Provient du message de Noenga
Le régime végétalien n'est pas adapté à l'être humain. Les protéines végétales ne sont pas facilement assimilables par l'Homme. De plus, un végétalien va devoir manger beaucoup + en volume qu'une personne qui mange de manière omnivore.
Et ?
Il est assez intéressant de constater les ressources nécessaires (notamment en eau et en espace) pour produire un volume de denrées alimentaires (étant donné que je suis au boulot, je n'ai malheureusement pas les liens, mais je peux te les fournir sans problèmes dès ce soir, si cela t'intéresse). En gros, le facteur varie entre 8 et 10 pour une denrée carnée.
Au passage, l'alimentation occidentale est trop riche à la fois en qualité et en quantité (selon les normes de l'OMS), cela ne fera sûrement pas de mal de manger moins.
A moyen et long terme, cela va générer des carences, car on ne trouve pas de tout dans les végétaux. De plus, les végétaux contiennent bon nombres de composants que le corps humain ne peut pas assimiler.
Sauf que de nombreux végétaliens ne souffrent d'aucune carence, je pense qu'ils sont les mieux placés pour en parler, non ?
Un végétarien ne s'interdit pas les protéines animales, présentes dans les oeufs ou les produits laitiers. Il ne s'expose donc pas à des problèmes de carences majeurs.
Lis-tu ce que j'écris ? Un végétalien, sous condition d'observer un régime
assez strict, n'a pas de risques d'avoir des carences (sauf une, peut être : la vitamine K12, mais c'est encore assez flou scientifiquement).
Un occidental moyen consomme bien trop de protéines, et oblige l'organisme à forcer pour éliminer le surplus.
effectivement, je suis végétarien
Ca explique ton parti pris dans tes réponses.
Parce que bien sûr, le fait que tu manges de la viande n'influence aucunement tes propres réponses... Cela marche évidemment dans un seul sens. (Mais c'est probablement encore de la mauvaise foi de ma part)
Au passage, je ne suis pas né végétarien, mais le suis devenu, et de manière tout à fait volontaire, personne ne m'y a forcé (tout au plus la désapprobation sociale dont j'ai parlé qui induit une certaine pression). Je pense donc être capable d'un certain recul et d'une remise en cause de moi-même.