Ghoule

 
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J'ai retrouvé le BG que j'avais écris pour mon corrupteur (energie/cinétique) donc je vous file tout ça.

Y a un ton un peu humour noir mais rien de méchant au final - enfin je pense









Le corps de la petite fille retomba mollement sur le sol carrelé avec un bruit sourd.
Sa tête cogna contre un soulier, rebondis un instant puis resta sur place, figé à jamais.
Très vite du sang commença à se rependre, coulant le long du cuir de la chaussure pour s’infiltrer dans la chaussette mais aussi sous la semelle.

La jambe resta ainsi quelques instants, laissant le sang se répandre et se solidifier peu à peu.
Doucement, de façon imperceptible au début puis de plus en plus visible, le tissu grossier du pantalon commença à s’agiter, à trembloter.

Une secousse plus vigoureuse fit glisser la tête sur le sol, quasiment sans un bruit. Le visage en équilibre sur ce qui avait était un joli visage poupin commença à glisser lentement, relevant un spectacle horrible. Les yeux, les oreilles et les lèvres avaient été arrachés … et un observateur attentif aurait pu constater que tout avait été fait avec des dents.

La secousse recommença … de plus en plus fort et de plus en plus rapidement. Soudain un éclat de rire retentit. Un bruit atroce entre le hennissement et le passage d’un ongle sur un tableau. Un son strident. Poussé par un esprit malade. Un esprit pervers.
Un cri poussé par un assassin. Un tueur d’enfant.
Un homme qui gloussait de rire et de plaisir dépravé, penché sur sa 13eme victime, le visage ruisselant de sang et de matière cérébrale.
Un homme qui se sentait bien … vivant … puissant … en cette année 1239.
Un homme fou à lier à n’en pas douter.
Mais un homme heureux.

Un bruit retentit dans la direction de la porte de la vielle masure où l’assassin avait fait un carnage. La porte en bois vola en éclat, envoyant des échardes de bois et de la poussière ici et là.
Tournant vivement la tête dans la direction où une porte se tenait peu de temps auparavant, l’assassin vit un homme armé d’une arbalète se découper dans l’encadrement de la porte, poser un genoux à terre en hurlant et tirer.
La corde de l’arbalète se détendit dans un claquement sec et sonore qui paru très éloigné au meurtrier.
Le carreau fila dans sa direction au ralenti. Il se rapprochait de son œil droit mais il ne pouvait pas bouger.
C’était trop injuste.
Il était heureux. Il était puissant. Ca ne devait pas se passer ainsi.
Il devait continuer.
Il avait trouvé sa vocation.

Le carreau fit mouche et l’homme mortellement blessé tourna deux fois sur lui-même, sans émettre de son, son œil valide embrassant le carnage de la maisonnette.
Un couple et deux enfants … deux jumelles.
Ca devait être son heure de gloire. Non celui de sa mort.

Tombant sur le sol, écrasant le corps de la fillette, l’assassin se fit une réflexion … une ultime réflexion :
Merde … 13 ça portait vraiment la poisse.


Sombrant dans l’inconscience … l’homme mort ressentis un appel. Un terrible appel l’entraînant dans une spirale infinie. Toujours plus vite … toujours plus bas.
L’homme compris sans ne jamais en avoir eu conscience qu’il était condamné.

Il était ce que les gens appellent un Damné.
Mince … ça, c’est clairement pas de bol.







Il ouvrit un œil douloureusement et grogna un peu en se relevant à moitié, s’aidant du mur rugueux situé dans son dos.
Levant une main aux ongles rongés et noir de crasse jusqu'à sa tête, il tatonna doucement sa paupiere et sa tempe droite.
Parfait. Ca cicatrisait bien. Enfin autant que faire ce peut vu la qualité très approximative de ses tissus cellulaires.
La forme semi allongé se redressa complètement, restant dans l’ombre de la pièce où il reposait. Autant appeler ça sa cellule. Même si aucun verrou ne la fermait.

