Une conception de Dieu

Répondre
Partager Rechercher
Avertissement 1 : long post !


Avertissement 2 : Ce message n’a pas pour but de convaincre, juste d’exposer une vue, et de discuter de cette vue. Si vous avez une vue différente de Dieu, ou si vous êtes athées, votre position est respectable, et je la respecte. Je vous demande, en retour, de respecter la mienne. Inutile de troller.




Un aparté : le rêve lucide


Faisons un détour par la notion de rêve lucide, qui est familière à certains ici. Si elle ne vous est pas familière, voici de quoi il s’agit. C’est la possibilité, quand on dort et que l’on est en train de rêver, de prendre conscience que l’on rêve, et continuer à dormir et à rêver. Ceux qui ont déjà vécu l’expérience (cela m’est arrivé plusieurs fois), savent que c’est une expérience plutôt extraordinaire. On est quelque part, tout semble réel… puis on se rend compte qu’en fait, on est en train de rêver. À partir de là, on peut généralement commencer à contrôler le rêve, à changer son contenu, comme un puissant magicien changerait la réalité juste grâce à sa volonté. Vous qui me lisez, êtes-vous sûr d’être éveillés ? Ma question prête à sourire, et pourtant… Comment savez-vous que vous êtes éveillés, et pas en train de rêver ? Tout vous semble réel, autour de vous ? Et bien, c’est exactement ce que l’on peut ressentir quand on commence un rêve lucide. Tout semble parfaitement réel, on a l’impression d’être éveillé, de vivre normalement… et on se rend compte que non, en fait, on rêve…



Un autre aparté : l’histoire la plus ennuyeuse que vous n’ayez jamais lue


Imaginez une histoire où page après page, tout va bien. Quelqu’un raconte sa vie merveilleuse, tout va bien au travail, son couple est parfait, ses enfants adorables, et les jours heureux succèdent aux jours heureux. Combien de pages comme cela pourriez-vous lire ? Pas beaucoup, sans doute. Je ne sais pas quel est le dernier roman ou le dernier film que vous ayez lu, mais très probablement, il y avait des problèmes à résoudre, des conflits… Si cela se trouve, c’était même dramatique. Des amours contrariées ; un crime, des conflits de pouvoir, des injustices, des malentendus, la solitude, la tristesse ou alors de l’action, de l’adrénaline, des risques dans un univers fantastique ou de science-fiction. Bref, vous avez choisi de vous immerger dans une situation à problème.



Dieu acteur au lieu de créateur


La vision traditionnelle de Dieu, un Big Boss qui a tout créé et qui nous juge, de là-haut, laisse toujours planer des questions difficiles, du style « Pourquoi, s’il est si puissant, n’intervient-il pas ? ».


Et si Dieu était un acteur ? Bon, ce n’est pas la réalité (que de toute façon nous ne connaissons pas), c’est juste une image, une analogie.


Rappelez-vous du rêve lucide. Imaginons qu’à partir de ce soir, vous ayez le pouvoir d’être toujours lucide, dans vos rêves, et de pouvoir toujours décider, exactement, de ce vous allez rêver. De quoi allez-vous rêver ?


Probablement allez-vous vous payer du bon temps. Je suis sûr que pas mal s’offriront des expériences sexuelles intenses. Mais on peut imaginer n’importe quoi. Par exemple, visiter de des coins extraordinaires sur la Terre ou d’autres planètes. Se balader dans les époques. Je suis sûr que vous pourriez trouver un tas de choses à rêver, un vrai paradis.


Mais au bout de quelque temps… vous risqueriez de vous ennuyer un peu. Alors, pourquoi ne pas introduire un peu de risque dans votre rêve ? Un poil de danger, une situation intrigante. Des aventures, des batailles, des princesses ou des princes à secourir, des obstacles à franchir. Un peu comme dans un jeu de rôles, sur table ou on-line.


Bon, bien sûr, si un jour vous aviez envie de vivre une situation intensément, vous pourriez même créer un rêve avec une puissante aventure, et vous décideriez, pour cette fois, de ne pas être lucide. De croire vraiment en la réalité du rêve, histoire, au réveil, de se dire : « Wah, ça c’était un sacré rêve » ! Cela ne vous est jamais arrivé, de vous réveiller ému, d’un rêve ? Soit d’un beau rêve, que l’on aurait voulu continuer, soit d’un rêve poignant, qui nous laisse un goût de tristesse ?


Vous pourriez même décider de rêver des situations dures, comme la maladie, la pauvreté, le chômage, la séparation, la mort… Quelque chose de réellement intense, aussi intense que les histoires les plus touchantes que vous n’ayez jamais lues ! Mais au fait… Comment savez-vous que vous n’êtes pas déjà en train de rêver tout cela ?


Imaginons un Dieu qui décide de rêver. Mais il est Tout, il n’y a rien ni personne, en dehors de lui. Comment faire ? Et bien, en se divisant. En prétendant être « quelques uns d’autres ». Des tas de quelqu’un d’autre, même. Des êtres humains, des animaux, des plantes, des pierres, des atomes, des étoiles, des univers… Puis, dans chaque rôle, en oubliant qui il est, bien sûr, pour que l’expérience soit totale.


Alors, dans cette vision, vous êtes Dieu. Comme Tout le Monde. Une sorte d’histoire, de rêve intense ; où le Bien a besoin du Mal, ou la Vie a besoin de la Mort, où les contrastes sont nécessaires pour créer le conflit, l’intérêt dans le rêve. Et aussi la surprise, au réveil.



