien que ses alliés perdaient leur forces trop rapidement pour qu'ils puissent gagner, Heureusement, le second nain et son griffon arrivèrent tout juste à ce moment là et commencèrent à tailler en pièces quelques brigands pendant que les autres fuyaient à toutes jambes.

Quand le combat fut vraiment finit, Sircam arracha la lance de son épaule en silence et ne daigna demander aucun soin mais se tourna vers la magicienne quand celle-ci allait remonter sur son cheval et se dirigea d'un pas rapide vers elle.

-Je crois que vous nous devez des informations, cette attaque n'était pas normale, je n'ai jamais vu des centaines de brigands se regrouper et se battre ainsi et même attaquer des voyageurs si lourdement armer telles que nous. en Disant cela sur un ton légèrement menaçant et froid, il approchait son visage à quelques centimètre de celui d'Aenelia qui put remarquer que la joue gauche manquait au chevalier avant qu'il ne plonge ses yeux rouges dans ceux de la magicienne ... Alors Mage, vous avez intérêt à être convaincante. Il dit cette dernière phrase d'une manière qu'il le valait mieux pour elle.
A peine assise qu'Alina se fit interpellée par Aenelia

"- Giskan, tu monteras donc avec Alina. "dit-elle en faisant un clin d'oeil au nain, celui-ci le lui rendit.
"- Je refuse." répondit-elle d'un ton tranchant
"- Tu n'as pas le choix. Mais si tu veux nous ferons des tournantes afin de ne pas fatiguer les mêmes chevaux.
- Grmbl, bon d'accord."

Elle se tourna vers l'étalon. Celui-ci faisait bien un mètre soixante-dix au garrot. De plus, dans l'absence du moindre harnachement, il aurait été très difficile d'y monter.
A son approche, celui-ci se baissa de lui-même, et Alina monta dessus sans le moindre problème.
Aussi tôt fait, il se releva prestement.
Le nain, resté au sol, n'atteignait même pas la croupe avec ses mains.
Alina l'attrapa, et le tira d'un coup sec, le faisant monter derrière elle.


"- Sais-tu monter à cru" lui demanda-t-elle.

Vu l'expression indécise du nain, elle ne lui donna pas la peine de répondre.

"- Alors accroche toi à ma taille, et que tes mains n'aillent pas ailleurs.
- ARrrrRrArrrarRr, comme si j'étais ce genre de nain !"

La troupe se mit en marche. Alina au milieu du groupe, Elwin, Aenelia, et Kostorn devant elle, Sircam et Retnak derrière.

"- Le nain ?
- Ouais ?
- Tu pues.
- L'humaine
- Oui ?
- T'as un beau fessier !
- Le nain ?
- Ouais (ArrRaRrArr)
- Si Aen venait à être blessée, qui te soignerait ?
- L'humaine ?
- Oui ?
- Il me suffirait de toucher un peu de tes formes pour retrouver toute mon ardeur, ArraRArrRr !"

Elle se renfrogna, après cette dernière remarque du nain.

Au bout d'une heure de marche environ, tandis qu'Aenelia et Elwin regardaient une carte, la troupe repéra une tranché au bord de la route. Il fallait sauter pour la franchir. Lançant Nightmare au galop, elle sentit deux mains lui tenir fermement les seins.
Elle se retourna, son visage était devenu celui d'une furie.

"- ArrArrRrRrrArrR, quel saut !
- Tu me soûles le nain !"

Une boule , d'une couleur entre le marron et le beige, se forma dans sa main, qu'elle aplati violemment sur la joue du nain. Celui-ci fut projeté en arrière, tandis que l'étalon retombait de l'autre côté de la tranché.
Aenelia se retourna.


"- Ou est le nain ?
- Il a profité du saut pour me tenir par les seins. Il a essayé de se justifier en disant que ce fut la saut qui lui a fait perdre l'équilibre, mais ça ne me semblait pas assez crédible.
Je l'ai éjecté de ma monture et je ne veux plus qu'il remonte.
- Hum, c'est compréhensible, bon je vais le chercher.
- Et si on le laissait derrière ?"

Aen fit mine de ne pas entendre cette dernière remarque.
Elle revint quelques minutes plus tard, le nain derrière elle.
"Elle a pris tout son temps... "
Alina était postée juste au coude que formait la route. Aen était encore une centaine de mètres plus loin. S'apprettant à repartir, elle vit que des brigands leur fonçait dessus !
Les deux guerriers, l'archer et et Kostorn était déjà en position. Elle descendit de Nightmare, et fonça rejoindre les autres. Les premiers bandits arrivaient sur eux.
Celle-ci parait sans problème à l'aide de son bouclier, et ses coups de masses écrasaient torses et crânes sans distinction.
Pas le moindre coup ne dépassait son bouclier. Quant à elle, aucune armure, aucun bouclier ne parvenait à prévenir le coup terrible que portait la masse.
"Faibles... Vous êtes trop faibles. Vous n'êtes même pas capable de me frapper."


"- Vous êtes trop faibles !" hurla-t-elle.

Elle entrait dans une rage folle. Lâchant son bouclier, elle empoigna sa masse à deux mains, redoublant de coups et de violence. Puis, après un que plusieurs bandits furent tomber, elle se calma.
"Depuis quand est-ce-que je perds mon temps comme ça ?"
D'un air entre la surprise et l'abattement, les yeux vides, elle ramassa son bouclier, subitement beaucoup plus calme. Un autre bandit fonça sur elle
"Allez, un dernier..."
Elle assena un terrible coup de masse par le haut, dans le but de lui écraser le crâne. Celui-ci, sans même avoir de bouclier, mit son bras en protection, qui encaissa le coup, et fut pratiquement réduit en bouillie. Pas démonté du tout, il rattaqua, avec encore plus de rage.
Elle lui attrapa le bras entre le sien et son corps, lorsque celui-ci tenta un estoc, et le brisa. L'homme, souffrait abominablement si l'on regardait son visage, mais son corps continuait à se battre. Il assena un coup de pied à la tête d'Alina, effarée.
Elle se jeta sur lui, le plaquant du poids de son corps et de sa cotte de mails.


"- Je t'aime bien toi", fit elle avec un sourire, qui avait plus l'air sadique qu'amicale.

Elle lui prit les bras, et laissa l'énergie couler vers ceux-ci. L'expression d'extase qu'elle avait sur le visage en faisant cela aurait plus convenu à une autre situation plus dénudée.
Quand les plaies furent refermées, elle se leva, et lui dit :


"- Va t'en, et ne me revoit jamais."