Un hurlement de douleur provenant du couloir menant à sa chambre lui annonça que la journée commençait.
Un second hurlement et des sanglots ne tardèrent pas à lui parvenir aux oreilles.
Il connaissait cette voix …. C’était celle du petit nouveau.
Tendant la main vers la porte, il ne pu s’empêcher de ricaner des malheurs de cet homme, puissant dans son agonie une certaine forme de puissance.
Bienvenue en Enfer, pensa t’il

La porte s’ouvrit et une lumière crue et sulfureuse se déversa à flots sur la haute silhouette de l’ancien assassin.
Un pas … deux pas … et l’ancien humain devint visible.
Aujourd’hui il était un Mort-Vivant, une aberration, une créature angoissée sans espoir de rédemption.
En même temps, il y avait déjà plusieurs siècles qu’il n’espérait plus de rédemption. Ca s’était bon pour les nouveaux. Ceux qui découvraient avec horreur et une certaine forme de stupeur que l’Enfer existait bel et bien.

Enfin, bien sur, l’Enfer n’existait pas au sens où les humains l’entendaient. Non. C’était bien pire que ça. C’était une autre dimension. Un monde parallèle où vivaient des monstres et des démons. Dés créatures perverses, passées maîtres dans l’art de la souffrance et qui, de temps en temps, venaient prendre les corps et âmes d’humains.
Bien entendu, on ne pouvait pas parler d’innocents vu les critères de sélection. Plus l’humain avait été violent, pourri, sans pitié et machiavélique et plus son âme était utile.
Ici on vous la pressait, on vous la débitait, vous extirpant de force les souvenirs qui y était liés afin de les distiller et les partager avec les autres Démons.
Vous n’aviez plus aucune identité, vous étiez à leur merci, à leurs bons vouloirs. C’était une existence de tortures.
Et ça durait depuis des siècles. Plusieurs siècles.

L’homme avança dans le couloir en continuant à se masser le visage. On l’avait surnommé Ghoule.
Petit clin d’œil reflétant bien l’humour très particulier de ses bourreaux. Durant sa première dizaine d’années de captivité, on l’avait torturé afin de rendre sa peau craquelé, brûlé, squameuse et desséché.
Ils s’étaient amusés à le remodeler selon les légendes humaines des monstres se relevant dans les cimetières. Ca les avait bien fait rire. Eux en tout cas, lui ne se souvenait de rien … si ce n’est ses pleurs et supplications ainsi que leurs rires sadique, haut perché, s’amusant à lui renvoyer les hurlements et supplications de ses propres victimes.

Ainsi passait le temps, jours après jours, années après années. Il avait des taches à faire bien entendu, sinon ce ne serait pas drôle : nettoyer des rues, laver des sols, apporter des plats … le genre de taches que tout esclaves ou prisonniers se devaient d’accomplir.
Mais chaque soir, les tortures reprenaient. Inlassablement. Et depuis le soir de sa mort.
Ils aimaient tout particulièrement s’inspirer de livres ou vidéos vu par les yeux de leurs victimes.
Une de leurs tortures les plus répandues étaient inspiré d’une légende de la mythologie grecque. Le fameux cœur, bouffé par un rapace qui repoussait la nuit afin de perpétuer l’agonie de ce type.
Ceci dit, son agonie ne durait qu’une fois par nuit, à lui. L’organe se régénérait vite.
Ici, les membres coupés mettaient du temps. Ils repoussaient très lentement.
Très très lentement. Passant par toutes les phases de la cicatrisation.
La douleur des tissus qui tirent sur la plaie, le pus qui s’en échappe, les démangeaisons voir les infections qui nécessitaient des grattages de la plaie.
Divine torture, obscure douleur.

Dernièrement, l’un deux était parti explorer la Terre. Il voulait voir ce fameux 21eme siècle. Il en avait été comblé. Les années de moissons seraient prospères. Il en avait parlé à un repas. Et Ghoule avait vu là une information très intéressante.

Continuant sa route, le Mort-Vivant dépassa la chambre du nouveau. Un rapide coup d’œil lui appris que le menu de la matinée serait de la peinture avec les doigts. Ceux déjà découpés du malheureux. Et il n’était pas au bout de ses peines … il devrait lui-même peindre. La technique consistant à coincer un de ses doigts dans la bouche … et ne surtout pas l’avaler quand les coups se mettraient à pleuvoir.

Repoussant la tête en arrière, Ghoule éclata de rire et continua son chemin. Il avait des choses à faire. Et quelqu’un à voir
Et il espérait bien ne pas avoir à le regretter.
Au contraire il avait tout à gagner.
A commencer par la liberté.
Et le pouvoir.