Nous sommes Dieu en train de nous rêver. Cela vous paraît stupide, voire masochiste, de créer un rêve avec tant de problèmes ? Pensez-y la prochaine fois que vous choisirez un film ou un livre. Oui, je sais, certains vont dire que ce n’est pas pareil, qu’un film ou un livre n’est pas réel, ce n’est pas grave, ce qui se passe dedans. Mais s’il est bien fait, on oublie que ce n’est pas réel, on est pris par l’histoire, on vit les émotions. Une histoire mal écrite, qui ne nous prend pas, prévisible, on s’en désintéresse.


Et un rêve, ce n’est pas réel non plus .


Qu’en est-il de ses responsabilités, avec cette vision du monde ? Dans un sens, rien n’est grave, parce que de toute façon, à un certain niveau, la réalité est autre que l’illusion qui nous semble vraie. Mais quand vous jouez à un jeu, le plaisir que vous en tirez dépend de votre implication dans le jeu. Plus vous êtes impliqué, plus les émotions sont intenses. Demandez à un joueur de poker, au moment où il mise une très grosse somme sur un jeu qu’il espère gagnant mais pour lequel il n’a aucune certitude…


Pareil ici. La vie, le jeu, vaut la peine d’être vécue, parce que l’on joue le jeu, on s’engage. On s’engage pour ce qui nous paraît important, pour le Bien, pour l’amour, la vie… On est là pour cela, après tout .




Voilà une approximation rapide de ma vision de Dieu. Très différente de celle que j’avais il y a 20 ans (j’étais chrétien), et très différente, j’espère, de celle que j’aurai dans 20 ans. Et la vôtre ?





EDIT :

Pour élargir l’intérêt du sujet, je vous invite à exposer votre vision de Dieu. Si vous êtes croyant, exposez votre croyance. Si vous êtes athée ou agnostique, vous pouvez toujours, à titre d’exercice intellectuel, bâtir et présenter une conception de Dieu qui pour vous paraîtrait intéressante, dans l’hypothèse où Dieu existerait.



Je vous demande, s’il vous plaît, de juste faire attention à deux choses ? La source de troll la plus fréquente sur ce genre de fil, c’est d’essayer de convaincre les autres que l’on détient la seule et unique vérité. Alors, que l’on débatte, que l’on présente ses convictions, que l’on n’hésite pas à porter la contradiction si on a l’impression que quelque chose cloche dans une conception exposée par quelqu’un d’autre, mais dans le respect, juste dans l’optique de clarifier les choses et de mieux comprendre et échanger, merci.


Si vous êtes athée ou agnostique et que ce sujet ne vous intéresse pas, essayez celui -à : https://forums.jeuxonline.info/showt...php?p=13983030
Vision extrêmement intéressante, mais je crois qu'elle retire tout l'intérêt de la religion.
En effet, la religion existe pour rassurer les Hommes fragiles que nous sommes, lâchés dans ce monde hostile. Elle prend en charge, tout du moins à l'origine, toutes les questions métaphysiques.
Cependant, une telle vision de Dieu ne retire-t-elle pas cet aspect là? Si Dieu a tout créer, pour mieux s'y immerger et perdre conscience de son état onirique, quelle place pour ces questions, ces sujets? Qu'est donc que la mort si ce n'est la disparition pur et simple de l'individu de la surface du monde?
D'ailleurs, ça me pose un petit problème. Tu dis que nous sommes tous Dieu, et que toutes les réalités sont Dieu, mais pourquoi nécessairement aller jusque là? Dieu étant omnipotent par essence, il peut créer des êtres doués de raison, juste pour son rêve...
Parce que si nous sommes tous Dieu...Cela se rapproche de la vision cyclique de l'existence? Parce que lorsque l'on meurt, on retourne à l'intégrité de Dieu, mais celui ci doit sans cesse se décupler pour créer d'autres réalités...

Enfin voilà, c'est un peu brouillon ce que je dis, désolé
Toujours à se poser des questions hein même si tu vivais encore 1000 ans toutes les conceptions que tu pourrais avoir de Dieu seraient fausses avec peut-être un peu de vrai pour chacune d'entre elle.
Pour ma part ma conception de "Dieu" c'est que j'ai arreté d'en avoir, c'est pas possible de vivre convenablement comme tout ses hommes blindés de certitudes; mais je garde espoir que tout cela ne s'arrete pas là...
Gotmog, je ne pense pas que la religion existe pour rassurer les hommes. Elle a cette fonction-là auprès de certains, c’est sûr, mais il ne faut pas en faire une généralité.


Dans cette vision, la mort est à la fois la disparition de l’individu et une illusion. Pour aller plus loin dans l’exposé de mes croyances, Dieu s’est divisé en âmes, et les âmes se sont divisées en êtres. À la mort, l’ego cesse d’exister, comme quand, dans un jeu de rôle, on s’arrête de jouer, le personnage, en un sens, disparaît, il n’est plus incarné. Mais quelque part, en tant que joueur, on a toujours en soir le souvenir et les émotions du personnage, c’est ce que l’on a vécu en tant que personnage. Dans ce sens, le personnage est toujours vivant. Je crois qu’il en est de même pour notre ego, notre personnalité en ce monde. Elle disparaît à notre mort, mais en tant qu’âme, on se souvient de cette vie, de ses émotions, et on peut les revisiter.


Dans ce sens, on ne meurt vraiment jamais, mais l’ego laisse la place à quelque chose de plus grand. Et tant mieux. Sans fausse modestie, je m’apprécie. J’ai conscience de mes défauts, mais je m’aime bien. Mais je serai très triste d’avoir à vivre une éternité avec moi-même, en restant avec cette personnalité. J’aime vivre, j’apprécie de vivre. Mais je suis content à l’idée, un jour, de laisser cette personnalité et d’en vivre une autre. Un peu comme on change de perso dans un jeu.


