Les riches sont riches, les pauvres sont pauvres, les cons sont cons et le resteront.
La souffrance, c’est l’amoncellement de ce qui nous touche, c’est ressentir une pointe de fer nous transpercer de part en part, c’est serrer les dents pour le garder pour soi et pleurer dans son coin parce que personne ne doit savoir, personne ne doit voir, la souffrance c’est une affaire de duel.
Je l’ai regardée, je lui ai dit « casse toi » elle l’a fait pour m’attaquer dans le dos, comme d’hab’, c’est une saloperie de sentiment, physique ou moral qui vous choppe et vous arrache un membre, une larme…
La vie est belle tant qu’on s’en persuade.
J’ai jamais eu la prétention de me dire riche, ou pauvre, ou mieux ou moins bien lotie que quelqu’un.
On est pas nés sous la même étoile disait un chanteur, la mienne était belle, bien placée, un cadre idyllique, un cocon parfait. Le droit de se plaindre est l’un de ceux qui nous restent, l’écriture est mon domaine (et je suis nulle en guitare) chacun son moyen d’extraction de la douleur, mais j’extrapole.
Je n’utilise pas l’écriture pour raconter, mais pour extraire cette peine.
Je l’ai là, au fond de moi et l’écriture me l’enlève, elle est là, couchée sur le papier, je la vois et je la partage, je la pose dans un coin de mon esprit et je relève la tête après une clope et nuit de sommeil.
Mais c’est beau de voir les analyses de mon texte, ca me fais rire.
Alors je ris, je souris a vous lire, a me relire, parce qu’en fait c’est cela, les gens vont extrapoler 3 pages, pour ou contre ce que je raconte, mais faut il prendre au pied de la lettre ? non, comme toute littérature même si je n’ai pas cette prétention de dire que ce que j’écris est de la littérature.
Mais je crois que certains posts sont très représentatifs de ce que je voulais dire.
C’est l’individualisme flagrant, c’est moi le plus fort, le plus ceci cela, et l’accusation.
Arrête de te plaindre Miss, tu es comme ceci, cela.
Oui, je le sais, je sais pour qui je dois me battre, mais toujours pas pour quoi.
Crise adolescente peut etre, mais je dois dire que j’ai du mal a croire en la vie, elle est décevante et ceux qui y croient j’ai souvent l’impression de bonheur artificiel, comme un masque qu on poserait sur un visage, un masque qui crierait au monde « je vais bien » mais a l intérieur, il y a la souffrance, il y a l’horreur des pays pauvres, de la guerre.
Ils ne se plaignent pas, comme quelqu’un l’a dit mais de toute façon, a mon échelle, je n y pourrais rien.
L’environnement d’un jeune, c’est quoi ?
Un enchaînement de délires parfois éthyliques, un enchaînement de conneries, de douleurs, j’en entends tout les jours, je ne me plaint pas plus que ca, je ne m’en donne pas le droit.
Mais je sature parfois, ca semble choquer, c’est si choquant que ca une fille de mon âge qui sature ?
Je me persuade de fermer ma grande gueule, une fois, deux fois et je l’ouvre et comme une conne, je post, ca me fais du bien et je partage avec la minorité qui comprendra, la minorité qui essaiera de comprendre.
Cette minorité, je lui dis bravo.
Miss, jeune et conne.
ps: juste pour ajouter que le message d'en dessous montre bien que certains ont en tout cas une capacité analytique assez incroyable.
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