"- Tue le !
- Non.
- C'est moi qui décide, tue le !"
Le bandit, regardait ses bras de nouveau fonctionnels, ébahit. Mais au lieu de partir, il fonça sur Alina, l'épée au point.
Faisant un pas de côté, celle-ci esquiva, et lui porta un coup au crâne qu'il n'esquiva pas cette fois, projetant des morceaux de cerveau sur le sol.
"- J'ai encore gagné.
- Non.
- Si, mais je suis dans ta nature, c'est normale
- Tu ne l'es pas, et ne l'a jamais été. Et bientôt, je te prouverai que je suis plus forte que toi...
- Cause toujours ! On ne se renie pas soi-même."
Les yeux dans le vague, Alina regagnait Nightmare. Le griffon était descendu des cieux, mettant les bandits en fuite.


"- Allons Nightmare, on y va. Nous y allons cette fois, je le sens." dit-elle avec un faible sourire.

Si les chevaux n'avaient pas d'expressions, on aurait pourtant juré en voyant celui-là à ce moment qu'il exprimait une faible tristesse et un peu de joie mêlées.
Aenelia était exténue, ce combat l'avait obligé à puiser dans toutes ses ressources.
Après s'être bien assurée que personne du groupe n'était vraiment gravement touché, elle remonta sur sa jument. Ils auraient tout l'occasion de discuter de cette bataille en cours de route et mieux valait ne pas trop traîner ici.


<Aenelia> Bien. En selle tout le monde, le jour avance et le chemin est encore long.

Elle allait donner les ordres et les directives quand elle à la suite des évènement mais fut coupée sec avant qu'elle ne puisse prononcer le moindre mot par le mort-vivant, apparement hors de lui.

<Sircam> Je crois que vous nous devez des informations, cette attaque n'était pas normale, je n'ai jamais vu des centaines de brigands se regrouper et se battre ainsi et même attaquer des voyageurs si lourdement armés telles que nous.

[i]Curieux de la réaction de la magicienne, les autres s'avancèrent vers les deux protagonistes afin de ne pas manquer un instant de la disucssion. Elwin, quand à lui, se placa au côté de la jeune femme et s'apprêtait à réprimender comme il se devait le mercenaire, pour manque de respect. Mais d'un regard, Aenelia l'en dissuada et répondit à Sircam:

<Aenelia> Une centaine ? Vous divaguez, Zombie. 40 toutes au plus. Sachez seulement que les patrouilles sont de plus en plus fréquentes en raison de plaintes de la part des marchands. Les brigands se sont tous ralliés sous une seule bannière, si je puis me permettre d'emprunter ce terme. Ils sont organisés et de par ce fait osent s'attaquer à des convois bien mieux protégés. Ils se sont probablement dit que nous devions transporter des valeurs quelconques. Voilà tout.

Sircam s'apprêta à émettre de vives protestations mais la magicienne usa d'un sort pour le figer sur place. On aurait dit une statue et à la vue de sa mimique ébahie, Elwin ne put s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur.

<Aenelia> Je pensais avoir été claire ? Nous partons sur le champs.

Une fois ces derniers mots prononcés, elle rompit le charme et pris la tête de la compagnie. Elle se retourna pour voir ce qu'il en était de Sircam, il était toujours là ou elle l'avait figé, il n'avait pas bougé d'un cil, soudain il tourna la tête en direction de la magicienne. La haine se lisait dans ses yeux luisant de sang, cependant il laissa de côté cet incident -du moins pour l'instant- et monta sur son cheval, à la poursuite du groupe.
Satisfaite, la magicienne allait ordonner de passer au galop, quand soudain le son de quelqu'un qui criait son nom, la fit se retourner à nouveau. C'était Giskan, il courrait à grandes enjambées essayant vainement de rattraper la troupe. Elle jetta un regard interrogateur à Alina qui elle aussi avait aperçu le nain.


<Alina> Tu crois quand même pas que j'allais le reprendre avec moi après ce qu'il s'est passé. dit-elle sur un ton sec.

Elle ne prit pas la peine de lui répondre et ordonna à sa monture de faire demi-tour vers Giskan, apparement à bout de souffle. Avant de se lancer dans sa direction, elle dit à Elwin de poursuivre le chemin, elle les rattraperait bien.
Celui-ci n'appréciera guère le fait de la laisser seule à l'arrière mais acquiessa. Il cria à l'attention de la compagnie:


<Elwin> En avant ! Et il assena deux délicats coups de pieds synchronisés aux côtes de son destrier afin de le faire passer au galop. Immédiatement la bête réagit et entraina dans sa course les autres animaux qui avaient également reçu le même ordre de leurs maîtres respectifs.

Aenelia quand à elle est arrivée à la hauteur de Giskan, elle ne put masquer un sourire quand elle vit le nain suffoquer, les gouttes de transpirations perlant sa longue barbe.


<Aenelia> Et bien, il semblerait qu'Alina ne te veuille plus sur sa monture.
<Giskan> ArRrrHHHh, elle essaye de prendre ses distances ! De contenir ses sentiments. Répondit le Nain, faisant de son mieux pour cacher sa fatigue.

En guise de réponse, la magicienne souffla quelques mots dans l'oreille de la jument et aussitôt celle-ci se mit accroupis, afin que le nain puisse monter sans peine.

<Aenelia> Viens, mais, je te préviens que je ne serai pas aussi indulgente qu'Alina en cas de dérive de ta part.
<Giskan> Décidemment, Nargrim avait raison, les femmes humaines sont bien farouches, ArrrRrrHHh.

Sans perdre de temps, une fois le nain solidement assis, elle lança au galop sa monture.
Aenelia et Giskan firent le reste du chemin pour une grande partie seul, et en profitèrent pour faire plus ample connaissance. Il lui conta ses plus beaux combats, lui fit une description très complète de Dun Morogh son pays natal ainsi que d'Ironforge sa capitale. Elle l'arrêta souvent pour lui demander plus de précisions. De son côté, elle lui raconta son histoire à elle, bien qu'elle n'eut pas grand chose à dire au sujet de ses faits d'arme, elle lui fuit un exposé très complet de la Cité Violette. Ainsi, au fil de la chevauchée solitaire, un réel lien d'amitié commençait à naitre entre les deux individus, Giskan fit promettre à Aenelia d'être son guide lors d'une visite prochaine à Dalaran ou plutôt de ce qu'il en restait, et la jeune femme fit de même concernant Ironforge.

Finalement, elle distingua un nuage de fumée au loin.


<Aenelia> Les voilà ! s'écria-t-elle.
<Giskan>ArrrRRhhh Oui ! J'espère qu'on arrive bientôt, ras-le-bol de ce canasson.

Elle fit accélerer une dernière fois sa jument, jusqu'à atteindre Elwin en tête, ce dernier fut heureux de revoir la jeune femme.

<Elwin> Et bien, tu en as mis du temps, je commençais à me faire du soucis.
<Aenelia> Vous avez bien galopé, et puis avec ce poid supplémentaire, il m'était difficile de vous rattraper. Quoi qu'il en soit nous arrivons bientôt.