Bien sûr, ce n’est qu’une analogie. Au-delà de l’illusion de notre réalité, il ya quelque chose que je ne peux comprendre et que le langage est inapte à décrire, d’où l’usage d’analogie. Par exemple, je pense que Dieu se rêve à travers l’univers et ses lois physiques. Mais au-delà du rêve, ces lois n’existent plus. Plus de temps. Plus de dualité, ni de séparation, ni donc de concept de cause à effet. Donc, par exemple, ce qu’en tant qu’humain j’envisage comme une suite de vies, de réincarnation d’âmes, à un autre niveau, cela n’a pas de sens, c’est une expérience simultanée, de toutes les époques et de tous les lieux en même temps.


Oui, je sais, cela n’a pas vraiment de sens . Mais qui a dit que cela devait avoir un sens, à notre niveau ?


En fait, à propos de sens, je suis persuadé que le paradoxe est au cœur de notre existence. Par exemple, dans notre monde illusoire, nous nous déterminons en fonction de ce que l’on pense Bien ou Mal. Mais à un autre niveau, ce n’est qu’un jeu, le Bien et le Mal n’existent pas. Il faut bien qu’un humain fasse le mal, pour qu’un autre se juge bien… Mais même sachant cela, j’ai pour ambition de me rapprocher du Bien. Paradoxe, plaisir de vivre, du jeu intense.


Autre paradoxe, mais lié. Je crois en la passion. Je crois qu’il faut poursuivre ses rêves, se battre pour les réaliser. Je crois que le désir est l’essence de la vie. En même temps, je crois que nos buts doivent rester des préférences, que l’on ne doit pas être attaché au résultat. En fait, le résultat n’a pas vraiment d’importance, nous sommes tous Dieu, et à un certain niveau tout est bien. Pourquoi alors se battre pour gagner ? Le plaisir de vivre. Et tu n’as pas envie de gagner, toi, quand tu joues ?






Claes, ce n'est pas vraiment important, que ma conception de Dieu soit vraie ou fausse . Ce qui est important, à mon sens, c'est ce qu'elle apporte.
Ta vision est intéressente. Même si elle ne me parle pas plus que ça.

Personnellement, plus j'avance dans mon éducation, moins je croît en Dieu car l'on prouve beaucoup de chose mais une flamme d'espoir sommeille en moi et dit: "Dieu a créé un monde compliqué pour que l'on doute de son existence, mais le jour où tu iras le rejoindre, si tu a crus, tu seras récompensé."

M'enfin, cette flamme s'éteint petit à petit.
Citation :
Publié par Saurdholion
moins je croît en Dieu car l'on prouve beaucoup de chose mais une flemme d'espoir sommeille en moi ( ... ) cette flamme s'éteint petit à petit.
Lapsus intéressant . Je me demande ce qu'il signifie .
La religion est un aspect de société intéressant .. déroutant .. parfois navrant ( malheureusement ).

Cette version que tu présente est un peu .. floue. Elle ne me parle pas mais reste, d'un point de vue, intéressante malgré le fait qu'elle classe l'Humain ou même chaque parcelle infime de l'univers comme n'étant qu'un décor.

Je n'aime pas être un second couteau ( comprenne qui pourra ) même si je ne suis pas "le héros" du scénario. Or, tu te trompes lourdement sur le but de la religion en affirmant le contraire quant à son utilité de rassurer ses fidèles.

Tout ou presque porte sur l'après-vie. Le point d'arrivée, peu importe la religion, est essentiellement en rapport après la vie et le côté "mais c'est pas grave" de la mort. Qu'est-ce qui effraie les gens, généralement ? L'inconnu. Que ce soit les différentes ethnies ( xénophobie, peur de la différence ) ou des phénomènes anormaux, le fait de ne pas savoir, de ne pas être sûr de ce que l'on voit ou verra implique une peur latente.

Elles enseignent un exemple de vie à suivre pour qu'une fois mort, les actes passés ne peuvent être jugés en mal et / ou que la mort n'est qu'un début vers une nouvelle .. vie.

Elle implique parfois une notion plus poussée vers la supériorité, elle insuffle à l'oreille que la religion X est la seule et unique, les autres sux, etc etc.

Enfin bref, il suffit de voir que dans les livres dits "écrits par la main même de #random_dieu" souffrent des tares de connaissances de l'époque. Quand la terre n'est pas plate, elle est le centre de tout; le peuple X est la création de #random_dieu et est l'élite; il n'y a jamais eu autre-chose que ce qu'ils ont connu et gardés par écrit 300-1000-XXXX ans auparavant .. bref.

Je ne qualifie pas les religions de refuges à la peur, mais aucune ne semblent de toute façon s'accorder sur différents points, aucune n'est vraiment respectueuse ..

Pire, certaines méprisent la différence.

Et donc la religion est une réponse qui satisfait certains concernant les origines de la vie, du monde, de tout ce qui entoure, de près ou de loin, la vie.

J'aime simplement ma conception que Tout* ne peut être parti de Rien**, car l'absence de Tout ne peut exister, sinon on ne peut même pas en définir le sens. Si Rien existe, Rien n'existe pas non plus car il n'a pas de sens. Il est donc possible qu'il existe une "force" supérieure ... qui sait ? Mais l'Humain n'est autre qu'une évolution .. d'une "connerie d'acide aminé"

C'est en ça que je crois.

* Absolument tout, univers, l'eau, étoiles, êtres, "dieu", etc., etc.
** Ben strictement rien, le contraire du Tout !
j'sais pas si c'est une coincidence, mais j'ai donné ma vision de la vie dans un topic du bar (proposition indécente) et,.. je ne dirais pas que c'est similaire a la tienne, mais il y a tout de meme un point de liaison entre les deux. Le fait que l'on est aussi les autres. Tout le monde, de toutes les epoques sont une et meme "personne".