La porte en bois au fond du couloir était attirante. C’était une de ces vielles portes aux charnières solides construites dans un chêne centenaire et traité pour résister à la vermines et aux dégâts du temps.
Etrangement, il n’y avait aucune marque, aucun ornement macabre comme on aurait pu s’y attendre d’une porte dans un bâtiment que les habitants considéraient – à juste titre - comme l’Enfer. Pas de voilage, pas de symboles gravés à même le bois …. Rien. Juste une banale porte au fond d’un couloir sombre et crasseux.

Et pourtant, pourtant cette porte était dangereuse. C’était la porte de la bibliothèque. Celle qui renfermait le Savoir. Et donc … une forme de pouvoir.
Une légère lumière verte pulsait doucement sous la porte en rythme, singeant les pulsations d’un cœur.
Le damné entra. Il avait le droit d’être là – comme partout ailleurs dans cette citadelle infernale. Aucune porte n’était jamais fermée, aucun lieu interdit. Les vigiles, ces démons, se gardaient le droit d’attraper et de torturer toutes personnes croisant leur chemin. Pourquoi se cacher dans ces conditions ?

La salle était quasi vide.
Dans un coin, un tas de chair informe reposait contre les dalles de marbres noirs tachés de sang et, visiblement, d’excréments. Sûrement un quelconque prisonnier qui avait servit de jouet et laissé là, attendant qu’il cicatrise.
Ghoule passa à coté, marchant à dessein sur ce qui semblait être les doigts brisés d’une main dans le même état.
Un léger craquement et un couinement résigné du moribond lui arrachèrent un petit rire sadique. Ha ! Le bonheur était vraiment fait de petits rien.

En continuant d’avancer entre les rangés de livres, l’ancien Humain se surprit à siffler.
C’était un son horrible. Incongrus. Déplacé. C’était dangereux surtout. Dans un claquement sec des mâchoires – entraînant la perte de quelques monceaux de peaux – Ghoule mit fin à sa chanson.
D’un pas un rien plus rapide il s’approcha d’une étagère et d’un geste vif détendit un bras pour saisir la reliure d’un livre. Il le prit d’un seul mouvement, sans s’arrêter, et le coinça sous une de ses aisselles putréfiées en prenant le chemin du retour.

Il s’arrêta à nouveau devant le supplicié de l’entrée, s’accroupissant devant lui.
Avec un grand sourire, il tâtonna la poitrine de l’insignifiante créature qu’il avait devant lui. Il toucha ainsi les cotes puis le sternum … le larynx et redescendit enfin vers l’endroit ou devait normalement se trouver le cœur.
La main toujours en contact avec les chairs blessées de l’homme – ou de la femme – il chercha à capter son regard

Dis-toi que tu vas servir un grand projet, annonça Ghoule en découvrant un rictus de dents pourris et cariés et en enfonçant brutalement sa main jusqu’au poignet, déchirant au passage des vestiges de muscles et de tendons.
Sa victime n’eut pas un cri.
Ghoule, le livre ouvert sur une page, récita plusieurs mots qui finirent par former une phrase et referma soudainement la main piégée dans la poitrine de son cobaye en un poing.
Un bruit de sussion fut le témoin d’un cœur qui éclate.
Ce ne fut pas le seul témoin.
Une vive lumière verte-orangé explosa dans la poitrine déchiquetée de l’homme et remonta le long du bras de Ghoule pour sauter jusqu’à son épaule et s’engouffrer par sa bouche.

Dans un éclat de rire démentiel Ghoule aspira ce qu’il pouvait, maintenant fermement la prise de son poing et en effectuant de violent mouvements du poigner pour s’enfoncer encore plus profondément dans la cage thoracique de sa victime.
Parfait !!
Ca fonctionnait !! C’était ça le pouvoir ! C’était ça la liberté !!! Hahahah !!