En effet, la lisière de la forêt était toute proche, devant s'élevait fièrement de hautes montagnes.

Aenelia prit la tête du groupe et l'emmena vers un massif rocheux, déchiré par une crevasse. Au fur et à mesure qu'ils s'en approchèrent, cette dernière s'élargit pour finalement se révéler être un défilé scindant la montagne en deux hautes falaises.


<Aenelia> C'est le Chemin des Morts, s'exclama-t-elle, nous l'emprunteront demain matin pour nous rendre aux Mines. Je préfère ne pas le traverser de nuit, nous camperons à son entrée.

D'un geste de la main, Elwin ordonna au groupe de faire halte, d'une voix puissante, il s'adressa à tous.

<Elwin> C'est ici que que nous passerons la nuit ! Montez un bivouac, allumez un feu et établissez des tours rondes. Je vais m'assurer qu'il n'y ait personne d'autres dans les alentours. dit-il en descendant de sa monture. Une fois à terre, il se proposa d'aider le vieux Kostorn à descendre mais le vieillard le repoussa d'un ton sec, lui assurant qu'il était encore assez fort pour descendre lui même d'un canasson.

Alina s'était proposée spontanement pour aller chercher du bois pour le feu, pour ce elle avait décidé d'accompagner Elwin, lui assurant qu'elle possédait des pouvoirs permettant de détecter des ennemis proches. Le demi-paladin, lassé par le long trajet, n'emis aucune protestation, et bien vite ils disparurent derrière les buissons bordant l'orée de la forêt.

Le reste -sous la direction d'Aenelia- était entrain de monter le camp et de décharger les provisions des chevaux afin de leur permettre de brouter tranquillement.
Sircam, lui, préférait rester à l'écart, il s'était attribué les premiers tours de garde.
Une joyeuse ambiance régnait sur le camp, chacun avait entamé une chanson propre à sa culture pour se donner du coeur à l'oeuvrage. Les deux nains s'étaient lancés une chanson aux paroles assez osées concernant les amours d'un couple de d'humains.
Aenelia de son côté, murmurait une chanson elfique tout en installant son lit pour la nuit, une simple couverture et un oreiller. Kostorn quand à lui effectuait en silence les tâches que la magicienne lui avait attribué; entre autre aller chercher de l'eau à la rivière. Quand à Retnak, il était parti chasser du gibier...

Les derniers rayons du soleil disparurent quand Alina revint lourdement chargée du bois, accompagnée de Retnak tenant dans chaque bras deux beaux lièvres. Elwin sortit quelques instants après des fourrés un jeune daim sur le dos.

Bien vite le feu fut allumé, non pas grâce à un sortilège mineur mais par Nargrim qui avait tenu à le faire lui même. Le produit de la chasse fut également rapidement nettoyé de fourrures, intestins et autres choses non comestibles. Chacun reçut un morceau et une savoureuse odeur de viande grillée commençait à planer au-dessus du groupe, qui s'était installé en cercle autour du feu.

Aenelia était assise entre Giskan et Elwin, à côté de ce dernier se tenait Alina dégustant la cuisse du lièvre. Retnak buvait l'eau apportée par Kostorn, tout en discutant avec lui de cette fameuse sorcière de l'autre jour. Nargrim en ôtant le daim du feu ne s'était pas aperçu que des morceaux de sa barbe avait pris feu, ce qui sucita un bref mouvement de manique quand il s'en rendit compte. Aussitôt, il se roula dans l'herbe ce qui eut pour conséquence de faire rire tout le groupe, y compris Sircam qui se tenait à l'écart assis sur un rocher, les yeux rivés vers les étoiles.

Bien vite, il ne restait plus grand chose de la viande, chacun était affamé en raison du combat et du voyage assez désagréable en selle. Les discussions allaient bon train, chacun faisait plus amplement connaissance.

Aux alentours de minuit, Aenelia souhaita une bonne nuit à tous, et demanda à Elwin de le reveiller quand son tour de garde viendrait...
Cele faisait maintenant bien longtemps que Maena, la trollesse errer seule à travers le monde, elle avait égarée son ancienne compagne de voyage et depuis elle était seule.

Elle était dans un état pitoyable, tellement maigre que l'on voyait ses côtes ressortir, le teint pâle malgré les différentes poudre a base de plante qu'elle c'était faite, son estomac poussait régulièrement des cris de famine, en effet elle se nourrissait que de plante et de racine depuis plusieurs mois maintenant.

Un soir elle sentit un doux fumet de lapin grillé, qui eut pour effet de lui faire couler un mince un filet de bave aux coins des lèvres. Elle décida de se rapprocher pour voir si elle pouvait en manger. Mais malheureusement pour elle le repas était gardé par un groupe d'aventurier. Elle fut très surprise de voir parmi ce groupes des êtres aussi grand que large, elle n'en avait jamais vu avant, et elle les trouvait très laid, pire que les autres Peaux-Roses habituelle.

Maena se cacha dans un buisson, et commença à épier le groupe, elle aurait voulu leur demander à manger, mais elle avait trop peur de s'approcher et de se faire battre comme tant d'autre l'avait fait avant eux.....

Finalement elle attendit une bonne partit de la nuit, le groupe s'endormit, et un humain dans une armure commença à monter la garde. Maena S'approcha en marchant à quatre pâtes.

Maena: Maeeeena pas méééééchante. Maeeeeena trèèèèès faim. Aideeeeeez Maeeeeena. Maeeeeeeena gentille.

En disant cela elle avait des larmes qui lui coulait sur les joues.
L'odeur avait déjà allerté le Nain depuis plusieurs minutes, se saisissant de son marteau, il surgit hors de son bivoique menaçant la trollesse

<Nargrim> Qu'est-ce que tu fiches ici bougresse!!! Parles avant de mourir!!

<Maena> Moii gentiiiiiiille moi vouloir mangeeeeeeeeer!!

<Nargrim> C'est mon marteau que tu vas manger! Je vais t'creuver maintenant.

Au moment où le Nain s'apprêtait à s'élancer, un main se posa sur son épaule

<Aenelia> Allons, votre fatigue vous fait vous emporter , demandons lui plutôt qui est-elle?

<Maena> Moi en paaaaaix moi Faaaaim!!

<Nargrim> Aah elle vient en paix dans ce cas ... TUONS LAAAA TUONS LAAA !! Saleté de Trolls vous me paierez tous ça!! t'entends dis le aux tiens et ....

D'un coup du flanc de sa lame, Sircam assomma le Nain qui était devenu incontrôlable

<Elwin chuchotant à Aenelia>Elle n'a pas l'air agressive , laissons la se sustenter un peu , elle me fait pitié.

<Aenelia désignant le lapin> Il est à toi régale toi , après nous parlerons de ...

Aenelia ne put finir sa phrase que Maena était déja entrain de se goinfrer

<Giskan> AAaarRh qu'est ce qu'il lui a pris à Nargrim? Il avait l'air fou .