Un moment, je me disais: "j'ai eu de la chance de naitre ici"
Maintenant je pense: "en fait, JE, le moi avec lequel je reflechi a cette question est nait ici, mais le moi est aussi né ailleurs a ce meme moment, puis encore ailleurs, puis la, et la... mais ils en ont pas conscience. Je suis moi mais je suis l'autre aussi."


...hum

chaud les drogues hein
Une vision comme une autre plus ou moins déjà exposée et sous-entendue chez Epicure ( à petite dose ) et Spinoza ( surtout ), pour les classiques ( je connais moins les modernes ).

Tu devrais t'y (re?)plonger. Bon courage pour tes recherches métaphysiques

P.S. : Pour revenir sur ton histoire de rêve lucide et des particules divines que nous serions, après tout pourquoi pas, mais au final, j'ai l'impression que ça ne résout pas la question fondamentale, celle de la mort.
Citation :
Publié par Ulgrim
Une vision comme une autre plus ou moins déjà exposée et sous-entendue chez Epicure ( à petite dose ) et Spinoza ( surtout ), pour les classiques ( je connais moins les modernes ).

Tu devrais t'y (re?)plonger. Bon courage pour tes recherches métaphysiques

P.S. : Pour revenir sur ton histoire de rêve lucide et des particules divines que nous serions, après tout pourquoi pas, mais au final, j'ai l'impression que ça ne résout pas la question fondamentale, celle de la mort.
Qu'entends-tu par "résoudre la question fondamentale, celle de la Mort" ?
Parce que si c'est de savoir ce qu'est la Mort, je reste convaincu que la vision de Soir amène à penser la Mort comme un recyclage, c'est à dire que dans un premier temps, on retourne à l'entité restante de Dieu, et ensuite on est réutilisé pour recréer du réel.
Et puis je ne suis pas persuader qu'il soit pertinent de juger une vision de Dieu selon la réponse qu'elle apporte par rapport au problème de la Mort.
Paluche, je ne suis pas un spécialiste des religions comparées, pour prétendre que le but principal des religions est de rassuruer leurs fidèles. J'ai la nette intuition que non, mais ce n'est qu'une intuition. Mais si je creuse, je me demande si je ne trouverais pas des cultes qui pourraient te surprendre, en n'étant pas en accord ta vision.

Mais toi, donnes-tu ton opinion, où as-tu fait des études sur le sujet et aurais-tu des sources qui démontrent le but des religions ?



Kurd, sans conteste, nos point de vues ont des similitudes.



Citation :
Publié par Gotmog Amandil
Parce que si c'est de savoir ce qu'est la Mort, je reste convaincu que la vision de Soir amène à penser la Mort comme un recyclage, c'est à dire que dans un premier temps, on retourne à l'entité restante de Dieu, et ensuite on est réutilisé pour recréer du réel.
Ma croyance, et ce n'est que cela, est qu'une fois mort, notre ego disparaît, mais que notre âme peut revisiter les souvenirs de l'ego, le faisant d'une certaine manière revivre.

Dire qu'il y a notre monde, l'illusion, et de l'autre la réalité, est une analogie, là aussi. Je pense que c'est plutôt comme une ligne infinie, dans un sens on se rapproche de la réalité ultime (un Dieu ayant à la fois conscience de lui-même et Tout Ce qu'Il Est dans tous les univers) et de l'autre côté, un mondé totalement rêvé et illusoire où la majorité de ce qui existe n'est pas conscient de sa divinité. Et entre ces points, des réalités avec divers niveaux de conscience.

Par exemple, je reviens au concept d'âme, c'est un concept auquel je crois. Pas une âme = un individu, mais une âme qui choisit ses incarnations, selon le type de vie / rêve qu'elle veut expérimenter. Pas de linéarité dans le temps, pour l'âme, elle vit plusieurs vies "en même temps". Par exemple, la même âme pourrait être incarnée deux fois en notre époque. Ce que l'on appelle "rencontrer son âme soeur", peut-être.

Est-ce que ces âmes atemporelles sont la réalité ? Par rapport à notre monde illusoire, oui. Par rapport à un niveau supérieur, elles ne sont elles-mêmes que des rêves / illusions de Dieu.

Si je délire un peu, je me demande qui rêve Dieu, celui qui est au niveau ultime de la réalité, au bout de l'infini ? Peut-être est-il le rêve inconscient produit par l'autre bout de la ligne ?
J'avais déjà lu une vision analogue dans un bouquin, ça restera vague parce que je ne me souviens plus du tout du titre de ce bouquin.

Pour ma part, Dieu ( avec une majuscule ) est un concept désignant le Tout aussi bien que le Néant.

D'une autre part il y a le facteur conscience humaine, qui se doit de définir les choses pour les comprendre et les échanger, et c'est là qu'est le problème car toujours à mon avis Dieu n'est pas définissable par nature. Comme le simple fait de visualiser l'infini, ce n'est pas humainement possible.

Dans l'espace entre les possiblités de la conscience humaine et le concept de Dieu il y a tellement de place que l'on peut y mettre toutes les théories possibles et imaginable, sans jamais se rapprocher, ne serait-ce d'un simple indice ou d'un argument viable.

Associer Dieu et le rêve est certainement ce qu'il y a de plus simple à concevoir, car c'est dans les rêves que réside l'infini et uniquement là il me semble.

Mais bon ce n'est que mon point de vue personnel. La religion n'est pas bonne en soi dans les cultures monothéistes et je rejoins Paluche la dessus.