Rassasié, suffoquant presque sous choc de sa découverte, Ghoule se releva et quitta la bibliothèque sans un regard pour ce qui restait de l’humain ayant servi de test.
Il lui restait une chose à faire. Et s’il y arrivait …. Il serait libre de quitter cette endroit





Ca ressemblait vaguement à un grand bassin oval de trois métres de diamètre posé à même le sol. Le socle sur lequel il reposait était fait dans une matière à cheval entre le marbre et l’obsidienne.
Il était intégralement poli et strié de symboles et de sigles, décoré de scultures complexe réalisées d’os et de cranes humains.
Il semblait y avoir un liquide aux reflets bleu-argentés identique à du mercure qui le remplissait à ras bord. La surface était vierge de toute imperfection. Rien ne venait briser la quiétude du bassin.
L’édifice était construit au centre du crypte d’où partait un unique couloir. La seule source de lumiere provenait du bassin et diffusait un pale éclairage argenté.

Se découpant face a lui, une impressionante silhouette vaguement humanoide de prés de deux métres de haut se tenait bien droite.
Grandeur, force et puissance se dégageait de lui. Malveillance et duplicité également.
Il s’agissait d’un des gardiens de cette dimension que les détenues nommaient Enfer. En d’autres termes : c’était un démon..

Il se tenait face au bassin et observait ce qu’il se passait sur terre. D’où il était il pouvait espionner à loisir la vie mais surtout la mort des humains.
Sa tâche etait on ne peut plus simple : trouver des candidats pour les entrainer ici à leur mort et les torturer pour s’accaparer leurs souvenirs et leurs identités.
Tout le monde était capable d’observer d’ici, ça faisait d’ailleurs partie du jeu des tortures qui était pratiqué en ces lieux. Quoi de plus atroce que de montrer à des damnés ce qu’ils ne pourront plus jamais gouter ?

Le démon laissa échapper un petit rire sadique, visiblement il venait de reperer une personne avec un fort potentiel. Il s’approcha un peu plus du bassin.

Bien que ne pouvant intervenir physiquement sur le monde des humains, les Démons avaient la possibilité d’influencer légerement les sentiments et actions des humains qu’ils observaient. Ca leur coutait juste un peu d’énergie – et ils en avaient à revendre vu qu’ils la puissaient directement dans les tourmants qu’ils infligaients à leurs victimes.

Le démon palsmodia quelques mots au dessus du bassin et le liquide réagit en prenant une teinte plus lumineuse, irradiante presque.
Il éclata d’un rire atroce en obsverva de plus belle la scene qu’il avait sous les yeux. Elle semblait à son gout.
PATHETIQUES HUMAINS, lacha t’il d’une voix sifflante VOUS ETES FAIBLES ET NOS JOUETS

Soudain, le démon se crispa et hurla de douleurs et de surprise.
La pointe d’une lance venait de sortir de sa poitrine, éclaboussant la fourrure de son torse avec son sang. L’arme se retira en vrillant, recoupant les chairs.
De rage le démon se retourna en balançant ses mains griffues dans l’espoir de toucher celui qui avait osé le blesser. Il ne rencontra que le vide.
La lance ressifla dans les airs et se figea dans son aine, perforant ses abdominaux et ses intestins.
En éclatant de rire le démon attrapa d’une main l’arme qui le blessait et la retint fermement.

A l’autre bout de la lance, un genoux à terre, Ghoule appuyait de toutes ses forces pour enfoncer plus avant la pointe de fer. Son sang maléfique coulait à flot, à la fois sur le sol et sur la hampe de l’arme
HAHAHAHA , QU’ESPERAIS TU FAIRE MISERABLE HUMAIN ?!, persifla le démon. NOUS SOMMES VOS MAITRES.
Tenant toujours fermement l’extrémité de la lance, le Démon commença peu à peu à retirer l’arme de son bas ventre.
ESPERAIS TU SINCEREMENT ME TUER AVEC CETTE ARME DE PACOTILLE ?
Non, Démon, je n’esperais pas te tuer, grinça Ghoule. Je ne voulais que te blesser et toucher ton sang

Se relevant brusquement, le damné surpris le démon et réenfonçant un peu son arme. Relachant un peu sa prise, Ghoule attrapa à plein main une partie de la hampe souillé de sang et récita d’une voix forte une série de mots.
Le démon lacha un rire tonitruant et leva un bras lentement pour frapper l’insignifiant humain qui osait le défier.
Son rire se brisa à mesure qu’il comprennait les mots qui étaient énnoncés.
Il hurla de rage mais également de panique.
C’était des mots interdits que l’humain utilisait. Des incantations magiques ayant pour source la nécromancie et le vampirisme.
L’humain, mis en contact avec son sang par le biais de la lance, allait lui dérober ses pouvoirs, sa force …. Sa vie.
C’était inacceptable. Ce n’était qu’un esclave. Un jouet ! un instrument de plaisir pour ses maîtres !!!
Cela ne pouvait être.