<Aenelia> Je lui parlerai à son réveil...
Sircam regardait le feu tranquillement en entendant quelqu'un arrivé à quatres pattes sans vouloir se cacher, c'était pour cette raison qu'il ne réagit pas pour arrêter cette intrus mais il fut fort surprit par Nagrim qui surgit de sa couche pour foncer sur la créature qui se révèla être une trollesse famélique et à l'air maladif. L'ancien Paladin dût se retenir d'aller frapper le Nain quand les autres sortirent rapidement de leur semi sommeil.
Il Salua rapidement la magicienne pour la remercier de donner refuge à la femelle Troll.
Pendant que celle-ci était entrain de se sustenser, Le Mort Vivant se leva et alla prendre quelques affaires dans son paquetage pour la tendre à Maena en disant.


-Tiens, c'est pour que tu puisse dormir au chaud ... mets toi dans un coin et fais pas de bruit ... Bonne nuit.

Sircam s'assit en tailleur devant le feu en faisant tourner son épée sur le sol, faisant bien attention au alentour. Quand l'heure fut venue, le feu Sir Rougpelt alla réveiller Elwin pour qu'il prenne son tour de garde et se rassi à sa place en regardant le chevalier se lever puis quand celui-ci prit son poste, le Mort vivant ferma les yeux sans s'endormir.
Elwin se leva doucement et alla se placer près du feu de camp pour prendre son tour de garde.
Le chevalier passa devant Maena. La trollesse semblait dormir d'un profond sommeil. Il passa sa main devant le visage de la créature afin de capter son souffle. Il était sensiblement ralenti, signe d'un état apparent de repos. Elwin se dit toutefois qu'il serait bon de surveiller Maena et il s'installa non loin d'elle. La nuit était noire maintenant et l'obscurité environnante se faisait pesante. Le jeune capitaine repoussa son capuchon de dessus sa tête. Il sortit d'une poche intérieure de son manteau une vieille pipe en bois ainsi qu'un peu de tabac. Il commença à fumer silencieusement en observant la noirceur des environs jusqu’à ce que son regard ne se porta vers le ciel. Celui-ci était d'une clarté rare, offrant un fantastique spectacle d'immensité où les étoiles étincelaient par milliers de leur lumière blanche inaltérable. Comme toujours en voyant cela Elwin eut un sentiment de solitude et de nostalgie. Tous les souvenirs de sa vie passée à Lordaeron lui revinrent en mémoire, les instants passés auprès de la femme qu'il convoitait, les meilleurs moments en compagnie de ses frères d'armes, sa nomination en tant qu'officier du royaume... tout ce qui avait compté pour lui et qui maintenant n'était plus, emporté par la tourmente dans les braises et les flammes qui ravagèrent la capitale. Tout ce qu'il restait maintenant c'était le souvenir, rien de plus. Et cette froide lueur des étoiles n'apportait à Elwin aucun réconfort car elles semblaient briller insensiblement à la douleur des Hommes. L'émotion s'empara de son cœur et un instant une larme roula sur sa joue.
Soudain, une voix au ton neutre résonna derrière lui, brisant ainsi le profond silence nocturne qui s'était instauré.


<Sircam>"Dure épreuve que celle d'assister à la ruine et à l'oubli de tout ce qui a compté jadis alors que ceux qui sont déjà partis n'ont pas à supporter la douleur de ce spectacle.
Ne pensez-vous pas que nous aurions du quitter ce monde en même temps que nos frères?"

Elwin sursauta en entendant la voix, et eut l'air à la fois surpris et confus en voyant que le mort-vivant se trouvait derrière lui et qu'il avait du l'observer depuis quelque temps déjà.

<Elwin>"Sircam! Mais que faîtes-vous là? Vous devriez être entrain de vous reposer, la journée de demain sera rude, dit Elwin d'une voix peu assurée."

<Sircam>"Excusez-moi Capitaine si ma présence vous embarrasse mais j'aurais voulu discuter un peu avec vous durant votre tour de garde si vous le permettez."

Elwin ne manqua pas d'être intrigué par l'attitude du paladin déchu ainsi que par les propos qu'il avait tenus, aussi l'observa-t-il d'un regard suspicieux. Mais il savait de son expérience qu'il était important d'être proche de ceux qui le servaient. Il dit donc à Sircam:

<Elwin>"Vous voulez parler avec moi? C'est une chose plutôt étrange mais après tout pourquoi pas? Je vous écoute, asseyez-vous."

Ainsi Sircam vint prendre place en face d'Elwin et ils commencèrent une discussion des plus curieuses...
Sircam regardait impassiblement le jeune humain. Il voyait en lui ce qu’il avait observé tant de fois en affrontant les troupes de Lordaeron, la noblesse, le courage, l’intelligence, l’expérience mais aussi l’orgueil et la fierté. Tant de choses qui lui rappelaient sa vie maintenant révolue d’humain.
Sircam en vint à se demander ce qui avait poussé Elwin, officier de l’armée de Lordaeron, ainsi qu’Aenelia, mage de Dalaran, à venir dans ses contrées isolées du reste du monde. Beaucoup de questions se posaient à lui et il commença à interroger le capitaine en ces termes :


Sircam: Pour quelle force travaillez-vous Elwin ?

Elwin : Pour personne en particulier. Cette quête renferme peut être un espoir pour l'Humanité. C est sous doute bien présomptueux de penser cela mais nous nous raccrochons à toute opportunité, aussi dérisoire, soit-elle de sauver notre nation.

Sircam: Rit sans joie. C'est vrai que c'est plus facile de tenter de tout faire revenir comme avant au lieu d'accepter notre présence en vos terres.

Elwin: Vous êtes une hérésie, votre existence n’a pas de sens, les morts n’ont pas leur place parmi les vivants. Mais il ne s agit pas de cela. Nous avons peut être la possibilité de libérer quelqu’un qui vous ressemble beaucoup de l’influence du Fléau. Si nous parvenions à cela, alors il ne fait pas de doute que le Fléau sera vaincu.

Sircam: Les morts ont toujours été parmi les vivants... quoique vous en disiez sinon vous insultez la lumière... et en insultant la lumière vous insultez la force que j'ai toujours servie et que je sers toujours... et alors ce serait vous l'hérétique.

Elwin: peut-être parmi les vivants... mais sans jamais influencer sur le cours de l’Histoire...
Ecoutez, il ne s agit pas de débattre de votre existence, il s agit de sauver un peuple, voir l’ensemble du monde.

Sircam: Et vous leur avez demandé leurs avis ? J'en connais qui sont heureux d'être tels qui sont car cela à bien des avantages...

Elwin: Vous ne saisissez pas je crois... Nous n’allons libérer qu’une seule personne de l’influence du Fléau...
Le sceptre est à usage unique malheureusement... Mais son utilisation nous permettra de priver Nerzhul d’une pièce capitale.
Le reste ne nous intéresse pas.