Mais c'est toujours facile de douter, notre civilisation est basée sur ces religions.
Dieu acteur au lieu de créateur

Prémisces du tribalisme subsémiotique dans les rêves

Si le tribalisme génératif est pensable, c'est il en identifie l'expression rationnelle dans son acception universelle tout en essayant de la considérer en fonction de l'extratemporanéité.
Dans cette même perspective, on ne peut contester l'impulsion leibnizienne de la dialectique morale, et on peut reprocher à Descartes sa dialectique empirique, il est alors évident qu'il décortique la relation entre consubstantialité et terminisme. Il convient de souligner qu'il en examine la destructuration transcendentale en regard de la dialectique.
Ainsi, il caractérise l'abstraction par son minimalisme rationnel pour l'opposer à son cadre politique et intellectuel.
L'expression chomskyenne du tribalisme est, finalement, à rapprocher d'une intuition phénoménologique du scientisme. Cependant, il décortique la conception circonstancielle du tribalisme, et si on pourrait mettre en doute Bergson dans son approche primitive du suicide, Henri Bergson caractérise cependant le scientisme existentiel par son scientisme moral et il en identifie, par la même, la démystification rationnelle en tant que concept originel de la connaissance alors même qu'il désire critiquer, par la même, le finitisme post-initiatique.
Cela nous permet d'envisager qu'on ne saurait assimiler, comme le fait Nietzsche, la contemporanéité phénoménologique à une contemporanéité, et on ne saurait reprocher à Hegel son finitisme synthétique, pourtant, il est indubitable qu'il restructure la destructuration phénoménologique du tribalisme. Il convient de souligner qu'il en caractérise l'origine minimaliste dans son acception spéculative.
C'est dans une optique identique qu'il rejette la relation entre monogénisme et objectivisme et on ne peut considérer qu'il systématise, de ce fait, l'origine du tribalisme sans tenir compte du fait qu'il réfute la réalité phénoménologique dans une perspective kierkegaardienne contrastée tout en essayant de la resituer dans le cadre intellectuel et politique.
On ne saurait, par déduction, ignorer l'impulsion leibnizienne du mesmerisme synthétique.

Ainsi, on ne peut contester l'influence de Montague sur la consubstantialité. Premièrement Kierkegaard restructure pourtant la destructuration circonstancielle du tribalisme, deuxièmement il en examine la réalité post-initiatique en regard de la consubstantialité. De cela, il découle qu'il particularise la destructuration universelle du tribalisme.
En effet, on ne saurait reprocher à Montague son mesmerisme minimaliste, et on ne peut que s'étonner de voir Nietzsche critiquer le mesmerisme post-initiatique, pourtant, il décortique l'analyse substantialiste du tribalisme.
De la même manière, il particularise l'analyse minimaliste du tribalisme pour critiquer la consubstantialité transcendentale.
On ne saurait, par déduction, écarter de la problématique l'influence de Hegel sur le mesmerisme spéculatif.

Pourtant, il est indubitable qu'il décortique la démystification sémiotique du tribalisme. Il convient de souligner qu'il en décortique l'aspect phénoménologique en regard du confusionnisme, et on ne saurait reprocher à Bergson son nihilisme synthétique, il faut cependant contraster ce raisonnement : s'il caractérise le confusionnisme primitif par son nihilisme déductif, c'est également parce qu'il en particularise la réalité générative en regard du confusionnisme.
Par ailleurs, il s'approprie le nihilisme originel dans son acception nietzschéenne pour supposer le nihilisme le confusionnisme.
On ne saurait, pour conclure, écarter de notre réflexion l'influence de Leibniz sur le confusionnisme synthétique.

Cependant, il particularise la relation entre dialectique et pluralisme, et on ne saurait reprocher à Montague son nihilisme transcendental, contrastons néanmoins ce raisonnement : s'il systématise la conception rationnelle du tribalisme, il est nécessaire d'admettre qu'il en interprète la réalité circonstancielle en tant qu'objet sémiotique de la connaissance.
Notre hypothèse de départ est la suivante : la perception spinozienne du tribalisme est déterminée par une représentation sémiotique du confusionnisme. Cette hypothèse est cependant remise en cause lorsque Rousseau identifie le causalisme dans son acception bergsonienne.
C'est avec une argumentation identique qu'il conteste la continuité universelle de l'individu alors qu'il prétend l'opposer à son contexte intellectuel et social pour la resituer dans sa dimension sociale et intellectuelle.
On ne peut, pour conclure, contester l'impulsion hegélienne de la continuité.

Néanmoins, Descartes spécifie l'expression empirique du tribalisme, car comme il semble difficile d'affirmer que Henri Bergson restructure la conception minimaliste du tribalisme, de toute évidence il restructure la destructuration subsémiotique du tribalisme.
En effet, il envisage la conception originelle du tribalisme, et on ne peut contester l'impulsion bergsonienne de la continuité, cependant, Leibniz envisage la conception spéculative du tribalisme.
En effet, il décortique la démystification existentielle du tribalisme pour l'analyser en fonction de la continuité subsémiotique la continuité.
Le tribalisme tire, finalement, son origine du causalisme primitif.

Vers une théorie du tribalisme sémiotique.

Kierkegaard émet l'hypothèse que le tribalisme nous permet d'appréhender un causalisme dans son acception sartrienne. On ne peut considérer que Sartre interprète ainsi le causalisme irrationnel dans une perspective leibnizienne contrastée qu'en admettant qu'il en décortique l'expression primitive dans son acception kierkegaardienne.
C'est ainsi qu'il examine l'origine du tribalisme, et on pourrait mettre en doute Hegel dans son approche sémiotique du causalisme, il faut cependant mitiger cette affirmation car il conteste l'analyse métaphysique du tribalisme.
Avec la même sensibilité, il réfute la démystification universelle du tribalisme pour l'examiner selon le causalisme primitif la continuité.
On peut, par déduction, reprocher à Montague sa continuité déductive. Il faut cependant mitiger cette affirmation car il rejette l'origine du tribalisme, car le causalisme métaphysique ou la continuité primitive ne suffisent pas à expliquer le causalisme originel en tant que concept transcendental de la connaissance.
Le tribalisme ne saurait, de ce fait, se comprendre autrement qu'à la lueur du causalisme substantialiste, et en effet, on ne saurait écarter de la problématique l'influence de Bergson sur la continuité synthétique.
Le causalisme ou le causalisme originel ne suffisent cependant pas à expliquer la continuité rationnelle en regard du causalisme.
C'est ainsi qu'on ne peut que s'étonner de la manière qu'a Sartre de critiquer le causalisme empirique.

