Machiavel

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<< La "peur" voilà la seule manière dont j'arrive à commander mes hommes, dès leurs plus jeune age les membres de ma races sont initiés aux arts de la guerre afin qu'un jour nos maudits cousins soient enfin réduits à néant.
Etant issue d'une noble famille j'ai reçu toute l'enseignement nécessaire et je me suis vite retrouvé à la tête d'une compagnie d'éclaireurs.
Mon nom ? Vous le connaîtrez bien assez tôt ne soyez pas impatient humain.
Vous vous demandez sûrement pour quelle raison vous êtes toujours vivant alors que vos camarades sont...comment dire...indisponibles. La chance humain, c'est ce qui vous donne le droit de respirer encore et le besoin que j'ai de faire passer un message à vos supérieurs.
Donc nous vous fournirons un cheval afin que vous rejoignez Kievv et que vous annonciez a tous notre venue et nos intentions. D'ici une semaine nous attaquerons la ville avec plus de troupe que votre pathétique empire n'en a jamais vu. Maintenant partez avant que je change d'avis. >>
Tout en regardant l'humain s'enfuir au triple galop je ne put réprimer un sourire, mon aide de camp s'approcha pour me fournir les dernières informations en provenance des autres groupes d'éclaireurs. Le plan du roi sorcier ce déroulait à la perfection et les mâchoires du destin bientôt ce refermeraient sur les Impériaux.

<< Lieutenant !!! Nous levons le camps dans 10 min, nous prendrons à l'est. >> Le visage de l'elfe noir trahis à peine sa surprise mais mon expérience me permis de le remarquer.

<< Prévoir les déplacements de l'adversaire est un gage de victoire lieutenant et ne pas savoir où il frappera est synonyme de défaite... Bref >>

En regardant mes hommes se préparer j'eus la certitude que rien ni personne ne pourrait empêcher notre victoire et le sang des hauts elfes de couler à flot.
Néanmoins l'elfe, cette fois de pure race, dissimulé dans les buissons n'avait pas manqué une miette de cette curieuse entrevue.
"Très vite, il fallait en informer Ultuhan, très vite, il fallait partir."
Rebroussant chemin, un imperceptible son, pour tout autre qu'un elfe, le fit se retourner. Un elfe noir le regardait, son sabre dégainé.

[HRP] J'avoue, je n'ai pas pu m'en empêcher ^^. Bienvenue ComediaDelArte / Machiavel . [/HRP]
Sympathique, décidément qu'ils soient Hauts ou Noirs, les Elfes on au moins cela en commun : ils se disent toujours de noble lignage

Nous attendons avec impatience de voir ce qu'il se trame à l'Est et ce qu'il adviendra de ces malheureux Hauts Elfes.
Citation :
Publié par Krag Kroc'Nabots
Sympathique, décidément qu'ils soient Hauts ou Noirs, les Elfes on au moins cela en commun : ils se disent toujours de noble lignage
L'orgueil et la fierté sont le propre des elfes .
Message roleplay
Le vieil homme regardait le ciel avec une sorte d'appréhension. Celà faisait deux jours que l'environnement avait quelque chose de....changé.
Il avait vu passer les saisons, les guerres et les hommes mais jamais au grand jamais il n'avait eu une impression aussi grande de danger.

Il en avait informé le capitaine de la garde, ce jeune sot de Kielevic, qui n'avait rien fait d'autre que de lui rire au nez en le traitant de vieillard sénile.
Alors le vieil homme patrouillait, seul, armé d'une vielle épée, mais il n'avait plus la force de ses jeunes années et il se sentait épuisé après ces deux jours de garde et il n'aurai pas la force de veiller encore longtemps.

Soudain un bruit, ses muscles amoindris au fil des ans se raidirent et il serra plus fort la garde de son épée aussi décrépie que lui. Le même bruit encore, il s'approcha a pas lent, la sueur commençant a perler de ses tempes les mains moites... Et là un voile noir s'abattit devant ses yeux.

Douleur...un liquide chaud et visqueux dans le cou...une forte étreinte au niveau des poignets...et toujours cette artificielle obscurité devant les yeux.
Un crépitement et une forte odeur de brûlé, des cris, des bruits de chutes étouffées... mais que ce passe t'il ?

Eblouissement, une clarté intense assaille le vieil homme, lentement ses pupilles s'adaptent et il découvre le....carnage.
Les maisons brûlent, les corps gisants dans des marres de sang et ses oreilles sont assaillies par les râles agonisants des blessés.
Des ombres se mouvent dans le villages en proie aux flammes, tel les cavaliers de l'apocalypse elles pourchassent et détruisent toutes traces d'humanité, l'une d'elle tourne son regard ardent vers le vieil homme sanglotant et s'approche de sa démarche féline.

" - Vous voilà réveillé mon cher, j'ai cru que vous alliez manquer le ...spectacle. J'avais pourtant prévenu de ne pas trop vous abîmer.
- Maudit soit tu elfe, cracha le prisonnier, quand le capitaine contre attaquera vous serez punis pour cette abomination.
L'elfe sourit et sortie une forme de sous son long manteau noir.
- Tu parle de lieu vieillard ? dit-il montrant la tête fraîchement séparée de son corp de Kielevic. Il aurait mieux fait d'écouter tes avertissements, enfin c'est une erreur qu'il ne pourra plus commettre."

Le vieil homme cru sa fin venue quand l'elfe dégaina son sabre noir comme les plumes d'un corbeau et fut étonné de sentir l'étreinte sur ses poignets se dissiper.

" - Tu es libre vieil homme, ceci est ta récompense pour avoir senti notre approche.
- Mais...
- Ne me remercie pas je te tuerai un autre jours, dit l'elfe d'un ton léger, ta race est vouée a l'extinction et je ne te fais don que d'un cour répits alors cours ! "

Le vieil homme ne se le fit pas répéter et tout en courant se jura de revenir venger les siens avec l'expédition que ne manquerai pas d'envoyer le Capitaine de la garde Kiev.
Un sifflement dans son dos, puis une douleur aiguë, ses jambes ne le portent plus, il tombe à genoux avec une expression de stupeur et d'incompréhension déformant ses traits.

" - Pourquoi....
- Désolé vieil homme mais mon lieutenant m'informe que j'ai déjà laisser partir un humain en direction de Kiev il y a quelques jours. J'avais oublié et par conséquence ton inutilité pour moi est totale.
- Qui... es... es-tu maudit chien ?
- Allons allons restons courtois monsieur, je me nomme Machiavel Faust et je suis ton bourreau. "

La lame se ficha dans le dos de l'humain qui poussa un dernier soupir en regrettant de ne pas avoir eu vingt ans de moins et en priant pour l'empire.
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