Sircam: Qui voulez-vous libérer ?

Elwin: Cela je suis désolé mais je ne puis vous le révéler pour le moment. Aenelia s y oppose fermement et je suis entièrement d accord avec elle.

Sircam: Ces sorciers sont manipulateurs et ne cherchent que le pouvoir j'en sais quelques choses.

Elwin: Vous vous trompez sur Aenelia. Elle est jeune, autoritaire et énergique certes, mais tout ce qui a de plus naïf. Je sais qu’elle a été profondément marquée par la chute de Dalaran, rien ne l intéresse plus que de sauver son peuple.

Sircam: Elle ne sait peut être même pas ce qu'elle fait... La Magie est une chose dangereuse. elle a corrompu nombres de personnes.

Elwin: Nous ne sommes pas des gens importants, ni de grands guerriers ni de grands mages... si nous sommes corrompus par la magie ou le Fléau nous n’influerons de toute façon que très peu sur les évènements du monde. Par contre si nous atteignons effectivement le but que nous nous sommes fixés, alors le cours de l’Histoire sera radicalement changé.

Sircam: En Bien ou en Mal l'avenir apportera ses réponses. Ou peut être n'arriverez vous jamais à finir cette quête.

Elwin: C’est fort probable voire certain. Elle est suicidaire mais je vous avais tous prévenus lors du recrutement.

Sircam: Je sais et c'est pour cela que je me suis engagé.

Elwin: Vous m’intriguez.

Sircam: Je m'en doute.

Elwin: Que cherchez-vous exactement? La mort? Il suffit de vous plongez votre propre épée dans le corps.

Sircam: Vous appelez ça la mort d'un guerrier ? d'un Paladin ?

Elwin: Non certes. Mais quelle importance? Les notions d’honneur ou de courage ont disparu en même temps que Lordaeron et toutes ses valeurs.

Sircam: Savez-vous comment je suis devenu tel que je suis ?

Elwin: Non mais je ne doute pas que vous allez me le dire.

Sircam: Nous étions dix... Dix Paladins de l'Ordre de la Main d'Argent... Nous combattions les Morts-Vivants au cœur même de leur territoire.

Elwin: Poursuivez.

Sircam: On tuait tous les Nécromants qu'on croisait. Tous ces sorciers de Dalaran totalement corrompus par leur Magie et leur soif de puissances.

Elwin: Que s’est-il passé?

Sircam: Nous sommes tombés sur un trop gros morceau. Ils étaient regroupés pour nous tuer... deux sont bels et bien morts dans ce combat et ont servit de nourriture aux goules. Les huit autres sont morts mais ces chiens nous ont fait renaître sous cette forme honnie.

Elwin: C est terrible en effet... De quelle façon avez vous servi le fléau par la suite?

Sircam: Nous étions des soldats... 4 sont morts pendant la guerre contre Lordaeron et les 3 derniers sont morts dans l'insurrection contre le Roi Arthas. Je suis le dernier. Ils ont tous péri au combat et je me dois de mourir comme eux.

Elwin: Je comprends.

Sircam: Sauf que maintenant je sers les causes qui me semblent justes.

Elwin: Fort bien. Sachez que la notre l’est. Aenelia a le cœur pur et noble. Votre rancœur envers les mages n’a pas lieu d’être vis-à-vis d’elle.

Sircam: Alors qu'elle me respecte sinon je la considèrerais comme tous ceux que j'ai passés aux fils de l'épée. On ne montre pas son cœur pur en étant méprisable ou en cachant ses motivations … Au contraire.

Elwin: Peut être, mais laissez-lui le temps de découvrir votre valeur, et croyez moi elle finira par vous apprécier.

Sircam: Je ne demande pas qu'elle m'apprécie mais qu'elle ne me méprise pas...
Sircam marqua une pause et regarda autour de lui.
-Je m'occuperais de la Trollesse, je la prendrai sur mon cheval... Ca posera moins de problèmes.

Elwin: Oui mais demain nous renverrons les chevaux. Nous nous apprêtons à traverser un marais et les bêtes ne pourront nous suivre. Il faudra donc ligoter la trollesse et la tirer avec une corde.

Sircam: Je m'oppose à ce traitement... N'oubliez pas que les trolls vivent rarement seuls dans ces forêts... Traitez mal un troll vous aurez sa tribu sur le dos et peut être même plus.

Elwin: cette créature a visiblement été exclue, nous n’aurons pas de problèmes avec ses congénères.

Sircam: Si elle a été exclue pourquoi la craindre ? Et elle a plus d'intérêt de rester avec nous que de partir dans cette forêt.

Elwin: Nous ne la craignons pas. C est un troll, un point c est tout. Un ennemi des hommes et de Lordearon.

Sircam: Sauf qu'elle a besoin de nous pour survivre...

Elwin: Nous la garderons avec nous pour qu’elle nous livre les informations dont nous avons besoin sur cette région et sur les positions tenues par les Orques. Nous ne la nourrirons que tant qu’elle nous sera utile, après cela nous la relâcherons. Et si elle nous suit... nous nous en débarrasserons... définitivement.

Sircam: Hum d'accord... Mais je préférais qu'elle ait les mains libres. On aura peut être besoin de ses talents dans ces marais.

Elwin: Soit.

Sircam: Nous avons besoin d'un prêtre... je ne fais pas confiance à cette femme noire.

Elwin: Qui vous dit qu elle possède de tels dons ?

Sircam: Cela se voit que vous considérez les trolls comme des êtres inférieurs...

Elwin: Les peaux vertes n’ont fait que détruire des civilisations. Jamais ils ne se sont servis de leurs mains pour bâtir. Ils n’ont toujours fait que la guerre.

Sircam: rit. Ceux qui détruisent ne sont que ceux qui bâtissent.

Elwin: C est la une vision du monde qui n’engage que vous.

Sircam: Et qui est réaliste... Qui a créé le Fléau ?

Elwin: La Légion Ardente... et alors?

Sircam: Et ils ont manipulé qui?

Elwin: les Orques... certes. Mais leur bestialité leur a empêché de voir que la Légion se jouait d’eux.

Sircam: rit. Mais les humains étaient à la base de tout ce qui se passait.

Elwin: Non vous vous trompez, une poignée de fanatiques seulement. Bon de toute façon je vous ai dit que la trollesse voyagerait les mains libres. Changeons de sujet.

Sircam: Oui... donc j'ai deviné que c'était une prêtresse car ces peintures sont celles des prêtres et non celles des guerriers ou des chasseurs.

Elwin: oh je vois... vous connaissez les coutumes de la Horde aussi...

Sircam : On ne blâme pas la main qui nous recueille.

Elwin: Non mais qu’entendez-vous par-là?