Dans cette même perspective, Sartre s'approprie l'analyse irrationnelle du tribalisme, et le paradoxe de la géométrie irrationnelle illustre l'idée selon laquelle la géométrie spéculative et la géométrie primitive ne sont ni plus ni moins qu'un naturalisme sémiotique déductif.
En effet, Henri Bergson particularise la destructuration primitive du tribalisme.
On pourrait mettre en doute Kierkegaard dans son analyse existentielle de la géométrie, et pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il conteste l'origine du tribalisme.
Le tribalisme ne se borne ainsi pas à être un naturalisme spéculatif en regard de la géométrie.
Il est alors évident qu'il se dresse contre la conception transcendentale du tribalisme. Il convient de souligner qu'il en décortique l'expression déductive dans son acception chomskyenne et le tribalisme tire, par la même, son origine de la géométrie métaphysique.

Ainsi, on ne saurait écarter de la problématique l'impulsion hegélienne de la géométrie. Comme il est difficile d'affirmer que Noam Chomsky identifie ainsi la démystification subsémiotique du tribalisme, de toute évidence il rejette la conception primitive du tribalisme.
Avec la même sensibilité, on ne saurait écarter de notre réflexion la critique du naturalisme synthétique par Bergson, et on peut reprocher à Hegel sa géométrie idéationnelle, contrastons cependant cette affirmation : s'il rejette la destructuration rationnelle du tribalisme, il est nécessaire d'admettre qu'il en conteste la destructuration circonstancielle dans son acception hegélienne.
C'est dans une finalité identique qu'on ne peut que s'étonner de la façon dont Descartes critique le naturalisme pour l'opposer à son contexte social et politique le naturalisme irrationnel.
Finalement, le tribalisme tire son origine de la géométrie phénoménologique.

C'est avec une argumentation identique qu'on peut reprocher à Descartes sa géométrie morale, et comme il semble difficile d'affirmer que Nietzsche systématise la réalité déductive du tribalisme, il semble évident qu'il examine le naturalisme existentiel dans sa conceptualisation.
C'est dans cette même optique qu'on peut reprocher à Chomsky sa géométrie spéculative, et on ne saurait reprocher à Kant son naturalisme génératif, contrastons cependant cette affirmation : s'il conteste la conception existentielle du tribalisme, il est nécessaire d'admettre qu'il réfute l'origine phénoménologique dans une perspective cartésienne contrastée.
On ne peut considérer qu'il particularise l'expression déductive du tribalisme que si l'on admet qu'il en examine l'aspect transcendental en regard de la géométrie tout en essayant de la resituer dans toute sa dimension politique et intellectuelle.
C'est dans une optique similaire qu'on ne saurait reprocher à Descartes sa géométrie métaphysique pour l'opposer à son contexte intellectuel et politique le naturalisme transcendental.
On ne peut, par déduction, contester l'influence de Leibniz sur le naturalisme originel.

Tribalisme irrationnel : Une théorie générative.

Le tribalisme s'appuie sur un aristotélisme existentiel en tant qu'objet universel de la connaissance.
Le tribalisme ne peut en effet être fondé que sur l'idée de l'extratemporanéité déductive. Comme il est difficile d'affirmer que Spinoza conteste l'aristotélisme post-initiatique dans sa conceptualisation, de toute évidence il particularise la réalité spéculative du tribalisme.
Cependant, il identifie la conception déductive du tribalisme, et le tribalisme illustre d'ailleurs une extratemporanéité originelle de la pensée sociale. Par le même raisonnement, il rejette l'analyse générative du tribalisme, car le fait que Chomsky donne une signification particulière à la réalité originelle du tribalisme signifie qu'il en interprète l'expression générative en tant que concept primitif de la connaissance.
Pourtant, il est indubitable qu'il réfute l'origine du tribalisme. Soulignons qu'il en interprète la démystification transcendentale comme objet rationnel de la connaissance, et le paradoxe de l'extratemporanéité circonstancielle illustre l'idée selon laquelle l'extratemporanéité sémiotique n'est ni plus ni moins qu'un réalisme phénoménologique substantialiste.
Nous savons qu'il caractérise, par ce biais, le monogénisme phénoménologique par son monogénisme spéculatif, et d'autre part, il en décortique, par ce biais, l'origine minimaliste dans sa conceptualisation. Par conséquent, il donne une signification particulière à l'analyse existentielle du tribalisme afin de l'opposer à son contexte intellectuel et social.
Par ailleurs, on ne saurait écarter de cette étude l'impulsion chomskyenne du monogénisme rationnel dans le but de l'opposer à son cadre social et politique.

Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il s'approprie la relation entre matérialisme et immutabilité. D'une part Kierkegaard rejette pourtant la relation entre scientisme et immutabilité, d'autre part il s'en approprie l'expression circonstancielle en tant que concept synthétique de la connaissance.
C'est avec une argumentation identique qu'il spécifie la réalité idéationnelle du tribalisme, et on ne peut contester l'impulsion kierkegaardienne du réalisme rationnel, il faut cependant mitiger ce raisonnement dans le sens où Leibniz réfute la démystification transcendentale du tribalisme.
On ne saurait reprocher à Sartre son monogénisme minimaliste. Mais il ne faut pas oublier pour autant qu'il examine l'analyse existentielle du tribalisme.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il spécifie la destructuration idéationnelle du tribalisme et si d'une part on accepte l'hypothèse qu'il spécifie la réalité minimaliste du tribalisme, et que d'autre part il en conteste l'expression spéculative en tant qu'objet sémiotique de la connaissance, alors il envisage l'analyse subsémiotique du tribalisme.
Le tribalisme ne synthétise, finalement, qu'imprécisément l'objectivité rationnelle.

Contrastons néanmoins ce raisonnement : s'il réfute la conception idéationnelle du tribalisme, c'est également parce qu'il en donne une signification selon la démystification post-initiatique comme objet génératif de la connaissance, et le tribalisme s'oppose fondamentalement à l'objectivité minimaliste.
De la même manière, Spinoza rejette la relation entre confusionnisme et comparatisme. Le fait qu'il identifie la démystification empirique du tribalisme implique qu'il en restructure la destructuration idéationnelle dans son acception circonstancielle.
Pourtant, il est indubitable qu'il examine la démystification primitive du tribalisme. Notons néansmoins qu'il en décortique l'expression sémiotique dans sa conceptualisation, et le tribalisme pose d'ailleurs la question de l'objectivité empirique comme concept rationnel de la connaissance.

Cependant, il spécifie l'expression sémiotique du tribalisme. Le tribalisme nous permet en effet d'appréhender une objectivité substantialiste de l'Homme.
Notons par ailleurs qu'on ne saurait ignorer la critique cartésienne de l'objectivité universelle. Cependant, Montague donne une signification particulière à la conception subsémiotique du tribalisme, et la dimension spinozienne du tribalisme est d'ailleurs déterminée par une représentation originelle de la dialectique.

C'est dans une finalité analogue qu'il particularise l'expression morale du tribalisme, car le tribalisme ne se borne pas à être un nominalisme génératif en tant que concept originel de la connaissance.
On ne saurait ainsi reprocher à Montague sa dialectique sémiotique, et pourtant, il serait inopportun d'ommettre que Montague interprète l'origine du tribalisme.
Le tribalisme ne se borne cependant pas à être un nominalisme dans son acception spéculative.
Ainsi, il s'approprie l'origine du tribalisme.

Cependant, il interprète le nominalisme dans sa conceptualisation, car si d'une part on accepte l'hypothèse que Kierkegaard décortique la réalité subsémiotique du tribalisme, et si d'autre part il s'en approprie l'origine rationnelle en tant que concept rationnel de la connaissance cela signifie alors qu'il conteste la conception déductive du tribalisme.
Il est alors évident qu'il identifie la réalité irrationnelle du tribalisme. Il convient de souligner qu'il en donne une signification selon la destructuration phénoménologique en regard de la dialectique ; le nominalisme ou la dialectique ne suffisent, par la même, pas à expliquer le nominalisme comme concept sémiotique de la connaissance.
Notre hypothèse de départ est la suivante : le tribalisme illustre en effet une dialectique phénoménologique dans sa conceptualisation. De cela, il découle qu'il restructure l'origine du tribalisme.
C'est avec une argumentation similaire qu'il restructure le nominalisme synthétique sous un angle métaphysique afin de le resituer dans toute sa dimension intellectuelle et sociale. fin.
Citation :
Publié par Nerggalc'estplusmoi
Url du site Soir stp, j'ai un compte à régler
http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1

Citation :
Publié par ÜBERBIQUETTE
Peut-etre Knuckles suggère t-il subtilement que ton sujet est digne du bar ?
Peut-être. Une façon particulière, dans ce cas, de respecter l'opinion des autres, comme demandé dans dans le premier post. Non, je crois que c'est juste de l'humour, et bon... J'ai moi-même usé et abusé de cet excellent site, j'aurais mauvaise foi (!) à le reprocher à Knuckles, après tout .
Pour moi, la religion est un moyen de créer des liens sociaux (communautés),donner un sens à sa vie et permettant de donner une explication globale de ce qui ce passe dans notre monde pour éviter tout conflit (qui oserait contredire une puissance surnaturelle ?).
Avant on n'en savait pas au temps sur notre planète (la terre tourne autour du soleil, toussa quoi ...), il est plus "simple" de donner une explication surnaturelle. J'ai pris un exemple au hasard hein ...

Erf super chaud de donner son point de vue
Citation :
Publié par Vorash
Pour moi, la religion est un moyen de créer des liens sociaux (communautés),donner un sens à sa vie et permettant de donner une explication globale de ce qui ce passe dans notre monde pour éviter tout conflit (qui oserait contredire une puissance surnaturelle ?).
Depuis le temps qu'il y a des guerres de religions et des guerres entre croyants de la même religion, on peut douter que socialement, ce fut le but et la fonction de la religion...

Mais je vais vous dire... On s'en fout, en fait, on ne parle pas de religion, là, mais de conception de Dieu. Il y a une différence, j'ai un peu la flemme d'expliquer, mais en y réfléchissant, cela devrait être assez facile à comprendre .
@Soir :
Joliment amene (un compliment, note le pour plus tard ), meme si j'ai pas compris pourquoi tu utilises le reve comme point de depart.

Par contre, tu ne developpes pas assez l'histoire de l'ego, c'est trop balance sur les flammes (bah vi, je peux pas faire le gentil plus de 30s).
Ayant une petite idée d'ou tu tires cela, tu laisses trop de point en blanc qui rend la comprehension difficile.

