Dans quel régime sommes nous ?

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Publié par Soumettateur
Sauf quand ils ne l'avaient pas : cohabitations avec Chirac, Balladur et Jospin.
On pourrait meme rajouter le gouvernement Rocard qui a du prendre des ministres au centre pour former un genre de coalition parlementaire et se faire voter la confiance, vu la majorite precaire dont disposait ce gouvernement. Si le president disolvait l'AN en debut de mandat, il avait des legislatives avant la fin du mandat. Pas du tout la meme chose que de se representer a sa propre succession aux presidentielles, puis de se faire voter une assemblee conforme au scrutin majoritaire a prime au vainqueur.
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Publié par Mothra
Au lieu de raconter des conneries "gnagnagna la gauche veut pas le voter parce que c'est la droite qui le propose gnagnagna", vous feriez bien de lire pourquoi la gauche ne veut pas de cette reforme constitutionnelle la. Comme d'habitude, M. Badinter donne un eclairage pertinent sur tout cela.

http://www.lemonde.fr/opinions/artic...&xtor=RSS-3208

Eh bien franchement, avec tout le respect que j'ai pour robert Badinter (et dieu sait si j'en ai), sur ce coup la il ne me convint pas.

Il dit en substance que cette réforme est insuffisante pour mettre fin a l'hyperprésidentialisation du régime, certes, mais je trouve que dire qu'il la renforce est faux et a titre personnel, bien que je trouve aussi que cette réforme soit insuffisante, je suis pour(et suis content qu'elle ai été adoptée).
J'ai expliqué pourquoi sur le thread"les réformes du président" donc je ne vais recommencer ici mais franchement je crois que si le PS n'a pas voté pour, c'est essentiellement parce que Sarkosy n'a pas voulu céder sur un seul des points important que le parti réclamait(réforme du scrutin du sénat, renforcement du statut de l'opposition etc), ce qui est regrettable mais d'un strict point de vue juridique je pense que tout le monde s'accorde a dire que la réforme est globalement bonne, ce sont d'ailleurs plus les conditions dans lesquelles elle a été adoptée que le contenu qui est critiqué.
LA citation avait pour but d'illustrer que ca n'est pas une opposition de principe. Apres on peut discuter du fond, c'est pour ca qu'il y a plusieurs partis politiques, representer des points de vue differents.

Du bon et du mauvais dans la reforme votee. L'ordre du jour est clairement du bon. La nomination par le president d'encore plus de membres de commissions est clairement du mauvais. Enfin il s'agit effectivement d'une "reformette" par bien des aspects, puisque les plus gros dysfonctionnements restent inchanges.
Message supprimé par son auteur.
Liberté de presse et d'opinion... Deux libertés qui rentrent en conflit...

Certains médias ont apparement découvert il y a près de 2 ans qu'on pouvait faire des hommes politiques des people de la même trempe que Pascal Obispo et autres Jenifer. Si avant il y avait une certaine retenue sur des hommes pouvant potentiellement accéder au pouvoir, les médias ont vraisemblablement trouvé la brèche. Et c'est assez inédit, du moins en France. Et la plupart de l'auditoire de ces médias, quand ce ne sont pas ces médias eux mêmes qui le font, se complaisent à méler vie privée et politique pure dans le même article.

D'un autre côté, d'autres médias se sont appropriés du statut d'opposition, étant donné que les partis d'oppositions actuels n'apparaissent pas assez crédibles aux yeux du public. Mais les deux ont le même problème : c'est de l'opposition complètement manichéenne, ils sont contre 100% des actions du gouvernement, par le seul principe d'opposition, parce que sortir comme justification "Sarko qui veut se mettre les pleins pouvoirs" ou "Sarko va enrichir ses amis avec l'argent public" à tout bout de champ, non seulement c'est de la diffamation, quoi qu'on en dise, mais surtout ça n'aboutit à rien de constructif, aucun débat ne peut avoir lieu sur de telles supputations pour améliorer les réformes et projets de loi. Le but de l'opposition n'était-il pas plutôt de débattre constructivement sur ces mesures ? Toujours est-il qu'un tel discours, repris par certains médias et tournés en scandales, séduit une certaine portion des français appréciant qu'on leur répète qu'ils sont gouvernés par des pourris.

Et toujours, certains médias jouent sur le choc des images et des stéréotypes, et font de l'actualité un spectacle. Et à cela aucun journal télévisé (hertzien et TNT inclus) n'y échappe, le but étant d'en mettre plein la vue aux téléspectateurs.


En bref, aujourd'hui, pour s'informer, on a la presse spectacle, la presse people et la presse à scandales, sans oublier la presse partisane du pouvoir actuel (qui n'a pas changée elle) qui ont chacun leurs travers enfermant leur auditoire dans un carcan les empêchant de se faire leur propre opinion s'ils n'ont pas le moindre recul, ou plusieurs degrés de perception.

La presse se permet de plus en plus de libertés, au point même d'aller piétiner sur celle d'opinion. Y a-t-il un juste milieu ? Si oui, comment l'atteindre, et comment fixer les limites de chacune des libertés ?

Seule la presse économique me semble encore neutre a priori (du moins requiert moins d'effort de décryptage de l'information brute que les autres médias), mais pour combien de temps ?
Citation :
Publié par Mothra
LA citation avait pour but d'illustrer que ca n'est pas une opposition de principe. Apres on peut discuter du fond, c'est pour ca qu'il y a plusieurs partis politiques, representer des points de vue differents.

Du bon et du mauvais dans la reforme votee. L'ordre du jour est clairement du bon. La nomination par le president d'encore plus de membres de commissions est clairement du mauvais. Enfin il s'agit effectivement d'une "reformette" par bien des aspects, puisque les plus gros dysfonctionnements restent inchanges.
Ah mais tout a fait sur ce point je te rejoint, je ne crois pas non plus qu'il s'agisse d'une opposition de principe et il est vrai que voter pour dans le contexte actuel n'était pas évident pour le PS et a la limite, je suis content qu'elle soit passée sans qu'il ai eut le besoin de la faire...

Enfin que par rapport a ce qui était annoncé, c'est bien une réformette, les deux points clés étant pour moi l'ordre du jours et l'élargissement aux justiciables de la saisine du conseil constitutionnel, qui vont dans le sens des deux axes majeurs a mes yeux, a savoir le renforcement des pouvoirs du parlement, et le juridictionnalisation du conseil constitutionnel.
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