Sircam: Que seule la Horde nous a acceptés comme peuple indépendant et ne nous a pas rejetés voilà ce que j'entends par-là.

Elwin: Votre façon de penser me trouble parfois. La Horde cherche à survivre et a besoin d alliés. Rien de plus.
Bon abandonnons la discussion sur les peaux vertes.
Souhaitez vous me parler d autre chose?

Sircam: Avant la chute de Dalaran que faisiez-vous ?

Elwin: Vous voulez dire avant l’invasion du Fléau ?

Sircam: Oui.

Elwin: Je tuais des Orques… Des Orques renégats.

Sircam: Vous étiez dans les forces de défenses de Lordaeron ?

Elwin: Oui, dans la garde royale. Nous avions pour mission de faire respecter l’ordre dans le sud alors que les Orques commençaient à s’agiter.

Sircam: En même temps c'était votre chance...

Elwin: J’ai capturé plusieurs personnalités du clan de Grom, j’ai été promu pour cela.

Sircam: Oh une personnalité.

Elwin: Les prisonniers ont été exécutés sur ordre.

Sircam: Comme d'habitude dès qu'on capture des Orcs renégats.

Elwin: Nous devions faire un exemple. Les Orques ont toujours été une menace importante.

Sircam: Tout comme les autres humains pour nous même.

Elwin: Je vois que vous êtes entêté.
Elwin poussa un profond soupir.
-Bon, le temps a passé. Je vais réveiller Aenelia c est son tour de garde. Ensuite j’irai me reposer.

Sircam: Si vous voulez je peux continuer à veiller.
C'est l'avantage d'être un non vivant. On n’a plus besoin de dormir.

Elwin sourit en réponse

Elwin: A votre guise Sircam.

Sircam: Bonne Nuit Elwin.

Elwin: Je pense qu’Aenelia sera ravie de voir que vous lui avez évitée un tour de garde. Bonne nuit.
<Elwin> Je pense qu’Aenelia sera ravie de voir que vous lui avez évitée un tour de garde. Bonne nuit.

<Aenelia> Tu ne crois pas si bien dire, Elwin...se surprit-elle à dire mentalement.

La jeune femme n'avait pas perdu une miette de la conversation, elle avait cependant été contrainte de lancer un sortilège mineure afin d'acérer son ouïe. Quand le Paladin passa à côté d'elle pour se coucher, elle fit mine de se réveiller. Ce dernier, gêné du fait qu'il pensait avoir réveillé la magicienne, souffla une excuse:

<Elwin> Je m'excuse, je ne pensais pas faire autant de bruit en marchant.
<Aenelia> Ce n'est rien, j'ai le sommeil assez léger. Quelle heure est-il ? Mon tour de garde est pour bientôt ? dit-elle tout baillant
<Elwin> Ne vous inquiétez pas Sircam s'est spontanement proposé de le prendre sur lui. Rendormez-vous.
<Aenelia> Je n'ai pas confiance en Sircam. dit-elle en se levant et partit en sa direction sans prêter attention aux protestations du Paladin.

Ce dernier semblait ne rien avoir perçu de la conversation nocturne qui venait de s'achever. Néanmoins, il se retourna afin de faire face à la magicienne.

<Sircam> Bonsoir, vous venez sans doute pour votre tour de garde ? Elwin ne vous a...
<Aenelia> Je n'ai pas sommeil. Vous pouvez disposer, je m'en occupe. dit-elle sur un ton ne tolérant aucune objection.
<Sircam> A votre guise. Bonne soirée. dit le mort-vivant en s'éloignant du feu.

Satisfaite que cela dura moins de temps qu'elle ne le pensait, elle s'assit et commença à méditer sur la journée passée, plus précisemment l'arrivée d'une trollesse.

La jeune magicienne n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'on lui avait imposé une fois de plus la compagnie d'un membre indésirable. Sous la pression du capitaine Elbert, elle avait finalement cédée mais jamais elle n'aurait cru qu'un guerrier expérimenté aussi fervant serviteur de l'Alliance accepte aussi facilement la présence d'un mort-vivant et maintenant d'une trollesse en sa compagnie.
Nulle excuse était valable. Il n'avait pas la capacité d'estimer aussi bien qu'elle les dangers qui les attendaient, seule elle aurait dû décider des forces nécessaire au bon aboutissement de la mission qu'elle s'était vue attribuée par son défunt père. Rien ne pouvait donc justifier son laxisme envers des règles élémentaires de Lordaeron. Elle n'avait pas osé lui faire cette remarque par respect mais n'en pensait pas moins. De plus, cette trollesse semblait stupide et juste bonne à manger/boire/dormir.

Finalement, elle chassa toutes ces pensées de son esprit, s'allongea sur l'herbe et commença à contempler les étoiles, tout en écoutant le bruit des feuilles dérangées par le vent, sans relâcher sa garde pour autant.

Une étoile filante la tira de ses songes, les heures avaient passées et le tour de garde d'Alina avait largement commencé. Lentement, elle se leva et telle une ombre s'approcha silencieusement de la prêtresse profondement endormie.

Alina fut arrachée de son sommeil par la douce main de la magicienne effleurant sa joue pour la reveiller. La sensation était agréable, Alina semblait planer sur une nuage emmené par une légère brise printanière. Doucement, elle ouvrit petit à petit les yeux...Avant qu'ils ne le furent totalement Aenelia lui souffla:


<Aenelia> Reveillez-vous, votre tour de garde a commencé.

Gracieusement, Alina sortit de ses couvertures. Au loin, les premiers rayons du soleil éclairaient la cime des arbres.

<Aenelia> Voyez, c'est l'aube, quel spectacle magnifique. dit-elle fascinée

La prêtresse n'y prêta pas attention et détourna même le regard.

<Aenelia> Votre tour est donc le dernier, si vous avez besoin de moi, vous pourrez me trouver à la rivière, je vais me laver, je n'en ai pas encore eu l'occasion.
<Alina> Profitez-en bien tant que les mâles soient encore assoupis, je veillerai personnellement à ce qu'aucun ne se 'perde' aux alentours.
<Aenelia> Merci, gardez Giskan bien à l'oeil.

En guise de réponse, Alina sourit, ce qui fit presque frissonner la magicienne de Dalaran.
Aenelia quitta le camp encore endormi aussi silencieusement qu'elle y avait pénétré. Et se dirigea d'un pas rapide vers la rivière, elle avait hâte de gouter à ce moment de détente après le combat d'hier et la longue chevauchée sur ces chemins poussiéreux.
Bien vite, elle arriva au cours d'eau, cependant au loin elle entendit le doux bruit d'un ruissellement, après une courte marche, elle arriva à un endroit vraiment idyllique. L'eau s'écoulait sur les pierres via une jolie cascade de 5-6 mètres de hauteur. Elle se pencha et gouta le liquide aussi clair et pur qu'un ciel d'été sans aucun nuage à l'horizon, celui-ci était excquis. Sans plus attendre, elle ôta ses habits poussiéreux de voyageuse, laissant apparaître une splendide robe de mage garnies d'emblêmes et de runes diverses, notamment de l'Académie de Dalaran et de la Lumière. Celle-ci mettait grandement en valeur ses formes féminines mais ne la protégeait en rien contre le froid ou la poussière. Elle l'enleva rapidement, maintenant totalement nue, elle se laissa sombrer pas après pas dans l'eau dont la température était encore assez agréable pour cette période de l'année.