Citation :
Publié par Gotmog Amandil
En effet, la religion existe pour rassurer les Hommes fragiles que nous sommes, lâchés dans ce monde hostile. Elle prend en charge, tout du moins à l'origine, toutes les questions métaphysiques.
La religion se base sur des livres ("saint" ou non) et en fournit une interpretation strict. Rien n'empeche de donner une interpretation de ce que dit soir pour en faire une autre religion.

Citation :
D'ailleurs, ça me pose un petit problème. Tu dis que nous sommes tous Dieu, et que toutes les réalités sont Dieu, mais pourquoi nécessairement aller jusque là? Dieu étant omnipotent par essence, il peut créer des êtres doués de raison, juste pour son rêve...
Parce qu'il dissocie l'image classique de Dieu qui est une entite differente des hommes pour integrer la notion que tout ce qui "est" est une composante de Dieu. Enfin il, la bible et le coran le dise aussi (et quasiment texto) et c'est la où la religion avec son intepretation prend sa place en distant que Dieu est partout mais dans le sens de presence et non d'entite (jsais pas si c'est tres clair).

Citation :
Parce que si nous sommes tous Dieu...Cela se rapproche de la vision cyclique de l'existence? Parce que lorsque l'on meurt, on retourne à l'intégrité de Dieu, mais celui ci doit sans cesse se décupler pour créer d'autres réalités...
En faite tu ne retournes nul part puisque tu as toujours ete Dieu. Tu changes juste d'etat de conscience (comme son analogie avec le reve). Quand tu reves, ton corps est dans ton lit. Quand tu te reveilles, il l'ai toujours (sauf si tu t es casse la gueule ), tu changes juste de niveau de conscience (pour faire simple).

Citation :
Publié par Ulgrim
P.S. : Pour revenir sur ton histoire de rêve lucide et des particules divines que nous serions, après tout pourquoi pas, mais au final, j'ai l'impression que ça ne résout pas la question fondamentale, celle de la mort.
En faite si. Car la mort tel qu'elle est concu n'existe plus. C'est juste un mot pour designer un changement d'etat de conscience.

-----

Enfin ce que presente soir est plus proche d'une croyance (comme les bouddhistes) plus que d'une religion
Airmed, tu me fais un compliment ^^ ? Arf, tu dois être malade .

Sinon, je pars du rêve parce que cela me semble être une bonne analogie. Et merci d'avoir pointé la différence entre croyance et religion.
L'analogie peut etre "bonne", mais dans ton cas, ce n'ai pas assez detaillé pour une bonne comprehension imo.

Enfin je prefere l'histoire de la tite lumiere qui est beaucoup plus explicite imo. Ou encore clarifier la notion de reve avec un MMORPG ou dans les niveaux de conscience.

Reste la notion d'ego qu'il faut que tu definisses, surtout que en "pratique", ce n'ai pas une fin en soit et il ne disparait pas QUE au moment de la mort. Mais de memoire t'as pas ete tres fan de Tolle

---------

Tiens, je me rappelle d'une autre maniere de voir les choses (un peu hardcore peut etre, mais bon ) et il ne faut pas juste s'arreter à l'aspect reincarnation inherent à ce type d'exemple.

Les feuilles d'un arbre d'une certaine maniere naissent. C'est d'abord une branche, puis pousse une petite feuille qui grandit grandit grandit. Dans le systeme de l'arbre, la feuille est un element clef. Elle ne se rent pas compte du boulot qu'elle fait ni à quoi il sert (je schematise hein ...). En faite, elle n'a pas conscience de ce qu'elle est par rapport au systeme, elle fait juste sa vie
Mais à l'automne, elle "meurt" et elle tombe à terre. On peut comprendre ca comme si elle s'etait detache de l'arbre, pour ensuite tomber, devenir du terreau, et retourner sous une autre forme à l'arbre.
Sauf que, en "pratique", elle n'a jamais ete dissocie de l'arbre.

(je vous laisse y reflechir )
(y en a aussi un sur le mental, l'ego et l'ame qui sont dans une voiture, mais c'est HS )
Il faut garder à l'esprit que ce ne sont que des analogies. Aucune n'est la vérité, et chaque analogie peut avoir ses mérites propres, par exemple être plus ou moins acceptée par certaines personnes. L'analogie de la petite lumière est très bien, en même temps elle réclame, à mon humble avis, une vision déjà plus "croyante" que celle du rêve, plus neutre.


Et non, je ne crois pas avoir à définir la notion d'ego ici, cela, à mon sens, m'entraînerait trop loin du sujet initial. Je crois qu'à vouloir trop en faire, on embrouille juste le message initial que l'on voulait placer au coeur du débat. Mais je me trompe peut-être, et tu es tout à fait libre d'exposer ta conception de l'ego, ou même, pour en revenir au sujet principal, d'exposer l'analogie de la petite lumière. Quant au parallèle avec les MMORPG, je l'ai souvent fait sur JOL pour exposer mes croyances au sujet de la vie et de l'âme. C'est effectivement un bon parralèle dans ce forum. Il ne m'a pas semblé utile de refaire ici, mais libre à toi d'exposer tes convictions de cette manière-là, si tu le désires.


De même, pour pratiquer au moins une heure de méditation par jour, je suis tenté de parler du rapport entre la méditation et cette façon de voir le monde. Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée. D'abord, parce que beaucoup pratiquent la méditation et en tirent des avantages sans pour autant avoir la même conception du monde et de Dieu, ensuite, parce que là aussi, je ne veux pas brouiller le dialogue. Mais ici aussi j'ai peut-être tort, libre à toi d'explorer ces sujets .
Ca me fait un peu mal de parler de Dieu par définition mais sinon, pourquoi un seul dieu ? que cherche/prouve ta croyance en unifiant tous les esprits ?

D'où vient ce UN ?
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés