Chapitre II
Je devais m'en aller, je sentais que je n'étais plus en sécurité là ou j'étais. En fait, j'étais dans Amakna, car je ne voulais pas trop m'éloigner des commerces. Mais des gardes patrouillaient maintenant, car ils avaient remarquer mes vols, et j'aurais pu être envoyée en prison, ou même tuée...
Je m'étais enfui dans une foret, où vivaient de nombreux abracknyde. La nuit tombait, il faisait sombre, je courait dans les bois. Les abracknydes me regardaient tous passer sous leur nez. Je trébuchait assez souvent, j'étais couverte de boue. Mes habits étaient déchirés, j'avais faim, j'étais sale, et blessée. La lune éclairait le ciel si sombre. Des larmes coulaient sur mes joues, qu'allait-il m'arriver, je n'avais plus de maison, j'étais recherchée dans Amakna, je ne savais plus où aller. Plus de foyer, plus de chez sois, et cela depuis sept ans. Allais-je peut-être mourir dans les jours a venir ? Surement, en manque de nourriture, ou alors tuée par certains monstre abritant les terres extérieure a Amakna. Je repensait au jour où mes parents avaient été tué, ma vie ne pourrais pas s'arrêter temps que je n'aurais pas venger mes parents !
J'arrivais a la lisière de la forêt. Je m'arrêtais et regardais autour de moi. On était dans des champs sombre, il ne devais pas y avoir beaucoup de danger ici, même si l'ambiance était assez inquiétante. Ma cape en peau de milimilou étais toute déchirée, tout comme le reste de mes habits en fait. Mais je préférais les garder, car qui sait, peut-être que si je les abandonnais, une personnes pourrais retrouver ma trace.
Je m'avançais doucement dans la plaine. En fait, c'était plutôt des landes. Je regardais autour de moi. Ce n'étais pas très accueillant, et je ne me sentais pas en sécurité, il fallait que je trouve un logis. J'entendais autour de moi des ricanement, ou quelques bruit de feuille et de branche. J'avançais d'autant plus vite. Je fini par courir, a force.
Soudain, je me pris un homme, qui ressemblais étrangement a un chien, en plain figure. Je m'écroulai par terre. Le Ouginak se retourna, l'air sévère. Trois autre Ouginak s'approchèrent, suivis de deux Croc blanc enragé, et de quelques scorbute.
J'étais dans de sale draps...
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