<Aenelia> Probablement le dernier moment de détente de ma vie, maintenant les vrais épreuves vont commencer...A peine eut-elle terminé sa phrase qu'elle se laissa engloutir par les flots.

Après s'être prélassée une demi-heure dans l'eau, elle entama le nettoyage de ses vêtements, pourquoi personne n'avait donc pensé à inventer un sortilège de nettoyage ? Au moins une fois propres, elle n'eut aucun mal à les faire sècher...Plus petite, elle avait brûlé un tas de vêtements de cette manière, penser à son enfance la fit sourire.
Elle se dépêcha de se réhabiller et se hâta vers le camps, à sa grande surprise tout le monde était déjà levé, sauf la grosse trollesse dont le ronflement lui évoquaient le bruit d'un atelier nain.
Ils partageaient ensemble leur petit déjeuner, cet image réchauffa le coeur de la magicienne.
Giskan, assis sur une bûche de bois devant le petit feu qui chauffait le modeste chaudron emplit de lard, grommelait tout en caressant de son pouce le tranchant de sa hache.

Il était d'humeur morose, sûrement dût à son sommeil dérangé par les ronflements incessants d'une carcasse pourrie et d'odeur fétide d'un Troll.

" Dans quoi me suis-je embarqué ? Une missions dont je ne connais même pas l'objectif, des poupées qui sont folles de moi, des brigands nous assaillants et pour risque de notre vie nous recevons aucune explication, un Troll qui pleure et un déjeuner pas mangeable et sans une pièce de viande ! "

Il tourna le regard vers le chaudron de lard, les morceaux de pain, le fromage périmé d'une journée et l'eau salée.

Il tourna la tête vers la bestiole, dormant comme un chien errant, il grimaça.

Puis se retourna et contempla un instant son reflet dans l'acier de sa hache, puis posa ses yeux de nouveau sur le Troll.

Giskan se leva d'un bond, ayant l'air innocent, puis arme à la main se dirigea vers la bête fétide endormie. Aenelia intervint aussitôt.

- Giskan ! Que fais-tu !

La hache serrée dans sa main droite, il se retourna, le regard impénétrable.

- J'ai pas dormi de la nuit à cause de ses bruits hideux et de son odeur pourrie. J'en suis presque venu à mettre ma barbe dans tous les trous de ma gueule. Et en prime vous m'offrez de la bouffe aussi pourrie que celle des elfes, alors je vois pas le mal de manger un peu de viande !

Croyant que par son charme irrésistible, la femme allait abdiquer avec joie à sa demande, mais il n'en fût pas ainsi, elle lui ordonna de s'éloigner de la créature.

- Mais, juste un bras, de toute façon, ce truc se plaint tout le temps, avec un bras en moins il n'y aura pas de différence. J'en ai marre, c'est quand qu'on va s'en débarrasser ? J'ignore combien de temps je vais résister a vouloir lui enfoncer ma hache entre les deux yeux.

Aenelia ne répondit pas.

Le nain s'éloigna du Troll en offrant un regard dégoûté à la magicienne, et reparti se rassir sur sa bûche.
Khan, ce gros Tauren prêt de 4 mètre de haut et de pas loin de 800 kg, un poil brun et yeux vert, munie de son immense Hallebarde, et du Totem des Bloodstorms dans le dos, superbement sculpté de l’histoire de son clan, des guerres, des fêtes et surtout le symbole d’un phénix faisant référence à sa naissance parmi les Bloodstorms, la légende voudrai qu’il soit la réincarnation du grand chef de guerre fondateur de la tribu, jadis tomber pendant la grande guerre contre le roi centaure il y’a de cela des milliers de saisons passés

Un peu fatigué de son long périple, il était toujours en voyage et en quête pour passer l’épreuve de l’age adulte,
il s’était rendu au grand village de Thunder Bluff, mais ne se sentant pas prêt à revoir ses parents, il décida de prendre un bateau, chose qu’il avait vue faire par les nouveaux alliés de sa race, les orcs.

Les nombreux leçons qu’il lui avait enseigné l’ancien Khan lui servait à merveille, car il s’était rendu dans une terre inconnu pour lui, et surtout pour la majorité des autres Taurens... il ignorait le nom de ces lieux, mais il n’étendit que faiblement les voix des esprits ancestraux, la terre était ravagé par ici...


cela aller faire quelques heures, qu’il suivait des traces étrange... ça ressemblait fort à des centaures... mais bizarrement de forme régulier comme si ils portait des pieds en fer... il s’arrêta quelques instants juste pour admirer le lever du soleil, comme quand il était plus jeune, il l’observa sur les grandes collines de Mulgore.

Il était déterminer à suivre les pas à distance, car hélas, il savait qu’il n’était pas discret et quand il marchait la terre trembler légèrement... il s’approcher... mais grâce à son très grand odorat, il savait que ce n’était pas des centaures... il y’avait d’autres traces des tout petits dans le boue d’une chose qu’il ne connaissait pas , ... il décida de se reposer quelques heures avant de poursuivre sa route.
Elwin était prêt. Il attacha à la hâte son fourreau au niveau de la ceinture et passa son habituel capuchon sur la tête. Il constata qu’Aenelia s’apprêtait à rassembler la troupe et il se plaça à ses côtés.

<Elwin> « Alors ? lui dit-il ironiquement, comment s’est passé votre tour de garde ?
<Aenelia> « Fort bien, la paix qui règne la nuit permet vraiment de détendre l’esprit ».
<Elwin> « Bien. Giskan, Nargrim, amenez-moi la trollesse je vous prie !
<Giskan> « Sur le champ, répondit Giskan un sourire aux lèvres ».

Les deux nains saisirent sans douceur la peau verte et la portèrent jusqu’aux pieds des deux meneurs du groupe.
Maena encore mal réveillée gémissait faiblement, et, son ventre ressentant déjà la faim, elle demanda :

<Maena> « On mange bientôt ? J’ai faim…faim… gentils compagnons ! »

Nargrim et Giskan portèrent un regard plein de dégoût à la femelle troll et la laissèrent tomber sans aucune retenue sur le sol. Elwin se baissa et regardant Maena dans les yeux, il lui dit :

<Elwin> « Nous t’avons épargné dans le but de recueillir le plus d’informations possibles sur cette région puisque tu y vis. Parle donc trollesse et peut-être nous montrerons-nous encore cléments.
<Maena> « Maena savoir peu de choses, Maena bannie de sa tribu… »
<Aenelia> « Où est établi ce clan ? »
<Maena> « Il y en a un à 3 lieues à l’est d’ici et un à 5 lieues au sud des montagnes. Trolls et orques ils sont. Maena chassée, Maena pas aimer les siens. »
<Aenelia> « Que sais-tu d’autre ? Parle ! »

Mais la femelle troll avait comprit qu’elle pourrait vivre sous la protection de cette troupe tant qu’elle garderait des renseignements en réserve.