Et pourtant c’était en train de se passer. L’humain lui vampirisait ses forces. Il était en mesure de voir physiquement ses pouvoirs et sa puissance être aspiré. Un flot de lumière transitait entre eux, passant de l’un à l’autre.
Dans un sursaut, le démon aggripa la gorge de son adversaire et commença à serrer.
Il était encore possible de tuer l’humain.
Peut être.

Avec un atroce détachement, le Démon se sentait perdre pied. Un rire cynique lui parvenait. Il allait s’évanouir et mourir. Vaincu par un humain.
Inconcevable.
Et de surcroît, que ferrait un humain avec ses pouvoirs …. Jamais il ne vaincrait les autres. Ils étaient légion. Et il était seul. Cet humain été perdu quoi qu’il fasse.

Le démon chuta lentement, tombant la tête la première sur le sol. Un instant il resta étendu, immobile. Puis peu à peu il se rendit compte qu’il n’était pas mort. Il était faible, ça oui. Mais il n’était pas mort.
Avec effort, il tourna la tête vers la silhouette de l’humain qui lui tournait le dos.
Ce dernier regardait à son tour la Terre.
Pourquoi perdait il du temps à scruter la terre ? il ne cherchait donc pas a s’enfuir ? Pourquoi rester ? il allait se faire massacrer !
Soudain, le comportement de l’humain changea. Relevant la tete en arriere, il éclata a nouveau de rire et tourna la tête vers le Démon étendu au sol.
Avec le halo argenté diffusé par le bassin, l’humain avait tout de la créature monstrueuse qu’ils s’etaient efforcés de sculter. C’etait un Mort-Vivant. Un Zombie. Une vraie réussite d’un point de vu artistique.

Et soudain le Démon compris le plan. L’humain allait sauter dans le bassin et retourner sur la Terre.
Normalement cela aurait était impossible. Traverser le portail n’était pas interdit c’était juste …. couteux. Ca vidait tout démon de son énergie car il fallait s’adapter aux contraintes du monde sur lequel on allait atterir. C’etait le prix d’un tel voyage. On perdait ses pouvoirs de façon permanente. Et aucun démon n’aurait accepté de faire ça. Ainsi diminué et en position de faiblesse, il aurait été massacré par ses pairs.
Un humain, qui n’avait rien a perdre de surcroît, pouvait tenter la traversé. Surtout avec la puissance qu’il venait de lui dérober.

Le Démon avait vu juste, le damné rebaptisé Ghoule sauta dans le bassin.
Il y eu une violente déflagration d’energie lumineuse puis plus rien.

En rampant, le Démon s’approcha du bassin et observa les évenemements. Ca allait devenir interessant.
S’il avait bien cerné l’humain, ce dernier se servirait des incantations qu’il avait volé ici afin d’obtenir un grand pouvoir sur la terre.
Ce faisant, il tuerait et massacrerait des innocents. C’était obligé. C’était dans sa nature.
Il enverrait donc des ames innocentes directements ici.
Et surtout …. A sa mort … il leur reviendrait …et ce sera alors un réél plaisir que de renouer des liens.

Seul dans la crypte, le Démon hurla de rire.
Oui, ce sera un réél plaisir.
Et pourtant, s'fini l'histoire de Ghoule ^^ j'ai du mal a développer l'histoire d'un perso dans un jeu comme CoX (autant sur SWG c'etait possible autant là, j'arrive pas a me mettre en mode "rp")

J'ai plutot envis de plancher sur Ant-Artik, un Domi glace² mais .... va faire un truc qui tienne la route avec le BG IG de ce Dominateur : croisement d'un pygmée albinos, d'une fourmi et d'un glaçon (bah quoi ).

bref, merci Bohort, la suite de ce BG est pas prévu mais le mot fait plaisir
 

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