<Maena> « Maena pas se souvenir, mais Maena pouvoir guider grands guerriers où ils voudront. Maena se rappeler des choses au cours du chemin ! »

Le capitaine observa Aenelia. Le doute se lisait dans leurs yeux mais la jeune magicienne savait pertinemment que la compagnie finirait par se perdre dans cette région déserte avec le peu d’informations qu’ils possédaient. Elle finit par hocher de la tête en signe d’approbation.

<Aenelia> « Nous serons obligés aujourd'hui de descendre une abrupte falaise au pied de laquelle se trouve l'entrée des Dead Mines. Les jours suivants seront consacrés au franchissement de celles-ci. Une fois ceci accompli nous aurons sans doute besoin de tes services. Je te laisse les mains libres car d’innombrables dangers nous attendent et tu serais condamnée à une mort certaine si tu ne pouvais te défendre. Mais je te préviens, les nains t’auront à l’œil, et ils n’hésiteront pas à user de leur hache si nécessaire. »
<Maena> « Non pas l’acier ! Pas le méchant acier ! Dur il est, froid et mordant ! »
<Aenelia> « Alors ne nous déçois pas créature. »
<Giskan> "Un instant humains! Vous ne nous aviez jamais parlé des Dead Mines! Si ce que l'on dit est vrai à ce propos, très peu de gens osent s'y aventurer et encore moins en sortent vivants. On dit qu'une terrifiante créature y rôde, ainsi que tout une panoplie d'esprits et de créatures datant de l'Ancien Age. Vous ne comptez pas nous faire traverser cet endroit tout de même?"
<Aenelia>"Allons Giskan une personne telle que vous si prompt à montrer sa force et son courage auprès des dames ne se laisserait quand même pas effrayer par de telles histoires pour enfants, n'est-ce pas?"
<Giskan>"Arrrrhh! Les nains ne craignent pas tout ce qui peut mourir par la hache! J'espère que si on croise ces bestioles ce sera leur cas!"
<Sircam> « Peut-être pouvons-nous nous mettre en route maintenant ? dit le mort-vivant d’un ton froid et agacé ».
<Elwin> « Oui il est temps ! La falaise est à 1 kilomètre au sud. Prenez vos affaires et renvoyez les bêtes ! Elles ne pourront nous suivre où nous allons ! »

Après quelques protestations de certains membres qui se heurtèrent à l’inflexibilité d’Aenelia, la compagnie prit la route du sud et déboucha quelques instants plus tard au sommet d'une abrupte falaise. Juste en face de celle-ci s'élevait une imposante montagne aux flancs enneigés et dont le sommet était caché par une épaisse brume. A ses pieds, les aventuriers pouvaient discerner l'entrée des Dead Mines.

<Elwin> "Voila comment nous procéderons: vous fixerez des cordes aux appuis que vous pourrez trouver ici. J'estime la hauteur de la falaise à environ 50 mètres ce qui va nécessiter de nouer plusieurs cordes entre elles. Nous descendrons un par un pour éviter de fragiliser le tout. Aller ne traînons pas!"

Sur ce, le groupe s'exécuta. Une fois les cordes fixées à un arbre au sommet de la falaise, les nains se mirent en place pour descendre...
Le Tauren avait poursuivit sa route, mais cette fois
ci attirée par de multitudes d’odeur, il déboucha sur ce
qu’il semble avoir était un camp pour la nuit...
il reconnu plusieurs de ces odeurs, du lapin, un troll...
étrange cependant, les autres ne lui disait rien, malgré cela,
il avait eux des amis trolls depuis l’alliance avec les orcs,
bien qu’il n’apprécient que peu leur odeur, il les aimait bien,
mais ne comprenait pas toujours tout.

Enfin il croisait du monde, marre d’être tout seul

une autre chose l’embêter un peu, des signes que le troll
d’après l’odeur et les traces dans le sol, avait ramper
et avait était jeter à terre.

Peut importe, il décida d’essayer de rattraper le groupe,
Khan est d’une nature très curieux,
bien que cela pourrait être dangereux il s’en moquait.

Il prend la décision de tester ses talents de course
à travers la densité de la forêt.

Il voulait juste s’approcher un peu pour observer
ses drôles de créatures .... hélas, il ne parvient pas à s’arrêter dans son élan...
le pauvre Khan habitué aux étendue des plaines de Mulgore,
se mangea un arbre en pleine figure, forcement,
tout son poids lancé à une telle vitesse ne fait pas de bien
à l’arbre lui même qui entama sa chute...
dans un bruit infernal Khan tomba à terre un peu sonné...
il n’était que à quelques centaines de mètres de la falaise,
le bruit sans aucun soucis, dans un tremblement immense
parvient facilement aux oreilles des créatures au petits pieds...
Citation :
Publié par Twilight
Ptdr Aen comme t'abuses .
Rhaa comment c'était le bon temps ! Seuls les membres du Clan JoL postaient sur les forums WoW ! Ca me manque

Citation :
Mais je ne vous ai pas tout dit, on raconte des tas d'histoires à son sujet, toutes aussi abracadabrantes les unes que les autres. Tenez, il parraît qu'un jour un troll -en essayant de la violer sauvagement- l'a éventré et a répandu ses tripes et intestins sur le sol dans une mare de sang ! Et bien croyez-le ou pas, mais tous ses morceaux eparpillés se sont rassemblés pour la reconstituer ! Une fois entière, elle allumé son agresseur troll, par le feu j'entend bien !

N'est ce pas ? Mais attendez, laissez moi finir, après avoir immolé le troll, ses compagnons se sont rués vers elle pour la re-massacrer. Elle a poussé son cri légendaire qui à eu pour conséquence de faire écrouler toute l'auberge !
J'ai failli mourir étouffé quand j'ai redécouvert ce passage Il faudrait que je remette la main sur le fil rouge dont il est tiré originellement mais si ma mémoire est bonne -et elle est- ce boulet d'Alleria a tout édité juste avant de se faire bannir son compte

///Edit : C'était ici : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=228496
C'est clair que ce qu'avait écrit Alleria restera à jamais dans les annales du rp Jolien ^^. Dommage qu'il ait tout édité et qu'il ne reste que nos souvenirs pour en rire ^^
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